MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DE L'ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES
Direction Générale de
l'Administration |
Direction Générale de
l'Enseignement et de la recherche |
CIRCULAIRE |
Date de mise en application : 1er janvier 2005 |
Le Ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales |
|
Annule et remplace : |
à |
|
Date limite de réponse : |
Mesdames et messieurs les Directeurs et chefs de service de l'Administration centrale, des services déconcentrés et des Etablissements d'enseignement |
|
4 Nombre d'annexes : 2 |
Objet : Médecine de prévention - Diffusion de la convention nationale " cadre " relative à la surveillance médicale des agents par les Caisses locales de la Mutualité sociale agricole.
Bases juridiques : |
|
|
Résumé : De récentes évolutions réglementaires n'autorisent plus la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole à conventionner directement avec l'Administration centrale pour assurer la surveillance médicale des agents du MAAPAR. La présente circulaire a pour objet de décrire la procédure à mettre en œuvre auprès des Caisses locales de la MSA pour organiser la continuité du service de médecine de prévention. Cette procédure se concentre sur le conventionnement au niveau local des modalités d'exercice de la médecine de prévention, avant le 1er janvier 2005.
MOTS-CLES : Médecine de prévention - Surveillance médicale - Convention - Mutualité sociale agricole
Destinataires |
|
Pour exécution : |
Pour information : |
Le Directeur
Général de l'Administration |
Pour le
contrôleur financier |
Le Directeur
Général de l'Enseignement |
Le dispositif de surveillance médicale
des agents des services déconcentrés et des
établissements d'enseignement (à l'exception de ceux
affectés dans les DOM-TOM) est mis en œuvre depuis 1985
dans le cadre d'une convention nationale qui lie la Caisse centrale
de la mutualité sociale agricole à l'Administration
centrale du Ministère de l'agriculture.
Dans ce contexte, l'action des services déconcentrés et
des établissements d'enseignement consiste principalement
à établir la liste des agents à convoquer et à
solliciter le médecin de prévention au titre de son
action sur le milieu professionnel, sans autres implications
administratives ou budgétaires.
Un décret - à paraître - va prochainement modifier
le décret n°82-397 du 11 mai 1982 relatif à
l'organisation et au fonctionnement des services médicaux du
travail en agriculture et impacter directement l'organisation
administrative actuelle du système de surveillance
médical des agents du Ministère.
Certaines dispositions de ce décret concernent la surveillance
médicale des salariés non affiliés au régime de
protection sociale agricole. Ainsi, toute convention visant à
organiser une surveillance médicale au profit d'agents ne
relevant pas de ce régime ne peut être conclue que sur
décision du Conseil d'administration des Caisses locales de la
MSA et approuvée par le Préfet de région, sous
réserve que l'effectif de médecins du travail soit
suffisant pour procéder à cette prise en charge.
Ces nouvelles mesures réglementaires ne permettent donc plus
à la Caisse centrale de la MSA de signer des conventions
nationales avec des partenaires extérieurs puisqu'elle ne peut
ni s'engager pour un Conseil d'administration d'une caisse locale
de MSA ni garantir la disponibilité en effectifs des
médecins du travail des caisses de MSA.
Dans ces conditions, la prorogation de l'actuelle convention
nationale qui lie la CCMSA au BASS ne peut être envisagée
et pour assurer la continuité du service à compter du
1er janvier 2005, les directeurs départementaux de
l'agriculture et de la forêt, les chefs des
établissements publics nationaux d'enseignement et de
formation professionnelle agricole et des établissements
publics d'enseignement supérieur agricole doivent soumettre
sans délai la convention-type annexée à la
présente circulaire à l'aval de la Caisse locale
compétente.
La présente circulaire a pour objet d'ériger les
principes sur lesquels la surveillance médicale des agents
doit désormais s'appuyer (I) , en reprenant notamment les
préconisations de la mission d'évaluation des actions de
médecine de prévention récemment menée par le
COPERCI. Elle a également pour objet de préciser la
procédure à mettre en œuvre pour permettre aux
services déconcentrés (DDAF), aux établissements
publics nationaux d'enseignement et de formation professionnelle et
aux établissements d'enseignement supérieur de
conventionner avec les Caisses locales et de décrire les
moyens mis à disposition des services pour liquider et
mandater les dépenses liées à cette prestation de
médecine de prévention. (II).
I - Principes et organisation de la surveillance médicale
Depuis 1985, et conformément aux
dispositions rappelées par note DGA/SP/N98-1311 du 9 octobre
1998, la médecine de prévention comprend un examen
médical de l'agent et une étude du contexte de
travail.
Les actions en milieu professionnel réalisées dans le
cadre du " tiers-temps " visent à améliorer les
conditions de travail des agents au besoin par l'adaptation des
postes, des techniques, à la protection des agents contre
l'ensemble des nuisances et des risques d'accident de service et de
maladie professionnelle.
Le médecin de prévention participe aussi aux comités
et commissions d'hygiène et de sécurité ainsi qu'aux
enquêtes après accidents du travail. Il est consulté
sur les projets de construction ou les aménagements et les
modifications apportées aux équipements.
Il peut intervenir dans les comités médicaux et les
commissions de réforme.
L'année 2003 a été marquée par la remise du rapport du Comité permanent de coordination des inspections (COPERCI) sur l'évaluation des actions de médecine de prévention.
La mission a établi les préconisations suivantes :
1. Confirmer l'engagement avec la MSA mais repenser les priorités de la convention,
2. Réécrire la convention,
3. Compléter les documents d'accompagnement de la convention (fiche de liaison, fiche de visite et lettre de fonction),
4. Inscrire la convention dans un réseau national " Hygiène sécurité prévention ",
Ces conclusions ont été présentées aux représentants des personnels siégeant au Comité d'Hygiène et de Sécurité ministériel le 10 décembre 2003. Elles consistent principalement à privilégier l'action du médecin sur le milieu professionnel sans négliger les obligations du ministère en matière de visites médicales.
Il convient de rappeler à cet égard le principe d'une visite médicale quinquennale obligatoire. Seuls, les agents soumis à une exposition avérée à des risques particuliers relèvent d'une surveillance médicale à périodicité annuelle ou bisannuelle (cf. annexe III A à III F de la convention-type).
A titre d'exemple, la surveillance médicale des agents qui travaillent sur écran de visualisation est maintenue tous les deux ans. Toutefois, elle ne concernera que les personnels qui travaillent sur écran au moins 4 heures consécutives par jour, soit un contingent limité d'agents assujettis à l'examen ophtalmologique. Pour les autres agents travaillant sur écran dans des proportions moindres, la surveillance médicale s'exercera dans le cadre du tiers-temps : implantation et lisibilité de l'écran, éclairage, position de travail, ...
