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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
CIRCULAIRE SG/SAFSL/SDTPS/C2009-1503 Date: 03 février 2009 |
Date de mise en application :
immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Budgets des organismes de mutualité sociale
agricole
Bases juridiques :
L'article L. 153-3 et R.153-4 du code de la sécurité
sociale.
Les articles L 723-7, L.732-12-2 et L. 723-12-3 du code
rural.
La présente circulaire abroge la circulaire DEPSE/SDPS/C
2000-7053 du 11 décembre 2000.
Résumé : Cette circulaire a pour objet de
préciser les conditions d'élaboration et de contrôle
des budgets des organismes de mutualité sociale agricole et
des autres organismes (sociétés civiles immobilières
(SCI), unions d'économie sociale (UES), groupements
d'intéressement économique (GIE), associations et unions)
auxquels ils participent dans le nouveau contexte né de
l'article 112 de la LFSS pour 2009 qui indique que désormais
la tutelle budgétaire sur les organismes locaux de MSA est
assurée non plus par les services du ministère de
l'agriculture et de la pêche (MAP) mais directement par la
caisse centrale.
Mots-clés : BUDGETS - ORGANISMES DE MUTUALITE SOCIALE
AGRICOLE
Destinataires |
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Pour exécution
: |
Pour information
: |
I. REGLES
GENERALES.
I- 1 - Définitions.
I-14 - L'ensemble des opérations que demande la gestion
d'un organisme est compris dans le budget de
fonctionnement.
I- 2 - Cadre budgétaire et états
explicatifs.
I-21 - Opérations de fonctionnement.
I-22 - Opérations en
capital.
I-23 - Mouvements entre les budgets de fonctionnement et en
capital.
I-24 - Etats explicatifs.
I- 3 - Elaboration du budget.
I-31 - Rôle du directeur de
l'organisme.
I-32 - Rôle des instances
consultatives.
I-33 - Rôle du conseil d'administration de la caisse ou de
l'association (ou du comité directeur du
GIE).
I- 4 - Règles
d'exécution du budget.
I-41 - Caractère limitatifs des
crédits.
I-42 - Virements de crédits.
I-43 - Contrôle de la consommation des
crédits.
I-44 - Cas des budgets non approuvés.
II.- LE
NOUVEAU DISPOSITIF D'APPROBATION DES BUDGETS DES CAISSES
MSA.
II- 1 - Approbation des
budgets des organismes locaux par la caisse
centrale.
II- 2 - Contrôle du contrôle du budget par le
MAP.
II-3 - Approbation des
budgets des organismes nationaux par le MAP.
II-4 - Cas des organismes visés par le 723-7
du code rural.
III.-
TRANSMISSION DES DOCUMENTS.
III- 1 - Transmission des documents des caisses MSA à la
CCMSA.
III- 2 -Transmission de
la CCMSA au MAP.
Le MAP transmettra aux SRITEPSA les documents relatifs aux
caisses locales de leur ressort.
III- 3 - Transmission des budgets des organismes nationaux au
MAP
III- 4 - Transmission des
budgets des organismes visés par le 723-7 du code
rural.
L'article 112 de la LFSS pour 2009
a, en effet, transféré à la Caisse centrale de
mutualité sociale agricole (CCMSA) le pouvoir d'approbation
des budgets des caisses de mutualité sociale agricole (MSA).
En revanche, l'approbation des budgets des organismes nationaux de
mutualité sociale agricole (MSA) restent approuvés par le
Ministre en application de l'article L. 153-4 du code de la
sécurité sociale.
Le maintien de ce contrôle de l'Etat devenait difficilement
compatible avec l'exercice consistant à fixer au plan national
entre l'Etat et la caisse centrale, dans la convention d'objectifs
et de gestion, les moyens financiers relatifs aux charges de
personnel, à la gestion administrative, à la
prévention des risques professionnels et au contrôle
médical et aux dépenses de fonctionnement et
informatique. La logique imposait donc que l'Etat négocie avec
la CCMSA l'enveloppe nationale des moyens budgétaires et que
la CCMSA répartisse cette enveloppe entre les caisses locales.
A compter du 1er janvier 2009, les budgets des caisses
de MSA seront donc dorénavant approuvés par la
CCMSA.
Les moyens sont ainsi donnés à la caisse centrale
d'enjoindre les caisses locales d'améliorer leur gestion et de
réduire leurs éventuels déficits. Elle pourra en
outre, le cas échéant, se substituer aux organismes
défaillants en vue de rétablir leur situation
financière.
L'objet de la présente circulaire est donc de rappeler les
règles générales en matière de budget,
d'énoncer le nouveau dispositif d'approbation et de
contrôle des budgets des caisses de MSA en distinguant les
relations caisses centrale / caisses locales, caisse centrale / MAP
et les documents nécessaires à chaque étape de
l'approbation des budgets.
