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MINISTERE DE
L'AGRICULTURE
ET DE LA PECHE
DIRECTION GÉNÉRALE DES POLITIQUES AGRICOLE, AGROALIMENTAIRE ET DES TERRITOIRES Service de la production
agricole |
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL Sous-direction du travail et de
la protection sociale |
OFFICE DE L'ELEVAGE Direction de gestion des
aides |
CIRCULAIRE |
Nombre d'annexes : 2 |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet :
Fonds d'allègement des charges
(FAC) et prise en charge des cotisations sociales agricoles en
faveur des chefs d'exploitations ou d'entreprises agricoles
touchés par les conséquences de la tempête Klaus du
23 au 25 janvier 2009.
Résumé : La présente circulaire précise
les modalités de mise en œuvre et de gestion du Fonds
d'allégement des charges (FAC) et des prises en charge des
cotisations sociales agricoles destinées aux chefs
d'exploitations ou d'entreprises agricoles touchés par les
conséquences de la tempête Klaus du 23 au 25 janvier
2009.
Mots-cles : Tempête Klaus - FAC - Prise en charge des
cotisations sociales agricoles
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
SOMMAIRE
1.
Sélection des bénéficiaires : conditions
générales d'accès aux
mesures
2. Application du Règlement (CE) n 1535/2007 de la
Commission du 20 décembre 2007 dit " de minimis
"
3. Prise en charge des cotisations sociales
agricoles
3.1. Cotisations ouvrant droit aux prises en charge de
cotisations sociales agricoles
3.2. Application du seuil de minimis aux prises en charge de
cotisations sociales agricoles
4. Prise en charge des intérêts des prêts
bonifiés et non bonifiés dans le cadre du
FAC
4.1. Caractéristiques de la mesure
4.2. Gestion de l'enveloppe
budgétaire
4.2.1. Répartition régionale
4.2.2. Répartition départementale par
les DRAF
4.3. Concertation locale
4.4. Préparation et constitution du dossier du
demandeur
4.5. Instruction des demandes par la DDAF
4.5.1. Réception et recevabilité des
demandes
4.5.2. Traitement des demandes d'aide
4.5.3. Transmissions à effectuer à
l'Office de l'Elevage
4.6. Contrôle administratif et paiement des dossiers par
l'Office de l'Elevage
4.6.1. Contrôles administratifs
4.6.2. Paiement des dossiers de demandes
d'aides
5. Contrôles a
posteriori
6. Délais
La tempête Klaus a
traversé les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées
et Languedoc-Roussillon du 23 au 25 janvier 2009 en causant des
dommages sérieux à de nombreuses exploitations agricoles.
Afin de venir en aide aux exploitants sinistrés, il a
été décidé la mise en place d'une enveloppe de
7 000 000 € au titre du Fonds d'allègement des charges
(FAC) et d'une enveloppe de 3 000 000 € de prise en charge
des cotisations sociales.
La présente circulaire a pour objet de préciser les
conditions de mise en œuvre de ces mesures.
Pour la suite de la circulaire, les mentions aux DDAF devront
s'entendre comme faisant également référence aux
DDEA.
1.Sélection des bénéficiaires : conditions générales d'accès aux mesures dans le cadre du FAC
Dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, les mesures de soutien concernent les exploitants dont le ou les sites de production sont situés sur une ou des zones reconnues sinistrées au titre de la procédure de catastrophe naturelle conformément à l'arrêté du 28 janvier 2009.
Peuvent bénéficier des
mesures de soutien décrites dans cette circulaire, les
exploitants agricoles, les groupements agricoles d'exploitation en
commun (GAEC), les exploitations agricoles à
responsabilité limitée (EARL), les autres personnes
morales ayant pour objet l'exploitation d'un domaine agricole et
dont plus de 50 % du capital est détenu par des exploitants
agricoles à titre principal, dans la mesure où ces
exploitations remplissent l'ensemble des conditions
énoncées ci-après.
