Photocopie électronique, cliquez sur l'icône |
MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
CIRCULAIRE SG/SAFSL/SDTPS/C2008-1545 Date: 24/12/2008 |
Date de mise en application : Immédiate. Nombre d'annexes : 1 |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Clôture des comptes de l'exercice comptable
2008 des organismes de mutualité sociale agricole.
Bases juridiques : Articles L.723-1, L.723-5 et D.723-216 du
code rural, articles L.114-5, L.114-6, L.114-6-1 et D.114-4-2 du
code de la sécurité sociale.
Résumé : La présente circulaire a pour objet
de préciser les modalités selon lesquelles les organismes
de mutualité sociale agricole, mentionnés à
l'article L.723-5 du code rural, doivent établir et
arrêter leurs comptes de l'exercice 2008.
Mots-clés : Organismes de mutualité sociale
agricole - Clôture des comptes - Comptes annuels et
combinés - Validation et certification des comptes.
DESTINATAIRES |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
Les instructions d'ordre
général données par la circulaire DGFAR/SDPS n 5071
du 24 décembre 2007 demeurent applicables aux opérations
de clôture des comptes de l'exercice 2008. S'appliquent
également les dispositions indiquées ou rappelées
ci-dessous.
I Le cadre juridique de l'arrêté des comptes
2008 et évolutions des textes organisant la comptabilité
des organismes de sécurité sociale.
I.1 La certification des
comptes.
I.2 Transmission et centralisation des
comptes
I.3 La révision du
plan comptable unique des organismes de sécurité sociale
(PCUOSS)
II Procédure nationale d'arrêté des comptes de
la MSA
III Modifications
comptables spécifiques aux organismes de
MSA
III.1 Réserve de
services de santé au travail
III.2 Fonds social de l'assurance maladie des exploitants
agricoles (FAMEXA)
III.3 Contribution exceptionnelle des CMSA à
l'équilibre du fonds de financement institutionnel
(FFI)
V Transmission des
documents comptables aux autorités de tutelle
IV.1 Les comptes
annuels
IV.2 Les
comptes combinés
IV.3. Les
comptes analytiques
I Le cadre juridique de l'arrêté des comptes 2008 et évolutions des textes organisant la comptabilité des organismes de sécurité sociale.
I.1 La certification des comptes.
L'article L.O. 111-3 du code de la sécurité
sociale, issu de la loi organique du 2 août 2005 relative aux
lois de financement de la sécurité sociale (LFSS),
énonce le principe selon lequel " les comptes des régimes
et organismes de sécurité sociale doivent être
réguliers, sincères et donner une image fidèle de
leur patrimoine et de leur situation financière ". L'article
L.114-5 du code de la sécurité sociale, introduit par la
même loi, dispose que " les régimes obligatoires de base
de sécurité sociale (...) appliquent un plan comptable
unique fondé sur le principe de la constatation des droits et
obligations ".
L'un des corollaires au principe organique de régularité,
sincérité et fidélité des comptes réside
dans leur certification. La certification des comptes du
régime général par la Cour des comptes, fondée
sur les articles L.O. 111-3 précité et L.O. 132-2-1 du
code des juridictions financières, est mise en œuvre
depuis l'exercice 2006. Concernant les autres régimes, le
processus trouve sa première application sur les comptes 2008
en application de l'article L.114-8 du code de la
sécurité sociale, issu de la LFSS pour 2006. Cet article
confie à des commissaires aux comptes la certification des
comptes de l'organisme national et des comptes combinés.
D'autres textes ont été adoptés pour cadrer
juridiquement ce processus d'importance :
► La LFSS pour 2005 a institué à l'article L.114-6
du code de la sécurité sociale la notion de comptes
combinés et le dispositif de validation des comptes des
organismes de base par les agents comptables nationaux ;
L'article D.114-4-2 du code de la sécurité
sociale, introduit par le décret n 2005-1771 du 30
décembre 2005, et l'arrêté interministériel du
27 novembre 2006 pris en application de l'article L.114-6 du code
de la sécurité sociale définissent la notion de
comptes combinés au regard de la structuration complexe des
régimes. L'arrêté du 27 novembre 2006 permet de
transposer et d'adapter à la sécurité sociale
l'annexe VI du règlement n 99-02 du 29 avril 1999 du
Comité de la réglementation comptable (CRC) relatif aux
comptes consolidés. Il fixe les principes généraux
de la combinaison des comptes, le périmètre de
combinaison ainsi que la forme et le contenu des comptes
combinés ;
L'article D.114-4-2 du code de la sécurité
sociale définit la trame du dispositif de validation et le
rôle de l'agent comptable national : définition de la
validation, appui sur un référentiel de validation,
établissement d'un rapport de validation et pouvoir correctif.
