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MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DE L'ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES
Direction générale de
l'enseignement et de la recherche |
CIRCULAIRE |
Date de mise en application: immédiate |
Le Ministre de l'agriculture, de
l'alimentation, de la pêche |
Objet: appel a propositions 2004-2005 dans le cadre du
programme d'individualisation des formations et de modernisation de
l'offre publique de formation professionnelle continue et
d'apprentissage agricoles - PRIMO.
Bases juridiques: règlement (CE) n° 1260/1999 du
21 juin 1999 portant dispositions générales sur les Fonds
structurels; règlement (CE) n° 1262/1999 du 21 juin 1999
et règlement (CE) n° 1784/1999 du 12 juillet 1999
relatifs au Fonds social européen; règlement (CE) n°
1159/2000 du 30 mai 2000 visant les actions d'information et de
publicité à mener par les Etats membres sur les
interventions des Fonds structurels; règlement (CE) n°
1685/2000 du 28 juillet 2000 portant modalités
d'exécution du règlement (CE) n° 1260/1999 en ce qui
concerne l'éligibilité des dépenses dans le cadre
des opérations cofinancées par les Fonds structurels;
règlement (CE) n° 438/2001 du 2 mars 2001 fixant les
modalités du règlement (CE) n° 1260/1999 en ce qui
concerne les systèmes de gestion et de contrôle du
concours octroyé au titre des Fonds structurels; circulaire
DGEFP 2000/27 du 17 octobre 2000 de gestion du FSE objectif 3 -
programmation 2000-2006; circulaire DGER/FOPDAC/C2001-2004 du 3 mai
2001 relative à la mise en œuvre du programme
d'individualisation des formations et de modernisation de l'offre
publique de formation professionnelle continue et d'apprentissage
agricoles (PRIMO); circulaire DGER/FOPDAC/C2002-2006 du 14 juin
2002 relative à l'appel d'offres 2002-2003 dans le cadre du
programme d'individualisation des formations et de modernisation de
l'offre publique de formation professionnelle continue et
d'apprentissage agricoles (PRIMO).
Résumé: La présente circulaire rappelle le
cadre et les axes stratégiques du programme PRIMO". Elle fixe
les priorités pour l'appel à propositions 2004-2005. Elle
précise également le calendrier et les modalités de
réponse et de financement pour cet appel à
propositions.
Mots-clés: programmation 2000-2006 objectif 3 FSE PRIMO
appel à propositions 2004-2005 programmes régionaux
actions nationales.
Destinataires |
|
Pour exécution: |
Pour information: |
Sommaire
I. Cadre, priorités et recommandations pour l'appel à
propositions 2004-2005
I.1. Cadre général de l'appel à propositions
2004-2005
I.1. Priorités de l'appel à propositions 2004-2005
I.3. Les propositions de programmes régionaux en réponse
à l'appel à propositions 2004-2005
I.4. Les propositions d'actions nationales en réponse à
l'appel à propositions 2004-2005
II. Financement des actions de l'appel à propositions
2004-2005, calendrier et modalités de
réponse
II.1. Financement des programmes
régionaux
II.2. Financement des actions nationales
II.3. Calendrier et modalités de réponse à l'appel
à propositions 2004-2005
Annexes
Annexe 1: modèles de fiches pour les
propositions de programmes régionaux
Annexe 2: modèle de fiche pour une proposition d'action
nationale
Annexe 3: montants des délégations de crédits
prévues en 2004 et 2005 au titre des aides forfaitaires
régionales
NB: les annexes 1 et 2 de la présente circulaire remplacent
l'annexe 6 de la circulaire DGER/FOPDAC/C2001-2004 du 3 mai 2001,
actualisée par la circulaire DGER/FOPDAC/C2002-2006 du 14 juin
2002.
I. Cadre, priorités et
recommandations pour l'appel à propositions 2004-2005
I.1. Cadre général de l'appel à propositions
2004-2005
L'appel à propositions 2004-2005 se
situe dans le cadre du programme d'individualisation des formations
et de modernisation de l'offre publique de formation
professionnelle continue et d'apprentissage agricoles - PRIMO - mis
en place par la DGER (cf. circulaire DGER/FOPDAC/C2001-2004 du 3
mai 2001). Ce programme bénéficie d'un cofinancement du
Fonds social européen (FSE) dans le cadre de la programmation
2000-2006 de son objectif 3, au titre de la mesure 4 Faciliter le
passage de l'école au travail de l'axe 2 Egalité des
chances, intégration sociale pour son volet actions de
professionnalisation des candidats à l'installation en
agriculture et de la mesure 5 Améliorer l'information,
l'orientation et l'individualisation des formations, notamment
grâce aux NTIC, et développer l'accès à la
validation de l'axe 3 Education et formation tout au long de la vie
pour ses autres volets.
Un comité de pilotage, présidé par le Directeur
général de l'enseignement et de la recherche, a
été mis en place pour toute la durée du programme
(voir annexe 3 de la circulaire suscitée). Ce comité
donnera un avis sur les réponses au présent appel à
propositions. En sa qualité de maître d'ouvrage, la DGER
attribue les financements, notamment pour les projets
présentés en réponse au présent appel à
propositions 2004-2005 qu'elle agréera après avis du
comité de pilotage.