Pour les filières animale et végétale, les
critères généraux de sélection des
exploitations sont les suivants :
o Il doit s'agit d'exploitants professionnels :
o immatriculés SIREN/SIRET,
o inscrits à la MSA,
o en règle ou en cours de régularisation au titre des
installations classées pour l'environnement.
► Filière animale
:
o L'exploitation est spécialisée en élevage et/ou
gavage de palmipèdes gras, ou en élevage de volailles de
chair en plein air ou en accouvage. Le taux de spécialisation
de l'exploitation, calculé en pourcentage de la marge brute
totale de l'exploitation ou du chiffre d'affaires total
réalisé par l'activité concernée est
supérieur à 25 %,
o Elle doit présenter des difficultés financières
conséquentes en raison des dommages subis (cabane mobile
détruite et/ou bande de poulets, abri détruit et/ou bande
de palmipèdes).
► Filière
végétale :
o Elle est spécialisée en fruits et légumes,
horticulture ou tabaculture à hauteur au minimum de 25 % du
chiffre d'affaires de l'exploitation,
o Elle présente des difficultés financières
conséquentes en raison des dommages subis (tunnel ou serre
endommagé(e) ou détruit(e) ; hangar de séchage
endommagé ou détruit ; surface minimale arboricole,
maraichère ou horticole touchée).
Dans tous les cas, des pièces justifiant le dommage subi
devront être fournies à l'appui du dossier de demande
d'aide.
Chaque DDAF pourra fixer des critères complémentaires en
fonction de la situation locale.
Une attention toute particulière doit être portée
aux jeunes agriculteurs et aux récents investisseurs. La
transparence GAEC doit être prise en compte pour cette mesure.
Ainsi, les plafonds sont multipliés par le nombre
d'exploitations regroupées au sein du GAEC, dans la limite de
trois exploitations par GAEC.
2.Application du Règlement (CE) n 1535/2007 de la Commission du 20 décembre 2007 dit " de minimis "
Le Règlement (CE) n 1535/2007
de la Commission du 20 décembre 2007 concernant l'application
des articles 87 et 88 du traité CE aux aides " de minimis
" dans le secteur de la production de produits agricoles
prévoit que les aides accordées à un exploitant ne
doivent pas excéder un plafond de 7 500 euros par
bénéficiaire sur une période de trois exercices
fiscaux.
Les bénéficiaires doivent en être informés lors
du versement de l'aide et le respect du plafond doit être
vérifié par la DDAF.
3.Prise en charge des cotisations sociales agricoles
Une enveloppe exceptionnelle de
crédits à hauteur de 3 millions d'euros est destinée
à prendre en charge les cotisations sociales agricoles dues
par les chefs d'exploitations ou d'entreprises agricoles
confrontés à des difficultés financières
résultant de la tempête Klaus de janvier 2009.
Cette enveloppe est financée par des crédits d'Etat. Ces
crédits seront délégués ultérieurement par
le MAP à la Caisse centrale de la mutualité sociale
agricole (CCMSA). La CCMSA fera l'avance des 3 millions d'euros et
procédera à la délégation desdits crédits
aux caisses de MSA concernées et à Apria RSA sur la base
de la répartition arrêtée par le ministère de
l'agriculture et de la pêche entre les 9 départements
concernés (cf arrêté du 28 janvier 2009 portant
reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle).
Ces prises en charge s'inscrivent dans le cadre de l'article L
726-3 du code rural dont les modalités de mise en œuvre
sont précisées à l'article R 726-1-4 du même
code. Elles sont attribuées dans les conditions définies
par la circulaire DGFAR/SDPS/C2007-5039 du 2 juillet 2007.
Les chefs d'exploitations ou d'entreprises agricoles dans une
situation particulièrement difficile peuvent déposer
auprès de leur caisse de mutualité sociale agricole une
demande de prise en charge de cotisations sociales agricoles. Les
demandes font l'objet d'un examen au cas par cas.
Les décisions d'acceptation ou de rejet sont prises par le
Conseil d'administration de la caisse de mutualité sociale
agricole conformément à la circulaire DGFAR/SDPS/C
2007-5039 du 02 juillet 2007.