La réforme du dispositif actuel de médecine de prévention devant s'organiser à budget constant et le financement de la surveillance médicale relevant d'une facturation à la visite, les services et établissements devront s'attacher à établir la liste des agents à convoquer à la visite médicale quinquennale (principe), bisannuelle ou annuelle (exceptions) de façon extrêmement rigoureuse - au besoin en interrogeant le médecin de prévention - afin de compenser le financement des actions sur le milieu professionnel qui - elles - devront être renforcées.
Ainsi, l'usage qui aboutissait dans de nombreux départements à faire convoquer, tous les ans, 60% à 100% des effectifs à la visite médicale n'est plus envisageable. Ce recours systématique à l'examen médical de l'agent revêt en outre un caractère peu productif en terme de prévention dans la mesure où il limite le recentrage de l'activité du médecin sur l'action en milieu de travail.
Ce sont désormais 20% des effectifs d'une structure qui devront être convoqués au titre d'une année auxquels s'ajouteront, le cas échéant, les agents soumis à des visites plus fréquentes compte tenu de leur exposition à des risques particuliers ou en raison de leur état de santé (handicap, femmes enceintes, pathologies lourdes ou chroniques).
Cet espacement de la périodicité des visites médicales est également privilégié dans le secteur privé.
II - Procédure à mettre en œuvre par les services déconcentrés, établissements publics nationaux et établissements d'enseignement supérieur pour conventionner avec les Caisses locales de la MSA.
Le Directeur départemental de l'agriculture et de la forêt a en charge de soumettre à la signature du Directeur de la Caisse locale compétente la convention établie sur le modèle annexé.
Cette convention porte sur le suivi médical des agents affectés dans l'ensemble des services déconcentrés implantés dans le département (DRAF, DDAF, DDSV) ainsi que dans les établissements publics locaux d'enseignement technique et de formation professionnelle agricole du département considéré.
A l'exception des départements qui comptent un établissement public national d'enseignement et de formation professionnelle et/ou un ou plusieurs établissement(s) d'enseignement supérieur, chaque département dispose d'une convention qui couvre l'ensemble des agents du Ministère (hors EPN et sup.) Elle est visée par le Directeur départemental de l'agriculture et de la forêt, ordonnateur des dépenses d'action sociale dans le département.
Les conventions seront présentées aux CTP compétents. Le DRAF, autorité académique, sera destinataire d'une copie des conventions signées entre les DDAF et les caisses locales concernées.
Les DDAF bénéficieront des crédits nécessaires - par voie de délégations sur le chapitre 33.92/10 - pour financer la surveillance médicale de leurs agents, de ceux affectés en DDSV, en DRAF (pour les départements chefs-lieux de région ou pour les services régionaux délocalisés) ainsi que pour ceux en service dans les établissements publics d'enseignement technique agricole du département ou affectés dans leur département et relevant de services à compétence nationale (IFN, SNM ...).
Chaque directeur d'établissement public national d'enseignement et de formation professionnelle et chaque directeur d'établissement d'enseignement supérieur a compétence pour soumettre à la signature du Directeur de la Caisse locale la convention établie sur le modèle annexé. Les crédits visant à financer les prestations servies dans le cadre de cette convention feront l'objet de délégations à la DRAF du ressort, sur le chapitre 33.92/10
La nécessité de faire valider la convention par le Conseil d'administration de la Caisse locale de la MSA puis par le Préfet de région implique de nouer, sans délai, un premier contact avec la Caisse de votre département pour que le service de médecine de prévention ne connaisse pas d'interruption au 1er janvier 2005.
Dans l'éventualité où le Conseil d'administration d'une Caisse ne valide pas le principe de cette convention, le BASS examinera - au cas par cas - avec les DDAF, les établissements publics nationaux d'enseignement et de formation professionnelle agricole et établissements publics d'enseignement supérieur agricole concernés un recours à d'autres prestataires. Toutefois, cette possibilité ne pourra intervenir qu'à la marge, l'objectif étant de fournir une prestation homogène sur tout le territoire à l'ensemble des agents, services et établissements du Ministère qui ne peut être garantie que par la mobilisation d'un prestataire unique - à l'exception des DOM-TOM - la Mutualité Sociale Agricole - tel que préconisé par le rapport du COPERCI.
Je vous rappelle que cette réorientation des priorités, depuis le suivi médical vers l'action sur le milieu professionnel, implique une participation plus soutenue des médecins de prévention aux travaux des Comités et Commissions d'hygiène et de sécurité. Vous réunirez autant que de besoin, et au minimum deux fois par an, ces instances et vous veillerez à ce que le médecin de prévention soit convoqué systématiquement et suffisamment tôt pour qu'il puisse prendre toutes dispositions afin d'y assister.
Des visites sur site pour vérifier l'hygiène générale des locaux, conseiller l'adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine devront être désormais régulièrement organisées et feront l'objet de comptes rendus. Dans le cas où le médecin de prévention ne prend pas l'initiative d'effectuer les visites sur sites prévues au titre du tiers-temps ou ne répond pas favorablement à vos demandes d'intervention au sein des services, il vous revient de lui rappeler son obligation de tiers-temps qui ne devra pas être inférieure à 8 heures par an, par tranche de 100 agents.
CONVENTION NATIONALE CADRE
DE SURVEILLANCE MEDICALE
ENTRE :
Le Ministère de l’agriculture représenté par le Directeur général de l’Administration, Monsieur AURAND,
ET :
La Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole, représentée par son Directeur Délégué Chargé des Politiques Sociales, Monsieur LIDSKY.
IL EST PREALABLEMENT RAPPELE CE QUI SUIT :
En application de l’article 10 du décret
n°95-680 du 9 mai 1995, le Ministère de
l’agriculture peut adhérer par voie de conventions aux
services de médecine du travail des Caisses de Mutualité
Sociale Agricole ou aux associations de médecine du travail en
agriculture pour mettre en œuvre la surveillance médicale
au profit des agents des services déconcentrés et de
l’enseignement agricole à l’exception des agents
relevant de la compétence du médecin de prévention
de l’Administration Centrale.
L’objet de la présente convention est de définir
entre la Caisse Centrale de la MSA et le Ministère de
l’agriculture un cadre permettant aux caisses de MSA ou aux
associations spécialisées d’effectuer cette
surveillance médicale.
CECI ETANT RAPPELE, IL EST CONCLU CE QUI SUIT :
Article 1 : Engagements
Les parties décident, par les présentes, que la mise en
œuvre d’une surveillance médicale des agents,
pourra être confiée par les directions régionales de
l'agriculture et de la forêt (DRAF), les directions
départementales de l'agriculture et de la forêt (DDAF),
les directions départementales des services
vétérinaires (DDSV), les établissements publics
nationaux et les établissements d’enseignement
supérieur du Ministère de l’agriculture aux caisses
de MSA ou aux associations.
