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DIRECTION GÉNÉRALE DE
L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE |
CIRCULAIRE DGER/SDPOFE/C2008-2004 Date: 04 février 2008 |
Date de mise en application :
immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Programme de développement de la validation
des acquis de l'expérience au sein de l'enseignement
supérieur agricole (VAE sup agri) cofinancé par le Fonds
social européen. Appel à propositions 2008. Rectificatif
à la circulaire DGER/SDPFE/C2006-2006 du 9 mai 2006.
Base juridique : règlement (CE) n 1260/1999 du 21 juin
1999 portant dispositions générales sur les Fonds
structurels ; règlement (CE) n 1262/1999 du 21 juin 1999 et
règlement (CE) n 1784/1999 du 12 juillet 1999 relatifs au
Fonds social européen ; règlement (CE) n 1159/2000 du 30
mai 2000 visant les actions d'information et de publicité
à mener par les Etats membres sur les interventions des Fonds
structurels ; règlement (CE) n 1685/2000 du 28 juillet 2000
portant modalités d'exécution du règlement (CE) n
1260/1999 en ce qui concerne l'éligibilité des
dépenses dans le cadre des opérations cofinancées
par les Fonds structurels ; règlement (CE) n 438/2001 du 2
mars 2001 fixant les modalités du règlement (CE) n
1260/1999 en ce qui concerne les systèmes de gestion et de
contrôle du concours octroyé au titre des Fonds
structurels ; circulaire C2002/2014 du 31 décembre 2002
relative au dispositif de mise en œuvre de la validation des
acquis de l'expérience ; note de service N2003/2003 DGER/SDES
du 7 janvier 2003 et note de service N2004/2004 du 16 janvier 2004
relatives à la mise en œuvre de la validation des acquis
de l'expérience pour les diplômes de l'enseignement
supérieur agricole ; circulaire interministérielle
n2004-013 du 12 mai 2004 relative à la gestion du programme
Objectif 3 cofinancé par le Fonds social européen
(programmation 2000-2006) ; document unique de programmation
2004-2006 révisé le 7 juin 2004 ; circulaire
DGER/SDES/C2004-2010 du 20 septembre 2004 ; protocole 2004/2006
relatif à la désignation d'une autorité de gestion
déléguée du crédit du Fonds Social
Européen notifiée par la DGEFP à la DGER par
courrier n12.05 du 25 octobre 2005 et ses avenants n1
(notifiée le 16 janvier 2007 par la DGEFP à la DGER) et
n2 ; l'instruction DGEFP n2006-27 du 5 septembre 2006 relative
à la modification du calendrier de fin de gestion des
programmes Objectif 3 et Equal cofinancés par le Fonds Social
européen (FSE) pour la période de programmation
2000-2006.
Résumé : La présente circulaire précise
l'organisation du programme de développement de la validation
des acquis de l'expérience au sein de l'enseignement
supérieur agricole (VAE sup agri), cofinancé par le Fonds
social européen (FSE) ainsi que le calendrier et les
modalités de réponse et de financement. Elle tient lieu
d'appel à propositions pour l'année 2008 auprès des
établissements. Elle permet par ailleurs de rectifier la
circulaire DGER/SDPFE/C2006-2006 du 9 mai 2006 parue sur NOCIA
comportant une erreur de transcription.
Mots-clés : VALIDATION - ACQUIS - EXPERIENCE -
COFINANCEMENTS EUROPEENS
Destinataires |
|
Pour
exécution : |
Pour
information (liste non
exhaustive): |
Le programme est cofinancé par l'Union Européenne (Fonds Social Européen)
Fonds Social Européen
Sommaire :
Sommaire
:
Contexte
1) Mise en œuvre
2) Modalités de réponse à l'appel à
propositions
3) Financement et gestion
4) Contraintes liées au FSE
5) Calendrier
Contexte
L'objectif global du programme est la mise en place effective
et le développement coordonné de la VAE dans
l'enseignement supérieur agricole. Il représente pour la
DGER le moyen de conduire une politique commune pour le
développement d'actions collectives et partagées.
Les bénéficiaires du programme sont les 22
établissements publics et privés au sein de
l'enseignement supérieur agricole relevant du ministère
chargé de l'agriculture ou d'autres organismes pouvant
apporter leurs concours à la réalisation des objectifs du
programme.
L'impact attendu est de faciliter l'accès aux diplômes
par la VAE à toute personne ayant un projet professionnel dans
le secteur agricole, grâce à la construction d'une offre
de validation et de formation lisible et d'un dispositif
adapté permettant un suivi individualisé des candidats,
de l'orientation à l'attribution du diplôme.
Le programme " VAE sup agri " se
décline en trois volets opérationnels et une rubrique "
projets innovants ", pour lesquels chaque établissements peut
proposer des actions à la DGER pour mobiliser un cofinancement
du FSE.