L'ENESAD a été choisi comme organisme national d'appui
à la DGER pour la mise en œuvre de PRIMO et assure la
coordination technique nationale d'ensemble - dorénavant CTNE
(contact: Madeleine Asdrubal - coordinatrice technique nationale
d'ensemble - GEP&A - mél.: CTNE-PRIMO@educagri.fr). A ce
titre, l'ENESAD assure la coordination de la gestion du programme
et de la communication (voir annexe 2 de la circulaire
suscitée), en particulier l'appui à l'instruction des
réponses au présent appel à propositions.
Rappel des axes stratégiques
et objectifs opérationnels de PRIMO |
Le programme est structuré en
quatre volets:
-des programmes régionaux;
-des actions nationales;
-des actions de professionnalisation des acteurs de l'appareil
public de formation professionnelle continue et d'apprentissage
agricoles;
-des actions de professionnalisation des candidats à
l'installation en agriculture (stages 40 h et tutorat des
stagiaires 6 mois).
L'appel à propositions 2004-2005 concerne les deux premiers
volets: programmes régionaux et actions nationales. Toutefois,
les actions de professionnalisation des acteurs de l'appareil
public de formation professionnelle continue et d'apprentissage
agricoles relevant de l'objectif 32 de l'axe stratégique 3 et
en rapport avec les objectifs de l'axe stratégique 2,
programmées dans le cadre des programmes régionaux de
formation (PRF) au deuxième semestre 2004 et en 2005 devront
être mentionnées, sous la forme d'un tableau
récapitulatif, dans les réponses des régions à
l'appel à propositions 2004-2005 et feront l'objet d'un avis
du comité de pilotage.
Qu'il s'agisse des projets d'actions de programmes régionaux
ou d'actions nationales, l'équipe nationale d'animation peut
apporter un appui pour leur montage. Cette équipe, dont les
rôles sont précisés en annexe 2 de la circulaire
DGER/FOPDAC/C2001-2004 du 3 mai 2001, est constituée
d'animateurs et de correspondants thématiques. Au premier
semestre 2004, sa coordination est assurée par Thierry
Langouët (mél.: thierry.langouet@educagri.fr) et elle est
composée de:
Francis Bourbier, animateur thématique professionnalisation
des acteurs";
Claude Bourgeois, animateur thématique ingénierie de
formation";
-Karine Joliot, correspondante thématique démarches
qualité en formation";
-Jean-Pierre Debrosse, correspondant thématique agriculture
et développement durables";
-Dominique Poussou,
animateur thématique accueil, positionnement, bilans,
évaluation de connaissances et de compétences";
-Christian Daoulas, animateur thématique validation des
acquis de l'expérience (VAE)";
-Jean-Marc Brochot, animateur thématique mise en œuvre
de l'alternance";
-Jean-Michel Millotte, correspondant technologies de l'information
et de la communication en éducation et formation", Marc
Aboucal, correspondant usage des centres de ressources", Sarah
Cornu, animatrice ressources éducatives et Géraldine
Dérozier, animatrice formations ouvertes pour le thème
formations ouvertes et/ou à distance (FOAD)".
Remarques:
-Tous les correspondants et animateurs
thématiques suscités ont une adresse électronique du
type prenom.nom@educagri.fr".
-L'organisation et la composition de l'équipe nationale
d'animation seront revues à partir du deuxième semestre
2004.
I.2. Priorités de l'appel
à propositions 2004-2005
L'appel à propositions
2004-2005 se situe dans la continuité du précédent.
En particulier, les thèmes présents dans le cadre de la
précédente programmation sont maintenus avec, toutefois,
un regroupement des thèmes formations ouvertes", ressources
éducatives", technologies de l'information et de la
communication en éducation et formation et usage des centres
de ressources en un thème formations ouvertes et/ou à
distance (FOAD) pour mieux prendre en compte la réalité
des actions et des préoccupations des acteurs.
Les thèmes proposés pour 2004-2005 sont donc les
suivants:
-professionnalisation des acteurs;
-démarches qualité en formation;
-ingénierie de formation;
-agriculture et développement durables;
-accueil, positionnement, bilans, évaluation de connaissances
et de compétences;
-validation des acquis de l'expérience (VAE);
-mise en œuvre de l'alternance;
-formations ouvertes et/ou à distance (FOAD).
NB:
comme pour le précédent appel à propositions, ces
thèmes ne constituent pas un cadre formel d'identification et
de montage des actions; ils visent seulement à préciser
d'une manière opérationnelle les actions qui concourent
au développement de l'individualisation des formations et aux
adaptations organisationnelles et professionnelles qui en
découlent, et à constituer des unités
cohérentes pour le suivi et l'animation nationale.
L'analyse des précédentes programmations et les
évolutions à l'œuvre dans le champ de la formation
professionnelle continue et de l'apprentissage conduisent cependant
la DGER à formuler quatre priorités:
1. Le développement des formations ouvertes et/ou à
distance (FOAD);
2. Le développement des organisations et pratiques
d'ingénierie de formation;
3. Le développement de la validation des acquis de
l'expérience (VAE) et l'adaptation des certifications;
4. Le renforcement des dynamiques partenariales entre les centres
et les entreprises pour une meilleure efficacité de la
formation professionnelle.
