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MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA
PÊCHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
CIRCULAIRE SG/SAFSL/SDTPS/C2009-1523 Date: 06 octobre 2009 |
Date de mise en application :
1er janvier 2009. |
Objet : Diffusion de la circulaire interministérielle
N DSS/5B/2009/275 du 27 août 2009 portant modification de la
circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales en faveur des associations implantées dans
une zone de redynamisation urbaine ou dans une zone franche
urbaine.
Résumé :
L'article 190 de la loi de finances pour 2009 a modifié le
régime de l'exonération de cotisations patronales de
sécurité sociale applicable aux rémunérations
versées par les entreprises implantées dans les zones
franches urbaines (ZFU) et les associations implantées dans
les ZFU et les zones de redynamisation urbaine (ZRU).
Désormais, pour les rémunérations inférieures
ou égales à 1,4 SMIC, les contributions FNAL, le
versement transport ainsi que les cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales sont
exonérées totalement. Puis, pour les
rémunérations supérieures à 1,4 SMIC, le
montant de cette exonération décroît de manière
linéaire et dégressive pour devenir nul lorsque la
rémunération atteint 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010
et 2 SMIC en 2011.
Le mécanisme de sortie progressive est maintenu. Ainsi,
l'exonération reste applicable à taux plein pendant une
durée de cinq années, puis à taux dégressifs
sur trois ou neuf années selon la taille de
l'entreprise.
Le décret n 2009-273 du 10 mars 2009, afin d'assurer la mise
en place de cette réforme, a modifié le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 relatif au régime d'exonération
en ZFU.
La présente circulaire précise les modalités de
calcul du nouveau régime d'exonération. Elle abroge et
remplace les points III et VI de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet
2004.
Mots-clés : exonération - FNAL - versement
transport - associations- zone franche urbaine - zone de
redynamisation urbaine - zone urbaine sensible.
Textes de référence :
Loi n 96-987 du 14
novembre 1996 modifiée relative à la mise en œuvre
du pacte de relance pour la ville (article 12 à 14).
Loi n 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009
(article 190).
Décret n 2009-273 du 10 mars 2009 modifiant le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 portant application des articles 12 à
14 de la loi n 96-987 du 14 novembre 1996 modifiée relative
à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville et
de l'article 146 modifié de la loi de finances pour 2002 (n
2001-1275 du 28 décembre 2001) afférents aux
exonérations sociales en faveur des zones franches urbaines et
des zones de redynamisation urbaine et abrogeant les décrets n
97-125 et n 97-126 du 12 février 1997.
Circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales en faveur des associations implantées dans
une zone de redynamisation urbaine ou dans une zone franche
urbaine.
Texte abrogé :
Circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales en faveur des associations implantées dans
une zone de redynamisation urbaine ou dans une zone franche
urbaine, en ses seuls points III et VI.
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
I. LA NATURE ET LE MODE DE CALCUL DE L'EXONERATION en faveur des associations implantées dans UNE zone franche urbaine ou une zone de redynamisation urbaine *
II. DUREE D'APPLICATION DE L'EXONERATION en faveur des associations implantées dans UNE zone franche urbaine ou une zone de redynamisation urbaine *
L'article 190 de la loi de finances
pour 2009 a modifié le régime de l'exonération de
cotisations patronales de sécurité sociale applicable aux
rémunérations versées par les entreprises
implantées dans les zones franches urbaines (ZFU) et les
associations implantées dans les zones franches urbaines et
les zones de redynamisation urbaine (ZRU).
Auparavant, l'exonération applicable aux
rémunérations versées par les entreprises
implantées dans les ZFU et les associations implantées
dans les ZFU et les ZRU consistait en une franchise de cotisations
patronales d'assurances sociales et d'allocations familiales, de
contributions FNAL et du versement transport, dans la limite de 1,4
SMIC, sans plafond de rémunération.
Désormais, pour les rémunérations inférieures
ou égales à 1,4 SMIC, les contributions FNAL, le
versement transport ainsi que les cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales sont
exonérées totalement. Puis, pour les
rémunérations supérieures à 1,4 SMIC, cette
exonération décroît de manière linéaire et
dégressive pour devenir nulle lorsque la
rémunération atteint 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010
et 2 SMIC en 2011.
L'objectif est de concentrer les exonérations de cotisations
patronales sur les salaires les moins élevés afin de
favoriser l'emploi des actifs ayant le plus de difficultés
à s'insérer dans le marché du travail, souvent moins
qualifiés.
Le mécanisme de sortie progressive est maintenu. Ainsi,
l'exonération reste applicable à taux plein pendant une
durée de cinq années, puis à taux dégressifs
sur trois ou neuf années selon la taille de
l'entreprise.
Le décret n 2009-273 du 10 mars 2009, afin d'assurer la mise
en place de cette réforme, a modifié le décret n
2004-565 du 17 juin 2004 relatif au régime d'exonération
en ZFU.