Ces dispositions ont été complétées par
l'arrêté du 30 décembre 2005 qui précise que le
pouvoir de correction de l'agent comptable national est
subordonné à un seuil de signification et quelles sont
les différentes opinions qu'il peut exprimer
(1) Un autre arrêté du 27 novembre 2006, pris en
application de l'article D.114-4-2, a définit les principes du
référentiel de validation commun à l'ensemble des
régimes.
La validation est un moyen pour l'agent comptable national
d'exercer un contrôle normé sur la situation comptable
des organismes locaux, et ce afin de produire des comptes
combinés fiables et opposables au certificateur sans que
celui-ci soit obligé de recourir à des diligences
systématiques dans les organismes locaux.
Le référentiel de validation constitue un recueil de
normes et d'exigences à la qualité des comptes des
organismes et à leur dispositif de contrôle interne dans
les domaines comptables, informatiques et des gestions
techniques (2)
L'arrêté du 27 novembre 2006
prévoit, par ailleurs, que chaque organisme national doit
définir, par instructions, les modalités de mise en
œuvre du référentiel dans son réseau et
vérifier son application, notamment au moyen d'audit
;
Le décret n 2008-65 du 17 janvier 2008, pris en application de l'article L.114-8 du code de la sécurité sociale, fixe le cadre réglementaire dans lequel la mission de certification des commissaires aux comptes (CAC) s'exerce. Ce texte, codifié à l'article D.114-4-5 du code de la sécurité sociale, précise la nature des comptes à certifier, la durée de mandat des CAC de 6 années, l'étendue de leur mission qui est identique à celle définie dans le code de commerce pour les sociétés commerciales ainsi que les conditions de transmission des rapports de certification aux autorités de tutelle et à la Cour des comptes ;
L'article 34 de la LFSS
pour 2008 porte, à l'article L 114-8 du code de la
sécurité sociale, levée du secret professionnel des
CAC à l'intention des autorités de tutelle et a introduit
l'article L.114-6-1 du même code portant réforme des
règles de " gouvernance comptable ". Cet article affirme le
principe du caractère commun des règles
d'établissement et d'arrêté des comptes des
organismes et régimes selon des modalités définies
réglementairement.
Deux décrets, l'un simple,
l'autre en Conseil d'Etat, seront prochainement publiés pour
définir les compétences imparties respectivement aux
directeur, agent comptable et conseil d'administration dans les
procédures et leur rôle au regard des missions de
certification. Le schéma d'ensemble, approuvé par le Haut
Conseil interministériel de la comptabilité des
organismes de sécurité sociale (HCIOSS) lors de sa
réunion plénière du 9 septembre 2008, prévoit
que les comptes annuels ainsi que les comptes combinés sont
établis par l'agent comptable et arrêtés par le
directeur. Ils sont ensuite présentés par le directeur et
l'agent comptable au conseil d'administration qui, après avoir
pris connaissance du rapport de certification ou du rapport de
validation, les approuve, sauf expression contraire adoptée
à la majorité des deux tiers des membres.
Cette réforme apporte une réponse aux attentes
exprimées par les certificateurs qui ont besoin d'avoir des
interlocuteurs désignés dans le processus d'échanges
en amont de l'arrêté des comptes. Elle s'inscrit aussi
dans le prolongement des modifications organisationnelles
apportées par le dispositif de validation, la disparition des
Comités régionaux d'examen des comptes et la suppression
de l'approbation administrative des comptes.
Concernant les organismes de MSA, il est précisé que le
projet de décret simple porte modification de l'article
D.723-219 du code rural et prévoit une communication au chef
du service régional de l'inspection du travail, de l'emploi et
de la politique sociale agricoles (SRITEPSA), des comptes annuels
et du rapport de validation des comptes au plus tard respectivement
les 15 avril et 1er juin qui suivent la fin de
l'exercice.
I.2 Transmission et centralisation des comptes
Les délais prévus pour la
production et la transmission des comptes combinés des
régimes aux pouvoirs publics sont précisés par
l'arrêté du 3 janvier 2008 pris en application de
l'article D.114-4-2 du code de la sécurité sociale
:
Etablissement des comptes combinés au plus tard le 10
mars N+1(compte de résultat et bilan) ;
Transmission à la mission comptable permanente (MCP),
au plus tard le 15 mars N+1, à titre provisoire, des tableaux
de centralisation des données comptables (TCDC) par branche ou
régime ;
Clôture définitive des comptes au plus tard le
31 mars, après prise en compte, le cas échéant, des
observations du certificateur ;
Transmission à titre définitif des TCDC à
la MCP pour communication à la Commission des comptes de la
sécurité sociale et à la comptabilité nationale
;
Arrêté et transmission des comptes combinés
complets (compte de résultat, bilan et annexe) aux
certificateurs, à la MCP et aux ministres
compétents.