Priorité 1: le développement des formations ouvertes et/ou à distance (FOAD) |
Dans le cadre de PRIMO, de
nombreuses démarches et outils ont permis de développer
des dispositifs innovants en termes d'ouverture et/ou de mise
à distance de la formation.
* Au niveau national
Avec quelques années de
recul, et malgré les succès indéniables en
matière de FOAD, il apparaît nettement que bien des
équipes locales de projets FOAD restent confrontées
à certaines difficultés dans l'élaboration de
modèles pédagogiques efficaces et efficients. Qu'il
s'agisse des ressources éducatives et technologiques ou, plus
globalement, de l'ensemble des prestations mobilisables dans un
dispositif FOAD, il semble indéniable que l'efficacité et
l'efficience de ces dispositifs passent par une meilleure
mutualisation nationale de l'offre en formation ouverte et à
distance, de ses outils, de ses prestations et de ses ressources.
Ainsi, au niveau national, les objectifs prioritaires visent
à:
-Poursuivre, voire renforcer, le développement des outils
favorisant la mise à distance de la formation et sa gestion
grâce à des outils intégrés et performants
(plate-forme de téléformation Form@gri,
etc.).
-Poursuivre, voire renforcer, les
démarches et le développement des outils qui cherchent
à favoriser la mutualisation et l'usage des ressources
éducatives dans l'appareil public de formation professionnelle
continue et d'apprentissage agricoles (ERSCE: système national
d'échange de ressources scénarisées pour le
développement local des FOAD, OURRIAA: optimisation de l'usage
et du repérage des ressources en IAA, etc.). Concernant ce
point, la DGER veillera à ce que les projets favorisent
l'accès au plus grand nombre de formateurs aux ressources
existantes (portail unique) qu'elles soient éditées
(notamment par Educagri éditions) ou non,
scénarisées (BDER: base de données sur les
ressources éducatives et leurs usages, ERSCE, etc.) ou
liées à des dispositifs existants (FORMIDA, dispositif de
FOAD en agriculture biologique, etc.) ou non (ressources
quotidiennes des formateurs pour les dispositifs de FOAD locaux,
etc.). Concernant ces ressources, l'enjeu prioritaire pour
2004-2005 est donc celui de leur
mutualisation.
-Assurer la structuration et
l'animation d'une organisation nationale en réseau des
dispositifs de formation ouverte et à distance de l'appareil
public de formation agricole. La note de service
DGER/FOPDAC/N2003-2093 du 2 décembre 2003 précise la
démarche et les attendus de ce projet. Cette structuration a,
bien entendu, vocation à organiser l'ensemble de l'offre
nationale de FOAD et à développer une mutualisation des
ressources et compétences pour l'ensemble des centres publics
de formation professionnelle agricole du territoire français.
En fonction des financements disponibles, elle doit cependant
permettre d'intégrer, au sein de projets interrégionaux
par exemple, des initiatives de quelques régions qui ne
situent pas leur action dans une dynamique nationale, notamment
lorsque ces projets portent sur des secteurs étroits en termes
de demandes ou de compétences disponibles.
En ce qui concerne ces démarches, dispositifs et outils pour
le développement des dispositifs de FOAD", leurs dimensions
structurantes au niveau de l'organisation des centres de formation,
les enjeux qu'ils semblent représenter pour les centres
rendent nécessaire et possible, compte tenu de l'avancement de
certaines actions nationales FOAD", leur évaluation dans le
cadre de la programmation PRIMO 2004-2005.
* Au
niveau régional
Pour des raisons évidentes d'efficacité pédagogique,
d'efficience économique, mais aussi de lisibilité de
l'offre publique, il est souhaitable que les projets de
développement de FOAD ou les dispositifs existants
s'inscrivent au maximum dans la dynamique nationale d'organisation
en réseau de la FOAD impulsée par la DGER et dont
l'animation a été confiée au CNPR. Cependant, toutes
les initiatives, notamment régionales en matière de
développement de dispositifs FOAD, constituent une
priorité du programme PRIMO, y compris pour des projets visant
à renforcer l'ouverture et/ou la mise à distance de la
formation au niveau local ou à partir du niveau local. Bien
entendu, les recommandations concernant l'identification rapide des
conséquences organisationnelles et sociales des projets FOAD",
ainsi que les exigences de formalisation de leurs modèles
pédagogiques et économiques, valent aussi pour les
actions des programmes régionaux présentés en
réponse au présent appel à propositions.
Au final, concernant le développement des FOAD, les
régions disposent donc de deux possibilités d'appui pour
leur innovation. La première se situe dans l'inscription de
leurs projets ou dispositifs existants dans la dynamique
d'organisation nationale qui se mettra progressivement en place. La
seconde, qui peut être complémentaire à la
première, permet aux régions d'inscrire leurs projets
concernant les FOAD dans leur programme régional, y compris
d'un point de vue financier.
