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MINISTERE DE L'AGRICULTURE |
MINISTERE DE L'ECONOMIE, |
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DIRECTION DES POLITIQUES ECONOMIQUE ET INTERNATIONALE Sous-direction
de l'élevage et des produits animaux |
DIRECTION DES AFFAIRES FINANCIERES Sous-direction
du financement agricole |
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS Direction
Générale de la comptabilité publique |
CIRCULAIRE |
Date de mise en application : immédiate |
le Ministre de
l'agriculture |
Objet
: Avenant à la
circulaire DPEI/SDEPA/C2006-4019 : entreprise du secteur "
volailles de chair ".
Résumé : Prise en compte de certains secteurs
d'activité avicole touchés par la chute de consommation
de la viande de volaille : volailles démarrées, fermes
pédagogiques et les entreprises de commerce de
détail.
MOTS-CLES : Entreprises - aviculture - alimentation animale
- prestations de services - volailles démarrées - fermes
pédagogiques
Destinataires |
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La circulaire du 9 mars, visant à introduire une aide pour compenser la baisse d'activité des entreprises du secteur " volailles de chair " est modifiée aux points suivants :
Point 2 : Mesures fiscales
Les entreprises de prestations de services aux aviculteurs (transport, désinfection...), celles relatives à l'alimentation animale et celles du commerce de détail spécialisées (notamment les rôtisseurs) dans l'aviculture pourront bénéficier de mesures à caractère fiscal. Sont considérées comme éligibles les entreprises citées précédemment et dont l'activité " volailles " représente au moins 75% de leur chiffre d'affaires et qui rencontrent des difficultés très importantes.
Point 3 : Mesures en faveur des entreprises
1. De manière exceptionnelle, et par dérogation, vous pourrez apporter un soutien financier aux entreprises de prestations de services aux aviculteurs, éligibles aux mesures fiscales. Un compte rendu de ces dérogations devra être adressé à la DPEI.
2. Les éleveurs commercialisant des volailles vivantes dites " démarrées ", notamment sur les marchés, et dont l'activité " volaille " représente au moins 75% du chiffre d'affaire sont éligibles au dispositif de soutien " de minimis " en faveur des entreprises.
L'aide vise à prendre en
charge à hauteur de 25% les pertes subies au cours d'une
période comprise entre le 1er novembre 2005 et le
30 avril 2006 en raison des réductions d'activité
consécutive à la médiatisation de la crise de
l'influenza aviaire.
Au cas par cas, vous vous fonderez sur les données transmises
par les demandeurs des données standards sur les niveaux de
marge habituellement rencontrés dans ce secteur (environ
30€/m2).
Vous veillerez à obtenir des
entreprises concernées la preuve des difficultés qu'elles
rencontrent afin de vous assurez qu'une action de l'Etat est
indispensable à leur survie à court terme.
Vous veillerez à éviter toute surcompensation des pertes
subies et vous assurerez que les aides versées à toute
entreprise éligible ne dépasse pas 150 000 euros
sur la période comprise entre le 1/1/2005 et le
1/1/2008.
Vous veillerez à ce que l'octroi des aides soit
conditionné à des engagements sur la réduction d'au
moins 25% des mises en place pour le secteur des volailles
démarrées.
Dans les situations les plus difficiles, vous pourrez, sur demande motivée des entreprises, verser une avance dont le montant pourra atteindre 50 000 euros.
3. Les fermes
pédagogiques sont éligibles au dispositif de soutien
" de minimis " en faveur des entreprises dans la mesure
où leur fréquentation touristique a été
particulièrement affectée par l'obligation de confinement
des animaux. L'aide prendra en charge 25% des pertes subies au
cours de la période comprise entre le début de
l'obligation des mesures de confinement et le 30 avril 2006.
Au cas par cas, vous évaluerez ces pertes en fonction des
niveaux de fréquentation habituellement constatés dans ce
secteur.
Point 5 : les demandes sont à déposer par les entreprises auprès des DRAF avant le 15 mai 2006 (et non le 31 mars 2006)
Le Ministre de
l'agriculture et de la Pêche |
Le Ministre
délégué au Budget |