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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
DIRECTION
GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE |
DIRECTION
GÉNÉRALE DES POLITIQUES AGRICOLE,AGROALIMENTAIRE ET DES
TERRITOIRES |
CIRCULAIRE |
annulée par :
CIRCULAIRE
DGER/SDPOFE/C2011-2003
DGPAAT/SDDRC/SDG/C2011-3007
Date: 21 février 2011
Date de mise en
application : immédiate |
Objet :
Modalités de mise en oeuvre de la
mesure formation, information et diffusion des connaissances
scientifiques et des pratiques novatrices (dispositifs 111A et
111B) du plan de développement rural hexagonal (PDRH).
Bases juridiques :
Article 36 du traité instituant l'U.E.;
Règlement (CE) n1290/2005 du conseil du 21 juin 2005,
modifié, relatif au financement de la politique agricole
commune ;
Règlement (CE) n1698/2005 du conseil du 20 septembre 2005,
modifié, concernant le soutien au développement rural par
le fonds européen agricole pour le développement rural
(FEADER), notamment son article 21 ;
Règlement (CE) n1974/2006 de la commission du 15 décembre
2006 portant modalités d'application du règlement
n1698/2005 du conseil concernant le soutien au développement
rural par le Fonds européen agricole pour le
développement rural (FEADER) ;
Règlement (CE) n1975/2006 de la commission du 7 décembre
2006 portant modalités d'application du règlement
n1698/2005 du conseil en ce qui concerne l'application de
procédures de contrôle et de conditionnalité pour
les mesures de soutien au développement rural ;
Lignes directrices de la communauté concernant les aides
d'Etat dans le secteur agricole et forestier 2007-2013 (2006/C
319/01) ;
Règlement (CE) n68/2001 de la commission du 12 janvier 2001
concernant l'application des articles 87 et 88 du traité CE
aux aides à la formation ;
Règlement (CE) n1857/2006 de la commission du 15 décembre
2006 concernant l'application des articles 87 et 88 du traité
aux aides d'Etat accordées aux petites et moyennes entreprises
actives dans la production de produits agricoles et modifiant le
règlement (CE) n70/2001 ;
Régime XT 61/07 relatif aux aides à la formation des
actifs hors secteurs de la production agricole et de la
sylviculture ;
Le Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH)
adopté par la commission le 19 juillet 2007 modifié par
notification en date du 21 décembre 2007 acceptée par la
commission le 26 juin 2008 ;
Loi n2004-391 du 4 mai 2004 sur la formation tout au long de la vie
;
Code forestier, notamment ses articles L141-4 et L221-6 relatifs
à la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non
bâti ;
Code rural, notamment ses articles L632-1 et L632-6 du code rural
relatifs à la contribution volontaire obligatoire (CVO)
;
Loi n2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens
dans leurs relations avec l'administration et notamment son article
10 ;
Code du travail, 6ème partie ;
Décret n2001-495 du 6 juin 2001 pris pour l'application de
l'article 10 de la loi n 2000-321 du 12 avril 2000 relatif à
la transparence financière des aides octroyées par les
personnes publiques ;
L'arrêté du 19 février 2007 portant agrément
des organismes payeurs des dépenses financées par les
fonds de financement des dépenses agricoles ;
Circulaire DGFAR/MER/C2008-5011 du 19 Mars 2008 ;
Circulaire du Premier Ministre n 5210/SG du 13 avril 2007
modifiée relative au dispositif de suivi, de gestion et de
contrôle des programmes cofinancés par le FEDER, le FSE,
le FEP et le FEADER pour la période 2007-2013.
Résumé : La présente circulaire définit
les modalités de mise en oeuvre au niveau régional de la
mesure 111 du PDRH relative à l'aide en faveur de la
compétitivité des secteurs agricole, forestier et
agroalimentaire via la formation professionnelle (dispositif 111 A)
et les actions d'information, y compris en ce qui concerne la
diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques
novatrices (dispositif 111 B), pour les personnes actives dans les
secteurs agricole, alimentaire et forestier.
Cette circulaire ne traite pas des actions de formation et
d'information des acteurs économiques dans les domaines
couverts par l'axe 3. La mesure 331 du PDRH fera l'objet d'une
circulaire spécifique.
MOTS-CLES : PDRH, mesure formation professionnelle et
actions d'information, comité de programmation régional
en charge de la mesure 111 / comité régional formation,
FEADER, CNASEA.