Priorité 2: le développement des organisations et pratiques d'ingénierie de formation |
Cette priorité découle de
plusieurs phénomènes concomitants:
-la montée en puissance, notamment aux niveaux régional
et local, des préoccupations et pratiques d'ingénierie de
la formation, qu'elles concernent l'analyse de la demande ou les
différentes ingénieries visant à y répondre le
mieux possible (ingénierie des dispositifs, ingénierie
pédagogique, ingénierie des certifications, etc.);
-la nécessité d'accompagner la professionnalisation de
ces fonctions d'ingénierie de la formation qui s'installent
actuellement dans divers lieux et statuts, et selon des logiques
variées.
* Au niveau national
Pour 2004-2005, la DGER se fixe
l'objectif d'identifier les organisations et pratiques
d'ingénierie de la formation qui contribueront le mieux à
l'efficacité de cette ingénierie. Des actions
particulières sur ces questions de l'ingénierie seront
ainsi commanditées par la DGER. Elles devront permettre:
-d'affiner l'état des lieux des pratiques et organisations
d'ingénierie de la formation, et ceci à tous les niveaux
de l'appareil public d'enseignement et de formation professionnelle
agricoles (national, régional, local);
-d'identifier les besoins de professionnalisation de ces pratiques
ainsi que les organisations nationales et régionales qui
permettent d'y contribuer, y compris concernant les articulations
des réseaux d'ingénierie de la formation qu'ils soient
actuels ou à venir.
* Au niveau régional
Comme pour les précédentes programmations, les
régions gardent, bien entendu, la possibilité
d'intégrer dans leur programme des projets portant sur des
chantiers ou des organisations collectifs d'ingénierie de la
formation. Toutefois, la DGER veillera à établir la
meilleure cohérence possible entre les objectifs nationaux
qu'elle se fixe en termes d'ingénierie de la formation et les
projets qui vont émerger concernant ce thème dans les
programmes régionaux.
Priorité 3: le
développement de la validation des acquis de l'expérience
(VAE) |
La montée en puissance des
démarches de validation des acquis de l'expérience
(VAE) et des prestations pour l'accompagnement des candidats
nécessite de maintenir ce thème comme prioritaire dans le
programme PRIMO.
* Au niveau régional, cette priorité doit
permettre de poursuivre le développement des actions qui
portent sur l'information et le conseil, l'orientation,
l'ingénierie de l'accompagnement des candidats à la VAE
ou encore les projets d'ingénierie de réseaux de centres
qui visent:
-à organiser des dispositifs et des actions de VAE qui
répondent à des besoins particuliers et collectifs en
matière de VAE (OPCA, entreprises, institutions, secteurs ou
branches professionnels, etc.);
-à adapter l'offre aux besoins particuliers en formation ou
actions de développement des compétences des acteurs
individuels ou collectifs engagés dans une démarche de
VAE.
* Au niveau national, la DGER continuera à promouvoir
le travail de mise en cohérence et de mutualisation des
initiatives régionales, notamment via la mission nationale VAE
intégrée à l'équipe nationale d'animation de
PRIMO.
La montée en puissance de la VAE et les évolutions
passées, en cours et à venir, de la formation
professionnelle continue et de l'apprentissage, conduisent la DGER
à poursuivre l'adaptation des certifications du
ministère chargé de l'agriculture, notamment via des
actions nationales de l'axe stratégique 1 du programme
PRIMO. Ces actions font l'objet de commandes nationales
élaborées par la DGER. En 2004 et 2005, la
rénovation du Brevet professionnel agricole (BPA), la
création de nouvelles options du Brevet professionnel (BP)
ainsi que la poursuite de la rénovation des certificats de
spécialisation (CS) sont les priorités de cet axe
stratégique. Au niveau régional, des projets
régionaux pourront porter sur la création ou l'adaptation
de certifications: Spécialisations d'initiative locale (SIL),
Unités capitalisables d'adaptation régionale ou à
l'emploi (UCARE) des CAPA, BPA et BP notamment.
Priorité 4: le renforcement
des dynamiques partenariales entre les centres et les
entreprises |
Bien que cette priorité soit
susceptible d'être prise en compte dans les trois
premières énoncées, en particulier dans la
priorité 2 relative à l'ingénierie de formation,
plusieurs éléments de contexte nécessitent
d'introduire spécifiquement une priorité concernant le
renforcement des dynamiques partenariales entre les centres et les
entreprises.
* Au niveau régional
Cette priorité doit viser à:
-renforcer les relations de l'appareil public de formation
professionnelle continue et d'apprentissage agricoles avec les
entreprises et avec les branches qui les représentent;
-accompagner l'évolution de la demande sociale en matière
de diversification des voies de formation et des modalités
d'insertion sociale et professionnelle;
-rechercher des complémentarités avec les orientations et
initiatives du conseil régional en matière d'innovations
relatives à l'évolution qualitative de
l'alternance;
-améliorer la mise en œuvre de l'alternance à tous
les niveaux de formation diplômante ou qualifiante, et ceci
quel que soit le cadre des formations concernées (formation
professionnelle continue ou apprentissage).
