MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
Direction des pêches
maritimes et de l'aquaculture |
Secrétariat
Général |
CIRCULAIRE |
4 Nombre d'annexe: 0 |
Le Ministre de
l'agriculture et |
Objet : Mesures d'aide en faveur des ostréiculteurs
du Bassin d'Arcachon
Résumé : mesures exceptionnelles au
bénéfice des ostréiculteurs touchés par
l'interdiction de récolte et de commercialisation des
huîtres du Bassin d'Arcachon prononcée par le préfet
de la Gironde le 29 avril 2005 du fait d'une contamination
phytoplanctonique.
MOTS-CLES : bassin d'Arcachon, conchyliculture, prêts
bonifiés, avance remboursable, redevance domaniale, section
régionale de la conchyliculture
Destinataires |
|
Pour exécution : |
Pour information : |
Sommaire
1 - Le cadre réglementaire
2 - Sélection des
bénéficiaires : conditions générales
d'accès aux mesures
3 - Procédures
4 - Exonération de la redevance
domaniale de l'Etat
5 --Prêts
bonifiés
5.1 - Caractéristiques de la
mesure.
5.2 - Procédure
d'attribution des prêts.
5.3 - Constitution et instruction des
dossiers de demande.
5.3.1 - Rôle de
l'établissement de crédit
5.3.2 - Rôle de la cellule
d'indemnisation
5.3.3 - Mise en place des
prêts
5.3.4 - Facturation
6 - Mise en place
d'avances remboursables (prêts à taux
zéro)
6.1 - Sélection des
bénéficiaires
6.3 - Modalités de mise en
oeuvre
7 - Délais
8 - Contrôles
9 - Dispositions finales
L'interdiction de récolte et de
commercialisation des huîtres du Bassin d'Arcachon
prononcée par le préfet de la Gironde le 29 avril 2005 du
fait d'une contamination phytoplanctonique a causé un
préjudice aux conchyliculteurs de cette zone qui ont
été privés d'une part de leur chiffre d'affaires
annuel.
Afin de les aider à faire face aux difficultés qu'ils
rencontrent, le Gouvernement a décidé de mettre en
œuvre un dispositif d'aides en leur faveur. Pour s'adapter aux
différentes situations individuelles, ce dispositif comporte
trois volets : une exonération des redevances domaniales, la
mise en place de prêts bonifiés et l'octroi d'avances
remboursables par l'OFIMER.
Les différents volets devront être mobilisés en
fonction de la situation du demandeur.
La présente circulaire a pour objet de décrire les
conditions d'application de ces mesures.
1 - Le cadre réglementaire
Ce dispositif s'inscrit dans le
cadre du règlement n°1860/2004 de la Commission du 6
octobre 2004 concernant les aides de minimis dans les secteurs de
l'agriculture et de la pêche qui indique que " le montant
total des aides de minimis octroyées à une même
entreprise ne peut excéder 3000 euros sur une période de
trois ans ".
Afin de mettre ce dispositif en œuvre,
vous ou votre représentant constituerez et présiderez une
cellule d'indemnisation à laquelle participeront le
trésorier-payeur général, le directeur
départemental des affaires maritimes, le directeur
départemental de l'agriculture et de la forêt, le
directeur des services fiscaux, le président de la section
régionale conchylicole ou son représentant. Vous
inviterez à participer à cette cellule l'ensemble des
établissements de crédit qui distribuent des prêts
bonifiés aux conchyliculteurs ainsi que les représentants
des collectivités locales concernées.
La cellule examinera l'ensemble des demandes d'aides, proposera les
mesures à mobiliser en fonction des situations individuelles
ainsi que le montant des différentes aides accordées
à chaque exploitant (exonération de redevance +
subvention équivalente des prêts + subvention
équivalente de l'avance remboursable) dans la limite
impérative de 3000 euros. Ce plafond inclut également les
aides que pourraient accorder les collectivités
territoriales.
En complément des critères nationaux d'accès aux
aides prévus par la présente circulaire, la cellule
d'indemnisation définira des critères locaux
complémentaires afin de hiérarchiser les demandes
individuelles et de moduler les montants d'aides à
allouer.