►- 1er volet,
ingénierie de la VAE :
Les actions d'évaluation des compétences des
différents acteurs sont organisées collectivement au
niveau national. Elles nécessitent la participation des
personnels concernés des établissements ainsi que celle
d'animateurs.
La création et / ou l'évolution de guides et d'outils
résultant de travaux collectifs réalisés au niveau
national, seront pris en charge, en ce qui concerne leur
réalisation, par des établissements ou des organismes
volontaires.
L'adaptation des procédures VAE aux autres diplômes et
titres feront l'objet d'un travail soit local (diplômes ou
titres spécifiques), soit par une combinaison local / national
(groupes de travaux locaux et harmonisation nationale). Elles
nécessitent la participation des personnels concernés des
établissements.
Les travaux de recherche visant l'évolution des
procédures seront menés par une équipe de recherche
spécialisée dans l'analyse des compétences
professionnelles.
Le suivi des actions de VAE sera
effectué par le réseau des responsables VAE des
établissements.
L'animation et la coordination nationale des différentes
actions seront menées par un agent compétent dans le
domaine, mis à la disposition du collectif par un
établissement ; une lettre de mission précisant notamment
le temps affecté à la charge confiée sera
signée par le directeur général de l'enseignement et
de la recherche.
►- 2ème volet,
élaboration d'une offre de validation et de formation
accessible par la VAE :
Les travaux relatifs à la création de
référentiels professionnels et à la
caractérisation des besoins seront poursuivis par la " mission
métiers " qui est composée des " correspondants
métiers " des établissements et de l'agent chargé de
l'animation. Ils sont réalisés, d'une part, au sein de
journées de regroupement national, et d'autre part, sous la
forme d'entretiens au niveau régional avec des professionnels.
Les rencontres plus spécifiques avec les branches, les
organismes professionnels ainsi qu'avec des entreprises seront
réalisées par des établissements dans le cadre de
l'appel à propositions.
La " modularisation " des cursus et l'affichage des objectifs
pédagogiques nécessiteront la mobilisation
d'enseignants-chercheurs dans chaque établissement. Des
groupes de travail spécifiques par domaines de formation
pourront se mettre en place au niveau inter-écoles. Des mises
en commun nationales seront effectuées au sein du réseau
des directeurs de l'enseignement et de la pédagogie (DEP).
L'animation et la coordination nationale des différentes
actions seront effectuées par un agent compétent dans le
domaine, mis à la disposition du collectif par un
établissement ; une lettre de mission précisant notamment
le temps affecté à la charge confiée sera
signée par le directeur général de l'enseignement et
de la recherche. Des apports méthodologiques pourront
être assurés sur proposition d'une école.
Le développement d'outils TICE sera
réalisé par les établissements dans le cadre de "
projets innovants ". La création et l'animation d'un
réseau TICE pourra être confiée à un agent
compétent en la matière.
► 3ème volet, communication
Il consiste en des actions d'information et de communication sur le
dispositif VAE et sur l'offre de validation et de formation
accessible par la VAE.
- projets innovants :
Des " projets innovants " peuvent
être proposés par les établissements. Ils ont pour
objectif la mise en place de la VAE et concernent des actions qui
ne peuvent être classées au sein des rubriques
précédentes.
Durée des actions :
Les actions que peuvent proposer les établissements dans le cadre de la présente circulaire se déroulent du 01/01/2008 au 30/06/2008.
Coordination générale du programme :
Elle est assurée par la DGER-POFE avec l'aide d'un agent mandaté à cet effet ; une lettre de mission précisant notamment le temps affecté à la charge confiée à cet agent sera signée par le directeur général de l'enseignement et de la recherche.
Pilotage :
Il est effectué par la DGER-POFE qui s'appuie sur l'avis d'une commission de programmation FSE, programme VAE-Sup-Agri. Cette commission est composée de directeurs d'établissements et de personnes compétentes dans les domaines de la formation professionnelle continue, de la VAE, et de l'analyse des métiers. Elle est présidée par le DGER ou son représentant. Elle a pour rôle de donner un avis sur la programmation du FSE, le déroulement global du programme et sur les actions mises en place.
2) Modalités de réponse à l'appel à propositions
Les propositions techniques et financières et l'engagement
des établissements ou des organismes devront être
précisés à l'aide des différents documents qui
seront transmis aux établissements par messagerie, par la
DGER, dès parution de la présente circulaire. Les
réponses seront adressées au DGER-POFE-BFES avant le
10 février 2008.
Une commission de programmation
qui se réunira le 12 février 2008 sera chargée
d'examiner les réponses des établissements ou des
organismes. Le DGER, sur l'avis de cette commission, décidera
de la mise en œuvre des actions. Une convention d'application
de la convention-cadre précisera les actions retenues, le
budget prévisionnel, le montant prévisionnel et maximal
de FSE, le taux de cofinancement maximal, le montant
prévisionnel maximal de dépenses éligibles et
éventuellement des contreparties privées
mobilisées.