* Au niveau national
Au-delà du programme PRIMO,
la DGER mène déjà un ensemble d'actions visant au
renforcement des dynamiques partenariales avec les entreprises,
notamment via des conventions de coopération avec les branches
professionnelles. Spécifiquement dans PRIMO, les actions
nationales porteront essentiellement sur la poursuite de l'effort
concernant la mise en œuvre de l'alternance, quelle que soit
la voie de formation, notamment en maintenant, voire en
développant, la fonction d'animation nationale thématique
mise en œuvre de l'alternance dans PRIMO. En fonction des
besoins qui pourraient notamment découler des évolutions
législatives et réglementaires de la formation
professionnelle continue et de l'apprentissage, la DGER initiera de
nouvelles actions qui feront alors l'objet de commandes
particulières.
Les actions régionales du volet professionnalisation des acteurs de l'axe stratégique 3 du programme PRIMO devront, bien entendu, intégrer au maximum ces priorités pour le développement de compétences relatives aux thèmes concernés (FOAD, ingénierie de formation, VAE, mise en œuvre de l'alternance).
I.3. Les propositions de
programmes régionaux en réponse à l'appel à
propositions 2004-2005
Les zones ne relevant pas de
l'objectif 3 du FSE, en particulier la Corse, les DOM et les TOM,
entrent néanmoins dans le champ de l'appel à propositions
2004-2005. Leurs réponses seront présentées et
instruites selon les modalités générales, mais les
programmes régionaux retenus seront financés sur des
crédits d'Etat ne comportant pas de cofinancement du FSE.
Concernant les TOM, voir la fin du § II.1.
Comme il l'a déjà été indiqué, les
thèmes mentionnés au début du § I.2. ne
constituent pas un cadre formel d'identification et de montage des
actions des programmes régionaux. Aussi, pour le montage des
actions du programme régional, une logique de
transversalité des thèmes est à privilégier, le
contexte et les priorités de la région constituant bien
le socle de la démarche de construction de son
programme.
Les analyses des précédents programmes régionaux
montrent que l'efficacité de leurs actions nécessite
qu'elles soient fortement portées par l'ensemble des acteurs
et par l'animation régionale. Un ensemble d'éléments
y contribuent:
-l'existence d'une équipe régionale d'animation, sous
l'autorité du chef du SRFD ou du SFD, et comprenant, outre
l'animateur régional PRIMO, les acteurs-clés de
l'appareil public de formation professionnelle et d'apprentissage
agricoles;
-l'inscription du programme régional dans une dynamique
stratégique appuyée sur un diagnostic formalisé, en
lien notamment avec le projet régional de l'enseignement
agricole public et les autres outils régionaux de
programmation en rapport avec la formation professionnelle continue
et l'apprentissage (contrat de plan Etat/région, plan
régional de développement des formations
professionnelles...);
-une logique de construction et d'animation du programme qui
s'appuie sur une volonté d'articulation des objectifs
nationaux avec les projets, attentes et motivations des acteurs
locaux et des partenaires régionaux (conseil régional,
notamment). Cette articulation nécessite la mise en œuvre
d'une dynamique de construction du programme régional et de
ses actions qui implique l'ensemble des acteurs et partenaires
concernés;
-une formalisation du système d'animation du programme
régional, particulièrement en ce qui concerne les
rôles et missions de chacun, mais aussi les modalités de
contribution et de rétribution de ses acteurs qui doivent
être adaptées au niveau d'exigence fixé.
L'animation régionale constitue une action essentielle du
programme régional; si nécessaire, les éléments
précédents doivent être intégrés pour la
renforcer et l'améliorer. En particulier, il est indispensable
que l'activité de l'animateur régional, quels que soient
son statut et sa fonction, fasse l'objet d'une lettre de mission du
chef du SRFD ou du SFD.
Le programme PRIMO est à mi-parcours. Aussi, dans le cadre de
leur réponse à l'appel à propositions 2004-2005, les
acteurs régionaux veilleront à la mise en
œuvre:
-d'une dynamique régionale d'auto-évaluation globale
devant permettre, d'une part, d'évaluer les acquis et
difficultés du programme régional au regard de ses
priorités, tant sur le plan de ces priorités
elles-mêmes que sur celui de l'organisation, du fonctionnement
et de l'animation de ce programme au niveau régional et,
d'autre part, d'identifier les changements concernant
l'organisation, le fonctionnement et l'animation régionale du
programme régional qui permettraient d'en améliorer
l'efficacité et l'efficience;
-d'indicateurs de réalisation et de suivi pour le programme
proposé en réponse à l'appel à propositions
2004-2005.
Cette auto-évaluation régionale ne se substitue ni aux
comptes rendus techniques et financiers à fournir par les
opérateurs pour chaque année civile, ni aux indicateurs
régionaux annuels du programme PRIMO.
Les actions d'un programme régional, intégrées
à la stratégie régionale de développement de
l'individualisation et de modernisation de l'offre, visent à
l'adaptation de l'offre locale et régionale de formation.
