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MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
CIRCULAIRE SG/SAFSL/SDTPS/C2009-1522 Date: 06 octobre 2009 |
Date de mise en application :
1er janvier 2009. |
Objet : Diffusion de la circulaire interministérielle
NDSS/5B/2009/274 du 27 août 2009 portant modification de la
circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales applicable aux entreprises implantées en
zones franches urbaines.
Résumé : L'article 190 de la loi de finances pour
2009 a modifié le régime de l'exonération de
cotisations patronales de sécurité sociale applicable aux
rémunérations versées par les entreprises
implantées dans les zones franches urbaines (ZFU) et les
associations implantées dans les ZFU et les zones de
redynamisation urbaine (ZRU).
Désormais, pour les rémunérations inférieures
ou égales à 1,4 SMIC, les contributions FNAL, le
versement transport ainsi que les cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales sont
exonérées totalement. Puis, pour les
rémunérations supérieures à 1,4 SMIC, le
montant de cette exonération décroît de manière
linéaire et dégressive pour devenir nul lorsque la
rémunération atteint 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010
et 2 SMIC en 2011.
Le mécanisme de sortie progressive est maintenu. Ainsi,
l'exonération reste applicable à taux plein pendant une
durée de cinq années, puis à taux dégressifs
sur trois ou neuf années selon la taille de
l'entreprise.
Le décret n 2009-273 du 10 mars 2009, afin d'assurer la mise
en place de cette réforme, a modifié le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 relatif au régime d'exonération
en ZFU.
La présente circulaire précise les modalités de
calcul du nouveau régime d'exonération. Elle abroge et
remplace les points V et IX et l'annexe III de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30 juillet
2004.
Mots-clés : exonération - FNAL - versement
transport - entreprises - zone franche urbaine - zone urbaine
sensible.
Textes de référence :
Loi n 96-987 du 14 novembre 1996 modifiée relative à la
mise en œuvre du pacte de relance pour la ville (article 12
à 14).
Loi n 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009
(article 190).
Décret n 2009-273 du 10 mars 2009 modifiant le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 portant application des articles 12 à
14 de la loi n 96-987 du 14 novembre 1996 modifiée relative
à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville et
de l'article 146 modifié de la loi de finances pour 2002 (n
2001-1275 du 28 décembre 2001) afférents aux
exonérations sociales en faveur des zones franches urbaines et
des zones de redynamisation urbaine et abrogeant les décrets n
97-125 et n 97-126 du 12 février 1997.
Circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales applicable aux entreprises implantées en
zones franches urbaines.
Texte abrogé :
Circulaire interministérielle
NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30 juillet 2004 relative à
l'exonération de cotisations sociales patronales applicable
aux entreprises implantées en zones franches urbaines, en ses
seuls points V et IX et en son annexe III.
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
I. LA
NATURE ET LE MODE DE CALCUL DE L'EXONERATION en faveur des
entreprises implantées dans UNE zone franche
urbaine
II. DUREE
D'APPLICATION DE L'EXONERATION en faveur des entreprises
implantées dans UNE zone franche urbaine
III. Entrée en vigueur
L'article 190 de la loi de finances pour 2009 a modifié le régime de l'exonération de cotisations patronales de sécurité sociale applicable aux rémunérations versées par les entreprises implantées dans les zones franches urbaines (ZFU) et les associations implantées dans les zones franches urbaines et les zones de redynamisation urbaine (ZRU).
Auparavant, l'exonération
applicable aux rémunérations versées par les
entreprises implantées dans les ZFU consistait en une
franchise de cotisations patronales d'assurances sociales et
d'allocations familiales, de contributions FNAL et du versement
transport, dans la limite de 1,4 SMIC, sans plafond de
rémunération.
Désormais, pour les rémunérations inférieures
ou égales à 1,4 SMIC, les contributions FNAL, le
versement transport ainsi que les cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales sont
exonérées totalement. Puis, pour les
rémunérations supérieures à 1,4 SMIC, cette
exonération décroît de manière linéaire et
dégressive pour devenir nulle lorsque la
rémunération atteint 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010
et 2 SMIC en 2011.
L'objectif est de concentrer les exonérations de cotisations
patronales sur les salaires les moins élevés afin de
favoriser l'emploi des actifs ayant le plus de difficultés
à s'insérer dans le marché du travail, souvent moins
qualifiés.