Destinataires |
|
Pour
exécution : |
Pour
information : |
Présentation
1 - OBJECTIFS
POURSUIVIS
2 - CHAMP DE LA
MESURE
3 - LE PUBLIC VISE PAR LES
ACTIONS
4- LES BENEFICIAIRES DES
SUBVENTIONS
4.1 Dispositif 111
A
4.2 Dispositif 111
B
5 - PRINCIPES GENERAUX DE MISE EN
ŒUVRE
6 - LES PROJETS
ELIGIBLES
6.1 - Des programmes de
formation
6.2 - Des actions de
formation
6.3 - Des actions d'ingénierie de
formation
6.4 - Des actions d'information et de diffusion
des connaissances scientifiques
6.5 - Eligibilité
des actions
7- LE FINANCEMENT DES
ACTIONS
7.1 - Le taux d'intervention
publique
7.2 - L'assiette de la contribution du
FEADER
7.3 - Les circuits
financiers
8 - ELIGIBILITE DES
DEPENSES
9 - ENGAGEMENTS DU
BENEFICIAIRE
10 -
CONTROLES
10.1 - Contrôles
administratifs
10.2 - Les
contrôles sur place CSP
11 -
SANCTIONS
La formation professionnelle,
l'information et la diffusion des connaissances et des pratiques
novatrices sont des éléments clé de la
stratégie renouvelée de Lisbonne pour la croissance et
l'emploi. L'évolution et la spécialisation de
l'agriculture, de la sylviculture et de l'agroalimentaire exigent
une formation technique et économique d'un niveau
approprié ainsi qu'une prise de conscience suffisante
concernant la qualité des produits, les avancées
technologiques et la gestion durable des ressources naturelles. Il
y a donc lieu de faire bénéficier des activités de
formation, d'information et de diffusion des connaissances tout
adulte actif intervenant dans les domaines liés à
l'agriculture, l'alimentation et la sylviculture et d'assurer la
mise à jour des connaissances acquises.
Par ailleurs, les récentes évolutions législatives
et réglementaires (notamment la loi n2004-391 du 4 mai 2004)
ont réformé le système de formation professionnelle
afin de lui permettre de répondre aux enjeux de la formation
tout au long de la vie et offrent de nouvelles perspectives en
matière de formation continue, notamment dans les secteurs de
l'agriculture, de la sylviculture et de la transformation des
produits agricoles, qu'il convient de pouvoir mettre en
application.
Pour toutes ces raisons, le plan de développement rural
hexagonal (PDRH) comporte une mesure formation professionnelle,
information et diffusion des connaissances et des pratiques
novatrices (mesure 111) transversale aux autres mesures des axes 1
et 2. Celle-ci doit permettre aux personnes actives dans les
secteurs agricole (y inclus aquacole dès lors qu'elles
relèvent d'un statut agricole), sylvicole et agroalimentaire
d'accroître leur niveau de formation, d'améliorer leurs
connaissances et de bénéficier de la diffusion des
avancées scientifiques et des pratiques novatrices afin de
mieux faire face aux défis que pose le développement
durable des territoires ruraux, notamment au travers de
l'évolution des pratiques, des systèmes et des
organisations.
Cette mesure, entièrement gérée au niveau
régional, s'applique sur l'ensemble du territoire
métropolitain exception faite de la Corse. La mesure 111 doit
être déclinée régionalement dans le cadre des
DRDR en fonction des priorités locales mais en respectant un
cadre national, afin de garantir une homogénéité des
conditions générales de mise en oeuvre et de gestion du
dispositif, bien que les contreparties nationales ne fassent en
général pas appel à des crédits inscrits au
budget de l'Etat.
Il est rappelé qu'en application de la circulaire du Premier
Ministre N5210/SG du 13 avril 2007 modifiée, il existe au
niveau régional, un comité de programmation inter fonds,
décliné en tant que de besoin en comité de
programmation FEADER et/ou comité de programmation
thématique. Un comité de programmation en charge de la
mesure 111 est mis en place selon les modalités d'organisation
prévues au niveau local. Il coordonne et organise la mise en
œuvre de la mesure formation du PDRH. Sa dénomination est
celle figurant dans le DRDR validé et peut être
"Comité Régional Formation (CRF)". En ce qui concerne la
présente circulaire, le terme utilisé est " comité
de programmation régional en charge de la mesure
111".
La mesure 111 comporte
deux dispositifs : Le dispositif 111 A concerne l'organisation
d'une offre de formation professionnelle continue, telle que
définie dans la circulaire DGEFP n 2006/35, et le dispositif
111 B regroupe des actions d'information et de diffusion des
connaissances scientifiques et des pratiques novatrices.
Ces deux dispositifs visent à :
- promouvoir des unités de production agricole et
forestière modernisées et transmissibles,
- adapter la production agricole et agroalimentaire à
l'évolution de la demande,
- développer la capacité d'innovation et d'adaptation
dans la chaîne agroalimentaire,
- améliorer la compétitivité de la filière
bois,
- préserver l'état des ressources naturelles par une
agriculture et une sylviculture durables,
- promouvoir la forêt comme instrument d'aménagement
durable du territoire,
- concourir activement à la mise en oeuvre des
différentes politiques ministérielles : plan en faveur de
l'agriculture biologique, plan d'action des ministères
agissant dans le cadre du Grenelle de l'Environnement
(certification des exploitations, autonomie énergétique,
protection de la biodiversité, réduction de l'utilisation
des produits phytopharmaceutiques, ...). Sur l'ensemble de la
mesure, il est recommandé qu'une part des dépenses soit
consacrée aux actions visant à une meilleure prise en
compte de ces enjeux environnementaux.