I-11 -Le budget est l'acte qui
consiste à prévoir et à arrêter les produits et
les charges d'un organisme pour un exercice civil. Il reflète
les orientations générales du conseil d'administration en
ce qui concerne la gestion et les investissements. Il fixe
limitativement les moyens mis à disposition du directeur pour
assurer le fonctionnement de l'organisme.
Le budget permet d'évaluer les dépenses et les recettes
d'un exercice en fonction des objectifs fixés et des moyens
dont dispose l'organisme.
I-12 - Les budgets des caisses de mutualité sociale agricole
doivent prévoir de manière distincte les opérations
de fonctionnement en matière de gestion administrative
(fonction des opérations d'administration), de contrôle
médical (fonction contrôle médical), d'action
sanitaire et sociale (fonction ASS), de santé au travail (ST)
et de prévention des risques professionnels (PRP) ainsi que
pour toute autre fonction créée dans les conditions
prévues par l'article L. 723-3 du code rural. Les
opérations en capital, essentiellement d'investissement, sont
retracées dans une section des opérations en
capital.
I-13 - Les budgets des autres organismes de mutualité sociale
agricole, que sont les associations et les groupements
d'intérêt économique mentionnés à
l'article L. 723-5 du code rural, comportent distinctement une
section des opérations de fonctionnement ventilée en tant
que de besoin par fonction et une section des opérations en
capital.
I-14 - L'ensemble des opérations que
demande la gestion d'un organisme est compris dans le budget de
fonctionnement.
I-15 - Les opérations en capital intéressent directement
le patrimoine des organismes dont elles affectent la composition. A
l'exception du cas d'apport en capital, sous forme de subvention
d'équipement notamment, elles concernent essentiellement des
modifications dans la répartition des éléments
d'actif et de passif, par exemple l'acquisition ou la cession
d'immeubles ou de matériel. Compte tenu du principe
d'unicité du patrimoine d'un organisme de mutualité
sociale agricole, ce budget n'est pas ventilé en sections
comme le sont les opérations de fonctionnement.
I- 2 - Cadre budgétaire et états explicatifs.
Ce cadre
retrace de façon synthétique l'ensemble des
prévisions budgétaires. Il assure une présentation
uniforme des budgets par tous les organismes et rend leur
préparation plus aisée. Il facilite la comparaison des
produits et des charges réels avec les prévisions de
recettes et de dépenses correspondantes.
Les budgets des caisses de mutualité sociale agricole sont
présentés selon les modèles établis par la
circulaire annuelle de la CCMSA pour chaque exercice dont la liste
est rappelée en annexe de la présente circulaire
distinctement pour les opérations de fonctionnement et pour
les opérations en capital. Les budgets des autres organismes
de mutualité sociale agricole sont présentés selon
les mêmes modèles pour les seules fonctions ouvertes par
ces organismes.
I-21 - Opérations de fonctionnement.
Le cadre budgétaire prend la
forme de deux tableaux, l'un pour les dépenses, l'autre pour
les recettes.
Les dépenses sont distinguées selon les chapitres
suivants pour chacune des fonctions :
A - charges de personnel ;
B - autres charges d'exploitation
C - charges financières ;
D - charges exceptionnelles ;
E - recouvrement ;
G - approvisionnement des
réserves.
Les recettes sont distinguées également selon les
chapitres suivants pour chacune des fonctions :
A - produits d'exploitation ;
B - produits financiers ;
C - produits exceptionnels ;
D - recouvrement ;
E - cotisations ;
F - opérations de restitution (pour
les seules fédérations de caisses) ;
H - prélèvements sur les
excédents antérieurs.
La somme des dépenses de chaque chapitre est centralisée
sur une ligne Total des dépenses de fonctionnement,
celle des recettes de chaque chapitre étant également
centralisée sur une ligne Total des recettes de
fonctionnement.
Depuis 2005, les charges et recettes liées au recouvrement
sont regroupées sous le chapitre D, en recettes et E, en
dépenses et permettent en recette la présentation de
trois résultats nets :
► " Résultat de fonctionnement "
► " Résultat de recouvrement " ;
► " Résultat des cotisations ".
Le cadre budgétaire réalise la concordance entre
classements budgétaires et classements comptables. Les
dépenses et les recettes retracent les opérations à
effectuer au titre des comptes des classes 6 et 7 en
conformité avec le principe de comptabilisation en droits
constatés.
I-212 - Equilibre budgétaire des opérations de fonctionnement.
Le budget doit obligatoirement
être présenté en équilibre, le montant total
des dépenses devant être égal à celui des
recettes.
Lorsque le montant des produits de fonctionnement est
supérieur à celui des charges, un excédent de
fonctionnement apparaît. Cet excédent figure sous la
rubrique ‹ approvisionnement des réserves › et
s'ajoute aux charges pour assurer la présentation
équilibrée du budget de fonctionnement.