Article 2 : Modèle de convention
Les parties décident d’arrêter les termes
d’une convention de surveillance médicale, dont le
modèle est annexé aux présentes, qui sera reprise
par leurs organismes locaux respectifs.
Article 3 : Exécution et suivi de la
convention – Rapports et bilans.
L’agrégation des données extraites des bilans
annuels d’activités établis par les Caisses locales
de la MSA pourra faire l’objet d’une convention
financière particulière entre le MAAPAR et la CCMSA.
Article 4 : Durée
La présente convention est conclue à compter du
1er janvier 2005 pour une période de 3 ans. Elle
est renouvelable par tacite reconduction. Elle peut être
dénoncée par l’une ou l’autre partie
contractante, six mois avant le 1er janvier de
l’année suivante.
Fait à Paris, le
Le Directeur Délégué
chargé |
Le Directeur |
Visa du Contrôleur financier |
|
CONVENTION RELATIVE A LA MEDECINE DE PREVENTION
AU BENEFICE DES AGENTS DE
1………………………………………………………………..
ENTRE :
La Direction régionale, départementale de l'Agriculture
et de la Forêt de …… ou l’établissement
public national d’enseignement et de formation
professionnelle agricole …, ou l’établissement
d’enseignement supérieur agricole
public….………………………….
ci-dessous dénommé (e) "le service",
représentée par son Directeur ou sa Directrice, Monsieur,
Madame
……………………………………….…..,
ET :
La Caisse de Mutualité Sociale
Agricole, ou Association de
……………………………………...,
représentée par son Directeur ou sa directrice
Général, Monsieur, Madame
………………………………………….
IL EST CONCLU CE QUI SUIT :
Article 1 : Dans le cadre de l'hygiène, de la
sécurité et de la prévention médicale
prévues par le décret 82-453 du 28 mai 1982, L le service
confie à la Caisse de Mutualité Sociale Agricole de
………………… ou association ,
le soin de mettre en œuvre les opérations actions de
médecine de prévention au profit des l'ensemble des
agents du service à l'exception des agents relevant de la
compétence du médecin de prévention de
l'administration centrale.
Article 2 : L’exercice
de la médecine de prévention consiste en :
- L'action sur le milieu professionnel
- La surveillance médicale des agents
- La contribution du médecin de prévention à la
médecine "statutaire" (cf.article 6)
1 des agents en fonction dans les services du MAAPAR
dans le département de … , ou des agents et des
élèves fonctionnaires de l'établissement
d'enseignement supérieur agricole public (dénomination)
ou de l'établissement public national d’enseignement et
de formation professionnelle agricole
(dénomination).
Article 3 : L'action sur
le milieu professionnel
Le médecin de prévention est le conseiller de
l'administration, des agents et de leurs représentants en
matière :
- d'amélioration des conditions de vie et de travail dans les
services,
- d'hygiène générale des locaux des services,
- d'adaptation des postes de travail, des techniques et des rythmes
de travail à la physiologie humaine,
- de protection des agents contre l'ensemble des nuisances, y
compris psychologiques, et des risques d'accident de service ou de
maladie professionnelle ou à caractère
professionnel,
- d'information sanitaire.
A ces titres, le médecin de prévention sera
systématiquement obligatoirement consulté sur les projets
de construction, sur les aménagements importants des locaux,
sur les modifications apportées aux équipements.
Dans ce cadre, le médecin a pour mission :
- d'effectuer des visites et des études de poste sur les lieux
de travail nécessaires à la surveillance des risques
professionnels des agents qu'il surveille,
- de promouvoir la formation des sauveteurs secouristes du travail
aux premiers secours dont le financement est assuré par
l'employeur, et de participer au jury
- de participer aux travaux et aux réunions du comité
d'hygiène et de sécurité et de la commission
d'hygiène et de sécurité et aux enquêtes
demandées ou organisées par ceux-ci,
- d'établir la fiche des risques professionnels prévue
à l'article 15-1 du décret n°82-453 du 28 mai 1982
modifié. Cette rédaction associera l'ACMO du service, le
CHS ou la Co H.S sera consulté (e),
- d'organiser des actions d'éducation sanitaire à
visée professionnelle,
- de participer aux études et enquêtes
épidémiologiques,
- de rédiger chaque année un bilan d'activité qui
est transmis à l'Administration et à l'organisme
compétent en matière d'hygiène et de
sécurité (le CHS ou la Co H.S).
Les activités de tiers-temps du médecin de
prévention représentent ad minima 8 heures par an, par
tranche de 100 agents.
Les CHS et CoHS définissent les axes prioritaires sur lesquels
le médecin de prévention exerce ses activités de
tiers-temps, en tenant du programme de prévention des risques
professionnels
Article 4 : La
surveillance médicale des agents
Elle consiste en
:
- un examen initial, différent de celui
réalisé par le médecin agréé,
effectué au plus tard dans les trois deux mois suivants
l'entrée en fonction des agents nouvellement recrutés ou
mutés,
- un examen de surveillance médicale, tel qu'il est
défini en annexe I, effectué :
une fois tous les 5 ans de façon systématique et lorsque
l'agent n'est pas soumis à des risques particuliers.
au moins une fois par an lorsque l'agent nécessite une
surveillance médicale spéciale, indiquée dans
les annexes II.
une fois par an lorsque l’agent qui ne relève pas
d’une surveillance médicale spéciale, souhaite en
bénéficier.
- une surveillance médicale spéciale et
d'éventuels examens complémentaires :
pour les
agents soumis à des risques particuliers tels qu'ils sont
définis dans les annexes
II,
pour les agents affectés à certains travaux
énumérés par arrêtés ministériels du
4 mars 1976 et du 22 juin 1982 (cf. arrêtés en
annexe III et III bis),
pour les femmes enceintes, les personnes handicapées et les
agents souffrant de pathologies préexistantes,
pour les agents réintégrés après un congé
de longue durée ou de longue maladie
les autres examens complémentaires sont mis en oeuvre à
chaque fois que le praticien le juge utile. La nature et la
fréquence de ces examens sont laissées à son
appréciation.
- un examen de reprise du travail réalisé
:
après un accident du travail ayant
entraîné 15 jours d'arrêt ou une maladie
professionnelle quelle que soit la durée de
l'arrêt,
après un arrêt de travail "ordinaire" supérieur
à 2 mois.
après un congé de grave maladie
Cet examen est effectué au moment de dès la reprise du
travail ou au maximum dans les huit jours.
- Un examen de pré-reprise :
réalisé à la demande de l'agent, de l'Administration
ou du comité médical, notamment en cas de reprise de
fonction d'un agent ayant bénéficié d'un congé
de longue durée ou de longue maladie, en cas de reclassement
d'un agent reconnu inapte temporaire ou définitif à
l'exercice de ses fonctions.