Le mécanisme de sortie progressive est maintenu. Ainsi,
l'exonération reste applicable à taux plein pendant une
durée de cinq années, puis à taux dégressifs
sur trois ou neuf années selon la taille de
l'entreprise.
Le décret n 2009-273 du 10 mars 2009, afin d'assurer la mise
en place de cette réforme, a modifié le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 relatif au régime d'exonération
en ZFU.
La présente circulaire précise les nouvelles
modalités de calcul de cette exonération applicable aux
entreprises s'implantant ou se créant dans l'une des ZFU au
plus tard le 31 décembre 2011.
I. LA NATURE ET LE MODE DE CALCUL DE L'EXONERATION en faveur des entreprises implantées dans UNE zone franche urbaine
Le V de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales applicable aux entreprises implantées en zones
franches urbaines est remplacé par les dispositions suivantes
:
" V. La nature et le mode de calcul de l'exonération
L'exonération porte sur les cotisations à la charge de
l'employeur au titre des assurances sociales (maladie,
maternité, invalidité, décès et vieillesse) et
des allocations familiales et au titre du FNAL et, le cas
échéant, sur le versement de transport.
Selon que la rémunération est inférieure ou
égale à 1,4 SMIC ou supérieure à ce seuil,
l'exonération est soit totale, soit nulle, soit
partielle.
1. Lorsque le salaire horaire brut est
inférieur ou égal à 1,4 SMIC :
Les cotisations à la charge de l'employeur au titre des
assurances sociales (maladie, maternité, invalidité,
décès et vieillesse) et des allocations familiales, au
titre du FNAL et, le cas échéant, du versement transport
(VT) sont totalement exonérées.
2. Lorsque le salaire horaire brut est égal ou
supérieur à 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 et 2 SMIC
en 2011
L'exonération est nulle.
3. Lorsque le salaire horaire brut est
supérieur à 1,4 SMIC et inférieur à 2,4
SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 ou 2 SMIC en 2011
Le montant mensuel de l'exonération est égal au produit
de la rémunération mensuelle brute versée au
salarié par un coefficient déterminé, selon
l'année de versement de la rémunération, par
application de l'une des trois formules suivantes :
a) au titre des rémunérations versées du
1er janvier 2009 au 31 décembre 2009 :
Coefficient = T × (2,4 ×SMIC ×1,4 ×nombre
d'heures rémunérées - 1,4)
rémunération mensuelle brute
b) au titre des rémunérations versées du
1er janvier 2010 au 31 décembre 2010 :
Coefficient = T × (2,2 ×SMIC ×1,4
×nombre d'heures rémunérées - 1,4)
0,8 rémunération mensuelle brute
c) au titre des rémunérations versées à partir
du 1er janvier 2011 :
Coefficient = T × (2 ×SMIC ×1,4
×nombre d'heures rémunérées - 1,4)
0,6 rémunération mensuelle brute
Pour le calcul de ces formules :
- " T " est égal au taux de cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales majoré des
taux de la cotisation et de la contribution au fonds national
d'aide au logement et du versement transport lorsque l'employeur en
est redevable. Les taux retenus sont ceux applicables pour le
calcul des cotisations et des contributions du mois
correspondant.
- Le coefficient retenu ne peut être supérieur à
T.
- Le résultat obtenu par application de la formule est arrondi
à trois décimales, au millième le plus proche.
- Le SMIC est le taux horaire du salaire minimum de croissance pris
en compte pour sa valeur du premier jour de la période
d'emploi rémunérée, c'est-à-dire la valeur du
SMIC au premier jour du mois au titre duquel la réduction est
calculée.
- La rémunération mensuelle brute est constituée des
gains et rémunérations tels que définis à
l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale et
à l'article L. 741-10 du code rural versés au
salarié au cours du mois civil. Les heures
supplémentaires et les heures complémentaires sont
comprises dans la rémunération mensuelle brute.
- Pour les salariés dont la rémunération ne peut
être déterminée au cours du mois en fonction d'un
nombre d'heures de travail rémunérées, le nombre
d'heures de travail pris en compte pour le calcul de
l'exonération est déterminé selon les modalités
prévues à l'article D. 241-27 du code de la
sécurité sociale.