3.1. Cotisations ouvrant droit aux prises en charge de cotisations sociales agricoles
Conformément à la circulaire DGFAR/SDPS/C 2007-5039 du 02 juillet 2007, seules peuvent donner lieu à prises en charge les cotisations sociales agricoles impayées dues au titre des années antérieures à l'année de la prise en charge ou bien celles dues au titre de l'année en cours. Le non-paiement des cotisations doit résulter de difficultés financières d'une particulière gravité et non d'une volonté délibérée de se soustraire au paiement desdites cotisations.
3.2. Application du seuil de minimis aux prises en charge de cotisations sociales agricoles
Les prises en charge de cotisations sociales agricoles prévues par la présente circulaire sont soumises au régime des aides " de minimis ". Les bénéficiaires doivent en être informés par la caisse de mutualité sociale agricole lors de la notification de la prise en charge et le respect du plafond doit être vérifié par la DDAF.
4.Prise en charge des intérêts des prêts bonifiés et non bonifiés dans le cadre du FAC
4.1. Caractéristiques de la mesure
Dans le cadre de l'enveloppe qui sera attribuée au département, le FAC interviendra exclusivement sous forme de prise en charge d'intérêts sur les échéances des prêts professionnels à long et moyen terme, d'une durée supérieure ou égale à 24 mois, bonifiés et non bonifiés. La prise en charge d'intérêts s'applique sur les intérêts de l'année 2009. L'aide sera, en tout état de cause, plafonnée à 10 % de l'échéance annuelle (intérêts et capital) des prêts professionnels.
4.2. Gestion de l'enveloppe budgétaire
Une enveloppe nationale de 7 millions d'euros est ouverte pour le FAC.
4.2.1. Répartition régionale
Les DRAF sont chargées de faire remonter les expressions de
besoin (estimation du nombre de dossiers éligibles et montants
envisagés par département) dans un délai maximum de
30 jours suivant la date de publication de la présente
circulaire.
Des enveloppes régionales seront notifiées sur la base de
ce recensement.
4.2.2. Répartition départementale par les
DRAF
Il appartient à chaque DRAF de répartir l'enveloppe
allouée entre les départements de sa région,
l'instruction des dossiers étant réalisée au niveau
du département. Les DRAF, responsables de l'enveloppe
attribuée à la région, communiqueront à
l'Office de l'Elevage - Cellule Gestion de crise et au bureau du
crédit et de l'assurance (DGPAAT/SDEA) la répartition
effectuée entre les départements de leur
région.
Dans les cas où, après cette information, la DRAF
souhaiterait procéder à de nouveaux ajustements dans la
répartition de l'enveloppe régionale entre
départements, il lui appartiendra d'en informer
préalablement la Cellule Gestion de crise de l'Office qui
procédera aux ajustements. Le bureau du crédit et de
l'assurance (DGPAAT/SDEA) sera également informé de ces
demandes d'ajustement.
Celle-ci doit être
réalisée dans le cadre d'un comité de suivi
installé sous l'autorité du Préfet de
département et réunissant notamment des
représentants des services de l'Etat concernés (DDAF,
DRAF, délégation des Offices, ...), des organismes de
protection sociale (MSA) et de la chambre d'agriculture, les
représentants de la profession agricole ainsi que l'ensemble
des établissements de crédit concernés par ces
dossiers. Les collectivités locales participant au financement
de certaines mesures pourront être associées.
Dans le cadre de cette concertation, chaque DDAF établira des
critères (notamment sur la base de ratios financiers)
permettant de cibler la mesure sur les seules exploitations
répondant aux conditions générales d'accès
prévues au point 1. Ces critères devront être
facilement quantifiables. Vous devrez également décider
de critères locaux complémentaires, vous permettant de
hiérarchiser les demandes individuelles et de moduler les
montants d'aide distribués en fonction de leur degré de
priorité.
Ces critères locaux d'éligibilité seront
définis en fonction de l'enveloppe mise à disposition du
département, en excluant des mesures d'octroi
systématique qui réduiraient la portée et
l'efficacité de la mesure.