- Un examen médical à la demande de l'agent ou de
l'Administration :
réalisé durant l'activité professionnelle.
La demande émanant de l'Administration doit être
écrite et motivée.
La demande de l'agent n'est soumise à aucune règle de
formalisme particulière
Dans ce cadre, le médecin a pour mission :
- d'effectuer l'ensemble des examens médicaux définis
ci-dessus et d’apprécier l’aptitude de
l’agent au poste de travail (cf. annexe IV),
Chacun de ces examens fera l'objet d'une fiche de visite
établie sur le modèle figurant en annexe IV.
D’éventuels examens complémentaires ou vaccinations
sont mis en œuvre chaque fois que le praticien le juge
nécessaire. La nature et la fréquence de ces examens sont
laissées à son appréciation.
A l'exception des examens relevant de l'initiative de l'agent, la
mise en œuvre de l’ensemble des visites relève de
l’initiative de l’Administration .
Article 5 : Liste des
agents soumis au suivi médical au titre de
l'année
La liste nominative comportant l'adresse administrative des agents
concernés et leur statut (fonctionnaire, agent contractuel de
droit public, CES-CEC, autres) est établie par l'employeur
(préciser selon les cas : le chef
d’établissement, le Directeur départemental
…), mise à jour par lui et transmise au médecin de
prévention désigné sur la lettre de fonction
(annexe V):
- par le Directeur régional de l'agriculture et de la
forêt, pour les personnels des établissements publics
locaux d'enseignement technique et de formation professionnelle
agricole. La liste actualisée sera adressée sur
proposition du chef d’établissement en début
d'année scolaire, et au plus tard le 31 octobre pour les
personnels des établissements publics d'enseignement technique
agricole. Une copie de cette liste sera transmise au DDAF,
ordonnateur de la dépense.
- par le Directeur départemental de l'agriculture et de la
forêt, pour les
personnels des DDAF et des DRAF. Cette liste prendra également
en compte, les agents des services régionaux
délocalisés, et les agents affectés dans le
département et relevant de services à compétence
nationale (IFN, SNM …). La liste actualisée sera
adressée en début d'année civile, et au plus tard le
31 janvier.
- par le Directeur départemental des services
vétérinaires, pour les personnels des
DDSV. La liste actualisée sera adressée en début
d'année civile et au plus tard le 31 janvier. Une copie de
cette liste sera transmise au DDAF, ordonnateur de la
dépense.
- par le Directeur de l’établissement public national
d'enseignement et de formation professionnelle agricole ou de
l’établissement d’enseignement supérieur
agricole public. La liste actualisée sera adressée au
plus tard le 31octobre pour les personnels de ces
établissements. Une copie de cette liste sera transmise au
BASS.
- par le responsable de l’UGAT pour les services de
l’administration centrale localisés sur le site de
Toulouse-Auzeville. La liste actualisée sera adressée en
début d'année civile et au plus tard le 31 janvier. Une
copie de cette liste sera transmise au DDAF de Haute Garonne,
ordonnateur de la dépense.
- par le Directeur régional et interdépartemental de
l'agriculture et de la forêt d'Ile de France :
- Pour les personnels des établissements publics locaux
d'enseignement technique et de formation professionnelle agricole,
la liste actualisée sera adressée sur proposition du chef
d’établissement en début d'année scolaire, et
au plus tard le 31 octobre.
- Pour les personnels de la DRIAF (y compris pour les services
régionaux non localisés à Cachan ou pour les postes
d’inspection aux frontières, le SNM de Rungis, …),
la liste actualisée sera adressée en début
d'année civile, et au plus tard le 31 janvier.
Cette liste comporte pour chaque personne, le département, le
lieu et le poste de travail, le numéro INSEE (nécessaire
à la gestion informatisée des services de médecine
du travail en agriculture et ce avec l’autorisation de la
CNIL), ainsi que les risques potentiels afférents au poste de
travail validés par le médecin de prévention.
La Caisse de Mutualité Sociale Agricole a la
responsabilité d’assurer la surveillance médicale
de tous les agents portés sur la liste dans le respect des
règles de confidentialité et de secret médical.
Cette liste est transmise au CHS ou à la Co H.S.
A réception de cette liste qui précise les effectifs
assujettis à la visite médicale au titre de
l’année considérée, le chef du service de
médecine de prévention informe chaque directeur de
service déconcentré ou chef d’établissement
d’enseignement des modalités d’organisation de la
surveillance médicale.
La convocation des agents est assurée par le secrétariat
du médecin en charge de la surveillance médicale.
Chaque fois que la situation d'un agent le nécessite, le
médecin de prévention sera informé par
l'administration à travers l'établissement d'une fiche de
liaison dont un modèle est joint en annexe VI.
Article 6 : Participation
aux réunions de la Commission de réforme et du
Comité médical
Le médecin de
prévention est informé le plus tôt possible par
l'Administration des dates et de l'objet des réunions. Il
peut, s'il le demande, obtenir la communication du dossier soit en
le consultant au secrétariat du Comité médical ou de
la Commission de réforme, soit au service de l'Administration
qui détient ce dossier, sous pli cacheté pour les
pièces médicales accessibles aux seules autorités
médicales. Il peut présenter des observations
écrites ou assister à titre consultatif aux
réunions.
Il remet un rapport écrit qui porte une appréciation sur
l'aptitude de l'intéressé (e) au poste de travail,
propose, le reclassement éventuel dans un autre poste, les
aménagements souhaitables des conditions de travail, en cas de
:
- arrêt de travail supérieur à 15 jours pour
accident ou maladie contracté dans l'exercice des fonctions
(article 26 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986),
- demande de congé de longue durée pour une maladie
contractée dans l'exercice des fonctions (article 32 du
décret susvisé),
- demande de mise en congé de longue durée d'office d'un
fonctionnaire par son chef de service (article 34 du décret
susvisé),
- reprise des fonctions après un congé de longue maladie
ou de longue durée (article 43 du décret
susvisé).
Article 7 Compte rendu
d'activité
Le médecin de prévention
adressera chaque année à l'Administration un bilan de son
activité qui devra être adressé au plus tard le 30
avril de l'année suivante. Ce bilan sera présenté et
discuté aux C.H.S ou Co.H.S. compétents.
Ce bilan est présenté selon les modalités
suivantes :
- Autant de rapports particuliers que de CHS et Co.H.S
présents dans le département
- Un exemplaire agrégeant l’ensemble des informations
figurant dans les rapports particuliers constituant le bilan
départemental.
Ce bilan départemental est adressé à
l’Administration ainsi qu’à la CCMSA, afin de lui
permettre d'établir un bilan national annuel.
Un modèle type de ces rapports d'activité du médecin
de prévention est joint en annexe
VII.
