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MINISTERE DE L'AGRICULTURE
ET DE LA PECHE
DIRECTION GÉNÉRALE DE
L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE |
CIRCULAIRE DGER/SDPOEF/C2008-2003 Date: 23 janvier 2008 |
Date de mise en application :
immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture |
Objet : Recommandations
pédagogiques concernant le renforcement de l'enseignement
relatif aux produits phytosanitaires, notamment en matière de
préservation de la santé et de l'environnement.
Résumé : Dans l'attente de l'actualisation
progressive des référentiels des diplômes
concernés délivrés par le Ministère chargé
de l'agriculture, le renforcement de l'enseignement dispensé
à propos des pesticides et de leur utilisation est
recadré par les présentes recommandations
pédagogiques.
Mots-clés : pesticides - recommandations
pédagogiques - prévention - risques - santé -
environnement
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
L'utilisation des pesticides est au cœur des
préoccupations environnementales : la formation à
l'utilisation durable des pesticides et les alternatives à
leur utilisation constituent un réel enjeu pour l'agriculture.
C'est pourquoi j'ai tenu à ce que des recommandations
pédagogiques soient d'ores et déjà
élaborées pour renforcer l'enseignement relatif aux
produits phytosanitaires, notamment en matière de
préservation de la santé et de l'environnement.
En effet il est indispensable de prévoir ces dispositions sans
attendre l'actualisation progressive des diplômes
concernés.
Le Grenelle de l'environnement a été l'occasion pour tous
les participants de faire des propositions concourant à un
développement durable de la société. Ces
propositions concernent bien entendu l'agriculture.
Le Grenelle a ainsi proposé de " changer de stratégie vis
à vis des produits phytosanitaires ... en réduisant de
moitié les usages des pesticides en accélérant la
diffusion de méthodes alternatives... ".
Ces recommandations du Grenelle renforcent les préconisations
du Plan Interministériel de Réduction des Risques
liés à l'utilisation des Pesticides (PIRRP 2006-2009)
puisqu'il a pour objectif la réduction de 50% des
quantités vendues de substances actives les plus
dangereuses.
Les actions qui composent ce plan sont organisées en cinq
axes, dont l'un est consacré au développement de la
formation des professionnels et au renforcement de l'information et
de la protection des utilisateurs. Ces aménagements sont
étendus au domaine de la protection de la santé lors de
l'application et de la manipulation des pesticides pour les
formations préparant aux diplômes donnant la
capacité professionnelle agricole ou permettant l'attribution
directe du DAPA (1)
Enfin, un projet de directive européenne instaurant un cadre
d'action communautaire pour parvenir à une utilisation durable
des pesticides est en cours de discussion et devrait être
adopté en 2008.
Cette directive proposera notamment
des dispositions concernant la création d'un système de
formation et de sensibilisation à l'intention des
distributeurs et des utilisateurs professionnels de pesticides...
Elle prévoit aussi dans son annexe 1 des contenus de formation
pour les utilisateurs professionnels de pesticides, ainsi que la
mise en place d'un certificat obligatoire pour l'achat et la
distribution de pesticides " professionnels ". Les agriculteurs
sont concernés.
Dans le souci d'anticiper sur ce texte, vous trouverez donc dans la
présente circulaire les recommandations pédagogiques qui
sont d'ores et déjà à mettre en œuvre dans ce
domaine.
Ces recommandations concernent tous les diplômes de
l'enseignement agricole, des secteurs production et service
(distribution) comportant un enseignement sur les pesticides,
quelque soit la modalité de formation (initiale scolaire,
apprentissage et formation continue). Bien entendu les
diplômes qui ont été rénovés en 2006 et
2007 (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole et
Baccalauréat Professionnel Conduite et Gestion de
l'Exploitation Agricole, Brevets Professionnels Agricoles
rénovés) pour lesquels ces problématiques ont
déjà été prises en compte, peuvent aussi en
bénéficier.