Il vous appartient d'utiliser au mieux les
complémentarités entre les deux dispositifs 111 A et 111
B de cette mesure pour atteindre les objectifs fixés en
matière d'acquisition de connaissances.
Les volumes financiers mobilisables sur la période 2007-2013
nécessiteront vraisemblablement des arbitrages de
programmation.
La mesure concerne les programmes ou actions de formation,
d'information et de diffusion des connaissances scientifiques et
des pratiques novatrices destinés aux actifs des secteurs de
l'agriculture (y inclus certains actifs du secteur aquacole et
piscicole dans la mesure où ces derniers ont le statut social
agricole matérialisé par l'affiliation à la
mutualité sociale agricole), de la sylviculture et de
l'agroalimentaire, notamment dans les champs suivants :
socio économie,
qualité des produits et des productions,
structuration de la filière agro-alimentaire,
sécurité sanitaire des aliments,
agro-environnement, dont utilisation des
produits phytosanitaires,
sylviculture et foresterie,
bien-être animal,
énergies renouvelables,
santé, sécurité au travail.
Les programmes ou actions viennent en appui de l'ensemble des
mesures déclinées dans la programmation des axes 1 et 2,
en cohérence avec les adaptations et choix régionaux. En
particulier ils doivent contribuer à la mise en oeuvre de la
mesure 214 qui comporte des formations obligatoires.
Les cours ou les formations relevant des programmes ou des
systèmes normaux d'enseignement agricole et forestier de
niveau secondaire ou supérieur sont exclus. Les programmes de
formations concernant les personnels des entreprises
agro-alimentaires et des coopératives agricoles ou
forestières ne répondant pas à la définition
des petites et moyennes entreprises telle qu'elle figure en annexe
du règlement (CE) 68/2001 sont également exclus de la
mesure.
Le système de conseil agricole (SCA) fait l'objet d'un
dispositif spécifique (cf. circulaire DGER/SDRIDCI/C2007-2010
du 25 avril 2007) qui ne relève pas de la mesure 111. De
même, les formations relatives aux activités de
l'agro-tourisme, des centres hippiques et des entreprises
d'aménagement paysager ne relèvent pas de la mesure
111.
Articulation avec les autres dispositifs de formation et de diffusion des connaissances
Aux termes de l'article 70 du règlement (CE) n1698/2005 du
Conseil du 20 septembre 2005 concernant le soutien au
développement rural par le Fonds européen agricole pour
le développement rural (FEADER), une dépense
cofinancée par le FEADER ne peut pas bénéficier d'un
cofinancement complémentaire provenant des fonds structurels
(FEDER, FSE, FEP), du fonds de cohésion ou d'un autre
instrument financier communautaire.
Concernant l'articulation des interventions de la mesure 111 avec
les autres mesures du FEADER, du FSE et du FEP, l'orientation
générale, qui peut être adaptée en région,
est la suivante :
le FEADER intervient dans une logique de cofinancement d'actions
courtes de formation, portant sur des sujets techniques ou
économiques relatifs au développement durable de
l'exploitation ou de l'entreprise, à l'adaptation à leur
environnement et à la politique agricole commune ainsi
qu'à l'application de méthodes de production propres
à favoriser le développement d'une agriculture et d'une
sylviculture durables ;
le FSE peut intervenir dans une logique de cofinancement d'actions
visant notamment l'installation des publics en agriculture, leur
insertion, leur reconversion, l'acquisition de niveaux
supplémentaires de qualification et l'adaptation des
travailleurs et des entreprises aux mutations économiques. Il
peut permettre par ailleurs de cofinancer l'adaptation de
l'appareil de formation à une meilleure individualisation des
parcours.
L'articulation entre ces deux fonds se fait tout d'abord sur une
logique de public : les stagiaires qui sont en activité dans
les secteurs agricole, sylvicole et alimentaire
bénéficient des actions de formation, information,
diffusion des connaissances cofinancées par le FEADER dans le
cadre de la mesure 111 ; ces actions sont en relation directe avec
leur activité. Les stagiaires qui ne sont pas encore en
activité dans les secteurs agricole, sylvicole ou alimentaire
et qui souhaitent y rentrer, notamment les jeunes qui veulent
s'installer en agriculture, peuvent bénéficier d'actions
de formation cofinancées par le FSE. De même, les actifs
des secteurs agricole, sylvicole et alimentaire qui veulent se
reconvertir dans d'autres secteurs d'activité peuvent
bénéficier de stages cofinancés par le FSE ou des
actions de la mesure 331 si elles sont en rapport avec les mesures
ou thématiques financées par l'axe 3 du FEADER.
L'articulation entre les deux fonds se fait également sur le
type de stage. Comme indiqué ci-dessus, le FEADER finance des
stages de courte durée ; les actions de validation des acquis
de l'expérience (VAE) et les périodes de
professionnalisation relèvent du FSE.