L'ensemble des actions doit être intégré au projet
régional de l'enseignement agricole public et doit prendre en
compte les projets d'établissements, ainsi que les plans
locaux de formation. Tout en visant des adaptations locales ou
régionales au contexte spécifique de la formation
professionnelle continue et de l'apprentissage, les actions
s'inscriront autant que possible dans des dynamiques de
réseaux de centres et d'établissements régionaux,
interrégionaux ou nationaux. Parmi les actions d'un programme
régional, certaines peuvent présenter un
intérêt national (production de méthodes, d'outils,
expérimentation de dispositifs...) et générer des
surcoûts à ce titre. Ces actions régionales
d'intérêt national, si elles sont retenues après
avis du comité de pilotage, bénéficieront d'un
financement complémentaire au titre du surcoût lié
à leur intérêt national. Outre leur
faisabilité, les principaux critères pris en compte pour
l'examen de ces projets sont leur réel intérêt
national et leur concordance avec les priorités de la DGER
pour le niveau national.
NB: la partie régionale de tout projet d'action régionale
d'intérêt national doit être cofinancée au
titre de l'aide forfaitaire régionale de la DGER; dans le cas
contraire, le projet doit être proposé en tant qu'action
nationale (voir § I.4.).
Les actions suivantes n'entrent pas dans le champ du présent
appel à propositions:
-actions relatives à la mission d'insertion de l'enseignement
et de la formation professionnelle agricoles publics qui
relèvent des programmes d'animation et d'actions relatifs
à cette mission cofinancé par le FSE dans le cadre de la
programmation 2000-2006 de son objectif 3, au titre de la mesure 4
Faciliter le passage de l'école au travail de l'axe 2
Egalité des chances, intégration sociale et, par
conséquent, des appels à propositions correspondants
(voir, à ce sujet, la circulaire DGER/FOPDAC/C2003-2004 du 11
mars 2003);
-actions de requalification des personnels des centres et
établissements publics de formation professionnelle continue
et d'apprentissage agricoles de la région en relation avec la
stratégie régionale de développement de
l'individualisation et de modernisation de l'offre;
-actions de formation prévues dans le cadre du programme
régional de formation (PRF) au titre du volet
professionnalisation de PRIMO, même lorsqu'il s'agit d'actions
de formation complémentaires à des actions du programme
régional présenté en réponse à l'appel
à propositions 2004-2005. Toutefois, les projets d'actions de
formation du PRF au titre du volet professionnalisation de PRIMO
pour le deuxième semestre 2004 et pour 2005 seront
identifiés dans un tableau récapitulatif de la fiche de
présentation du programme régional (voir modèle de
fiche en annexe 1) et, le cas échéant, dans les
fiches-actions concernées de la réponse à l'appel
à propositions 2004-2005 afin d'avoir une vision globale du
projet régional en matière de développement de
l'individualisation et de modernisation de l'offre publique de
formation professionnelle continue et d'apprentissage agricoles et
de les soumettre à l'avis du comité de pilotage de
PRIMO.
Outre l'animation régionale, les actions du programme
régional à présenter en réponse à l'appel
à propositions 2004-2005 peuvent être de nouvelles phases
(des suites") d'actions du programme régional
précédent ou des actions nouvelles dont l'achèvement
est prévu avant le 31 décembre 2005 (de nouvelles phases
de ces actions pourront être présentées dans le
cadre du prochain appel à propositions qui devrait porter sur
l'année civile 2006). Les modèles de fiches à
utiliser pour la réponse au présent appel à
propositions sont ceux de l'annexe 1: fiche de présentation du
programme régional; fiche animation régionale";
fiche-action à compléter pour chacune des actions
proposées, y compris les nouvelles phases d'actions du
précédent programme (le modèle de fiche-action
à utiliser est le même pour les actions régionales
d'intérêt national que pour les autres actions).
Attention! Les actions du programme régional
agréé au titre de l'appel à propositions 2002-2003
doivent être achevées au plus tard le 16 juillet 2004
en termes de réalisations (bien entendu, les paiements des
dépenses engagées pour ces actions jusqu'à cette
date pourront être effectués au-delà, dans les
limites de la date de fin de la ou des conventions annuelles
d'application correspondantes). Autrement dit, il n'est pas
possible de poursuivre les actions du programme régional
agréé au titre de l'appel à propositions 2002-2003
après cette date; si une action n'est pas terminée par
rapport à ce qui était prévu, la région a la
possibilité de proposer une nouvelle action correspondant
à une nouvelle phase de l'action du programme
précédent dans le cadre du programme régional
présenté en réponse au présent appel à
propositions.
I.4. Les propositions d'actions
nationales en réponse à l'appel à propositions
2004-2005
Les actions nationales concernent notamment
l'axe stratégique 1 du programme PRIMO visant à
poursuivre l'adaptation du système de certification du
ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Ces actions
font l'objet de commandes particulières élaborées
par la DGER.
Elles concernent également la mise en œuvre d'actions qui
s'inscrivent dans des logiques de recherche-développement ou
qui présentent un niveau de complexité (technique,
financier, transversalité organisationnelle ou des secteurs
professionnels) particulier ou dont l'inscription dans un
territoire régional est difficile. Ces actions peuvent
découler d'une commande particulière de la DGER ou d'un
projet d'action élaboré par des acteurs de l'enseignement
agricole public qu'ils soient locaux, régionaux ou
nationaux.