Pour appuyer cette démarche, un module de formation continue
des enseignants et formateurs sera mis en place par l'Etablissement
national de formation agronomique (ENFA) de Toulouse. La prise en
compte de cette problématique sera aussi renforcée dans
la formation initiale des enseignants concernés par cette
thématique.
Je vous remercie par avance de votre mobilisation sur cette
question qui constitue un réel enjeu pour l'agriculture
française et je compte sur votre implication sur ce sujet
essentiel pour la sécurité des agriculteurs et la
préservation de notre environnement. C'est d'ailleurs pour ces
raisons que j'ai tenu à signer ce texte.
Michel BARNIER
( 1) DAPA : certificat exigé pour l'agrément des entreprises réalisant l'application et la distribution des produits phytosanitaires .
I. Objectifs et formations concernées
II.
Capacités à introduire ou à développer par
fonctions visées dans les référentiels
professionnels
A. Capacités communes à l'ensemble des formations
concernées
B. Utilisation des pesticides
1. Application du produit
2. Décision
B. Distribution de pesticides
1. Manutention des produits
conditionnés
2. " Conseil-vente " aux particuliers
3. Gestion de l'espace de
vente
C. Conseil aux professionnels
III.
Recommandations pédagogiques
A.
Démarches
B. Situations d'enseignement
C. Utilisation de produits phytosanitaires avec les
apprenants
D. Bibliographie
I. Objectifs et formations concernées
Le changement de stratégie vis à vis des
produits phytosanitaires doit être anticipé par
l'adaptation de la formation des futurs agriculteurs ainsi que des
futurs distributeurs et conseillers. Il s'agit, comme le
prévoit le plan ECOPHYTO 2018, de raisonner en
privilégiant toutes les solutions dites " alternatives " avant
d'avoir un recours maîtrisé aux pesticides. La
présente circulaire propose des séquences
pédagogiques à cet effet.
Cette circulaire concerne toutes les formations de l'enseignement
technique agricole (voir annexe 2) qui abordent l'utilisation ou la
commercialisation des pesticides et dont le référentiel
n'a pas été actualisé récemment. Si les
formations du secteur de la production sont visées en
priorité, celles des secteurs de l'aménagement de
l'espace, de la commercialisation et des équipements pour
l'agriculture sont aussi intéressées.
Cette circulaire identifie les principaux contenus devant être
abordés pour le renforcement de l'enseignement dispensé
sur les pesticides, sur leurs utilisations et sur les questions
vives qu'ils soulèvent. Plus précisément, elle
établit un " corpus indispensable" de capacités à
enseigner par fonctions professionnelles.
Les équipes enseignantes doivent adapter ce corpus aux
différents référentiels existants, dans le cadre de
l'horaire actuellement imparti, en faisant évoluer, de
façon concertée, le dispositif pédagogique dans
lequel elles interviennent afin de constituer une entité
cohérente.
II. Capacités à introduire ou à développer par fonctions visées dans les référentiels professionnels
A. Capacités communes à l'ensemble des formations concernées
|
Correspondance |
A : Identifier les risques potentiels liés aux pesticides |
|
A1 : Identifier les risques pour les êtres humains (applicateurs, consommateurs, usagers des espaces aménagés, etc.) |
|
Citer les principaux dangers pour la
santé liés aux pesticides |
Point 2 |
A2 : Identifier les risques pour l'environnement |
|
Identifier les principaux dangers
pour l'environnement liés à l'utilisation des pesticides,
en particulier leurs influences sur les sols, sur l'eau, sur la
faune et la flore et plus généralement sur les
écosystèmes (ne pas oublier les impacts sur la faune
auxiliaire et les microorganismes non pathogènes, sur les
animaux d'élevage ou de compagnie) |
Point 2 |
B : Utiliser des pesticides |
|
Expliquer les informations
présentes sur l'étiquette d'un produit relatives à
son identification, aux précautions d'emploi, à son
application (doses et mélanges autorisés), aux
délais à respecter entre l'application et la
récolte, etc. |
Points 1, 8 et 9 |
On appelle "utilisation", l'ensemble des opérations effectuées sur un pesticide, telles que le stockage, la manipulation, la dilution, le mélange et l'application.