Le FEP cofinance, au titre des articles 27 et 37 de son
règlement d'application, les actions de formations
individuelles et collectives des marins pêcheurs et des
aquaculteurs ne bénéficiant pas du statut agricole au
regard de la législation française. Ceux des aquaculteurs
qui bénéficient en droit français du statut social
des agriculteurs peuvent bénéficier des actions relevant
de la mesure 111 du PDRH. S'agissant des actions relatives au
secteur alimentaire, le FEP subventionne les actions
bénéficiant aux actifs du secteur alimentaire qui traite
des produits de la pêche et de l'aquaculture tels que
définis par le règlement (CE) 104/2000 du 17
décembre 1999. Le FEADER subventionne celles
bénéficiant aux actifs des secteurs relevant de la
transformation ou de la commercialisation des produits
énumérés à l'annexe 1 du traité.
Afin de tenir compte du contexte régional, il convient que les
DRDR explicitent clairement les lignes de partage entres les
différents fonds qui auront été retenues par
l'autorité de gestion.
3 - Le public visé par les actions
Le public visé par les actions de la mesure 111 (
stagiaires de la formation continue ) se compose des actifs des
secteurs agricole, alimentaire et forestier :
exploitants, conjoints d'exploitant travaillant sur l'exploitation
et aides familiaux,
salariés agricoles,
sylviculteurs et entrepreneurs de travaux forestiers,
salariés forestiers, y compris les ouvriers de droit
privé de l'ONF et ses salariés fonctionnaires
chargés de la gestion forestière,
propriétaires et gestionnaires de forêts, notamment les
experts forestiers et les ayant droits des propriétaires
forestiers dès lors qu'ils contribuent à la gestion
forestière,
élus des communes forestières ou leurs
représentants, les agents des communautés de communes,
les membres de la commission bois communale,
agents de développement, formateurs et animateurs d'actions de
formation et de démonstration des secteurs agricole, sylvicole
et agroalimentaire,
chefs d'entreprises et salariés des entreprises
agro-alimentaires et des coopératives agricoles ou
forestières répondant à la définition
communautaire des petites et moyennes entreprises,
entrepreneurs des travaux agricoles
chefs d'entreprises et salariés des secteurs piscicole et
aquacole, dans la mesure où ces derniers ont le statut social
agricole matérialisé par l'affiliation à la
mutualité sociale agricole.
Aucune règle d'éligibilité géographique
systématique ne s'applique aux destinataires des actions de
formation, information et diffusion des connaissances : les
participants peuvent provenir de plusieurs régions, dès
lors que la région finançant le projet
bénéficie des retombées de l'action.
4- Les bénéficiaires des subventions
Les organismes coordonnateurs (OC)
Les organismes coordonnateurs mettent en oeuvre un programme de formation, en achetant des stages auprès d'organismes de formation mais ne réalisent pas eux-mêmes ces sessions. Ces organismes coordonnateurs peuvent être les fonds d'assurance formation, les organismes paritaires collecteurs (OPCA) agréés au sens de l'article L 951-3 du code du travail, les organismes collecteurs agréés, les chambres d'agriculture, le centre national professionnel de la propriété forestière, la fédération nationale des communes forestières, les conseils régionaux.
Les organismes de formation (OF)
Les organismes de formation professionnelle continue publics et
privés, déclarés auprès du ministère en
charge de la formation professionnelle, assurent eux-mêmes les
sessions de formation. Au cas où une même entité
juridique intervient à la fois en formation initiale et en
formation continue (cas notamment des CFPPA, centres constitutifs
d'un EPLEFPA), la comptabilité doit permettre la
séparation nette des deux activités.
Pour pouvoir dispenser les formations prévues dans le cadre de
la mesure 214 du PDRH, l'organisme de formation doit avoir
reçu préalablement un agrément du préfet
après avis de la commission régionale agroenvironnement
(CRAE).
Pour les actions d'information et de diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques novatrices, outre les OF mentionnés ci-dessus, les bénéficiaires de l'aide peuvent être tout établissement public (dont les organismes consulaires) ou toute association ou organisme intervenant dans le champ de l'information et de la diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques novatrices dans les secteurs concernés.
5 - Principes généraux de mise en œuvre
La mesure 111 est mise en oeuvre au niveau régional. Le
pilotage du dispositif est assuré par la DRAF.
Un
arrêté préfectoral, pris après avis du
comité de programmation en charge de la mesure 111, fixe le
cadre global pour l'intervention du FEADER en matière de
formation professionnelle continue, information, diffusion des
connaissances scientifiques et pratiques novatrices pour la
région concernée.