Pour l'application du deuxième alinéa du II de cet
article, le pourcentage est déterminé par application du
rapport entre la rémunération du mois soumise à
cotisations au sens de l'article L. 242-1 et la
rémunération qui aurait été versée si le
contrat de travail avait continué à être
exécuté. Le rapport entre ces deux paramètres ne
peut pas être supérieur à 1.
- Pour les salariés dont le contrat de travail est suspendu
avec maintien total ou partiel de la rémunération
mensuelle brute du salarié, le nombre d'heures
rémunérées à prendre en compte pour le calcul
de l'exonération au titre de ces périodes de suspension
est égal au produit de la durée du travail qu'aurait
effectuée le salarié s'il avait continué de
travailler par le pourcentage de rémunération
demeuré à la charge de l'employeur et soumise à
cotisations. "
II. DUREE D'APPLICATION DE L'EXONERATION en faveur des entreprises implantées dans UNE zone franche urbaine
Le IX de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales applicable aux entreprises implantées en zones
franches urbaines est remplacé par les dispositions suivantes
:
" IX. Durée d'application de l'exonération
L'exonération est applicable, pour chaque
salarié, pendant au maximum cinq années à taux plein
(1), c'est-à-dire selon les modalités définies au V.
" La nature et le mode de calcul de l'exonération ", puis
pendant au maximum trois ou neuf années à taux
dégressif selon que l'effectif total de l'entreprise qui
l'emploie est respectivement de plus ou de moins de cinq
salariés (2).
La date à compter de laquelle la durée maximum de cinq
ans d'exonération à taux plein est décomptée
dépend de la date d'implantation ou de création de
l'entreprise dans la zone franche urbaine et de l'emploi
concerné. L'annexe III indique, pour chaque situation, la date
limite à laquelle l'entreprise doit s'être implantée
ou créée en zone franche urbaine et la date limite à
laquelle une embauche ou le transfert d'emploi doit
intervenir.
1. L'exonération
ZFU est applicable pendant au plus cinq années à taux
plein
L'exonération est applicable pendant une période à
taux plein d'au plus cinq ans, décomptée salarié par
salarié. Son terme n'est pas reporté en cas de suspension
de l'exécution du contrat de travail du salarié (par
exemple, en cas de maladie, de congés rémunérés
ou non...).
Ainsi, pendant les cinq premières années, il est fait
application pleine et entière des modalités de calcul
précisées au V. " La nature et le mode de calcul de
l'exonération " :
- lorsque le salaire horaire brut est inférieur à 1,4
SMIC, l'exonération est totale sur les cotisations à la
charge de l'employeur au titre des assurances sociales (maladie,
maternité, invalidité, décès et vieillesse) et
des allocations familiales et au titre du FNAL et, le cas
échéant, sur le versement de transport ;
- lorsque le salaire horaire brut est supérieur à 1,4
SMIC, l'exonération est égale au produit de la
rémunération mensuelle brute par un coefficient
déterminé, selon l'année de versement de la
rémunération, par application de l'une des trois formules
mentionnées au V. de la circulaire interministérielle
NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du 30 juillet 2004 relative à
l'exonération de cotisations sociales patronales applicable
aux entreprises implantées en zones franches urbaines ;
- lorsque le salaire horaire brut est égal ou supérieur
à 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 et 2 SMIC en 2011,
l'exonération est nulle.
Pour les salariés dont le contrat de travail est à
durée déterminée d'au moins douze mois,
l'exonération est donc applicable :
- pendant la durée du contrat en cas d'embauche ;
- ou pour la durée du contrat restant à courir au moment
de l'entrée en vigueur de la présente exonération,
de l'implantation ou de la création en zone franche urbaine
pour le salarié dont le contrat de travail est en cours
d'exécution à cette date ;
- ou, enfin, pour la durée du contrat restant à courir au
moment du transfert de son emploi en zone franche urbaine s'il est
postérieur.
En cas d'embauche d'un salarié sous contrat à durée
indéterminée au terme d'un contrat à durée
déterminée ayant ouvert droit à l'exonération,
la période de cinq ans est décomptée à partir
de la date d'effet de l'embauche sous contrat à durée
déterminée dans un établissement de l'entreprise
situé en ZFU.