Article 8 : Conditions de
règlement – Revalorisation tarifaire
Le service règle, chaque année, à la Caisse de
Mutualité sociale agricole, pour les services prévus dans
le cadre de la présente convention, le montant des cotisations
forfaitaires correspondant au nombre d'agents ayant
bénéficié d'une visite médicale durant
l'année considérée.
Ce versement inclut toutes les prestations mentionnées aux
articles 3, 4 et 6 à l'exception des formations; lesquelles
font l'objet de conventions particulières.
Le montant de la cotisation forfaitaire par agent à surveiller
est fixé à 70 € TTC pour l'année 2005.
La reconvocation d'un agent à surveiller, sur le même
exercice, n'appelle pas de facturation supplémentaire.
Les éventuels examens complémentaires et les vaccinations
visés à l’article 4 font l’objet d’une
facturation spécifique au prix coûtant.
Le règlement est effectué chaque année en deux
versements. Un versement correspondant à un acompte au cours
du premier semestre, représentant 70% de la somme
mandatée l’année précédente. Le versement
du solde intervient au début de l’année suivante
sur présentation du bilan annuel.
Pour l’année 2005, le montant de l’acompte
représentera 70% du montant prévisionnel total
établi sur la base des visites médicales à organiser
sur l’exercice. Le versement du solde interviendra au
début de l’année 2006 sur présentation du
bilan annuel 2005.
Le montant de la cotisation forfaitaire par agent est
revalorisé chaque année – par avenant tarifaire -
sur la base de l'évolution constatée de la valeur du
point dans la fonction publique de l'Etat durant l’année
écoulée.
Article 9 :
Litiges
Les litiges relatifs à l'exécution de
la présente convention seront, si nécessaire et avant
toute phase contentieuse, soumis à l'arbitrage d'un
comité composé du Directeur Général de
l'Administration du MAAPAR ou de son représentant, du
Directeur Délégué chargé des Politiques
Sociales de la CCMSA ou de son représentant, du médecin
conseiller technique national au MAAPAR, et d'un médecin de la
Caisse Centrale de la Mutualité Sociale Agricole.
Article 810 : Entrée
en vigueur - Reconduction - DénonciationLa présente
convention est conclue, à compter du 1er janvier 2005.
Elle est conclue pour trois ans.
Elle sera reconduite par tacite reconduction pour des périodes
de 3 ans. Elle pourra être dénoncée par l'une ou
l'autre des parties par courrier recommandé avec accusé
de réception six mois avant la date
d'échéance.
Fait
à………………………….,
le ../../….
Le Directeur … de
l'Agriculture et de la Forêt de…… |
Visa du contrôleur financier |
Le Directeur de la Caisse de M.S.A de |
CONTENU MEDICAL DE L'EXAMEN |
L'examen comprend
:
- Un interrogatoire orienté vers la recherche
d'antécédents susceptibles de déceler une
éventuelle contre-indication au poste.
- Un examen clinique détaillé,
- Un contrôle de la vision,
- Une proposition de vaccination antitétanique et
anti-polio.
- Une audiométrie pour les personnels exposés
à des traumatismes sonores au cours de leur activité,
à réaliser lors de l'examen initial et lors des examens
ultérieurs avec la périodicité prévue par
l'arrêté du 31 janvier 1989 fixant les recommandations et
instructions techniques que doivent respecter les médecins du
travail assurant la surveillance médicale des travailleurs
exposés au bruit.
- Des examens complémentaires nécessaires pour
établir l’absence de contre-indication médicale au
poste de travail ou pour surveiller un risque professionnel.
Ces examens seront prescrits chaque fois que le médecin de
prévention le jugera nécessaire, ils sont prévus
dans les Annexes III
et laissés à la seule
initiative du médecin de prévention.
La Surveillance Médicale Spéciale (S.M.S) relève de
la seule décision du médecin de prévention qui
évaluera les risques professionnels dans le cadre du tiers
temps.
MODALITES D'APPLICATION DE LA
SURVEILLANCE MEDICALE SPECIALE
- ISSUE DE LA REGLEMENTATION
- PROPOSANT UNE LISTE DE POSTES DE TRAVAIL SUSCEPTIBLES
D’ETRE CONCERNES
-INDIQUANT LES MODALITES DE LA SURVEILLANCE MEDICALE SPECIALE
Les postes et les personnes concernés ainsi que les
modalités de la SMS seront laissés à
l’appréciation du médecin de prévention qui
les évaluera dans le cadre du tiers temps.
ANNEXE II, A - Liste indicative de la prévention des risques infectieux
ANNEXE II, B - Liste indicative de la prévention des risques chimiques
ANNEXE II, C - Liste indicative de la prévention des risques des atteintes ostéo-articulaires
ANNEXE II, D - Liste indicative de la prévention des risques inhérents aux activités en forêt
ANNEXE II, E - Liste indicative de la prévention des risques liés aux radiations ionisantes
ANNEXE II F - Liste indicative de la prévention des risques liés au travail sur écran
Pour plus de précisions, voir auprès du médecin de prévention les postes référencés entre parenthèses dans la nomenclature NOSTA (nomenclature des situations de travail en agriculture).
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX : liste indicative
1. Les catégories de personnel ci-dessous énumérées, en raison de leur exposition à des risques infectieux, seront soumises à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées par le présent document.
a. Les agents manipulant ou en
contact avec des animaux ou leurs sous-produits
*
personnels techniques des services vétérinaires (les
collecteurs des pièces anatomiques, enquêteurs,
préparateurs TP, spécialistes techniques, techniciens
vétérinaires et cliniciens des ENV).
* personnels des laboratoires vétérinaires
(laborantins).
* personnel technique de l’enseignement, de la formation
professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole
(établissements locaux, nationaux, supérieurs)
" EFPESA " (animaliers, chercheurs, agents
d’exploitation agricole, lingères, techniciens
vétérinaires). * agents des centres équestres
(cavaliers soigneurs, instructeurs, moniteurs,
palefreniers).
b. Les agents en contact avec les
eaux * personnel de l’enseignement, de la formation
professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole
(établissements locaux, nationaux, supérieurs)
" EFPESA " (enseignants de la technique des eaux,
spécialistes techniques chargés de l’entretien des
eaux usées).