Il appartient ensuite au préfet de région ou le cas
échéant à la collectivité délégataire
de l'autorité de gestion pour la mesure 111 de définir,
sur la base des réglementations nationales et communautaires
en vigueur, les critères d'éligibilité des actions
en les adaptant au contexte régional ainsi que leurs
modalités de financement. L'appel à projets sera
annexé à cette publication ; l'appel à projets est
obligatoire pour le dispositif 111 A, facultatif pour le dispositif
111 B.
Modalités de mise en œuvre des appels à projets
Si le préfet de région n'a pas délégué
la gestion de la mesure 111, la DRAF est le service instructeur.
Sinon, la collectivité délégataire doit
désigner un service instructeur.
Le service instructeur assurera les missions suivantes,
détaillées en annexe 2 :
la préparation du comité de programmation en charge de la
mesure 111. L'organisation interne propre à chaque région
en fixe le secrétariat ;
l'instruction des projets présentés par les
bénéficiaires potentiels ;
l'engagement comptable et prise des décisions attributives de
subvention ;
l'instruction des demandes de paiement et contrôle de service
fait ;
le pilotage des contrôles sur place (CSP) avant paiement
final.
Par ailleurs, la DRAF assurera dans tous les cas la création
et la gestion des enveloppes financières d'autorisation
d'engagement de crédits du FEADER.
Ces tâches sont détaillées dans le manuel de
procédures spécifique à la mesure 111 dans lequel
figureront tous les formulaires et imprimés type
nécessaires. Dans l'attente de sa parution et afin de ne pas
retarder la mise en oeuvre de la mesure, les documents
indispensables figurent en annexe à la présente
circulaire et les procédures sont décrites en annexe
2.
L'ensemble des procédures sera instrumentalisé dans
OSIRIS, l'outil de gestion informatique développé
par le CNASEA.
Peuvent être présentées à l'autorité de gestion les différents types de projet suivants :
Dispositif 111 A |
Dispositif 111 B |
Programme de formation |
|
Actions de formation |
Actions d'information et de diffusion des connaissances |
Actions d'ingénierie de formation |
Actions d'ingénierie de formation |
6.1 - Des programmes de formation
Ces programmes de formation professionnelle continue sont présentés par des OC. Ils sont formulés en nombre d'heure/stagiaires à réaliser, sur des thématiques correspondant aux priorités régionales. Ils peuvent comporter des actions de formation ouvertes à distance ainsi que des formations modulaires (formation dont le programme est structuré en modules indépendants, le stagiaire ayant la possibilité de suivre tout ou partie des modules) afin de faciliter la mise en oeuvre de parcours individualisés de formation en tenant compte des acquis des stagiaires, de leur projet et de leur disponibilité. Lors du dépôt de la demande de subvention, l'O.C. fournira des informations prévisionnelles sur le contenu des programmes en réponse à l'appel à projet régional (ex : thématiques, volumes de formation envisagés, budget prévisionnel de l'action..). L'OC s'engage sur des volumes horaires de formation à réaliser par thème et dans la limite du coût unitaire maximum arrêté par l'autorité de gestion figurant dans l'appel à projets. Il lui appartient de trouver les OF qui mettront en oeuvre ce programme au moyen de sessions de formation qui répondent aux caractéristiques stipulées dans l'appel à projets.
6.2 - Des actions de formation
Les actions de formation
professionnelle continue sont généralement
présentées et directement réalisées par des OF
; elles portent sur des thématiques correspondant aux
priorités régionales. Les actions de formation peuvent
être réalisées sous la forme d'actions de formation
ouverte et à distance.
Pour être finançables, les actions de formation ne
devront pas avoir une durée inférieure à 12 heures
réparties sur deux jours calendaires et ne doivent pas
excéder 240 heures, les journées ou demi-journées de
formation n'étant pas forcément consécutives. Dans
le cas des formations modulaires, la durée minimale s'applique
à un module excepté pour les formations concernant les
actifs du secteur forestier pour lesquels des modules de 6 heures
sur une journée pourront être acceptés.
Lorsque les formations s'inscrivent dans le cadre de la mesure 214,
leur contenu pédagogique doit avoir été validé
par le Préfet, après avis de la
CRAE.
6.3 - Des actions d'ingénierie de formation
Les actions
d'ingénierie de formation sont éligibles pour autant
qu'elles concernent de l'ingénierie de la demande et qu'elles
sont en relation avec les thèmes retenus au niveau
régional. Elles peuvent contribuer :
à la définition des problèmes de compétences
des actifs au regard des objectifs de la mesure ;
à la définition de démarches pédagogiques
adaptées à ceux-ci ;
à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de
formation ou de formation-action ;
à la conception et à la production de documents
pédagogiques.
Elles doivent être présentées sous forme d'un plan
d'action accompagné d'un budget global et préciser le
futur dispositif ou la future action de formation qui sera
proposé ultérieurement et dont l'action d'ingénierie
constitue la première étape.
On peut distinguer trois types de projets d'ingénierie de
formation :
Les projets locaux : ils visent à résoudre un problème local de formation lié soit à l'articulation de la formation avec le développement, soit à l'adaptation de dispositifs déjà pratiqués dans d'autres situations, ou encore à l'identification de problèmes de compétences spécifiques à la situation locale des publics visés par la mesure 111.