2. L'exonération ZFU est ensuite applicable
pendant au plus trois ou neuf ans à taux dégressif de 60
%, de 40 % et de 20 %
L'article 12-V bis à la loi du 14 novembre 1996 prévoit
qu'à l'expiration de la période de cinq ans
d'exonération à taux plein, l'entreprise
bénéficie pour chacun de ses salariés d'une sortie
progressive du dispositif d'exonération sur trois ou neuf ans,
selon la taille de l'entreprise, à taux dégressif :
a) Pour les entreprises de 5 salariés et plus : le taux
d'exonération est de 60 % la première année suivant
la période d'exonération à taux plein, de 40 % la
deuxième année et de 20 % la troisième
année.
Ainsi, pour déterminer le montant de la réduction dont
bénéficient les entreprises de 5 salariés et plus au
cours des 6ème, 7ème et
8ème année, il convient d'appliquer
respectivement les taux de 60%, 40% et 20% au montant de la
réduction (MR) tel que déterminé dans les conditions
précisées au V. " La nature et le mode de calcul de
l'exonération " :
Montant de la réduction pour la 6ème année = MR X
60%
Montant de la réduction pour la 7ème année = MR X
40%
Montant de la réduction pour la 8ème année = MR X
20%
b) Pour les entreprises de moins de 5 salariés : le taux de
l'exonération est de 60 % les cinq premières années
suivant la période d'exonération à taux plein, de 40
% la sixième et la septième années et de 20 % la
huitième et la neuvième années.
Ainsi, pour déterminer le montant de la réduction dont
bénéficient les entreprises de moins de 5 salariés
de la 6ème à la 10ème
année, de la 11ème à la
12ème année et de la 13ème
à la 14ème année, il convient d'appliquer
respectivement les taux de 60%, 40% et 20% au montant de la
réduction (MR) tel que déterminé dans les conditions
précisées au V. " La nature et le mode de calcul de
l'exonération " :
Montant de la réduction pour la 6ème à la 10ème
année = MR x 60%
Montant de la réduction pour la 11ème et 12ème
année = MR X 40%
Montant de la réduction pour la 13ème et 14ème
année = MR X 20%
Le plafond d'effectif de moins de cinq salariés est
apprécié au niveau de l'entreprise, tous
établissements confondus, au cours des douze mois civils
précédant le mois au cours duquel l'entreprise applique
pour la première fois l'exonération à taux
dégressif au titre d'un ou de plusieurs de ses salariés
employés dans un établissement implanté dans une
zone franche urbaine.
Cet effectif est déterminé en fonction de la moyenne des
effectifs déterminés chacun de ces douze mois,
conformément aux règles énoncées par l'article
L. 1111-2 et L.1251-54 du code du travail et décrites au I-A-2
de la circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/366 du
30 juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales applicable aux entreprises implantées en
zones franches urbaines.
Si, postérieurement, ce plafond d'effectif est
dépassé, l'entreprise conserve le bénéfice de
l'exonération applicable à taux dégressif pendant
neuf années au lieu de trois, au titre des seuls
salariés présents dans l'établissement en zone
franche urbaine au dernier jour du mois civil précédant
celui au cours duquel l'entreprise a appliqué pour la
première fois l'exonération à taux dégressif et
qui sont toujours employés dans cet établissement au
cours du mois pour lequel sont dues les rémunérations et
cotisations.
Enfin, l'employeur peut renoncer à l'exonération
dégressive pour appliquer, à la place, la réduction
générale prévue par l'article L. 241-13 du code de
la sécurité sociale. Cette option, qui s'effectue
salarié par salarié, est irrévocable :
l'exonération dégressive cesse définitivement
d'être applicable au salarié concerné. "
Les présentes dispositions sont applicables aux cotisations dues au titre des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2009. La régularisation des cotisations entre cette date et la publication du décret n 2009-273 du 10 mars 2009 doit intervenir au plus tard dans le bordereau récapitulatif pour 2009.
Pour toute difficulté d'application de la présente circulaire, je vous remercie de bien vouloir contacter le Bureau de la législation financière à la Direction de la sécurité sociale (tel : 01.40.56.69.47 ; fax : 01.40.56.71.32) ou, pour le secteur agricole, au Bureau de l'assujettissement et des cotisations sociales de la Sous-direction du travail et de la protection sociale du ministère de l'agriculture et de la pêche (tel. 01.49.55.43.54 ; fax. :01.49.55.80.10).
Le Directeur de la
sécurité sociale, |
Le Secrétaire
général du Comité |
Le Directeur des
affaires financières, |