* agents des DDAF (spécialistes techniques, opérateurs de
terrain, formateurs environnement).
c. Les agents manipulant des denrées alimentaires* agents travaillant dans les cuisines (personnel de cuisine).
d. Les agents des laboratoires de bactériologie* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " (techniciens, aides laboratoire, chercheurs, enseignants et vétérinaires).* personnel des services et des laboratoires vétérinaires (vétérinaires, techniciens, laborantins).
e. Les agents en contact avec des personnes malades, ou du sang humain * personnel des établissements d’enseignement agricole (infirmiers, enseignants des sections BEPA et BTA options " service aux personnes ou service en milieu rural ", secouristes)
2. Modalité de la surveillance spécifique La surveillance médicale sera réalisée en conformité avec le décret 94-352 du 4 mai 1994, l'arrêté du 10 mars 1977 et la directive 2000/54/CE du 18 septembre 2000 a. Lors de la prise de poste ou l'examen initial les cinq catégories de personnel ci-dessus désignées feront l'objet : * d'un interrogatoire orienté de manière particulière vers la recherche d'antécédents allergiques, cliniques, cutanés et respiratoires. * d'un éventuel bilan sérologique adapté aux risques évalués par le médecin de prévention : les agents manipulant des denrées alimentaires (cat. 1.c) feront l'objet d'une proposition de vaccination antihépatite A après un contrôle sérologique. certaines vaccinations pourront être proposées aux agents des catégories 1.a - 1.b - 1.d selon le schéma suivant :
Cat. d’agents |
1.a |
1.b |
1.d |
Antileptospirose |
En fonction du risque |
X |
En fonction du risque |
Antirabique |
En fonction du risque |
|
En fonction du risque |
b. Lors des examens ultérieurs * suivi des vaccinations, contrôle éventuel des taux d'anticorps, * surveillance sérologique éventuelle, * pour les agents manipulant des denrées alimentaires un examen de reprise du travail sera réalisé après tout arrêt pour maladie infectieuse (les agents concernés seront sensibilisés à l'intérêt de cet examen).
PREVENTION DES RISQUES CHIMIQUES : liste indicative
1. Les catégories de personnel ci-dessous énumérées, en raison de leur exposition à des risques chimiques, seront soumises à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées ci-dessous : a. Les agents qui utilisent ou qui sont en contact avec les produits phytosanitaires
* personnel des services et des laboratoires SRPV (techniciens).* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " (productions agricoles, serres, pépinières, vergers). b. Les agents travaillant en contact avec des produits chimiques autres que les produits phytosanitaires* agents manipulant des produits chimiques y compris les agents de service.* professeurs ou agents des établissements d'Enseignement Agricole dont les travaux donnent lieu à des manipulations physico-chimiques.
* agents des services et laboratoires vétérinaires manipulant des produits chimiques
c. Les imprimeurs offsettistes
* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " (agents de reprographie)
* personnel des services DDAF- DRAF (agent de reprographie, cartographe) 2. Modalités de la surveillance spécifique La surveillance médicale sera réalisée en conformité avec le décret92-1261 du 3 décembre 1992.
Les modalités de cette surveillance sont fonction du type d'examen réalisé selon qu'il s'agit d'une visite initiale ou de suivi, de la nature des produits utilisés, de la fréquence, de la durée et de l'intensité des expositions. La fréquence des examens devra être adaptée aux nécessités de terrain, et selon la fiche de risque.
a. Lors de la prise de poste ou de l'examen initial Les trois catégories de personnel ci-dessus désignées feront l'objet; * d'un interrogatoire orienté vers la recherche d'antécédents allergiques cliniques, cutanés et respiratoires, vers la recherche d'antécédents hépatiques, rénaux, neurologiques.
* d'un bilan sanguin comportant, selon le cas : - numération globulaire et formule leucocytaire, - numération des plaquettes, - dosage de la créatinine, - dosage des transaminases - micro albuminurie * Les agents qui utilisent les insecticides organophosphorés ou qui sont en contact avec eux (catégorie 1.a) feront en outre l'objet d'un dosage des cholinestérases globulaires et plasmatiques, en fonction des produits utilisés. b. Lors des examens ultérieurs * une surveillance hématologique régulière (NFS, plaquettes) selon les produits utilisés, * une surveillance des fonctions hépatiques et rénales si besoin, * les agents utilisant de manière habituelle des solvants susceptibles de contenir du benzène seront soumis à une surveillance semestrielle hématologique (NFS, plaquettes). Ce n'est qu'après s'être assuré, pendant deux ans au moins, que l'agent ne présente pas de susceptibilité particulière ou que les modalités opératoires sont satisfaisantes, que cette surveillance pourra être élargie à un intervalle annuel. * un examen de reprise ou à la demande sera réalisé après tout incident en rapport avec l'utilisation de produits chimiques.
PREVENTION DES RISQUES OSTEO-ARTICULAIRES : liste indicative
1. Les catégories de personnel ci-dessous énumérées, en raison d'un risque ostéo -articulaire au cours de leur activité seront soumises à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées ci-dessous : a. Les agents travaillant dans les centres équestres * agents et responsables des centres équestres (cavaliers soigneurs, instructeurs/moniteurs, palefreniers).
b. Les agents relevant de la procédure d'autorisation de conduite prévue par l'article R 233 - 13 – 19 du code du travail ( N.S DGER/SDACE/MHS/2004-2001), les chauffeurs de cars et de "véhicules tous terrains" dans tous les secteurs * personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA "* personnel des services déconcentrés
c. Les agents d'entretien
* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " et des services DDAF, DRAF et des DDSV (agents d’entretien polyvalents).
2. Modalités de la surveillance spécifique La surveillance médicale sera réalisée en conformité avec le décret 92-958 du 3 septembre 1992. a. Lors de la prise de poste ou de l'examen initial Les trois catégories de personnel ci-dessus désignées feront l'objet : * d'un interrogatoire orienté vers la recherche d'antécédents douloureux dorso- lombaires ou lombo-sacrés, d'épisodes sciatalgiques, avec si nécessaire un examen radiographique, b. Lors des examens ultérieurs * surveillance clinique et éventuellement radiologique du rachis et des articulations coxo-fémorales (selon appréciation du médecin examinateur).
PREVENTION DES RISQUES INHERENTS AUX ACTIVITES EN FORET : liste indicative
1. La catégorie de personnel ci-dessous énumérée, en raison de son activité en forêt, sera soumise à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées ci-dessous : Le personnel technique et/ou enseignant :
* personnel des DRAF et DDAF : département de santé des forêts (spécialistes techniques).* personnel des services forestiers des DDAF, DRAF (spécialistes techniques, techniciens forestiers, écologues, inventoristes botaniques).
* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " intervenant dans les formations de bûcherons et les métiers de la forêt (enseignants, agents d’exploitation agricole des pépinières). 2 Modalités de la surveillance spécifique. a. Lors de la prise de poste ou de l'examen initial Les catégories de personnel ci-dessus désignées feront l'objet : * d'un interrogatoire orienté vers la recherche d'antécédents d’une éventuelle hypersensibilité aux hyménoptères. En cas d'accident antérieur, proposer une désensibilisation spécifique (à faire conduire par un spécialiste), b. Lors des examens ultérieurs * suivi des vaccinations.