Cette fonction vise les " opérateurs " et concerne en priorité les référentiels de niveau 5 des secteurs de la production et des équipements pour l'agriculture mais aussi de nombreux référentiels du secteur de l'aménagement (travaux paysagers, travaux forestiers, etc.).
PRINCIPALES CAPACITÉS À ABORDER |
Correspondance |
A : Réduire le recours aux pesticides |
|
Surveiller et identifier les
principaux bioagresseurs et auxiliaires |
Point 3 |
B : Utiliser des produits phytosanitaires en minimisant les risques |
|
B1 : Assurer la traçabilité tout au long du processus |
|
Rendre compte du déroulement
des opérations |
Point 10 |
B2 : Transporter et stocker les produits |
|
Organiser le local de stockage |
Point 5 |
B3 : Préparer l'application du produit ou de la bouillie |
|
Déterminer les quantités
de produits et de bouillies |
Points 5 et 6 |
B4 : Appliquer le produit |
|
Remplir le pulvérisateur puis
appliquer la préparation |
Points 5 et 7 |
B5 : Ranger le matériel et gérer les résidus |
|
Nettoyer le matériel |
Points 5 et 7 |
2. Décision
Cette fonction vise les " décideurs " (exploitants ou responsables de chantiers, chefs d'équipes ou de culture, etc.) et concerne en priorité les référentiels de niveau 4 (et parfois 3) des secteurs de la production et des équipements pour l'agriculture mais aussi de nombreux référentiels du secteur de l'aménagement (travaux paysagers, travaux forestiers, etc.).
PRINCIPALES CAPACITÉS À ABORDER |
Correspondance |
A : Evaluer les risques au niveau de la parcelle ou de l'entreprise |
|
A1 : Réaliser une démarche d'analyse des risques professionnels |
|
Évaluer les risques liés
à l'utilisation des pesticides aux différents postes de
travail. |
Point 2 |
A2 : Evaluer les risques pour l'environnement au niveau de la parcelle ou de l'entreprise |
|
Identifier les impacts possibles de
ses pratiques à l'aide d'outils simples (indicateurs
agroécologiques, environnementaux, ou de durabilité,
etc.) |
Point 2 |
B : Mettre en oeuvre des systèmes ou des stratégies de protection alternatifs à l'utilisation des pesticides |
|
Mettre en oeuvre un système ou une stratégie de protection visant à réduire de manière significative l'utilisation des pesticides dans une situation donnée (systèmes de production intégrés ou biologiques, espaces verts supportant l'absence de pesticides, aménagements contrôlant la non apparition de végétation spontanée, jardins à fonctions mixtes, etc.) |
Point 3 |
C : Concevoir et mettre en oeuvre une démarche visant à réduire les risques liés à l'utilisation de pesticides |
|
C1 : Préconiser un traitement adapté |
|
Rechercher et exploiter des
informations sur les évolutions technologiques et
réglementaires |
Points 1 et 4 |
C2 : Organiser le travail et gérer les équipements |
|
Assurer la gestion et la maintenance
préventive et curative des équipements |
Points 1, 6, 7 et 10 |
C3 : Gérer le stockage et la gestion des produits |
|
Organiser le transport des
produits |
Point 5 |
On appelle "distribution", l'ensemble des opérations impliquées dans la mise sur le marché des pesticides.
1. Manutention des produits conditionnés
Cette fonction vise les " opérateurs " et concerne en priorité les référentiels de niveau 5 (et parfois 4) du secteur de la commercialisation.