Inversement lorsque le montant des produits de fonctionnement est
inférieur à celui des charges, il en résulte un
déficit de fonctionnement qui est inscrit à la ligne
‹ prélèvement sur excédents antérieurs
› et s'ajoute aux recettes pour assurer l'équilibre du
budget de fonctionnement. A titre d'exemple, pour la fonction ASS,
un déficit budgétaire pourra être approuvé si
la caisse dispose d'une réserve de solidarité ou si elle
présente un excédent dans la fonction des Opérations
Administratives (OA).
La recherche de l'équilibre du budget est réalisée
soit par un ajustement rigoureux des prévisions de recettes
sur celle des dépenses, soit en prévoyant un déficit
à couvrir par un prélèvement sur les résultats
antérieurs, soit en prévoyant un excédent qui
augmentera les moyens financiers propres à la caisse dans la
mesure où il ne sera pas absorbé par les dépenses en
capital.
En raison de l'unicité du patrimoine des organismes de mutualité sociale agricole, le cadre budgétaire se présente en deux parties équilibrées : les ressources et les emplois.
I-2211 - Les ressources se ventilent en :
A - la
reprise du budget de fonctionnement (approvisionnement des
réserves, dotation aux provisions et amortissements),
B - les autres ressources qui comprennent
les subventions d'investissement, les emprunts et dettes
assimilées, les cessions d'immobilisations incorporelles et
corporelles, les immobilisations en cours, les cessions de
participations et créances rattachées et les
remboursements d'autres immobilisations financières et les
diminution d'avances,
C - la variation du fonds de roulement
comptable (diminution des moyens financiers propres à
l'organisme).
I-2212 - Les emplois se ventilent en :
A - la
reprise du budget de fonctionnement qui comprend les
prélèvements sur excédents antérieurs, les
subventions d'investissement inscrites au compte de résultat
et les reprises sur amortissements et provisions,
B - les autres emplois qui comprennent les remboursements
d'emprunts et dettes assimilées, la diminution de dettes
rattachées à des participations, les immobilisations
incorporelles, corporelles et en cours, la participation et
créances rattachées, les autres immobilisations
financières et les avances aux centres institutionnels de
traitements informatiques (CITI).
C - la variation du fonds de roulement
comptable (augmentation des moyens financiers propres à
l'organisme).
Sont inscrits en recettes et dépenses
les opérations à effectuer au titre des comptes des
classes 1, 2 et 4. Pour la classe 4 seules les opérations
relatives aux avances consenties aux CITI sont retracées dans
ce tableau des opérations en capital.
I-222 - Equilibre du budget des opérations en capital.
Cet équilibre se trouve
réalisé par la variation des moyens financiers propres
à l'organisme. Lorsque les emplois sont supérieurs aux
ressources des opérations en capital, une rubrique
intitulée ‹ diminution des moyens financiers propres
› placée du côté ressources marquera que
l'équilibre des opérations en capital n'a été
réalisé qu'au prix d'une diminution de la
trésorerie.
Au contraire, si les emplois sont inférieurs aux ressources,
les opérations en capital sont en position excédentaire,
ce qui se traduit par un accroissement des moyens de financement
propres, ajouté pour balance aux dépenses sous la
rubrique ‹ augmentation des moyens financiers propres
›
Le budget des opérations de fonctionnement détermine le
résultat prévisionnel de la gestion mais non la variation
de la trésorerie. La structure des opérations en capital
fait apparaître les mouvements des moyens financiers propres
à l'organisme dont l'analyse est un des principaux
éléments d'appréciation de la situation
financière des organismes.
I-23 - Mouvements entre les budgets de fonctionnement et en capital.
La prévision budgétaire comporte comme l'exécution divers mouvements compensés entre les opérations en fonctionnement et les opérations en capital.
►dotations aux
amortissements et aux provisions:
Ces dotations qui
figurent parmi les charges de fonctionnement viennent
accroître les capitaux permanents dont dispose l'organisme et
constituent des ressources en opérations en
capital.
►excédent ou
déficit :
L'excédent de fonctionnement destiné à
l'approvisionnement des réserves constitue un accroissement
des capitaux permanents et une ressource en opérations en
capital. A contrario, le déficit qui devra être
apuré par un prélèvement sur les réserves
constituées par les résultats excédentaires
antérieurs provoque une diminution des capitaux permanents et
constitue une dépense (emplois) en opérations en
capital.
►utilisation ou reprise
de provisions :
Lors de la constitution des provisions, les dotations
représentent une charge de fonctionnement, mais constituent
une recette en opérations en capital.