I.3 La révision du plan comptable unique des organismes de sécurité sociale (PCUOSS)
Fin 2006,
le HCIOSS a décidé la mise en place d'un groupe de
travail pour la refonte du PCUOSS de 2001 qui s'imposait au regard
d'importantes évolutions :
La convergence du plan comptable général,
applicable par transitivité aux organismes de
sécurité sociale, avec les normes internationales,
notamment en matière de comptabilisation des actifs ;
La nécessité de mieux définir les
règles de rattachement à l'exercice des produits et des
charges selon le principe de la comptabilité d'exercice
;
La définition, sous
l'égide du HCIOSS, de nouveaux modèles d'états de
synthèse (bilan, compte de résultat et annexe), communs
à l'ensemble des régimes ;
L'introduction dans le droit positif de la
sécurité sociale de la notion de comptes
combinés.
Le HCIOSS a posé, par ailleurs, le
principe d'une restructuration du plan comptable unique en deux
parties : un arrêté soumis à l'avis du Conseil
national de la comptabilité (CNC) et une circulaire annuelle
interprétative.
Le projet d'actualisation, élaboré par le groupe de
travail, a été soumis au HCIOSS lors de sa réunion
du 6 juillet 2007, puis communiqué au CNC appelé à
se prononcer sur la détermination des faits
générateurs des droits et obligations, les modèles
des documents de synthèse, les règles applicables à
la combinaison des comptes et les comptabilités
développées des régimes spéciaux.
Le collège du CNC a adopté par avis n 2008-01 du 10
janvier 2008 l'actualisation du plan. Le nouveau plan comptable a
fait l'objet d'un arrêté en date du 30 janvier 2008,
publié le 13 février 2008. Les modalités
d'application du plan sont précisées pour l'année
2008 par la circulaire interministérielle
DSS/MCP/DGFIP/SAFSL/2008/326 du 29 octobre 2008.
II Procédure nationale d'arrêté des comptes de la MSA
La procédure d'arrêté
des comptes 2008 est définie dans la circulaire de la CCMSA n
2008-041 du 14 novembre 2008. Cette procédure comprend une
planification précise et détaillée des
opérations d'inventaire, des arrêtés de comptes et
des remontées d'informations à la CCMSA. Une aide
méthodologique à destination des organismes, sous forme
de fiches techniques décrivant les principales opérations
de clôture à réaliser, est également
apportée dans la circulaire.
Les principales dates du planning pour la remontée des
données comptables à la CCMSA sont les suivantes :
9 janvier, 26 janvier et 11 février 2009 pour les
balances 12 ,13 (fin de comptabilisation) et 14 (après
inventaire) ;
20 février 2009 pour les documents de synthèse
(bilan, compte de résultat et annexe)
Comme vu précédemment, les processus de certification et
de validation des comptes trouvent à s'appliquer pour la
première fois sur les comptes 2008 de l'institution.
Les comptes annuels des organismes intègrent, à ce titre,
un dossier de clôture des gestions techniques et de gestion
qui constitue une partie du référentiel de
validation (3)
lequel permettra à l'agent
comptable de la CCMSA d'assurer les vérifications
nécessaires à son opinion pour la validation des
comptes.
Le dossier de clôture, conformément à
l'arrêté du 27 novembre 2006 portant adoption du
référentiel de validation, comporte par type de gestion
:
une présentation des comptes pertinents ou ayant un
sens économique, sous forme de feuilles maîtresses
;
des éléments d'explication sur les
évolutions les plus significatives (revue analytique) ;
une présentation des travaux de contrôle et de
justification des comptes effectués par la caisse, sous forme
d'un programme de travail (contrôles comptables et
contrôle interne).
III Modifications comptables spécifiques aux organismes de MSA
III.1 Réserve de services de santé au travail
En application de l'article
D.723-230 du code rural, les organismes de MSA sont tenus de
constituer une réserve en garantie de leur gestion des
services de santé au travail (SST) par affectation des
excédents de gestion. Cette réserve est limitée
à 50% des dépenses annuelles faites au cours du dernier
exercice au titre des SST.
Lorsque les réserves ont atteint leur maxima
réglementaire, le règlement de financement institutionnel
SST prévoit, à compter de 2007, que les excédents
sont remontés l'année suivante à la CCMSA, en vue de
financer des projets institutionnels liés à la protection
de la santé au travail. Ce mécanisme ne concerne pas les
excédents antérieurs à l'exercice 2007 qui restent
affectés en report à nouveau dans le cas d'une
réserve abondée au maximum .
La base des dépenses retenue pour le calcul des réserves
s'entend du total des charges après neutralisation des charges
de cotisations mutualisées, des opérations de cession
d'éléments d'actifs et à partir de 2008, des
excédents SST remontés et comptabilisés en compte de
charge exceptionnelle (6788).