2 - Sélection des bénéficiaires : conditions générales d'accès aux mesures
Les mesures de soutien sont
destinées aux ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon
fragilisés par la mesure d'interdiction de commercialisation
des huîtres prononcée le 29 avril 2005 par le préfet
de Gironde.
Les exploitants doivent avoir enregistré une baisse
significative du chiffre d'affaires du mois de mai 2005 par rapport
à la moyenne des mois de mai 2002, 2003 et 2004. La cellule
d'indemnisation précisera la définition de ce
critère, en tenant compte du budget global affecté aux
différentes mesures décidées.
Les ostréiculteurs souhaitant
bénéficier des mesures doivent constituer un dossier de
demande qui comprend les éléments nécessaires à
son instruction.
Ce dossier comprend notamment les pièces suivantes
:
1) le formulaire de demande
d'aide(s) et descriptif d'exploitation, selon le modèle joint
en annexe ;
2) les déclarations fiscales de 2004 ;
3) les attestations certifiées par un centre de gestion
agréé ou un cabinet d'expertise comptable concernant le
chiffre d'affaires mensuel pour l'exercice touché par la crise
et pour les exercices à la même période au cours des
trois années précédentes ;
4) pour les entreprises demandant à bénéficier des
avances remboursables, la liste des échéances de
trésorerie auxquelles elles ont été confrontées
durant l'interdiction attestée par un centre de gestion
agréé ou accompagnée par une déclaration sur
l'honneur pour celles qui n'y ont pas recours. Un état de la
trésorerie de l'entreprise au moment de la demande, ainsi que
des rentrées prévisibles de trésorerie (notamment
liées à la commercialisation du naissain) sera
établi dans les mêmes conditions.
La cellule d'indemnisation pourra demander certains
éléments complémentaires à ceux prévus par
la présente circulaire (par exemple les comptes de
résultats et bilans annuels des trois dernières
années), en fonction des critères retenus pour la
hiérarchisation des demandes et la modulation des montants
d'aide à allouer.
Les ostréiculteurs adresseront, avant le 31 août 2005,
leur dossier de demande d'aide(s) à la DDAM de Gironde. Les
dossiers de demande d'aides pourront toutefois être
complétés ultérieurement. La date limite du
dépôt des pièces manquantes en DDAM est fixée
au 30 septembre 2005.
En
parallèle, les ostréiculteurs demandant à
bénéficier de prêts bonifiés en informent
également leur établissement de crédit.
L'établissement de crédit sollicité pour mettre en
place un prêt se verra remettre par le demandeur une
attestation sur l'honneur par laquelle il déclare ne
solliciter pour le même objet aucun autre prêt
auprès d'un autre établissement bancaire.
La DDAM soumet les dossiers pour avis à la cellule
d'indemnisation.
4 - Exonération de la redevance domaniale de l'Etat
Cette exonération concerne les
ostréiculteurs dont les concessions ont été
touchées par la mesure d'interdiction. Elle sera mise en place
par les services fiscaux. Elle portera sur les sommes dues au titre
de l'année 2005 par les entreprises disposant de concessions
sur le domaine public maritime de l'État et uniquement pour
celles concernées par l'interdiction de commercialisation sur
le bassin d'Arcachon. Cette mesure est plafonnée à 2500
euros par entreprise.
Elle sera validée dans le cadre de la cellule d'indemnisation
afin de s'assurer que l'ensemble des aides accordées à
chaque exploitant ne dépasse pas le plafond de 3000
euros.
Cette mesure a pour but de couvrir,
par un prêt à taux bonifié par l'Etat, les
difficultés de trésorerie liées à la perte de
chiffre d'affaires des exploitants conchylicoles consécutive
à la période d'interdiction de récolte et de
commercialisation des huîtres du Bassin d'Arcachon.
Elle s'adresse aux exploitants conchylicoles dont les entreprises
sont fragilisées mais viables afin de pouvoir supporter un
endettement complémentaire.
5.1 - Caractéristiques de la mesure.