Lors de la réalisation de la dépense, une recette
correspondant au montant de la provision utilisée est
portée en produits de fonctionnement en compensation des
charges en prévision desquelles ces provisions avaient
été créées. Simultanément, une
dépense du même montant est portée dans la section
des opérations en capital qui avait antérieurement
enregistré la recette correspondant à la constitution de
la provision.
►subvention
d'investissement :
Le montant des subventions d'investissement est inscrit en
ressources des opérations en capital. Son utilisation
prévue est enregistrée dans les comptes d'emploi des
opérations en capital.
Une fraction des subventions est incorporée au résultat
de chaque exercice sous forme d'une dotation annuelle des
amortissements. Le montant prévu de cette dotation inscrit en
charges au budget de fonctionnement trouve sa contrepartie dans la
quote-part des subventions d'investissement virée au
résultat de l'exercice, inscrite en recettes au budget de
fonctionnement. Ce montant est inscrit dans le même temps en
dépenses (emplois) en opérations en capital.
Chaque article ou chapitre du budget
de fonctionnement et du budget des opérations en capital, doit
faire l'objet d'un état explicatif commun à toutes les
fonctions du budget à l'exception de l'article 641 pour lequel
l'état explicatif est fourni pour chaque fonction.
Les modèles des états explicatifs sont communiqués
aux organismes MSA par la circulaire annuelle de la CCMSA
précitée.
Cet état doit donner avec précision les méthodes de
calcul ou les éléments d'évaluation retenus. La
ventilation des dépenses entre les fonctions doit être
indiquée clairement. Lorsque cette ventilation résulte de
l'application de clés de répartition,
l'établissement de ces clés doit être
justifié.
Cet état mentionne également, pour rappel, pour chaque
fonction, les crédits ouverts au titre de l'exercice
précédent.
I-241 - Cas particulier de l'article 6411.
Les sommes inscrites à
l'article 6411 ‹ salaires, appointements, suppléments
familiaux › doivent être justifiées par un
état explicatif qui permet d'apprécier l'évolution
des éléments de rémunération et leur coût
tant en valeur absolue qu'en valeur budgétaire, au regard des
dispositions conventionnelles applicables au personnel des
organismes de mutualité sociale agricole.
Cette annexe communiquée par la circulaire annuelle
précitée de la CCMSA, est à fournir pour chaque
fonction.
Le montant des indemnités journalières que l'organisme
récupère au titre des arrêts de travail pour
maladie, maternité, accident du travail s'inscrit en
déduction de la valorisation faite par fonction à
l'article 6411. L'estimation faite doit s'appuyer sur les
données des années précédentes. Les sommes
récupérées au-delà des prévisions ne
pourront pas être utilisées pour rémunérer du
personnel temporaire au-delà du nombre prévu à
l'état des emplois budgétaires.
I-242 - Etat des emplois budgétaires.
Un tableau, annexé à la
circulaire annuelle précitée de la CCMSA, sera fourni
avec le budget ; il constitue l'état limitatif des emplois
prévu par l'article R. 121-1 du code de la sécurité
sociale.
Cet état indique la situation des emplois budgétaires
existants au 31 décembre précédent et valorisés
en ETP réels, à créer ou à supprimer en cours
d'exercice et totaux prévus au 31 décembre de l'exercice
pour lequel est établi le budget.
L'évolution des emplois doit respecter les engagements de la
COG, les organismes locaux doivent intégrer dans l'état
des emplois les notifications d'évolution des effectifs
fixées par la CCMSA.
Pour les organismes nationaux :
le ministre donnera l'autorisation, si la demande lui
paraît fondée, par une mention spéciale dans la
lettre d'approbation du budget, rappelant les justifications qui
lui ont été fournies ;
les projets de créations et transformations d'emplois
concernant les personnels de direction et les praticiens sont
communiqués à l'administration centrale.
La CCMSA pilote l'évolution des effectifs de personnel de
l'ensemble des organismes du réseau MSA.
Il est précisé eu égard au caractère limitatif
de l'état des emplois que le nombre d'emplois ne doit jamais
être dépassé en cours d'exercice, sauf accord du
Ministre, pour les organismes nationaux, et de la CCMSA pour les
organismes locaux.
Le personnel indisponible de la caisse devra être compté
dans l'effectif de sa catégorie ; une annotation dans le
tableau indiquera le nombre d'emplois non effectivement
occupés et en précisera la cause (congé de longue
maladie, congé de maternité, congé parental,
etc...).
En ce qui concerne le personnel temporaire que les caisses peuvent
être amenées à employer à certaines
époques de l'année, il convient également de porter
cette information dans le tableau précité.
Les emplois figurant à l'état des emplois
budgétaires doivent être valorisés au budget pour la
seule période où il est prévu qu'ils seront
effectivement occupés. Aucun emploi devenu vacant par le
départ de son titulaire ne doit être maintenu à
l'état des emplois s'il ne doit pas être pourvu au cours
de l'exercice budgétaire.