PRINCIPALES CAPACITÉS À ABORDER |
Correspondance |
Gérer l'approvisionnement et le stockage dans le respect des règles d'hygiène, de sécurité et de protection de l'environnement |
|
Citer les règles
d'accessibilité au local de stockage |
Points 1, 5, et 10 |
2. " Conseil-vente " aux particuliers
Cette fonction vise les " employés chargés de la vente " dans les entreprises ou établissements spécialisés dans la distribution aux particuliers ou possédant un rayon de produits horticoles et de jardinage et concerne en priorité des référentiels du niveau 4 (et parfois 3) du secteur de la commercialisation.
|
Correspondance |
A : Vendre dans le respect des règles d'hygiène, de sécurité et de protection de l'environnement |
|
Appliquer et justifier la réglementation relative à la vente des produits |
Point 1 |
B : Informer les clients sur l'utilisation des pesticides |
|
Proposer des techniques alternatives
à l'utilisation des pesticides (lutte biologique, lutte
physique, choix de végétation peu sensible aux
pathogènes et aux ravageurs, etc.) |
Points 1, 3, 4 et 7 |
3. Gestion de l'espace de vente
Cette fonction vise les " responsables de l'approvisionnement et des rayons de vente " de pesticides dans les entreprises ou établissements spécialisés dans la distribution de pesticides ou possédant un rayon de produits horticoles et de jardinage et concerne en priorité des référentiels de niveau 3 du secteur de la commercialisation.
|
Correspondance |
A : Elaborer et mettre en oeuvre une démarche visant à réduire les risques |
|
Se tenir informé de
l'évolution de la réglementation |
Point 1, 5 et 10 |
B : Gérer les approvisionnements, le stockage et les rayonnages |
|
Evaluer l'opportunité d'achat
de produits afin de limiter les risques de constitution de PPNU
(modification de la réglementation, produits
périmés,...). |
Points 1, 5 et 10 |
C. Conseil aux professionnels
Cette fonction vise les "conseillers", c'est à dire les personnes physiques ou morales qui fournissent des conseils aux professionnels sur l'utilisation des pesticides, notamment les services de conseil indépendants, mais elle peut aussi intéresser les agents commerciaux, ou les détaillants, le cas échéant. Elle concerne en priorité les référentiels du niveau 3 du secteur de la production mais aussi un certain nombre de référentiels du secteur de l'aménagement et quelques référentiels du secteur de la commercialisation.
PRINCIPALES CAPACITÉS À ABORDER |
Correspondance |
A : Réaliser un diagnostic de situation à différentes échelles |
|
Réaliser un diagnostic
agro-écologique, environnemental ou de durabilité à
différentes échelles (parcelle, entreprise, bassin
versant, espaces naturel ou aménagé, etc.) |
Point 2 |
B : Préconiser des stratégies ou des systèmes alternatifs minimisant ou supprimant l'utilisation des pesticides |
|
Préconiser des stratégies
ou des systèmes alternatifs de production (protection ou
production intégrées, production biologique, etc.) ou des
stratégies de gestion ou d'entretien des espaces à
vocations paysagères (modification éventuelle des
cultures, gestion différenciée et durable de ces espaces,
création d'espaces verts supportant bien l'absence de
pesticides, etc.) |
Point 3 |
C : Préconiser des stratégies visant à réduire les risques liés à l'utilisation de pesticides |
|
C1 : Élaborer une stratégie de protection des cultures |
|
Préconiser des stratégies
de protection des cultures adaptées à une situation
donnée |
Point 3, 5 et 7 |
C2 : Préconiser un traitement |
|
Evaluer l'opportunité de
traiter dans une situation donnée |
Points 3 et 4 |
D : Élaborer un conseil |
|
Mobiliser des références
techniques et faire le point régulièrement sur les
aspects réglementaires et sur les effets des pesticides sur la
santé |
Points 1 et 2 |
III. Recommandations pédagogiques
Il est recommandé de ne pas entrer uniquement par le
volet ou le conseil normatif (réglementation, code des bonnes
pratiques) mais de privilégier, chaque fois que possible, une
démarche basée sur la compréhension des
phénomènes.La mise au point de
systèmes de production intégrés ou " biologiques "
ou celle d'espaces aménagés générant le moins
de risques possibles pour les opérateurs et les usagers
nécessite une approche globale de l'utilisation du milieu pour
une " production " qui cherche à remplacer au maximum les
intrants extérieurs au système par des processus naturels
de régulation. L'accent doit donc être mis dans les
formations sur la connaissance des interactions au sein d'un "
écosystème géré " et les fondements
écologiques de la protection intégrée en s'appuyant
en particulier sur les concepts et démarches de
l'agroécologie.