Les fonds FSE, pour lesquels la DGEFP a fait part de son accord
lors de la commission nationale du 11 décembre 2008,
calculés sur la base de 45% des dépenses globales
éligibles prévisionnelles, se montent à 250 000
euros au maximum pour l'année de programmation 2008.
Les fonds FSE, calculés sur la base de 45% des dépenses
globales éligibles réalisées, font l'objet d'un
versement de la DGEFP à la DGER puis aux établissements
après contrôle du service fait par le DGER.
Rectificatif : Suite à une erreur
de transcription, le montant indiqué en page 4 de la
circulaire DGER/SDPFE/C2006-2006 du 9 mai 2006 est de 611 864
euros. Il convient par ailleurs de préciser que
conformément à la réglementation européenne
FSE, les actions programmées pourront être
réalisées jusqu'au 31 décembre 2007 sous
réserve de signature d'avenants à la convention cadre
pluriannuelle et à la convention d'application 2006. Le
calendrier qui en résulte mentionné en paragraphe 5 de la
circulaire sera reporté dans les avenants.
Les
dépenses totales éligibles au titre du cofinancement FSE
correspondent au temps passé dans la réalisation des
actions programmées par les agents titulaires ou contractuels
des établissements ou de la DGER (coût employeur), les
frais de déplacement de ces agents ainsi que ceux relatifs au
fonctionnement de ces actions. Elles couvrent également les
frais de réalisation et de diffusion des différents
guides et outils, ainsi que les salaires et les déplacements
des intervenants dans les formations.
Dépenses non éligibles
Il est rappelé
que les dépenses suivantes ne peuvent être prises en
compte dans le cadre des actions cofinancées par le FSE
:
- achat d'équipement amortissable
- achat de bien immobilisé
- TVA récupérable
- rémunération des fonctionnaires, excepté dans les
conditions ci-après (règlement CE 1685 /2000) :
Les coûts des fonctionnaires sont éligibles
lorsqu'ils participent à la mise en œuvre d'une action
(hors aspects d'assistance technique, c'est à dire de gestion
ou de suivi administratif et financier), y compris lorsqu'ils sont
affectés dans un service administratif " autorité ",
à condition qu'ils aient dans ce dernier cas une lettre de
mission pour cette action qui les dégage de la fonction
d'autorité de leur service d'affectation.
D'une manière générale, pour être
éligibles les dépenses doivent être réelles,
justifiables par des factures ou des pièces de valeur probante
équivalente. Le calcul forfaitaire n'est de ce fait pas une
justification y compris dans le cas des frais généraux,
qui doivent être calculés à partir de dépenses
réelles et de clefs de répartition dûment
justifiées.
Contrôle et suivi
Les établissements ou organismes devront fournir sur simple
demande, toutes pièces justificatives des coûts
réels encourus et effectivement payés, ainsi que tout
document nécessaire au suivi et à l'évaluation des
actions ou activités conventionnées. Des contrôles
pourront être effectués notamment par sondage sur 5% des
dépenses éligibles.
Les établissements ou organismes doivent utiliser un
système de comptabilité séparée ou une
codification adéquate pour les actions ou activités
cofinancées par le FSE.
En cas de contrôle opéré par toute autorité
nationale ou communautaire habilitée, ils doivent
présenter toutes les pièces justificatives qu'ils sont,
en outre, tenus de conserver trois ans après le paiement par
la commission européenne du solde relatif à la
programmation (soit au minimum jusqu'en 2011).
Publicité FSE
Chaque établissement ou organisme sera informé du soutien
du programme par le FSE (mention dans la convention). Il en sera de
même pour chaque personne intervenant dans la mise en
œuvre et / ou la réalisation des actions (mention sur les
fiches d'émargement et sur les lettres de mission). Chaque
outil produit portera également la mention du soutien par le
FSE. Une publicité adéquate sera effectuée
auprès des candidats à la VAE.
Propriété intellectuelle
Toute utilisation
des travaux, études, résultats, cofinancés par le
FSE, doit recevoir l'accord exprès préalable de
l'administration.
L'appel des fonds FSE s'effectuera
selon le calendrier suivant :
- 1er septembre 2008 : date limite de
réception par la DGER-POFE des compte-rendus techniques et
financiers, des listes de justificatifs financiers signées par
la responsable financière ou le responsable financier de
l'établissement, de la demande de remboursement signée de
la directrice ou du directeur de l'établissement,
- à partir du 1er septembre 2008 :
contrôle du service fait et de la conformité des
renseignements par la DGER-POFE,
- envoi de la demande globale au FSE par la DGER au dernier
trimestre 2008,
- premier semestre 2009 : versement des fonds FSE à la
DGER,
- répartition des fonds selon les modalités fixées
dans les conventions avec les établissements ou organismes
courant 2009.
Madame la directrice et messieurs les directeurs des
établissements d'enseignement supérieur agricole et le
chargé de la sous-direction des politiques de formation et
d'éducation sont chargés, chacun en ce qui la ou le
concerne, de la mise en œuvre de la présente
circulaire.
Le Directeur
Général |