I-243 - Programmes d'investissements.
A l'appui des états justificatifs, il sera produit pour chaque programme d'investissements concernant soit le patrimoine immobilier de l'organisme, soit des programmes d'équipement s'étendant sur deux ou plusieurs années, un état permettant d'en connaître le coût global prévisionnel et l'échelonnement des dépenses envisagées en faisant apparaître les dépenses déjà réalisées, les engagements prévus pour l'exercice considéré et ceux portant sur les exercices à venir. Le crédit porté au budget doit correspondre au montant des engagements prévus pour le seul exercice concerné.
I-244 - Présentation matérielle.
Les états explicatifs sont présentés selon les modalités définies par la circulaire annuelle CCMSA précitée.
I-31 - Rôle du directeur de l'organisme.
Le budget est préparé sous
la responsabilité du directeur de l'organisme à partir
des orientations définies par le conseil d'administration. Il
définit quantitativement avec les responsables des services
les moyens nécessaires et procède aux arbitrages
notamment en adéquation avec les impératifs
budgétaires déterminés par le ministère de
l'agriculture et de la pêche au regard des objectifs inscrits
dans la convention d'objectifs et de gestion. L'agent comptable
valorise les éléments quantitatifs ainsi
définis.
Le directeur présente au conseil
d'administration (ou au comité directeur du GIE) le budget de
l'organisme.
I-32 - Rôle des instances consultatives.
Avant la délibération et
le vote du budget par le conseil d'administration de l'organisme de
mutualité sociale agricole, la législation ou la
réglementation imposent la consultation de diverses instances
:
les comités de protection sociale de salariés et
des non-salariés en ce qui concerne les orientations
budgétaires des caisses de mutualité sociale agricole, en
application des articles R. 723-109 et R. 723-110 du code
rural,
le comité d'action sanitaire et sociale pour ce qui
concerne le budget d'action sanitaire et sociale des caisses de
mutualité sociale agricole, en application de l'article R.
726-3 du code rural,
le comité de protection sociale des salariés
dont l'avis conforme est requis par l'article L. 723-35 du code
rural, pour ce qui concerne les dépenses de médecine du
travail,
le comité d'entreprise dont la consultation sur les
questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche
générale de l'entreprise est prévue par l'article L.
432-1 du code du travail.
I-33 - Rôle du conseil d'administration de la caisse ou de l'association (ou du comité directeur du GIE).
Le conseil d'administration
définit les programmes d'action de l'organisme et précise
l'orientation générale qu'il entend leur donner.
Le budget doit être le reflet des décisions du conseil
sur le plan de l'orientation générale.
Dans le cadre des choix ainsi faits, le conseil d'administration
décide des investissements et des travaux à
réaliser, des participations financières à accorder
ou des subventions à solliciter.
A cet effet, il délibère sur le projet présenté
par le directeur et précise sa position à l'égard
des résultats attendus de l'exercice, notamment en égard
à l'alimentation de la trésorerie et au niveau des
allocations de gestion prévues.
En ce sens, il détermine les moyens supplémentaires
nécessaires à la réalisation des opérations,
notamment la charge à supporter par les assujettis sous forme
de majorations des cotisations complémentaires dites de
gestion, ou pour les associations et groupements
d'intérêt économique créés entre les
caisses de mutualité sociale agricole, la part de la
contribution de chaque caisse déterminée selon les clefs
de répartition définies par le conseil d'administration
de l'association (ou le comité directeur du GIE).
I- 4 - Règles d'exécution du budget.
I-41 - Caractère limitatifs des crédits.
Les crédits ouverts en
dépenses au budget de fonctionnement sont limitatifs quant
à leur masse, c'est-à-dire quant à leur montant
total à l'intérieur de chacune des fonctions
(opérations d'administration, action sanitaire et sociale,
contrôle médical, santé au travail et
prévention des risques professionnels).
De même, les crédits ouverts au budget des
opérations en capital sont limitatifs quant à leur masse,
c'est-à-dire quant à leur montant total, étant
entendu que ces budgets doivent faire apparaître, pour chaque
programme d'investissement, le montant du crédit
nécessaire pour couvrir les paiements prévus pour
l'année correspondante.
Les virements de crédits qui s'avèrent nécessaires doivent être opérés lors de l'engagement de toute dépense pouvant entraîner un dépassement des crédits primitivement ouverts et en tout état de cause avant l'inscription de la dépense au compte concerné.
I-421 - Budget de fonctionnement.
Les virements de crédits
d'article à article à l'intérieur d'un chapitre sont
effectués à l'initiative du directeur de l'organisme. Les
directeurs des organismes nationaux communiquent au ministère
la liste des virements de crédits d'article à article
effectués au titre de l'exercice budgétaire au plus tard
le 31 janvier de l'exercice suivant. Les organismes locaux
communiquent à la CCMSA la liste des virements.