Pour les aménagements paysagers, la prise en compte des usages
et des usagers des lieux est indispensable : identification des
impacts des zones traitées sur les usagers (y compris sur les
animaux de compagnie), adaptation des pratiques de protection aux
usages futurs des lieux, diagnostic des situations d'exposition des
usagers à l'échelle des espaces traités, etc.
Pour les formations de niveau 3, il est prioritaire de familiariser
les apprenants avec le diagnostic agronomique et environnemental,
dans le cadre de démarches qualifiées de " boucles de
progrès " : évaluation d'une situation, proposition
d'amélioration, mise en œuvre, nouvelle évaluation,
etc.
Pour les formations de niveaux 5, il est impératif d'insister
sur l'étalonnage " homme-machine " pour les
pulvérisateurs non mécanisés et sur les indicateurs
d'application (colorants momentanés).
L'enseignement de cette thématique fait largement appel
à des mises en situation et à des études de cas pour
effectuer des observations, mettre en œuvre des
opérations techniques ou réaliser des diagnostics. Dans
tous les cas, une large autonomie est donnée aux équipes
pour faire appel à différents processus d'acquisition. En
particulier, les MIL, les MAR, les UCARE, la
pluridisciplinarité ou les stages collectifs peuvent être
en partie consacrés à cette thématique.
On peut aussi chercher à valoriser des travaux personnels des
élèves -individuels et collectifs- qui ont trait à
des activités documentaires élémentaires, à des
analyses comparées avec des systèmes " moins
consommateurs en pesticides " que les systèmes français,
à des compte rendus de visites, ou à des travaux
réalisés au cours des stages. L'exploitation de
l'établissement ou celle du maître d'apprentissage ou de
stage constituent, de ce point de vue, des cadres
privilégiés de mises en situation.
Pour évoquer le volet santé, il est indispensable de
s'appuyer sur des professionnels du secteur (médecins,
médecine du travail, MSA, etc.).
C. Utilisation de produits phytosanitaires avec les apprenants
Les produits phytosanitaires entrent dans la catégorie
des substances présentant un risque chimique, physique ou
biologique. A ce titre, leur utilisation est interdite aux jeunes
de moins de 18 ans en raison des dangers qu'elles peuvent
représenter pour leur sécurité et leur
santé.
Le Code du Travail prévoit que les établissements
d'enseignement technique agricole, publics ou privés, peuvent
être autorisés à utiliser au cours de leur formation
professionnelle les machines ou appareils dont l'usage est proscrit
par les articles R. 234-11 à R. 234-21 du Code du
Travail.
Des dérogations individuelles (par type de matériel ou de
produit, pour un lieu de formation et renouvelables chaque
année) peuvent être accordées par l'inspection du
travail.
Toutefois la majorité des activités pratiques
envisageables dans les formations professionnelles (Observations,
Observations et Applications Dirigées, Travaux Pratiques,
Travaux Pratiques à encadrement Renforcé) peuvent et
doivent être conduites en respectant le principe
d'évitement (utilisation d'un produit neutre).
Seules quelques situations pédagogiques tels que Chantier
Ecole, Stages longs, Stages courts ou mini stages sont susceptibles
d'une demande de dérogation.
Lors des activités péri-éducatives (clubs
encadrés), l'utilisation des produits phytosanitaires par les
apprenants doit être proscrite.
Une bibliographie sur la thématique des produits phytosanitaires est consultable sur Chlorofil.