Les données bancaires (par exemple annuités)
nécessaires à cette instruction seront fournies par les
établissements de crédit dans le cadre de la demande
d'aide déposée par l'exploitant.
4.4. Préparation et constitution du dossier du demandeur
L'exploitant sollicitant le
bénéfice de la mesure doit s'adresser en premier lieu
à son établissement de crédit et lui communiquer la
situation comptable de son exploitation, ainsi que tout document
nécessaire à l'étude de son dossier. Dans le chiffre
d'affaires de l'exploitation, le chiffre d'affaires lié au
secteur d'activité pour lequel l'aide est demandée (cf.
point 1) devra être clairement identifié.
L'établissement de crédit complète les données
fournies par le demandeur par ses propres informations concernant
l'endettement professionnel du demandeur (éventuellement
complétées par celles afférentes à
l'endettement professionnel auprès d'autres
établissements de crédit dans le cas de demandeurs
"multibancaires"), pour déterminer notamment les ratios
financiers établis dans le cadre de la concertation
locale.
La demande d'aide transmise à la DDAF par le demandeur ou par
l'établissement bancaire comporte systématiquement les
pièces justificatives suivantes :
► Le formulaire de demande d'aide dont le modèle est
joint en annexe 1, dûment rempli et signé par le
demandeur et par l'établissement bancaire,
► Un RIB,
► tout document (déclaration de sinistre, devis,
factures, etc...) prouvant la réalité du sinistre pour
les éleveurs et gaveurs ou la destruction et/ou
sous-valorisation des produits pour les accouveurs.
Les formulaires de demandes sont adaptés par les DDAF en
fonction des informations et/ou pièces complémentaires
que vous demanderez. Les éléments financiers fournis par
l'établissement bancaire peuvent également être
fournis sur tout support accepté par la DDAF à condition
que l'établissement signe le formulaire de demande d'aide
attestant de la véracité des données fournies.
L'ensemble de ces documents doit alors figurer dans le dossier de
demande d'aide.
Il ne peut être présenté qu'une seule demande par
exploitant titulaire d'un ou plusieurs prêts. Cependant, dans
le cas où un exploitant souhaiterait demander une aide pour
des prêts obtenus à titre individuel et à titre
sociétaire, 2 demandes distinctes doivent dans ce cas
être effectuées.
Pour les GAEC, compte tenu du principe de transparence, il est
possible pour l'exploitant qui se trouverait dans cette situation,
de donner mandat au GAEC de demander et percevoir l'aide pour son
compte à condition de lui en confier le pouvoir (un
modèle de pouvoir est joint en annexe 2).
Pour les autres formes sociétaires, la règle est la
présentation de demandes distinctes.
Les dossiers de demandes d'aide sont à déposer en DDAF au
plus tard le 15 juin 2009.
4.5. Instruction des demandes par la DDAF
4.5.1.
Réception et recevabilité des demandes
Les demandes d'aides sont réceptionnées et
enregistrées par la DDAF. Celle-ci réalise un
contrôle administratif de recevabilité des demandes au
regard :
- des critères généraux définis dans la
présente circulaire et des critères locaux
arrêtés par le comité de suivi,
- de la présence des pièces justificatives visées
ci-dessus ainsi que des pièces complémentaires
éventuellement demandées par la DDAF,
- du respect du plafond " de minimis ".
4.5.2.
Traitement des demandes d'aide
L'attention des DDAF est attirée sur l'égalité de
traitement qu'il appartient d'assurer entre les clients des
différents établissements de crédit. A cette fin,
toute répartition par réseau bancaire de l'enveloppe qui
vous est impartie est à proscrire. Seuls les
éléments d'appréciation résultant de
l'instruction individualisée de chaque dossier doivent guider
les choix d'attribution des prêts.
La DDAF réalise la sélection des dossiers et
détermine les montants d'aides qu'elle propose au versement
par l'Office. Les éléments juridiques, techniques et
financiers de la demande peuvent alors être saisis dans la
téléprocédure mise à disposition des DDAF (cf.
4.5.3.) et transmis pour paiement à l'Office.
4.5.3.