Les caractéristiques de ce
prêt sont les suivantes :
- assiette maximale du prêt : le montant de la perte de
chiffres d'affaires subie du fait de l'interdiction de récolte
et de commercialisation des huîtres du Bassin d'Arcachon,
égal au chiffre d'affaires du mois de mai 2005 par rapport
à la moyenne des mois de mai 2002, 2003 et 2004 ; taux du
prêt : 1,5 % ;
- durée maximale : 5 ans ;
- durée maximale du différé total
(intérêts et capital) : 1 an.
Dans ces limites, le montant du prêt, les durées du
prêt et du différé total sont fixés en tenant
compte de la demande de l'exploitant et de sa situation
financière, des enveloppes disponibles, soit pour le
crédit maritime (600 000 euros) soit pour les autres
établissements de crédit habilités à distribuer
des prêts bonifiés à l'agriculture (1 200 000
euros), et du plafond d'aides de 3000 euros par
bénéficiaire.
Pour moduler le montant du prêt à allouer, il est tenu
compte des critères locaux définis par la cellule
d'indemnisation.
Le prêt bonifié est remboursé par
échéances constantes.
.
5.2 - Procédure d'attribution des prêts.
Les prêts bonifiés
liés aux difficultés de trésorerie résultant de
la perte de chiffre d'affaires peuvent être mis en place par
les huit établissements de crédit habilités à
distribuer des prêts bonifiés à l'agriculture et aux
cultures marines pour 2005, à savoir :
- Crédit Maritime ;
- BNP Paribas ;
- Crédit Agricole S.A ;
- Crédit Industriel et Commercial (CIC) ;
- Crédit Lyonnais ;
- Crédit Mutuel ;
- Groupe Banque Populaire ;
- Société financière de la Nef.
J'attire votre attention sur l'égalité de traitement
qu'il vous appartient d'assurer entre les clients de ces
différents établissements de crédit.
Deux enveloppes distinctes et non fongibles sont définies : la
première de 600 000 € pour le Crédit maritime et la
seconde de 1 200 000 euros pour l'ensemble des autres
établissements de crédit habilités à distribuer
des prêts bonifiés à l'agriculture.
Les ostréiculteurs doivent donc être répartis en
fonction de l'établissement de crédit auprès duquel
ils sollicitent des prêts bonifiés. Les requêtes de
chaque demandeur seront donc satisfaites en fonction de l'enveloppe
de sa catégorie (Crédit Maritime ou autres
établissements de crédit).
Il appartiendra à la cellule d'indemnisation, au DDAF et au
DDAM, de vérifier que le total des prêts accordés
n'excède pas, pour chacune des enveloppes, 600 000 euros pour
le crédit maritime et 1 200 000 euros pour l'ensemble des
autres établissements de crédit habilités à
distribuer des prêts bonifiés à l'agriculture.
La cellule d'indemnisation devra vérifier que l'attribution
d'un prêt bonifié (valeur de l'équivalent
subvention) ne contribue pas à ce que le montant total des
aides accordées dépasse le plafond de 3000 euros.
Les équivalents subventions seront calculés en appliquant
aux montants des prêts les taux de subvention équivalente
suivants, définis à partir des taux de
référence et d'actualisation utilisés par la
Commission européenne pour l'examen des aides d'Etat :
A - sans différé d'amortissement
Durée du prêt (années) |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
Taux de subvention équivalente (%) |
2,48 |
3,68 |
4,85 |
6,00 |
7,13 |
B - avec différé d'amortissement d'un an
Durée du prêt (années) |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
Taux de subvention équivalente (%) |
2,48 |
4,86 |
6,01 |
7,14 |
8,25 |
5.3 - Constitution et instruction des dossiers de demande.
La constitution du dossier de demande de prêt relèvera de l'établissement de crédit qui sera chargé de transmettre cette demande à la DDAM pour le Crédit maritime et à la DDAF pour les autres établissements de crédit. L'avis d'utilisation de prêts bonifiés comme composante du dispositif d'aide relèvera de la cellule d'indemnisation.