L'appel à propositions 2004-2005 concerne les projets
d'actions nationales élaborés par des acteurs de
l'enseignement agricole public qu'ils soient locaux, régionaux
ou nationaux et relatifs aux objectifs opérationnels de l'axe
stratégique 2 de PRIMO. Outre leur faisabilité, les
principaux critères pris en compte pour l'examen de ces
projets, y compris ceux qui concernent de nouvelles phases
d'actions nationales retenues en réponse au
précédent appel à propositions, sont leur réel
intérêt national et leur concordance avec les
priorités de la DGER pour le niveau national. Aussi, il est
vivement conseillé aux porteurs de projet de préparer
leurs propositions avec l'équipe nationale d'animation de
PRIMO et, en particulier, avec Thierry Langouët, coordinateur
de cette équipe (mél.:
thierry.langouet@educagri.fr).
Bien que l'appel à propositions soit permanent pour ce type
d'actions, des dates limites de réponse sont fixées pour
que les propositions puissent être soumises à l'avis du
comité de pilotage:
-1er juin 2004 pour les actions dont le début est
prévu avant le 31 décembre 2004;
-13 décembre 2004 pour les actions dont le début est
prévu après le 31 décembre 2004.
Le modèle de fiche à utiliser pour les réponses est
celui de l'annexe 2.
Cas particulier des établissements d'enseignement
supérieur: ces établissements peuvent soit participer
à des programmes d'une ou plusieurs régions, soit
proposer des actions nationales en réponse au présent
appel à propositions; toutefois, les actions spécifiques
à l'enseignement supérieur ne relèvent pas du
présent appel à propositions, mais d'un programme
spécifique cofinancé par le FSE à partir de
2004.
II. Financement des actions de
l'appel à propositions 2004-2005, calendrier et modalités
de réponse
II.1. Financement des programmes régionaux
Des aides
forfaitaires régionales annuelles sont attribuées par la
DGER pour les programmes régionaux, hors actions de formation
des personnels. Leur montant comprend une part fixe identique pour
toutes les régions (15 000 euros) et une part variable
proportionnelle au volume d'heures de formation continue et
d'apprentissage de l'appareil public de chaque région. Pour
certaines régions, l'aide forfaitaire inclut, en sus, un
complément au titre des engagements pris par l'Etat en
matière d'individualisation dans le cadre du contrat de plan
Etat-région (CPER). En outre, il est prévu d'attribuer en
2005 un supplément dans le cadre de l'aide forfaitaire pour
tenir compte à hauteur de 45 % de l'effort d'autofinancement
du programme régional sur fonds propres des
établissements publics de la région en 2001 et en 2002.
Pour 2004 et 2005, la part variable a été
réajustée en fonction du volume d'heures de formation
continue et d'apprentissage de l'année civile 2002. Les
montants des aides forfaitaires régionales -incluant, le cas
échéant, le supplément au titre de l'effort
d'autofinancement -prévues pour 2004 et 2005 au titre du
présent appel à propositions figurent en annexe 3.
L'aide forfaitaire régionale est déléguée aux
DRAF et aux DAF sous la forme de délégations de
crédits en dépenses ordinaires (DC/DO) sur le chapitre
39-01 article 70 de la manière suivante:
-la moitié de l'aide forfaitaire annuelle 2004 sera
déléguée au second semestre 2004;
-l'aide forfaitaire annuelle 2005 sera déléguée en
une ou deux fois en 2005.
Ces délégations seront effectuées sous réserve
des disponibilités budgétaires et à condition, bien
entendu, que le programme régional 2004-2005 soit
agréé et que le coût de ce programme agréé
se situe au moins à la hauteur des délégations
prévues.
Rappel: si des actions régionales d'intérêt national
sont retenues dans le cadre de l'appel à propositions
2004-2005, des aides financières complémentaires seront
déléguées aux régions concernées au titre
du surcoût lié à l'intérêt national de ces
actions.
Sauf pour les régions exclues en totalité du
bénéfice de l'objectif 3 du FSE (Corse et DOM) et les
TOM, l'aide financière de la DGER est cofinancée par le
FSE. Par conséquent, ces financements ne peuvent pas être
utilisés comme contrepartie nationale dans le cadre d'autres
opérations cofinancées par un Fonds structurel. De la
même manière, toute action bénéficiant d'un
cofinancement d'un autre Fonds structurel ou au titre d'un autre
objectif que l'objectif 3 du FSE n'est pas éligible dans le
cadre de PRIMO.
En sus de l'aide financière de la DGER cofinancée par le
FSE, il est possible de mobiliser pour le financement des actions
des programmes régionaux:
-d'autres financement publics éligibles au FSE et non
gagés par ailleurs (fonds propres des établissements
publics, participation du conseil régional au titre du
CPER...);
-d'autres financements non éligibles au FSE, en particulier
des crédits cofinancés par le FSE à condition qu'ils
le soient au titre de son objectif 3 et que, bien entendu, la part
du cofinancement FSE pour l'ensemble de l'action concernée
n'excède pas 45 %.
Attention!