La présente circulaire précise les nouvelles
modalités de calcul de cette exonération applicable aux
associations s'implantant ou se créant dans l'une des ZFU au
plus tard le 31 décembre 2011 et aux associations
implantées ou créées dans l'une des ZRU au plus tard
le 31 décembre 2008.
I. LA NATURE ET LE MODE DE CALCUL DE L'EXONERATION EN FAVEUR DES ASSOCIATIONS IMPLANTÉES DANS UNE ZONE FRANCHE URBAINE OU UNE ZONE DE REDYNAMISATION URBAINE
Le III de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales en faveur des associations implantées dans une zone
de redynamisation urbaine ou dans une zone franche urbaine sont
remplacés par les dispositions suivantes :
" III. La nature et le mode de calcul de l'exonération
L'exonération porte sur les cotisations à la charge de
l'employeur au titre des assurances sociales (maladie,
maternité, invalidité, décès et vieillesse) et
des allocations familiales et au titre du FNAL et, le cas
échéant, sur le versement de transport.
Selon que la rémunération est inférieure ou
égale à 1,4 SMIC ou supérieure à ce seuil,
l'exonération est soit totale, soit nulle, soit
partielle.
1. Lorsque le salaire horaire brut est
inférieur ou égal à 1,4 SMIC :
Les cotisations à la charge de l'employeur au titre des
assurances sociales (maladie, maternité, invalidité,
décès et vieillesse) et des allocations familiales, au
titre du FNAL et, le cas échéant, du versement transport
(VT) sont totalement exonérées.
2. Lorsque le salaire horaire brut est égal ou
supérieur à 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 et 2 SMIC
en 2011
L'exonération est nulle.
3. Lorsque le salaire horaire brut est
supérieur à 1,4 SMIC et inférieur à 2,4
SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 ou 2 SMIC en 2011
Le montant mensuel de l'exonération est égal au produit
de la rémunération mensuelle brute versée au
salarié par un coefficient déterminé, selon
l'année de versement de la rémunération, par
application de l'une des trois formules suivantes :
a) au titre des rémunérations versées du
1er janvier 2009 au 31 décembre 2009 :
Coefficient = T × (2,4 ×SMIC ×1,4 ×nombre
d'heures rémunérées - 1,4)
rémunération mensuelle brute
b) au titre des rémunérations versées du
1er janvier 2010 au 31 décembre 2010 :
Coefficient = T × (2,2 ×SMIC ×1,4
×nombre d'heures rémunérées - 1,4)
0,8 rémunération mensuelle brute
c) au titre des rémunérations versées à partir
du 1er janvier 2011 :
Coefficient = T × (2 ×SMIC ×1,4
×nombre d'heures rémunérées - 1,4)
0,6 rémunération mensuelle brute
Pour le calcul de ces formules :
- " T " est égal au taux de cotisations patronales
d'assurances sociales et d'allocations familiales majoré des
taux de la cotisation et de la contribution au fonds national
d'aide au logement et du versement transport lorsque l'employeur en
est redevable. Les taux retenus sont ceux applicables pour le
calcul des cotisations et des contributions du mois
correspondant.
- Le coefficient retenu ne peut être supérieur à
T.
- Le résultat obtenu par application de la formule est arrondi
à trois décimales, au millième le plus proche.
- Le SMIC est le taux horaire du salaire minimum de croissance pris
en compte pour sa valeur du premier jour de la période
d'emploi rémunérée, c'est-à-dire la valeur du
SMIC au premier jour du mois au titre duquel la réduction est
calculée.
- La rémunération mensuelle brute est constituée des
gains et rémunérations tels que définis à
l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale et
à l'article L. 741-10 du code rural versés au
salarié au cours du mois civil. Les heures
supplémentaires et les heures complémentaires sont
comprises dans la rémunération mensuelle brute.
- Pour les salariés dont la rémunération ne peut
être déterminée au cours du mois en fonction d'un
nombre d'heures de travail rémunérées, le nombre
d'heures de travail pris en compte pour le calcul de
l'exonération est déterminé selon les modalités
prévues à l'article D. 241-27 du code de la
sécurité sociale.
- Pour l'application du deuxième alinéa du II de cet
article, le pourcentage est déterminé par application du
rapport entre la rémunération du mois soumise à
cotisations au sens de l'article L. 242-1 et la
rémunération qui aurait été versée si le
contrat de travail avait continué à être
exécuté. Le rapport entre ces deux paramètres ne
peut pas être supérieur à 1.
