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MINISTERE DE L'AGRICULTURE
ET DE LA PECHE
DIRECTION GENERALE DE L'ENSEIGNEMENT
ET DE LA RECHERCHE |
DIRECTION GENERALE DE LA FORET ET
DES AFFAIRES RURALES |
CIRCULAIRE |
Date de mise en application : immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Mise en place de
l'apprentissage junior
Bases juridiques :
- loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des
chances, décret n° 2006-764 du 30 juin 2006 relatif
à la formation d'apprenti junior, circulaire n° 2006-108
du 30 juin 2006 sur la formation d'apprenti junior publié au
Bulletin Officiel du MENESR n°27 du 6 juillet 2006.
Résumé : Cette circulaire complète celle
signée par les ministères en charge de l'éducation
nationale et du travail pour les établissements d'enseignement
agricole.
Mots-clés : apprentissage junior, apprentissage, CLIPA,
CPA.
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
La loi n° 2006-396 du 31 mars
2006 pour l'égalité des chances a créé la
formation d'apprenti junior, inscrite à l'article L 337-3 du
code de l'éducation, en remplacement des classes d'initiation
pré-professionnelle en alternance. Cette nouvelle formation
est offerte aux élèves de 14 ans au moins qui
désirent découvrir les métiers et se préparer
à entrer en apprentissage tout en poursuivant l'acquisition du
socle de connaissances et de compétences commun à tous
les élèves soumis à la scolarité
obligatoire.
Le décret n° 2006-764 du 30 juin 2006, en créant une
section 7 " la formation d'apprenti junior " au chapitre VII du
titre III du livre III du code de l'éducation, apporte des
précisions quant à l'organisation des deux phases de la
formation, la première, dite " parcours d'initiation aux
métiers ", effectuée sous statut scolaire, la seconde
sous contrat d'apprentissage. Il précise aussi le droit de
l'apprenti junior à reprendre sa scolarité dans son
établissement d'origine.
Par ailleurs, les établissements d'enseignement agricole
pourraient être supports de lieux de découverte des
métiers du champ du Ministère de l'agriculture et de la
pêche ; ce qui implique de vous rapprocher des Recteurs pour
une stratégie régionale commune.
D'ores et déjà, un " guide pédagogique de la
formation d'apprenti junior " est en ligne sur le site Internet de
la direction générale de l'enseignement scolaire du
ministère chargé de l'éducation nationale :
http://eduscol.education.fr/apprentijunior
. Il propose un ensemble de conseils
destinés à faciliter la mise en œuvre des formations
par les établissements. Après réunion d'un groupe de
travail, une version adaptée à l'Enseignement agricole
vous sera communiquée.
Enfin, un document de l'ONISEP présentant les
caractéristiques de la formation a été transmis aux
rectorats pour diffusion auprès des collèges et des
centres d'information et d'orientation. Il devra être remis
par les chefs d'établissement aux familles
intéressées par ce nouveau type de formation.
La présente circulaire a pour objet d'appeler votre attention
sur des éléments complémentaires relatifs à la
formation.
I- L'ouverture des formations d'apprenti
junior
I.1 Les
procédures
I.2 Les aspects financiers
A - Pendant le parcours d'initiation aux
métiers
B - Le financement des formations
I.3 La rentrée 2006
I.4 Les rentrées 2007 et
suivantes
II- Le déroulement de la formation d'apprenti
junior
II.1 La durée de la
formation
II.2 Les enseignements dispensés
A - Pendant le parcours d'initiation aux
métiers
B- Pendant la formation sous contrat
d'apprentissage
II.3 Les stages pratiques en entreprise
II.4 L'entrée en
apprentissage
II.5 La relation avec l'établissement d'origine
A- Le rattachement à
l'établissement d'origine
B- Le retour dans l'établissement
d'origine
III- L'accompagnement du dispositif
III.1 Au niveau
régional
III.2 Au niveau national
I- L'ouverture des formations d'apprenti junior
Les formations d'apprenti junior peuvent être ouvertes
dans les établissements d'enseignement agricole, dans le cadre
d'un Lycée ou d'un CFA (1) ; elles figurent
au plan régional de développement des formations
professionnelles.