Les virements de crédits de chapitre à chapitre, s'ils
s'avèrent nécessaires, font l'objet de décisions
modificatives à l'initiative du directeur dans le même
délai.
Ces décisions modificatives, lorsqu'elles concernent des
organismes nationaux, sont communiquées au ministère dans
les conditions prévues aux articles R. 152-2 et suivants du
code de la sécurité sociale.
Ces décisions modificatives, lorsqu'elles concernent des
organismes locaux, sont communiquées à la CCMSA, pour
approbation.
I-422 - Budget des opérations en capital.
Les modifications concernant les
différents programmes ayant fait l'objet d'inscription de
crédits au budget des opérations en capital, en ce qui
concerne les investissements proprement dits, ainsi que les
virements de chapitre à chapitre, en ce qui concerne les
autres dépenses en capital, ne peuvent être
décidés que par le conseil d'administration.
Ces décisions, s'agissant des organismes nationaux sont
également communiquées au ministère dans les
conditions prévues aux articles R. 152-2 et suivants du code
de la sécurité sociale.
Ces décisions, s'agissant des organismes locaux, sont
également communiquées à la CCMSA.
I-43 - Contrôle de la consommation des crédits.
Le contrôle de la consommation
des crédits doit être effectué normalement au stade
de l'engagement des dépenses ; d'autre part, en application de
l'article D. 723-198 du code rural, l'agent comptable de
l'organisme est tenu au moment de l'enregistrement des
dépenses, de vérifier la disponibilité des
crédits.
Il appartient en conséquence aux directeurs des organismes de
prendre les dispositions nécessaires pour suivre la
consommation des crédits tant à la phase de l'engagement
qu'à celle de l'enregistrement.
I-44 - Cas des budgets non approuvés.
Lorsqu'un budget n'a pas encore été approuvé, la règle budgétaire du 1/12ème provisoire s'applique dans les conditions prévues par les circulaires du ministre chargé de l'agriculture du 7 décembre 1994 et du 7 février 1995.
II.- LE NOUVEAU DISPOSITIF D'APPROBATION DES BUDGETS DES CAISSES MSA.
Un nouveau cadre réglementaire
a été institué par l'article 112 de la LFSS pour
2009 qui introduit de nouvelles dispositions dans le code rural,
les articles L. 723-12-2 et L. 723-12-3.
L'article L. 723-12-2 prévoit que les budgets des caisses de
MSA seront dorénavant approuvés par la CCMSA et non plus
par les préfets de région, par analogie avec ce qui se
fait pour les autres régimes de sécurité sociale. En
effet, s'agissant des autres régimes, le contrôle de
l'Etat sur les opérations budgétaires des organismes de
sécurité sociale a été supprimé par la loi
du 25 juillet 1994 qui lui a substitué un contrôle par la
caisse nationale, tête de réseau.
Le Ministre chargé de l'agriculture conservera cependant le
pouvoir d'approuver les budgets des organismes de MSA à
compétence nationale.
L'article L. 723-12-3 quant à lui donne les moyens à la
CCMSA d'enjoindre aux caisses de MSA d'améliorer leur gestion
et de réduire leurs déficits. Elle pourra, le cas
échéant, se substituer aux organismes défaillants en
vue de rétablir leur situation financière. Elle aura, de
la même manière, le pouvoir d'ordonner l'exécution
d'une dépense ou le recouvrement d'une recette, lorsque la
dépense ou la recette a le caractère obligatoire.
Cette réforme s'inscrit dans la droite ligne du rôle de
tête de réseau reconnu à la CCMSA, par l'article
102- II de la LFSS pour 2008 qui a modifié l'article L. 723-11
du code rural pour permettre à la CCMSA de prendre les mesures
nécessaires au pilotage du réseau des organismes de MSA
ainsi que de son pouvoir de contrôle sur les caisses de MSA et
leurs groupement et associations par l'article L. 723-13 du code
rural.
II- 1 - Approbation des budgets des organismes locaux par la caisse centrale.
La CCMSA approuve, dans les
conditions prévues à l'article 112 du PLFSS 2009, les
budgets établis par les organismes locaux de MSA
mentionnés à l'article L723-1 du code rural.
Elle veille à ce que le total de leurs dépenses de
fonctionnement soit contenu dans la limite des crédits
fixés par la convention d'objectifs et de gestion.
Elle se substitue le cas échéant à l'organisme
défaillant en vue de rétablir sa situation
financière.
Enfin, elle ordonne, si nécessaire l'exécution d'une
dépense ou le recouvrement d'une recette, lorsque la
dépense ou la recette a un caractère obligatoire.
Elle fixe des évolutions plafonds à chacune des caisses
locales.