5.3.1 - Rôle de l'établissement de crédit
L'exploitant sollicitant un prêt doit préalablement adresser à la direction départementale des affaires maritimes (DDAM) le formulaire de demande d'aides tel que prévu au point 3 de la présente circulaire. La DDAM le retransmettra à la DDAF pour les autres établissements de crédit que le crédit maritime.
5.3.2 - Rôle de la cellule d'indemnisation
Les dossiers sont examinés par la cellule d'indemnisation qui émet un avis sur l'opportunité et le montant du prêt.
5.3.3 - Mise en place des prêts
5.3.3.1 - Les prêts du
Crédit Maritime
Après avis positif de la cellule d'indemnisation, le dossier
de demande de prêt est transmis à la caisse
régionale du crédit maritime qui décide d'accorder
le prêt selon la procédure en vigueur.
5.3.3.2 - Les prêts des autres établissements de
crédit
La décision d'attribution du prêt bonifié est prise
par le DDAF, après avis de la cellule d'indemnisation.
Un imprimé de demande d'autorisation de financement (AF) est
créé sous le code catégorie de prêt 36.
Cet imprimé sera mis à disposition des
établissements de crédit autres que le Crédit
maritime par le CNASEA, qui en communiquera un exemplaire à la
DDAF de Gironde. L'établissement de crédit adresse à
la DDAF, selon la procédure habituelle pour les prêts
bonifiés à l'agriculture, une demande d'AF.
Les prêts bonifiés " conchyliculture " seront
référencés sous la catégorie 36 dans la
prochaine version du logiciel Agrinvest. La DDAF saisit la demande
d'AF dans cette application et s'assure de la disponibilité
suffisante sur l'enveloppe. Si l'AF peut être
délivrée (demande recevable après avis de la cellule
d'indemnisation et disponibilité sur l'enveloppe), le DDAF
porte la date de délivrance sur l'AF et complète le
numéro d'ordre donné par Agrinvest. Il délivre alors
l'AF en l'envoyant au correspondant départemental de
l'établissement de crédit, en envoie simultanément
un double à la délégation régionale du CNASEA
et informe le bénéficiaire par écrit de l'octroi de
l'AF et de ses caractéristiques. Après avoir reçu
l'AF, l'établissement de crédit réalise, au
bénéfice du conchyliculteur, le prêt dans les trois
mois qui suivent la délivrance de l'AF et adresse, selon la
procédure habituelle, dans un délai de 30 jours, une
confirmation de versement (CV) à la délégation
régionale du CNASEA. Toute décision modificative
intervenant sur les prêts postérieurement au versement
(remboursement anticipé partiel) donne lieu à avis de
modification (AM), imprimé également disponible au
CNASEA, selon les mêmes modalités que les AF et les
CV.
Le prêt ne pourra pas être mis en place avant la
délivrance de l'AF.
Les établissements de crédit conservent au dossier de
prêt, en vue de contrôles effectués par les
instances compétentes, pendant les trois années suivant
la fin du prêt bonifié, les pièces suivantes :
- la déclaration sur l'honneur fournie par l'emprunteur
;
- l'autorisation de financement (AF) accordée par la DDAF
;
- le tableau d'amortissement du prêt bonifié mis en place
;
- la confirmation de versement (CV) et éventuellement l'avis
de modification (AM) si le prêt a fait l'objet d'un
remboursement anticipé.
5.3.4 - Facturation
Le taux de référence sur la base duquel sont calculées les charges de bonification dues par l'Etat aux établissements de crédit est celui utilisé respectivement pour les prêts bonifiés à l'agriculture et aux cultures marines. Les remboursements de bonification aux établissements de crédit sont soumis au respect des procédures définies dans les conventions habituelles. En particulier, les dossiers de prêts ainsi que les modalités de calcul des charges de bonification facturées à l'Etat pourront être contrôlés dans le cadre de la certification annuelle des factures de bonification, selon les modalités prévues par les conventions en vigueur signées entre l'Etat et chaque établissement de crédit.