PREVENTION DES RISQUES LIES AUX RADIATIONS IONISANTES : liste indicative
1. La catégorie de personnel ci-dessous énumérée, en raison de son exposition à des radiations ionisantes, sera soumise à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées ci-dessous : Les manipulateurs exposés aux radiations ionisantes :
* personnel des établissements d’Enseignement Supérieur ENV (manipulateur des sources radioactives).
* personnel de l’enseignement, de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur agricole (établissements locaux, nationaux, supérieurs) " EFPESA " (manipulateur des sources radioactives).
2. Modalités de la surveillance spécifique La surveillance médicale sera réalisée en conformité avec le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 et n°2003-296 du 31 mars 2003. . a. Lors de la prise de poste ou de l'examen initial La catégorie de personnel ci-dessus désignée fera l'objet : * d'un bilan hématologique comportant : Numération globulaire et formule leucocytaire, numération des plaquettes. * d'une information sur la surveillance dosimétrique individuelle. b. Lors des examens ultérieurs * suivi des résultats de la dosimétrie individuelle, * éventuellement, en fonction des éléments radioactifs manipulés et des textes réglementaires en vigueur, dosages radio toxicologiques urinaires.
SURVEILLANCE MEDICALE DES AGENTS QUI TRAVAILLENT SUR DES ECRANS DEVISUALISATION : liste indicative
1. Les catégories de personnel ci-dessous énumérées, seront soumises à une surveillance médicale spéciale dont les modalités sont précisées ci-dessous a) Les agents qui travaillent sur écran de visualisation Au moins quatre heures consécutives par jour, b) Les photos-interprètes et lecteurs de micro fiches et binoculaires 2. Modalités de la surveillance spécifique La surveillance médicale sera réalisée en conformité avec le décret 91-451 du 14 mai 1991. a. Lors de la prise de poste ou de l'examen initial Les agents appelés à travailler sur écran de visualisation, de manière continue pendant au moins quatre heures par jour feront l'objet : * d'un dépistage et d'un contrôle des défauts visuels par un appareillage de type VISIOTEST ou équivalent, * éventuellement d’une consultation auprès d'un ophtalmologiste si une anomalie ou une insuffisance de correction est mise en évidence. b. Lors des examens ultérieurs un contrôle visuel sera réalisé. REMARQUE :La surveillance des personnes qui travaillent sur écran de visualisation n'est pas seulement d'ordre ophtalmologique, elle passe nécessairement par l'aménagement du poste et des conditions de travail. D'où l'importance particulière des activités dites "tiers temps" dans l'organisation de la surveillance (implantation et lisibilité de l'écran, éclairage, position de travail doivent faire l’objet d’une attention particulière).
FICHE DE VISITE
Je soussigné,
Docteur :
Nom, prénom
Certifie que Madame, Monsieur :
Nom, prénom
Date de naissance :
Numéro INSEE :
Adresse administrative de
l’intéressé(e) :
Statut :
Poste et/ou tâches de travail :
Lieu de travail :
A bénéficié de l’examen
suivant :
(cocher le bon item)
Conclusion
médicale :
(cocher le bon numéro)
Echéance de la
prochaine visite : 5 ans autres : à préciser
……………………….
A prévoir en trois exemplaires : Pour l’agent Pour le médecin Pour le chef de service de
l’agent
MINISTERE DE
L’AGRICULTURE,
DE L’ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES
LETTRE de FONCTION DES SERVICES DE MEDECINE DE
PREVENTION
(décret
n°95-680 du 9 mai 1995 relatif à l'hygiène et à
la sécurité du travail
ainsi qu'à la médecine de prévention dans la
fonction publique )
Nom du médecin coordinateur …………………….
Département :
Les médecins de prévention sont salariés de la mutualité Sociale Agricole (MSA.) et, participent à l'exercice de la médecine de prévention au ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales, conformément au décret du 9 mai 1995 et à la convention signée entre les services du ministère et ceux de la Caisse de la MSA.
EFFECTIF TOTAL A SUIVRE : œ › › ›
(CES inclus)
ORGANISATION FONCTIONNELLE :
Nom du |
Secteur d'affectation |
Effectif |
Sites de convocation * |
||
Site MSA |
Local de l' administration |
Camion |
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* Cocher la ou les cases correspondantes
1 - Surveillance médicale
des agents :
Conformément à la convention
passée entre les services du Ministère de
l’Agriculture, de la Pêche, de l’Alimentation et
des Affaires Rurales et ceux de la Mutualité Sociale
Agricole.
2 - Actions sur le milieu
professionnel dans le cadre du tiers temps :
* Effectuer
des visites des locaux et postes de travail sur les lieux de
travail, nécessaires à la surveillance des risques
* Etablir la fiche de risques professionnels
* Conseiller en matière d'adaptation des postes aux techniques
et rythmes de travail
* Conseiller des agents dans l'information sur les accidents de
travail et maladies professionnelles
* Participer aux études et enquêtes
épidémiologiques du travail
* Surveiller l'hygiène des locaux et la restauration
collective
* Faire de l'Information sanitaire à visée
professionnelle
* Informer sur les produits dangereux utilisés
* Consulter obligatoirement sur, les projets de construction,
d'aménagement des bâtiments, ou sur les modifications
apportées aux équipements
* Demander des prélèvements ou mesures
* Participer aux différentes réunions :
des comités d'hygiène et de sécurité
(départementaux et enseignement supérieur) des
commissions d'hygiène et de sécurité
* Participer, si besoin aux comités médicaux et
commissions de réforme
* Etre associé aux actions de secourisme
* Participer aux plans de prévention
3 - Etablissement du rapport d'activité annuel
LITIGES :
En cas de difficulté,
prévenir le médecin de prévention de
l'administration centrale du Ministère de l'Agriculture de
l'Alimentation de la Pêche et des Affaires Rurales, qui est
également chargé de la coordination nationale : Dr
Benoliel Jeannine au 78 rue de Varenne 75007 PARIS
TEL: 01-49-55-41-73
FAX: 01-49-55-40-80
Le présent document est mis à jour
annuellement.
Fait à ........................le...............
Le Directeur (Régional, Départemental) Le médecin de Prévention coordinateur de l'Agriculture et la Forêt
(à établir par le chef de service dès que la situation de l'agent le nécessite)
I - Identification de l'agent
NOM : ……………………………….Prénom :………………… N° INSEE :…………………
Date de naissance : …………..
Adresse personnelle: ……………………………………………………………………………………
Statut : (titulaire – contractuel – C.E.S - Autres) :
Service d'affectation:
…………….. …… Tâches de
travail
:………………………………………………………………………………………………………………….