Elle annule les budgets et les décisions budgétaires
modificatives prises par délibérations de conseils
d'administration qui s'écarteraient des ces limites. En effet,
la Caisse centrale doit inciter les caisses à baisser leurs
coûts, et notamment ceux des caisses dont la gestion est la
moins performante, afin de respecter les objectifs globaux
définis dans la COG.
Le Conseil d'Administration de la CCMSA lors de sa séance du
30/10/08 a ainsi décidé les procédures suivantes,
approuvées par le MAP :
Le Conseil d'Administration
donne délégation au directeur général
pour approuver les budgets des organismes de MSA, en recueillant
l'avis conforme prévu ci-dessous pour les budgets qui ne
s'inscrivent pas dans le cadre de référence,
décide de constituer une commission sur les budgets,
composée du président du conseil d'administration, du
1er vice-président, du président de la
commission du financement institutionnel, du directeur
général, de l'agent comptable et du directeur
délégué chargé des ressources humaines
institutionnelles et du réseau,
décide que cette commission prendra connaissance,
pour les budgets qui ne s'inscrivent pas dans le cadre de
référence, des arbitrages à rendre, et émettra
un avis conforme sur l'attribution ou non des
dérogations,
demande au Directeur Général, dès lors
qu'un organisme n'est pas en mesure de présenter son budget
dans le cadrage ou dans les délais attendus, d'établir le
budget et de mettre en place les mesures de redressement
nécessaires. Dans ce cas, la proposition élaborée
par le Directeur Général est soumise à la commission
prévue ci-dessus avant notification à l'organisme.
décide que, dès 2009, pour l'évolution des
charges, deux taux de référence seront fixés par
organisme, l'un sur dépenses de personnel (chapitre A),
l'autre sur l'ensemble des dépenses (chapitres A+B)
décide que ces taux de référence seront
calculés à partir de la référence nationale,
déclinée pour chaque organisme sur la base des
règles relatives à la gestion institutionnelle des
effectifs et de l'indicateur GVT (glissement vieillesse
technicité) pour les charges de personnel, et pour les autres
charges de gestion, en opérant une différenciation selon
les coûts de gestion
II- 2 - Contrôle du contrôle du budget par le MAP.
La COG élaborée
conjointement par les services de la MSA et des départements
ministériels définit sur la période 2006-2010 leurs
engagements réciproques en vue de moderniser le service public
de la protection sociale sur les axes suivants : priorité
donnée à l'usager, efficacité du service, exigence
de simplicité, actions sur les territoires et gestion au
meilleur coût. Pour la première fois, dans cette
3ème édition de la COG, est prévu un
volet financier de maîtrise des coûts de gestion.
Dans ce contexte, les services du MAP doivent contrôler la
manière dont la COG est suivie et en particulier dans la
nouvelle situation de contrôle des budgets locaux par la
caisse centrale, de contrôler comment cette dernière fait
appliquer par les caisses locales l'encadrement COG. Un soin
particulier sera ainsi apporté à la manière dont la
Caisse centrale fait respecter les évolutions des
dépenses du réseau. Le MAP s'attachera à faire cette
vérification..
Les services du MAP, devront dans cette problématique,
disposer des documents leur permettant d'être
éclairés. En effet, le MAP continuera d'analyser les
budgets primitifs, modificatifs et réalisés selon
différents périmètres (centres informatiques, COG,
totalité des organismes...).
L'ensemble des informations pour chaque caisse et les
synthèses nationales doivent être transmis par la CCMSA
au MAP. Les documents doivent permettre de procéder à
l'analyse à posteriori des budgets, des prévisions de
réalisations, des comptes rendus financiers N-1 afin
d'identifier et d'expliquer notamment les évolutions
atypiques. Le MAP indique à la Caisse centrale de MSA ces
observations éventuelles qu'elle transmettra aux organismes
locaux qui les examineront lors de la préparation
budgétaire suivante.
Plus particulièrement pour l'exercice 2009, les
préparations budgétaires s'inscrivent dans le cadre de la
COG 2006-2010 qui prévoit pour chacun des exercices de la
période, une réduction régulière des
crédits budgétaires de 7M€ par an jusqu'en 2009
puis de 9M€ pour 2010 (montants valorisés en euros
constants au niveau national). Cette réduction impose donc
à l'Institution de diminuer et maîtriser ses charges de
gestion.
Le cadrage et les évolutions de
dépenses et de recettes sont retracés à la partie II
de la circulaire annuelle précitée de la CCMSA ci-jointe
en annexe.
II-3 - Approbation des budgets des organismes nationaux par le MAP.
Pour des raisons stratégiques et d'enjeux financiers, les budgets sont approuvés dans les mêmes conditions que précédemment.
II-4 - Cas des organismes visés par le 723-7 du code rural.