Les projets d'intérêt général : ils visent à explorer un champ de connaissance et de compétence peu maîtrisé par l'ensemble des acteurs de la formation au niveau régional, ce qui implique de réaliser, dans le cadre du projet, une évaluation des travaux et pratiques existants. Ils peuvent inclure des travaux d'enquête (analyse d'activité, travail sur les représentations, analyse des motivations, ...), la construction de référentiels de compétences, la conception de dispositifs de formation, la production d'outils pédagogiques ainsi que toute activité nécessaire à la résolution du problème posé.
- Les projets de capitalisation : ils visent à dégager d'un ensemble d'actions de développement ou de formation-développement les éléments de connaissance sur les compétences mobilisées et leurs conséquences sur les besoins de formation ainsi que sur la manière de les accompagner par la formation.
6.4 - Des actions d'information et de diffusion des connaissances scientifiques
et des pratiques novatrices
Les actions
d'information et de diffusion des connaissances scientifiques et
des pratiques novatrices peuvent prendre la forme d'actions
collectives d'information ou de démonstration. Ces actions
incluent la création d'outils d'information et de diffusion
dans les domaines suivants :
- acquisition, diffusion et transfert de connaissances
scientifiques issues des travaux d'expérimentation agricole,
agroalimentaire et forestière et des réseaux de fermes de
référence ;
- acquisition, diffusion et transfert de pratiques innovantes, y
compris l'acquisition de références dès lors que ce
volet reste marginal.
Les actions d'information peuvent par exemple consister en
l'organisation de journées d'information, de séminaires
ou en l'élaboration et la diffusion de documents
pédagogiques ou de plaquettes d'information sur support papier
ou multimédia. Une même action peut regrouper plusieurs
réunions ou plusieurs modalités (séminaire et
document multimédia par exemple) dès lors que l'objet et
le public visé sont les mêmes.
Les actions de
démonstration s'inscrivent dans le cadre du transfert
d'innovation. Le principe repose sur l'organisation, par le
bénéficiaire de l'aide, de réunions à
destination des actifs des secteurs agricole, sylvicole et
agroalimentaire, autour d'un dispositif expérimental, avec la
présence des personnes ayant la charge du dispositif qui
peuvent apporter les explications nécessaires et commenter les
résultats techniques en découlant pour l'exploitation ou
l'entreprise. Chaque réunion se déroule en
général sur une journée et concerne de dix à
vingt stagiaires (chiffre indicatif). Toutes les réunions
organisées de manière identique relèvent d'une
même action de démonstration.
La formation-action permet aux agriculteurs, sylviculteurs
ou actifs du secteur agroalimentaire, associés à un
projet de développement technique, d'acquérir ensemble
les connaissances scientifiques et techniques nécessaires et
les compétences nécessaires à leur participation
active au projet. Plus précisément, la formation action
consiste à tester un dispositif chez un groupe d'actifs du
secteur concerné et à leur apporter un suivi technique.
La capitalisation des résultats acquis doit permettre
l'élaboration de documents pédagogiques utilisables
ensuite dans le cadre d'actions de démonstration telles que
définies ci-dessus ainsi que, le cas échéant, la
définition des modalités de satisfaction des besoins de
formation identifiés. Pour être éligible, une action
de formation-action doit comporter un nombre de
bénéficiaires suffisant pour que l'action présente
un caractère collectif.
Seules les
opérations qui concourent aux objectifs régionaux et qui
sont conformes aux modalités de mise en œuvre retenues
par l'autorité de gestion pour la région sont
éligibles.
Seules sont éligibles les opérations qui ont fait l'objet
d'une demande de subvention auprès de l'un des cofinanceurs,
préalablement au démarrage de
l'opération.
7.1 - Le taux d'intervention publique
Le taux d'aide publique
correspond à un pourcentage de prise en charge, par des
subventions publiques, des dépenses liées au projet et
éligibles au FEADER.
Ce taux d'aide peut aller jusqu'à 100% du coût réel
éligible des actions de la mesure 111 lorsque celles-ci sont
destinées à des actifs des secteurs agricole, sylvicole
et agroalimentaire quand l'activité de ce dernier relève
de l'article 36 du traité instituant la Communauté
européenne.
Ce taux peut être modulé sur avis du comité de
programmation en charge de la mesure 111 pour tenir compte des
priorités accordées aux différentes
thématiques. Toutefois, il sera toujours de 100 % pour les
actions portées par les OC, dans la limite du coût
unitaire plafond, défini par le comité de programmation
en charge de la mesure 111.
Les actions de formation concernant les actifs du secteur de
l'agroalimentaire relèvent le plus souvent de la
catégorie " formation générale ", dans le sens du
règlement (CE) 68/2001, puisque les enseignements
dispensés sont organisés au profit de plusieurs
entreprises et ouverts aux salariés de ces différentes
entreprises. En application du règlement précité,
l'intensité des aides est limitée à 70% pour les
petites et moyennes entreprises telles que définies dans ledit
règlement.