Transmissions à effectuer à l'Office de l'Elevage
► Informations
générales
Dès réception des demandes, la DDAF fera parvenir à
l'Office de l'Elevage - Cellule Gestion de crise :
o les critères détaillés de sélection des
exploitations tels qu'arrêtés par le comité de
suivi,
o un tableau de synthèse reprenant la liste des exploitants
sélectionnés, le montant de l'aide envisagée pour
chacun d'eux et le montant départemental total,
o le cas échéant, le procès verbal du comité
départemental qui a déterminé la liste des
bénéficiaires et les montants à verser.
► Transmission des demandes
sélectionnées pour paiement
La transmission des demandes sélectionnées pour paiement
par l'Office de l'Elevage doit être réalisée au plus
tard le 31 juillet 2009.
Celle-ci est réalisée de façon groupée, par
lot, dans le cadre d'une téléprocédure.
La téléprocédure permet également la
réalisation d'un tableau reprenant, pour chaque demande
intégrée dans un même lot, les coordonnées du
bénéficiaire, le montant des aides de minimis
déjà reçues et le montant de l'aide calculée.
Ce tableau est transmis dans le cadre de la
téléprocédure.
Ce tableau, sur lequel le DDAF attestera du respect des conditions
d'éligibilité des bénéficiaires, doit
également être édité, visé par le DDAF,
et adressé par courrier à l'Office de l'Elevage -
Cellule Gestion de crise. A cet envoi, sont joints les dossiers de
demandes concernés et les relevés d'identité
bancaire des bénéficiaires.
Cette transmission par courrier des
dossiers de demande, du tableau de synthèse et des RIB, doit
être réalisée concomitamment à la transmission
du lot concerné dans la
téléprocédure.
4.6. Contrôle administratif et paiement des dossiers par l'Office de l'Elevage
Le versement de l'aide FAC est assuré par l'Office de l'Elevage dans la limite du plafond départemental établi par la DRAF. Il appartient à chaque DDAF de s'assurer du respect du plafond départemental avant transmission des demandes à l'Office.
4.6.1.
Contrôles administratifs
L'Office de l'Elevage réalise un contrôle administratif
de chaque demande sur la base de la demande " papier ", du tableau
synthétique visé par le DDAF, du RIB et des
éléments saisis dans la
téléprocédure.
4.6.2.
Paiement des dossiers de demandes d'aides
Si les contrôles administratifs ne révèlent aucune
anomalie, l'engagement juridique et comptable est réalisé
par l'Office de l'élevage à la fin du processus
d'instruction, de contrôle et de liquidation des dossiers de
demandes d'aides, et le dossier est mis en paiement dans la limite
des plafonds départementaux.
Une fois le paiement réalisé, l'Office de l'Elevage
adresse à chaque bénéficiaire un courrier
l'informant de ce paiement. Cette information est également
transmise aux DDAF par l'intermédiaire de la
téléprocédure.
L'Office est responsable du traitement des recours
individuels.
Un contrôle approfondi des
informations communiquées par les établissements de
crédit pourra être réalisé après paiement
par les administrations départementale ou nationale
compétentes. A ce titre, les établissements doivent
conserver durant une période de trois ans les pièces
justificatives permettant un contrôle approprié du
respect de leurs engagements (notamment les tableaux
d'amortissement des prêts pour lesquels une prise en charge a
été effectuée).
De plus, des missions d'inspection aux différents stades de la
procédure pourront être effectuées à
l'initiative du Ministère de l'agriculture et de la pêche
ou de l'Office de l'Elevage.
Je vous demande de mettre en oeuvre
cette mesure dans les meilleurs délais et de me rendre compte,
au plus tard le 30 avril 2009, via les DRAF, des
critères et des ratios financiers que vous aurez retenus pour
la mise en oeuvre de cette instruction.
Il convient en effet que les dossiers puissent être instruits
dans les meilleurs délais.
Vous me tiendrez informé de tout cas
particulier ou toute difficulté rencontrés dans
l'application des dispositions de la présente
circulaire.
Le Ministre de
l'Agriculture et de la Pêche |