Il est donc souhaitable que les modalités d'ouverture des
formations soient arrêtées d'un commun accord avec la
région. Un appel à projets conjoint pourrait être
adressé à l'ensemble des établissements et des
centres de formation d'apprentis, sur la base d'un cahier des
charges élaboré par les autorités régionale et
académique. Une liste des éléments pouvant
constituer ce cahier des charges figure dans le " guide de la
formation d'apprenti junior " référencé
ci-dessus.
Dans cette hypothèse, des réunions seront organisées
à destination des Directeurs d'établissements et des
centres de formation d'apprentis (CFA), avant l'élaboration
des projets par les établissements. Ces réunions auront
notamment pour objectif d'envisager les partenariats
nécessaires à la mise en œuvre des formations, en
particulier la collaboration entre les lycées et les centres
de formation d'apprentis dans le but d'élargir la palette des
métiers pouvant être découverts pendant le parcours
d'initiation aux métiers.
Nous vous rappelons que les élèves en formation dans un "
parcours d'initiation aux métiers ", comme ceux des CLIPA et
des CPA relèvent du statut scolaire, même si cette
formation s'effectue dans le cadre d'un CFA. Il conviendra donc
d'intégrer ces élèves dans la procédure
d'attribution des bourses (logiciel luciole).
A - Pendant le parcours d'initiation aux métiers
L'article D 337-167
3ème alinéa du code de l'éducation
prévoit qu'une gratification à hauteur de 20 % du SMIC
par heure d'activité doit être versée à
l'élève apprenti junior dès lors qu'il effectue plus
de 20 jours de stage dans une même entreprise (même de
façon discontinue).
L'article 22 quarter G IV du code des impôts prévoit
qu'un crédit d'impôt de l'ordre de 100 € par
apprenti junior et par semaine de présence en entreprise dans
le cadre du parcours d'initiation aux métiers est accordé
à l'entreprise d'accueil, dans la limite de 26
semaines.
B - Le financement des formations
Toutes les formations ouvertes en centre de formation d'apprentis devront être inscrites par avenant dans les conventions de création des centres. Elles pourront bénéficier des financements supplémentaires de la deuxième section du Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage, à hauteur de 20 millions d'euros. Cette enveloppe abondera les sommes versées aux conseils régionaux impliqués dans ce dispositif, dans le cadre des contrats d'objectifs et de moyens. Ce soutien financier a été annoncé par courrier en date du 26 avril 2006, cosigné du ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, du ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche et du ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes.
L'année scolaire 2006/2007 sera
une année de transition qui permettra d'expérimenter les
premières formations.
Les ouvertures seront prévues en concertation avec le
président du conseil régional. Elles devront être en
nombre suffisant pour répondre à la demande des familles
et permettre un premier bilan pédagogique.
Nous vous demandons d'envisager pour la rentrée 2006
l'ouverture de formations dans des établissements de votre
région, principalement et non exclusivement, par
transformation des classes d'initiation pré-professionnelle en
alternance (CLIPA) et des classes préparatoires à
l'apprentissage (CPA) qui y sont implantées.
Vous demanderez ensuite
l'inscription au plan régional de développement des
formations professionnelles des formations d'apprenti junior dont
l'ouverture aura été décidée dans les
établissements.
Concernant les CLIPA et les CPA, vous veillerez à ce que leur
suppression n'intervienne que si elles peuvent être
remplacées par des formations d'apprenti junior.
I.4 Les rentrées 2007 et suivantes
Les procédures décrites au
point I-1 seront progressivement mises en place et les formations
d'apprenti junior deviendront, à compter de l'année
scolaire 2007/2008, le seul mode de préparation directe à
l'apprentissage pour les élèves relevant des deux
dernières années de la scolarité obligatoire.
Ainsi, à compter de la rentrée 2007, les classes
préparatoires à l'apprentissage (CPA) créées
par la circulaire du ministère chargé de l'éducation
nationale du 10 mars 1972, sont supprimées et les
circulaires relatives à ces classes sont
abrogées.
II- Le déroulement de la formation d'apprenti junior
La durée maximale de la
formation d'apprenti junior est de deux années, correspondant
aux deux dernières années de la scolarité
obligatoire. La formation peut avoir une durée plus courte,
l'entrée en formation pouvant s'effectuer entre 14 et 16
ans.