-Pour tout financement public éligible
au FSE et non gagé par ailleurs, un certificat de non-gage
doit être fourni à la DRAF par le financeur.
-L'ensemble des dépenses éligibles, plafonnées
à hauteur de l'ensemble des financements publics
éligibles et non gagés, feront l'objet d'une
déclaration de dépenses au FSE pour le cofinancement
à 45 % du programme PRIMO.
Les financements attribués par la DGER au titre de PRIMO pour
les programmes régionaux de la Corse et des DOM ne comportent
pas de cofinancement du FSE. Ils peuvent donc être
utilisés comme contrepartie nationale dans le cadre
d'opérations cofinancées par un Fonds structurel,
notamment celles relevant de DOCUP de l'objectif 1.
L'aide forfaitaire régionale et, le cas échéant, les
aides complémentaires attribuées au titre d'actions
régionales d'intérêt national ne peuvent pas
être utilisées pour le financement d'actions de formation
des personnels. En effet, ces actions de formation sont
financées sur les crédits attribués pour chaque
année civile à la région selon les circuits et
modalités de financement habituels. Les actions de
professionnalisation directement liées au programme
régional PRIMO constituent un sous-ensemble en direction des
acteurs de la formation professionnelle continue et de
l'apprentissage. Elles sont financées, comme les autres
actions, par la DGER, le cofinancement du FSE devant permettre
d'amplifier les actions en direction de ce public dans le cadre des
programmes régionaux de formation (PRF).
Cas particulier des TOM:
Les TOM sont concernés
par le présent appel à propositions: pour l'ensemble des
TOM, une aide forfaitaire de la DGER est prévue pour 2004 et
2005 (voir annexe 3), aide qui ne sera attribuée qu'à
condition que des projets soient présentés et
agréés à la hauteur du montant prévu. Pour
tenir compte des particularités de ces territoires, les
réponses pourront comporter des actions de formation des
personnels organisées au niveau local; toutefois, l'aide
financière de la DGER ne pourra pas être utilisée
pour la prise en charge des coûts salariaux des participants
à ce type d'actions. Les TOM qui souhaitent répondre
à l'appel à propositions 2004-2005 doivent prendre
contact avec la coordination technique nationale d'ensemble de
PRIMO (mél.: CTNE-PRIMO@educagri.fr) qui leur fournira
notamment des modèles de fiches adaptés pour leur
réponse. Le calendrier des réponses est le même que
celui prévu pour les autres régions (voir §
II.3).
II.2. Financement des actions
nationales
Pour chaque action nationale retenue, une
convention sera conclue entre la DGER et le maître
d'œuvre concerné à hauteur du financement
attribué au titre de l'appel à propositions
2004-2005.
Comme pour les programmes régionaux, il est possible de
mobiliser d'autres crédits que ceux attribués par la DGER
dans les mêmes conditions, notamment en ce qui concerne les
autres financements publics éligibles au FSE et non
gagés. De même, toute action bénéficiant
d'un cofinancement d'un autre Fonds structurel ou au titre d'un
autre objectif que l'objectif 3 du FSE n'est pas éligible dans
le cadre de PRIMO.
II.3. Calendrier et
modalités de réponse à l'appel à propositions
2004-2005
* 1er juin 2004:
-date limite de réponse
pour les propositions de programmes régionaux 2004-2005;
-date limite de réponse pour les propositions d'actions
nationales, dont le début est prévu avant le 31
décembre 2004.
* 8 juillet 2004: examen des réponses par le
comité de pilotage.
* En juillet-août 2004: notification des décisions
d'agrément et des délégations de crédits en
dépenses ordinaires par la DGER, conventionnement des
maîtres d'œuvre par les DRAF ou les DAF pour les actions
des programmes régionaux 2004-2005 retenus, conclusion de
conventions entre la DGER et les porteurs de projet pour les
actions nationales retenues.
* 13 décembre 2004: date limite de réponse pour
les propositions d'actions nationales, dont le début est
prévu après le 31 décembre 2004.
* 31 décembre 2005: fin de validité de
l'agrément des programmes régionaux et des actions
nationales retenues dans le cadre de l'appel à propositions
2004-2005.
* Modalités de réponse à l'appel à
propositions 2004-2005:
ð Utilisation des modèles de fiches figurant en annexe
1 de la présente circulaire pour les programmes régionaux
et en annexe 2 pour les actions nationales;
Attention! Les réponses qui parviendront après les
dates limites fixées plus haut et les réponses
incomplètes ne seront pas instruites.
ð Les réponses sont à envoyer:
-par courrier en un seul exemplaire sous-couvert du DRAF ou du DAF
pour les programmes régionaux et, pour les actions nationales,
sous-couvert du directeur lorsque le porteur de projet est un
établissement national et sous-couvert du DRAF ou du DAF dans
le cas contraire;
-par message electronique pour le fichier Word correspondant;
-à la coordination technique nationale d'ensemble
(CTNE):
ENESAD
GEP&A -CTNE PRIMO
BP 87999
21079 Dijon cedex
Mél.: CTNE-PRIMO@educagri.fr
Vu, le
contrôleur financier |
LeDirecteur
général |