Les détails concernant les modalités de calcul figurent
au point 2.2 de l'annexe 2.
Pour les actions d'ingénierie, quel que soit le secteur
concerné, le taux peut aller jusqu'à
100%.
7.2 - L'assiette de la contribution du FEADER
La contribution FEADER
représente 50 % de la dépense publique consacrée au
projet. Le porteur de projet doit donc mobiliser des financements
nationaux qui peuvent provenir de différentes origines.
Pour les opérations portées par des maîtres
d'ouvrage publics, l'autofinancement du bénéficiaire,
sous réserve que celui-ci ne soit pas gagé sur un autre
programme communautaire, peut servir de base pour appeler du
FEADER. D'autres financeurs publics peuvent également
intervenir pour compléter le plan de financement de
l'opération.
Pour toutes les opérations, les cofinanceurs apportant des
aides publiques nationales peuvent être notamment :
l'Etat (dont le MEEDDAT),
les collectivités territoriales,
les agences de l'eau,
les établissements publics administratifs (établissements
publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle
agricole, chambres d'agriculture, CRPF, ...) au travers de leurs
fonds propres
y compris :
le compte d'affectation spécial pour le développement
agricole et rural (CAS DAR),
la contribution volontaire obligatoire
(CVO) par l'intermédiaire de France Bois Forêt en
application des articles L.632-1 et L.632-6 du code rural,
la taxe additionnelle à la taxe sur le foncier non bâti
par l'intermédiaire du fonds national de péréquation
de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, en
application des articles L.141-4 et L.221-6 du code
forestier.
Le cas des dossiers multi partenaires fera l'objet de
précisions spécifiques
ultérieures.
L'organisme payeur,
responsable de la gestion du paiement de la part communautaire et
de l'appel des fonds communautaires est le CNASEA. Dans le cas de
la mesure 111, le CNASEA n'assure, le plus souvent, pas le paiement
de la part nationale. Pour la majorité des dossiers, celle-ci
est constituée par l'autofinancement du bénéficiaire
qui relève de la catégorie "maître d'ouvrage
public". Dans les autres cas, les financeurs nationaux ont en
général adopté la procédure du paiement
dissocié. Dans ce cas, le CNASEA ne peut procéder au
paiement du FEADER que s'il dispose des preuves que le versement de
la contrepartie nationale a bien été effectué. En
l'absence de conventionnement entre le financeur et le CNASEA, il
appartiendra au bénéficiaire de fournir ces preuves lors
de sa demande de paiement. (Rappel : un OC finance la totalité
du coût d'une formation (part nationale + part FEADER) puis il
bénéficie du reversement de la part FEADER par le
CNASEA).
Un même dossier pourra faire l'objet d'au plus trois acomptes,
représentant un maximum de 80 % de la subvention
prévisionnelle. Le montant minimum d'un acompte ne peut
être inférieur à
4.000€.
Les règles
d'éligibilité des dépenses des programmes
cofinancés par le FEADER seront fixées par décret.
Dans l'attente de sa parution, on se référera aux
instructions figurant dans le courrier adressé le 24 octobre
2007 par le DGFAR aux préfets de région.
Concernant les actions relevant de la mesure 111, les principes
suivants s'appliquent :
- pour les programmes de formation des OC, les dépenses
correspondent aux frais d'acquisition des actions auprès des
organismes de formation. Les frais sont calculés sur la base
des heures stagiaires effectivement réalisées,
attestées par les feuilles de présence signées par
demi-journée ; les dépenses réelles des
bénéficiaires correspondent à des paiements
justifiés par des factures acquittées permettant de
vérifier le paiement effectif au créancier ou par des
pièces comptables de valeur probante équivalente.
- pour les actions de formation, d'information, de
démonstration, de formation-action et d'ingénierie de
formation présentées par les OF, sont éligibles :
les dépenses liées à la rémunération et
aux déplacements des intervenants et des éventuels
prestataires de service, les frais de déplacement collectifs
pendant la période de stage, les coûts liés à
l'information spécifique à ces actions, les frais
liés à la conception, à la réalisation et
à la mise à jour des documents et outils
pédagogiques (au prorata de leur utilisation sur l'action),
les prestations externes facturées (location de salle, achat
de documents pédagogiques). En outre, les coûts salariaux
et les frais de déplacement des salariés du
bénéficiaire de la subvention sont également
éligibles, pour autant qu'ils peuvent être rattachés
sans ambiguïté à l'opération. Les dépenses
réelles des bénéficiaires correspondent à des
paiements justifiés par des factures acquittées
permettant de vérifier le paiement effectif au créancier
ou par des pièces comptables de valeur probante
équivalente. En revanche, les frais généraux qui ne
peuvent pas clairement être reliés à une formation
déterminée (affranchissement, téléphone,
fluides, loyers, amortissement,....), excepté s'ils peuvent
faire l'objet d'une facturation directement rattachable à
l'opération, et les frais de déplacement des stagiaires
entre leur domicile et le lieu de stage, ne sont pas éligibles
;
- pour les actions de démonstration et de formation action,
outre les dépenses déjà mentionnées, les frais
afférents à l'installation du dispositif de
démonstration, à son entretien (notamment l'indemnisation
des exploitants agricoles ou des gestionnaires de forêt pour
le supplément de travail occasionné sur le site) et
à son suivi (y compris la collecte de données
complémentaires) peuvent être pris en charge, dans la
limite de 20% du budget global de l'action. Le budget
prévisionnel devra identifier clairement ces postes et les
dépenses s'y rapportant.