La durée globale de la formation et la définition des
périodes, prévues par l'article D 337-165 du code de
l'éducation, à l'issue desquelles sont réalisés
des bilans d'étape, doivent figurer dans le projet
pédagogique personnalisé élaboré à
l'entrée en formation de l'apprenti junior.
Tout élève admis dans une formation d'apprenti junior
bénéficie d'un parcours d'initiation aux métiers. La
durée de ce parcours n'est pas obligatoirement
équivalente à une année scolaire. A titre d'exemple,
lorsqu'un élève entre dans la formation à 15 ans et
que, à l'issue des premières semaines du parcours
d'initiation aux métiers, correspondant à la
première ou à la deuxième période définie
dans son projet pédagogique personnalisé, il est
déterminé à entrer dans une formation par
apprentissage conduisant à un diplôme précis, il
peut signer un contrat d'apprentissage dans les conditions
fixées par le code de l'éducation et par le code du
travail
A l'inverse, lorsqu'un élève de moins de 16 ans, à
l'issue d'un parcours d'initiation aux métiers d'une
année scolaire, n'est pas prêt à effectuer le choix
d'un métier et d'une formation, il peut prolonger ce parcours
et son projet pédagogique personnalisé doit alors
être adapté en conséquence. S'il atteint 16 ans
pendant la prolongation du parcours d'initiation aux métiers,
il peut poursuivre celui-ci jusqu'à la fin de l'année
scolaire en cours. Toutefois, passé 16 ans, il perd le droit
de reprendre, sur simple demande de sa part, sa formation dans un
collège.
A l'issue du parcours d'initiation aux métiers,
l'élève qui ne souhaite pas entrer dans une formation par
apprentissage fait le choix d'une formation qui, en fonction de son
âge et de son projet, peut se dérouler en collège,
lycée professionnel, établissement d'enseignement
agricole. Tout élève qui, à la fin du parcours
d'initiation aux métiers, ne choisit ni la poursuite de ce
parcours ni l'entrée en apprentissage doit se voir
obligatoirement proposer une affectation dans un établissement
scolaire.
II.2 Les enseignements dispensés
A - Pendant le parcours d'initiation aux métiers
Le quatrième alinéa de
l'article L 337-3 du code de l'éducation définit la
nature des enseignements dispensés pendant le parcours
d'initiation aux métiers : enseignements généraux,
technologiques et pratiques, auxquels s'ajoutent des stages dans
plusieurs entreprises.
Les disciplines enseignées doivent permettre de poursuivre
l'acquisition du socle commun de connaissances et de
compétences. Dans ce but, des modules spécifiques de
formation peuvent, si nécessaire, compléter la formation
dispensée dans l'établissement ou le centre de formation
d'apprentis.
Le projet pédagogique personnalisé permet, sur la base de
l'évaluation diagnostique pratiquée à l'entrée
en formation, conformément à l'article D 337-164 du code
de l'éducation, d'adapter les contenus de formation aux
besoins de l'élève. Dans la plupart des cas, les contenus
disciplinaires seront très largement inspirés des
programmes du cycle central du collège.
La stratégie pédagogique mise en place s'appuie sur
l'interaction entre les temps en établissement de formation et
les temps en entreprise. Cette stratégie est décrite dans
le " guide pédagogique de la formation d'apprenti junior ",
qui présente également un exemple de répartition du
volume horaire de formation entre les différentes disciplines
et les stages en entreprise.
B- Pendant la formation sous contrat d'apprentissage
L'organisation pédagogique de la formation et
les contenus enseignés sont ceux qui figurent, pour la
formation considérée, dans l'annexe pédagogique de
la convention de création du centre de formation d'apprentis
dans lequel est inscrit l'apprenti junior.
Si besoin, cette formation inclut, pour les apprentis juniors comme
pour les autres apprentis, des compléments d'enseignement,
notamment sous forme de modules, permettant d'achever l'acquisition
du socle commun de connaissances et de compétences.
Le décret sur le
socle commun de connaissances est paru au journal officiel du 12
juillet 2006. Des informations supplémentaires concernant la
validation du socle commun dans le cadre des formations
professionnelles de niveau V, sous statut scolaire ou par
apprentissage, vous seront communiquées
ultérieurement.