III.2 Fonds social de l'assurance maladie des exploitants agricoles (FAMEXA)
Le FAMEXA a
été réformé par le décret n 2008-128 du 12
février 2008 qui a pour ambition de moderniser la gouvernance
de ce fonds, d'alléger la procédure administrative
d'approbation des aides et d'augmenter les moyens financiers qui
lui sont consacrés.
Afin d'accroître les ressources du FAMEXA, l'article 5 du
décret, modifiant l'article R.726-16 du code rural,
relève la part des cotisations de gestion affectée au
fonds pour la porter entre 2,5% minimum et 4% maximum. Le taux
définitif a été porté à 3,35% par
arrêté du 14 mars 2008.
Cette réforme conduit également à confier au FAMEXA
la gestion exclusive de l'action sanitaire et sociale (ASS) de
l'assurance maladie des non-salariés agricoles. Toutes les
dépenses d'ASS maladie des exploitants, à l'exception des
prises en charge de cotisations prévues à l'article
L.726-3 du code rural, doivent donc dorénavant être
comptabilisées au compte 656211X " Prestations
extra-légales - prestations FAMEXA ".
III.3 Contribution exceptionnelle des CMSA à l'équilibre du fonds de financement institutionnel (FFI)
Pour
équilibrer le FFI au titre de l'exercice 2008, le conseil
central d'administration de la MSA a décidé, en ses
séances du 8 novembre 2007 et 25 septembre 2008, d'appeler une
contribution exceptionnelle de 15 M€ auprès des caisses
de MSA en 2008.
Modalités d'appel :
13,5 M€ appelés sous
forme d'une contribution proportionnelle aux disponibilités
financières des caisses (niveau de la réserve de
solidarité en neutralisant la marge d'initiative locale et le
financement de projets institutionnels) ;
1,5 M€ mis à la charge
de l'ensemble des CMSA en fonction des allocations de charges
d'administration générale.
Cette contribution est comptabilisée en charge exceptionnelle
au compte 6788.
V Transmission des documents comptables aux autorités de tutelle
Les organismes de MSA devront
produire les états comptables et les documents dont la liste
est reprise en annexe de la présente circulaire.
Conformément au nouveau plan comptable unique, l'annexe des
comptes annuels est constituée d'une série d'informations
présentées sous la forme d'une série continue de
notes, communes aux comptes des organismes de sécurité
sociale et aux comptes combinés des régimes.
Les organismes de MSA devront communiquer au plus tard le 15
avril 2009 l'ensemble des états et documents à
produire aux SRITEPSA ou au ministère de l'agriculture et de
la pêche s'agissant des organismes à compétence
nationale. Il est demandé, à cet effet, aux organismes de
procéder à une double transmission des documents, l'une
sous forme papier, l'autre sur support informatique (maquettes
nationales). Le rapport de contrôle interne et le
rapport de validation des comptes devront être
transmis au plus tard respectivement les 15 avril et
1er juin 2009.
Après vérification des envois,
les SRITEPSA transmettront au service des affaires
financières, sociales et logistiques les seuls fichiers
informatiques reçus ainsi que les rapports de
contrôle interne et de validation.
En application de l'article L.114-6 du code de la sécurité sociale, la CCMSA communiquera, au plus tard le 15 avril 2009, les comptes combinés 2008 du régime agricole au ministère de l'agriculture et de la pêche. Le rapport des commissaires aux comptes lui sera transmis au plus tard le 1er juin 2009, conformément à l'article D.114-4-5 du code de la sécurité sociale.
Conformément à la
circulaire DGFAR/SDPS n 5034 du 5 juillet 2006, la CCMSA
communiquera, au plus tard le 30 juin 2009, au
ministère de l'agriculture et de la pêche les
résultats analytiques 2008 des organismes de MSA. Il est
demandé, en conséquence, aux organismes de veiller à
la transmission à la CCMSA de leurs balances analytiques
complètes au plus tard le 31 mars 2009.
Le sous-directeur du
travail et
de la protection sociale
ERIC TISON
( 1) Validation sans restriction, validation avec
observations, validation avec observations et corrections et refus
de validation.
( 2) Les éléments obligatoires du référentiel
sont : le plan de comptes annoté inter régimes, une liste
des contrôles des comptes locaux exercés par l'organisme
national et l'organisme local, des indicateurs de délai et de
qualité des comptes, les principes du contrôle interne
dans les domaines comptable, budgétaire, informatique et des
gestions techniques, le dossier de clôture des gestions
budgétaires et le dossier de clôture des gestions
techniques.
( 3) Le référentiel de validation comprend également
une série d'indicateur ayant trait à la qualité des
comptes et à la mise en œuvre du contrôle interne
(taux de sécurisation des processus métiers, taux de
bonnes pratiques auditées et respectées...).