Le cas échéant, pour les dépenses
énumérées ci-dessus, et sur la base des
réglementations nationales et communautaires en vigueur, des
coûts liés aux prestations de service rendues
nécessaires par l'absence du stagiaire - supportés par
lui-même ou son employeur - du fait de sa participation aux
stages de formation, peuvent être pris en charge. Toutefois
cette prise en charge ne s'applique pas aux formations
conditionnant la contractualisation de certaines mesures
agroenvironnementales pour lesquelles la rémunération du
temps passé par l'agriculteur pour la recherche et le suivi de
la formation est prise en compte au titre des coûts induits
des mesures agroenvironnementales.
Lorsque la durée du stage est inférieure ou
égale à cinq jours ou pour les modules des formations
modulaires, les stagiaires ayant suivi moins d'une journée de
formation ne sont pas pris en compte, pour les autres, on retient
le nombre d'heures de formation effectivement suivies tel
qu'attesté par les feuilles de présence ; pour des
formations de plus de cinq jours, les stagiaires ayant suivi moins
de la moitié de la session ne pourront pas être pris en
compte ; pour les autres, on retient le nombre d'heures de
formation effectivement suivies tel qu'attesté par les
feuilles de présence ; dans tous les cas, le coût horaire
des dépenses éligibles ne pourra excéder le plafond
figurant dans l'arrêté préfectoral.
Dans tous les cas, la liquidation des dépenses interviendra
sur la base des dépenses réellement encourues par le
bénéficiaire.
9 - Engagements du bénéficiaire
Pour
bénéficier d'une subvention du FEADER, les
bénéficiaires doivent respecter un certain nombre
d'engagements généraux qui figurent dans le formulaire de
demande.
En outre, les organismes coordonnateurs doivent respecter la
procédure de traçabilité qui aura été
validée par le service instructeur, après avis conforme
du CNASEA.
Il est rappelé que les bénéficiaires du FEADER
doivent respecter les obligations en matière d'information et
de publicité, telles que définies dans le Règlement
(CE) N 1974/2006 de la Commission du 15 décembre 2006,
notamment dans l'annexe VI.
Ils doivent porter à la connaissance des publics destinataires
des actions de formation, le soutien financier européen selon
les modalités précisées dans les textes nationaux,
en particulier par l'apposition du logo communautaire sur tout
support.
La mesure 111
relève des mesures "hors surface" du nouveau RDR. Par
ailleurs, cette mesure n'est pas une mesure investissement au sens
strict, donc elle n'est concernée ni par les visites sur place
(VSP) ni par les contrôles sur place (CSP) ex post.
En revanche, des contrôles administratifs et sur place au
titre de l'avant-paiement final doivent être
effectués.
10.1 - Contrôles administratifs
Tous les dossiers font
l'objet de contrôles administratifs par le service instructeur
lors de leur instruction et lors de la vérification de service
fait. Lors du paiement par le CNASEA, des contrôles de
l'agence comptable sont effectués par sondage dans l'objectif
principal de s'assurer que le paiement est réalisé au
profit du bon bénéficiaire.
Ces différents contrôles sont détaillés dans le
manuel de procédures.
10.2 - Les contrôles sur place CSP
Tout dossier est
susceptible d'être sélectionné en contrôle sur
place, au titre de l'avant -paiement final, en application de
l'article 28 du règlement (CE) 1975/2006 ; le taux de
contrôle est fixé à 5% de la dépense publique
sur l'ensemble de la programmation 2007-2013 pour la famille
d'aides hors surface.
La sélection d'un dossier en CSP entraîne une suspension
du paiement du solde ou du paiement unique de l'opération. Les
caractéristiques de la population contrôlable et les
modalités de sélection sont précisées dans la
circulaire annuelle relative aux contrôles sur place des
dossiers relevant des mesures hors surface du
PDRH.
En cas d'irrégularité ou de non respect des engagements, le reversement partiel ou total des sommes perçues par le bénéficiaire, majoré d'intérêts de retard et éventuellement de pénalités financières peut être appliqué. Les dispositions de l'article 31 du règlement de la Commission n1975/2006 susvisé sont également susceptibles de s'appliquer dans le cadre de la mesure 111. La nature précise des sanctions sera définie dans un texte ultérieur.
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