II.3 Les stages pratiques en entreprise
L'article D 337-167 du code de
l'éducation précise les dispositions applicables aux
stages réalisés dans le cadre du parcours d'initiation
aux métiers. Il s'agit de stages d'initiation au sens de
l'article L 211 1 2 du code du travail. Les apprentis juniors sont
accueillis par un tuteur lorsqu'ils effectuent un stage de
découverte des métiers en entreprise. Ce tuteur peut
être soit le chef d'entreprise, soit un salarié qui
justifie d'au moins une année d'ancienneté dans
l'entreprise. D'une manière générale, il ne doit pas
s'agir d'un salarié titulaire d'un contrat d'apprentissage ou
de professionnalisation. Le tuteur doit être en contact avec
l'équipe pédagogique. Il doit notamment lui signaler les
éventuelles difficultés rencontrées.
Un engagement national de la part des partenaires sociaux et des
grandes branches professionnelles, a été signé le 22
juin 2006, de nature à faciliter l'organisation de stages en
entreprises et en faire des périodes à valeur
ajoutée pour le jeune comme pour l'entreprise.
Par ailleurs, conformément aux dispositions de l'article L
211-1, 4° alinéa du code du travail, il appartient au
directeur départemental du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle (DDTEFP) ou au chef du service
départemental de l'inspection du travail, de l'emploi et de la
politique sociale agricoles (SDITEPSA) de veiller à ce
qu'aucun apprenti junior ne soit accueilli dans une entreprise
où il a été établi par les services de
contrôle que les conditions de travail sont de nature à
porter atteinte à la sécurité, à la santé
ou à l'intégrité physique ou morale des personnes
qui y sont présentes, ou une entreprise qui fait l'objet d'une
décision d'opposition (article L 117-5 du code du travail) ou
d'interdiction de recrutement d'apprentis (article L 117-5-1 du
code du travail) en cours de validité. Les chefs
d'établissement doivent donc se rapprocher de ces services
avant toute conclusion de convention avec l'entreprise
d'accueil.
II.4 L'entrée en apprentissage
Le sixième alinéa de
l'article L 337-3 du code de l'éducation définit, pour
les jeunes de moins de 16 ans, les deux conditions nécessaires
pour accéder à l'apprentissage après le parcours
d'initiation aux métiers : avoir 15 ans au moins et être
jugé apte à poursuivre l'acquisition du socle commun de
connaissances et de compétences par la voie de
l'apprentissage.
L'article D 337-169 du code de l'éducation précise que
cette aptitude est jugée sur la base d'un bilan portant
notamment sur les connaissances et compétences acquises par
l'apprenti junior, en établissement ou au CFA ainsi qu'à
l'occasion des stages en entreprise. Les principaux
éléments de ce bilan, en particulier les connaissances et
compétences du socle commun acquises par l'apprenti junior,
sont inscrits progressivement dans le " livret de l'apprenti junior
" prévu à l'article D 337-168 du code de
l'éducation. Il appartient à l'équipe
pédagogique ayant en charge la formation de compléter ces
éléments, notamment par un entretien avec l'apprenti
junior. Cette équipe peut aussi recueillir l'avis d'experts
(médecin scolaire, conseiller d'orientation, psychologue...),
de professionnels ayant accueilli l'élève en stage dans
leur entreprise et du professeur référent
désigné par le chef d'établissement d'origine (cf.
ci-après point II-5 A). Le bilan réalisé comprend,
le cas échéant, l'avis de l'équipe pédagogique
concernant l'adaptation de la durée du contrat d'apprentissage
proposée en application du deuxième alinéa de
l'article L 115-2 du code du travail.
Sur la base du bilan réalisé par l'équipe
pédagogique, le directeur d'établissement ou le directeur
de centre de formation d'apprentis autorise ou non l'apprenti
junior à entrer en apprentissage. Cette autorisation fait
l'objet d'un document écrit signé par le chef
d'établissement où l'apprenti junior a fait son parcours
d'initiation aux métiers. Ce document est transmis avec le
contrat d'apprentissage au service chargé de l'enregistrement
du contrat.
Si le directeur d'établissement ou du centre de formation
d'apprentis n'autorise pas l'entrée en apprentissage, il
communique par écrit sa décision motivée aux
représentants légaux de l'apprenti junior. Ces derniers
peuvent faire appel de la décision auprès de l'inspecteur
d'académie directeur des services départementaux de
l'éducation nationale.