Lieu d'exercice des fonctions:
……………………………………………………………………………
Situation particulière
:…………………………
Reconnaissance COTOREP : › OUI
› NON
II - Evenement survenu (entourer la réponse)
1- Agent nouvellement recruté : ›OUI › NON Date : ………………
2- Agent muté ou ayant changé de poste : ›OUI › NON Date : ………………
3- Accident de service
: ›OUI
› NON ou de trajet › OUI ›
NON
date de l'accident :…………. Ou date de
rechute : …………….
Arrêt de travail : ›OUI
› NON si oui durée prescrite :
……… jours
Si prolongation d'arrêt de travail durée prescrite :
………jours
4- Maladie professionnelle :
Date de la demande de reconnaissance :
…………
Arrêt de travail : ›OUI
› NON si oui durée prescrite :
……… jours
5- Congés de maladie ordinaire (arrêts fréquents)
6- Arrêt de travail pour maladie non professionnelle supérieur à trois mois (MLD)
7- Congé de longue maladie (CLM) ou de longue durée (CLD)
8- Déclaration de grossesse
9- Autres évènements : ………………………………………………………………………………………
10- Réunion du comité médical ou de la commission de réforme Date prévue: ………
III - Demande de visite médicale
A la demande l'agent
› OUI › NON
A la demande de l'administration ›OUI
› NON
Fiche transmise au médecin de prévention le ………………… Signature
MODELE TYPE DU RAPPORT D'ACTIVITE ANNUEL DU MEDECIN DE PREVENTION
CAISSE DE M.S.A. : .........................................................…………………………..............
BILAN DE L’ANNEE 2005
RELATIF AU SUIVI MEDICAL DES AGENTS DES SERVICES DECONCENTRES ET DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE
PARTICIPATION DES AGENTS AUX EXAMENS MEDICAUX
+ nombre d’agents
convoqués au moins 1 fois durant l’année
considérée : | _ | _ | _ |
(1 seule convocation doit être comptabilisée par
agent)
+ nombre d’agents
reconvoqués suite à absence durant l’année
considérée : | _ | _ | _ |
(comptabiliser 1 seule reconvocation suite à absence
par agent)
+ Nombre d’agents
examinés au moins une fois dans l’année
considérée : | _ | _ | _ |
(1 seul examen doit être comptabilisé par
agent)
+ Nombre d’agents
non examinés durant l’année considérée
pour absence à
la visite médicale mais excusés dans les
délais suffisants : | _ | _ | _ |
(1 seule absence excusée par agent doit être
comptabilisée)
EXAMENS MEDICAUX REALISES
+ nombre total de
visites systématiques quinquennales : | _ | _ | _ |
Dont - examens à périodicité annuelle : | _ | _ |_
|
(agents à risques)
+ nombre total de visites initiales (à la prise de poste) : | _ | _ |_ |
+ nombre total de
visites de reprise du travail : | _ | _ |
Dont -après un accident du travail (arret de 15 jours ou plus)
ou maladie prof . | _ | _ |
-après un Congé Longue Durée : | _ | _ |
-APRES UN CONGES DE LONGUE MALADIE : I _ I _ I
+ nombre total de
visites à la demande : | _ | _ |
Dont -de l'agent : | _ | _ |
-de l’administration : | _ | _ |
-du médecin : | _ | _ |
+ Examens de
pré-reprise du travail : | _ | _ | _ |
Dont -après un Congé Longue Maladie : | _ | _ |
-après un Congé Longue Durée : | _ | _
|
EXAMENS complementaires EFFECTUES ou prescrits
+
nombre total d’explorations
physiques : | _ | _ | _ |
Dont -audiogrammes : | _ | _ | _ |
-visiotests/ergovisions : | _ | _ | _ |
-spirométries : | _ | _ | _ |
-radiographies : | _ | _ | _ |
-électrocardiogrammes : | _ | _ | _ |
+
nombre total d’examens
biologiques : | _ | _ | _ |
Dont -sérologies (total) : | _ | _ | _
|
• maladie de lyme | _
| _ | _ |
• brucellose | _ | _ |
_ |
• rickettsiose | _ | _
| _ |
• fièvre Q | _ |
_ | _ |
• hépatite A | _
| _ | _ |
• échinoccocose
alvéolaire | _ | _ | _ |
• autres (à préciser) | _ | _ | _
|
• examens sanguins
(total) : | _ | _ | _ |
• gamma GT | _ | _ | _ |
• N.F.S. | _ | _ | _ |
• plaquettes | _ | _ | _ |
• transaminases | _ | _ | _ |
• créatinine | _ | _ | _ |
• cholinestérases globulaires | _ | _ | _ |
-coprocultures : | _ | _ | _ |
-examens des urines ( non systématiques) : | _ | _ | _
|
-examens de la gorge : | _ | _ | _ |
+
nombre total de vaccinations: | _ | _ |
_ |
Dont -tétanos/D.T polio : | _ | _ | _ |
-hépatite A : | _ | _ | _ |
-hépatite B : | _ | _ | _ |
-rage : | _ | _ | _ |
-leptospirose : | _ | _ | _ |
-grippe : | _ | _ | _ |
-I.D.R.: | _ | _ | _ |
+ nombre d’orientations vers un médecin généraliste ou vers un spécialiste : | _ | _ | _ |
ACTIONS DE TIERS TEMPS REALISEES
nombre temps Consacré en heures effectif concerné
l
nombre de visites sur les lieux de
travail : | _ | _ | | _ | _ | _ |
l nombre d’études de postes : | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de fiches de risques
professionnels établies : | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de métrologie : | _ | _ | |
_ | _ | _ |
l nombre d’études
- enquêtes : | _ | _ | | _ | _ | _ |
l nombre de réunions C.H.S.: | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de réunions Commissions
d’hygiène et sécurité: | _ | _ | | _ | _ | _
|
(établissements scolaires)
l nombre de réunions C.T.P.: | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de participations à
d’autres réunions : | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
- nombre de participations aux
comités médicaux : | _ | _ | | _ | _ | _ |
et / ou commissions de réforme | _ | _ | | _ | _ | _ |
- Nombre de rapports rédigés pour ces instances | _ | _ |
_ | | _ | _ |
l nombre de séances
d’éducation sanitaire : | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de participations aux cours et
formations secourisme : | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de prélèvements ou
mesures réalisés : | _ | _ | | _ | _ | _ | | _ | _ |
_ |
l nombre de formations
membres CHS : | _ | _ | | _ | _ | _ | | _ | _ | _
|
l
nombre de campagnes vaccinales : | _ |
_ | | _ | _ | _ | | _ | _ | _ |
Nombre temps Consacré en heures
l autres actions (à préciser) : | _ | _ |
| _ | _ | _ |
........................….................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
l Avez-vous
défini un ou plusieurs plan(s) de prévention ? OUI
| _ | NON | _ |
Si oui,
le(s)quel(s) ?
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
observations diverses (listes nominatives,
catégories d’agents à risques,
fixation des dates de CHS, ….) :
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................