6 - Mise en place d'avances remboursables (prêts à taux zéro)
6.1 - Sélection des bénéficiaires
Peuvent bénéficier d'une avance remboursable sans intérêt (prêt à taux zéro) d'une durée d'un an les exploitants conchylicoles qui ont été touchés par la mesure d'interdiction. Une attention particulière sera apportée aux jeunes.
6.2 - Caractéristique de la mesure
L'avance remboursable doit permettre de couvrir les difficultés de trésorerie résultant des pertes liées aux charges d'exploitation de l'entreprise et constatées sur l'année 2005. Cette prise en charge peut être partielle en fonction du montant combiné des différentes mesures mises en oeuvre ainsi que du plafond résultant du régime dit "de minimis". L'enveloppe globale disponible pour l'octroi d'avances remboursables est de 1 million d'euros.
6.3 - Modalités de mise en oeuvre
Au vu du dossier de demande, la
cellule d'indemnisation examinera le montant maximum de l'avance
remboursable pouvant être attribuée à chaque
bénéficiaire, en tenant compte de l'enveloppe globale de
1 million d'euros disponible pour la mise en œuvre de cette
mesure. Ce montant doit être validé par le préfet ou
son représentant, président de la cellule
d'indemnisation.
La cellule d'indemnisation établit la liste des
bénéficiaires potentiels et le montant de l'avance
remboursable pouvant être accordée à chacun. Le
Préfet transmet à l'OFIMER au plus tard le 31 août
la liste des bénéficiaires potentiels précisant le
montant des avances.
L'OFIMER établit une convention précisant le montant, la
durée ainsi que les modalités de remboursement de
l'avance (cf. modèle présenté en annexe) avec chaque
bénéficiaire et transmet les conventions au Préfet
pour signature par les bénéficiaires.
Après signature des conventions par les
bénéficiaires, le Préfet transmet à l'OFIMER
les conventions signées accompagnées des pièces
nécessaires à la mise en œuvre du prêt (RIB).
Après signature de la convention par la Directrice de
l'établissement, l'OFIMER envoie un exemplaire à chaque
bénéficiaire et procède au versement du
prêt.
Le paiement est effectué par l'agent comptable de l'OFIMER
à partir de la trésorerie disponible de
l'établissement. A l'échéance, l'agent comptable de
l'OFIMER mettra en œuvre les procédures de recouvrement
des avances accordées.
7 - Délais
Les différentes mesures doivent
être mises en place au plus tard le 31 décembre
2005.
En particulier, s'agissant des prêts bonifiés des
établissements de crédit autres que le Crédit
maritime, les autorisations de financement devront être
délivrées par la DDAF au plus tard le 31 décembre
2005.
Outre les contrôles a priori réalisés au moment de l'instruction des demandes, des contrôles a posteriori des dossiers individuels pourront être effectués par les administrations départementales, régionales, ou nationales compétentes ou par le CNASEA. Ils porteront sur l'éligibilité des bénéficiaires et les caractéristiques des aides. Dans le cas des aides versées dans des conditions non conformes, la mise en recouvrement des montants concernés sera notifiée à l'exploitant ostréicole et à l'établissement de crédit pour les prêts bonifiés. D'éventuelles sanctions seront prises. L'exécution de ces mesures exceptionnelles peut, en outre, faire l'objet de contrôles effectués, selon les modalités qui leur sont propres, par les corps de contrôle de l'Etat chargés de vérifier l'affectation des aides publiques.
L'attention des
bénéficiaires sera appelée par vos soins sur le fait
que le montant total des aides de minimis octroyées sur
une période de trois ans ne peut dépasser 3000 €
par bénéficiaire.
Il vous appartient également d'établir un tableau de
synthèse récapitulatif des aides octroyées par
bénéficiaire que vous adresserez à la DPMA aux fins
d'établissement d'un registre central des aides de
minimis.
Vous ferez parvenir également à la DPMA et à la DAFL
un bilan résumant les critères de hiérarchisation et
de modulation des aides retenus par la cellule d'indemnisation,
ainsi qu'un tableau indiquant le nombre et le montant des aides
accordées pour chacun des dispositifs.
L'adjoint au
directeur des pêches maritimes |
L'adjoint au
directeur des affaires |