L'article L.723-7-III du code rural, dans sa rédaction modifiée par la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999, soumettait à l'approbation de l'autorité compétente de l'Etat, dans les mêmes conditions que celles prévues pour les caisses de mutualité sociale agricole (CMSA), les budgets et les comptes des sociétés civiles immobilières, des unions d'économie sociale et des groupements d'intérêt économique auxquels les CMSA participent financièrement et de manière majoritaire.
Ces entités faisaient
l'objet, à ce titre, de contrôles par les comités
régionaux d'examen des comptes (COREC). Outre le contrôle
des comptes, un point de vérification important des
contrôles COREC portait sur la qualité de
l'élaboration et du suivi des
budgets.
Depuis le 1/1/2008, les COREC
ont été supprimés et remplacés par le nouveau
dispositif de réseau d'alerte de la Cour des comptes.
Désormais, les services du ministère n'ont plus les
moyens d'apprécier la situation comptable et budgétaire
de ces organismes.
Par ailleurs, les
organismes mentionnés au III de l'article L.723-7 du code
rural n'entrent pas dans le champ du processus de validation des
comptes locaux par l'agent comptable national, prévu à
l'article L.114-6 du code de la sécurité
sociale.
Pour pallier l'absence de
contrôle, l'article 41-III de la LFSS pour 2007 a prévu
de confier, à compter du 1er janvier 2008, le
contrôle budgétaire et comptable de ces unions aux
organismes de MSA financeurs. Aux termes du III de l'article
L.723-7 modifié, les budgets et les comptes annuels seront
soumis à l'approbation des organismes de MSA détenant les
participations majoritaires.
Pour
tirer les conséquences de la loi, le décret 2008-460 du
15/05/08 paru au JO le 11/05/08 modifie l'article R.723-23 du code
rural et prévoit que les conditions de cette approbation
seront fixées par délibération du conseil
d'administration de la Caisse centrale de la MSA. Ces
modalités n'ont pas encore été définies, mais
cette approbation devrait, néanmoins, relever de la
compétence des directeurs et des agents comptables des
organismes de MSA qui examineront les propositions budgétaires
annuelles, donneront autorisation à l'engagement des
dépenses et mettront en place des contrôles ou audits
permettant de s'assurer de la sincérité, de la
fidélité et de la régularité des
comptes.
III.- TRANSMISSION DES DOCUMENTS.
III- 1 - Transmission des documents des caisses MSA à la CCMSA.
L'ensemble des documents
budgétaires constitués par les tableaux
récapitulatifs de dépenses et de recettes de
fonctionnement et des opérations en capital accompagnés
de tous les états justificatifs est adressé au Directeur
général de la CCMSA au plus tard le 31 décembre
N.
La liste des documents, les maquettes et les dates de transmission
sont retracées à l'annexe 1 de la circulaire annuelle de
la CCMSA.
III- 2 -Transmission de la CCMSA au MAP.
La CCMSA doit transmettre au
ministère chargé de l'agriculture, une fois les budgets
des caisses locales approuvés, tous les documents
budgétaires et les états récapitulatifs par caisse
de MSA dont la liste figure en annexe. La transmission doit avoir
lieu au plus tard le 31/03/N+1.
De même, les réalisations, dans la forme des Comptes
Rendus Financiers (CRF) sont à adresser, dés que
possible, sous la même forme en mentionnant : une colonne
rappelant la réalisation CRF N-2, une colonne CRF N-1, une
colonne budget primitif N-1 approuvé, une colonne budget
modifié N-1, une colonne budget primitif N.
Enfin, un certain nombre de documents de synthèse nationale
portant sur les budgets approuvés et réalisés seront
à adresser aux services du MAP. Leur liste est retracée
à l'annexe de cette présente circulaire et leurs
maquettes seront communiquées à la CCMSA, sous forme
électronique, par les services du ministère. Leur
restitution par la CCMSA devra intervenir au plus tard le
30/06/N+1.
Le MAP transmettra aux SRITEPSA les
documents relatifs aux caisses locales de leur ressort.
III- 3 - Transmission des budgets des organismes nationaux au MAP
Les documents budgétaires des organismes de MSA à compétence nationale sont adressés aux services du MAP sous une forme identique à celle utilisée précédemment.
III- 4 - Transmission des budgets des organismes visés par le 723-7 du code rural.
Les autres organismes
mentionnés à l'article L. 723-7 du code rural devront
présenter également les tableaux récapitulatifs de
dépenses et de recettes de fonctionnement et des
opérations en capital, accompagnés d'un état des
emplois budgétaires de chaque exercice et de tous autres
documents justificatifs utiles établissant notamment les
évolutions prévues et les clés de répartition
des charges entre les membres.
Le chef du Service des affaires financières, sociales et
logistiques
François de la Guéronnière