Au-delà de seize ans, l'entrée en apprentissage n'est
plus soumise aux règles propres de l'apprentissage junior.
Ainsi, l'accord du chef d'établissement pour conclure un
contrat d'apprentissage n'est plus requis, même si l'avis de
l'équipe pédagogique demeure un élément
important, notamment pour la détermination de la durée du
contrat d'apprentissage.
II.5 La relation avec l'établissement d'origine
A- Le rattachement à l'établissement d'origine
L'apprenti junior inscrit dans un
établissement d'enseignement agricole ou un centre de
formation d'apprentis reste rattaché à son
établissement scolaire d'origine pendant toute la durée
de sa formation (article D 337-163 du code de l'éducation)
où il figure sur une liste spécifique. Le directeur de
l'établissement d'origine désigne un professeur
référent, plus particulièrement chargé de
suivre la formation de l'apprenti junior.
Le directeur et ce professeur sont tenus régulièrement
informés du déroulement de la formation de l'apprenti
junior. A cette fin, le directeur d'établissement ou le
directeur du centre de formation d'apprentis où l'apprenti
junior fait son parcours d'initiation aux métiers leur adresse
copie des bilans réalisés à l'issue de chacune des
périodes prévues dans le projet pédagogique
personnalisé (2)
B- Le retour dans l'établissement d'origine
L'apprenti junior en parcours d'initiation aux métiers
ou entré en apprentissage à l'issue de ce parcours peut,
jusqu'à 16 ans, à sa demande, reprendre sa formation dans
son établissement d'origine. Il est très souhaitable que
ce retour éventuel se situe à l'issue d'une des
périodes prévues dans le projet pédagogique
personnalisé.
Le retour s'effectue en priorité dans l'établissement
d'origine. Il peut aussi s'effectuer au sein d'un collège
choisi dans le bassin de formation pour sa situation
géographique et son engagement à mettre en œuvre des
modalités de formation adaptées aux élèves ou
apprentis qui interrompent leur formation d'apprenti junior. Ces
modalités sont présentées dans le " guide
pédagogique de la formation d'apprenti junior ".
III- L'accompagnement du dispositif
La réussite des formations d'apprenti junior, dont l'organisation est bien distincte des classes précédemment chargées de préparer les élèves à entrer en apprentissage, requiert un accompagnement particulier au niveau régional et au niveau national.
Il vous est demandé de désigner un correspondant
régional (plus particulièrement chargé de
l'apprentissage) au sein du Service Régional de la Formation
et du Développement.
Il animera, au cours de l'année 2006/2007 des réunions
avec les directeurs et les enseignants et les formateurs des
établissements ayant ouvert des formations ou ayant le projet
d'en ouvrir. Il communiquera pour information au Service
régional de l'inspection du travail, de l'emploi et de la
politique sociale agricoles les éléments relatifs au
suivi du dispositif.
Il sera également chargé d'établir un bilan sur le
fonctionnement des formations ouvertes et sur les procédures
d'ouverture des formations envisagées pour la rentrée
2007. Vous voudrez bien me communiquer ce bilan pour le 31 mars
2007.
La Sous-direction des politiques de formation et
d'éducation à la DGER est chargée d'assurer le suivi
du dispositif, en liaison avec la sous direction du travail et de
l'emploi à la DGFAR.
L'inspection de l'enseignement agricole procédera à une
première évaluation du dispositif au cours du
deuxième trimestre de l'année scolaire 2006-2007.
Le Directeur général de
l'enseignement |
Le Directeur général de la
forêt |
( 1) Article L 337-3 du code de l'éducation
( 2) Une coordination devra être prévue avec le rectorat et les inspections d'académie pour le cas des apprentis juniors " croisés " :
- ceux qui viendront faire leur classe d'apprenti junior dans un établissement agricole et qui viennent de l'Education nationale (ils restent rattachés à leur collège d'origine).
- ceux qui vont faire leur classe d'apprenti-junior à l'Education nationale et qui sont issus d'un établissement relevant de l'enseignement agricole (ils restent rattachés à leur établissement d'enseignement agricole d'origine).