- Pour les salariés dont le contrat de travail est suspendu
avec maintien total ou partiel de la rémunération
mensuelle brute du salarié, le nombre d'heures
rémunérées à prendre en compte pour le calcul
de l'exonération au titre de ces périodes de suspension
est égal au produit de la durée du travail qu'aurait
effectuée le salarié s'il avait continué de
travailler par le pourcentage de rémunération
demeuré à la charge de l'employeur et soumise à
cotisations. "
II. DUREE D'APPLICATION DE L'EXONERATION EN FAVEUR DES ASSOCIATIONS IMPLANTÉES DANS UNE ZONE FRANCHE URBAINE OU UNE ZONE DE REDYNAMISATION URBAINE
Le VI de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales en faveur des associations implantées dans une zone
de redynamisation urbaine ou dans une zone franche urbaine est
remplacé par les dispositions suivantes :
" VI. Durée d'application de l'exonération
L'exonération est applicable, pour chaque salarié
éligible, pendant une durée d'au plus cinq années
à taux plein (A), puis pendant au maximum trois ou neuf
années à taux dégressif selon que l'effectif total
de l'association qui l'emploie est respectivement de plus ou de
moins de cinq salariés (B).
A. L'exonération est
applicable pour chaque salarié éligible pendant une
période d'au plus cinq ans à taux plein
Pendant
les cinq premières années, il est fait application pleine
et entière des modalités de calcul précisées au
III. " La nature et le mode de calcul de l'exonération " de la
circulaire interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30
juillet 2004 relative à l'exonération de cotisations
sociales patronales en faveur des associations implantées dans
une zone de redynamisation urbaine ou dans une zone franche urbaine
:
- lorsque le salaire horaire brut est inférieur à 1,4
SMIC, l'exonération est totale sur les cotisations à la
charge de l'employeur au titre des assurances sociales (maladie,
maternité, invalidité, décès et vieillesse) et
des allocations familiales et au titre du FNAL et, le cas
échéant, sur le versement de transport ;
- lorsque le salaire horaire brut est supérieur à 1,4
SMIC, l'exonération est égale au produit de la
rémunération mensuelle brute par un coefficient
déterminé, selon l'année de versement de la
rémunération, par application de l'une des trois formules
mentionnées au III. de la circulaire interministérielle
NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet 2004 relative à
l'exonération de cotisations sociales patronales en faveur des
associations implantées dans une zone de redynamisation
urbaine ou dans une zone franche urbaine ;
- lorsque le salaire horaire brut est égal ou supérieur
à 2,4 SMIC en 2009, 2,2 SMIC en 2010 et 2 SMIC en 2011,
l'exonération est nulle.
1. Date à partir de laquelle
la période d'au plus cinq ans d'exonération à taux
plein est décomptée
La date à partir de
laquelle la période d'au plus cinq ans d'exonération
à taux plein est décomptée dépend de la date
d'implantation de l'association dans la zone de redynamisation
urbaine ou dans la zone franche urbaine.
Association présente au 1er janvier 2004
:
Si le contrat de travail du salarié est en cours
d'exécution le 1er janvier 2004 auprès de
l'établissement de l'association implanté dans la zone de
redynamisation urbaine ou dans la zone franche urbaine, cette
période d'au maximum cinq années est décomptée
à partir du 1er janvier 2004 ou, si l'association d'au plus
neuf salariés pratique le décalage de la paie avec
rattachement à la période d'emploi, à compter du 16
janvier 2004 (régime général) et du 11 janvier 2004
(régime agricole).
Si le salarié est recruté postérieurement, et au
plus tard le 31 décembre 2008 (en ZRU) ou le 31 décembre
2011 (en ZFU), cette période de cinq années est
décomptée à compter de la date d'effet de son
embauche.
Association implantée ou créée entre le
2 janvier 2004 et le 31 décembre 2008 inclus (ZRU) ou le 31
décembre 2011 inclus (ZFU) :
Cette période de cinq années est décomptée
à partir de la date, postérieure au 1er janvier 2004,
d'implantation ou de création de l'association dans la zone de
redynamisation urbaine ou dans la zone franche urbaine, si le
contrat de travail du salarié est en cours d'exécution
auprès de cet établissement à cette date.
Si le salarié est recruté postérieurement, et au
plus tard dans les cinq années qui suivent la date de
l'implantation ou de la création de l'association dans la
zone, cette période de cinq années est
décomptée à compter de la date d'effet de
l'embauche.
2. Règles
générales applicables à toutes les
associations
L'exonération est applicable :
pour le salarié employé sous contrat de travail
à durée déterminée d'au moins douze mois,
pendant la durée du contrat restant à courir, soit au 1er
janvier 2004, soit à la date d'implantation ou de
création de l'association dans la zone de redynamisation
urbaine ou dans la zone franche urbaine si son contrat de travail
est en cours d'exécution à cette date ou, s'il est
embauché après ces mêmes dates, pendant la
durée du CDD ;
ou pendant une durée d'au plus cinq ans à taux
plein pour le salarié employé sous contrat de travail
à durée indéterminée dont le contrat de travail
est en cours d'exécution à ces mêmes dates comme
pour le salarié embauché après ces mêmes dates
;
En cas d'embauche du salarié sous contrat à durée
indéterminée au terme d'un contrat à durée
déterminée d'au moins douze mois ayant ouvert droit
à l'exonération, la période de cinq ans est
décomptée à partir de la date d'effet de l'embauche
sous contrat de travail à durée
déterminée.
En cas de suspension de l'exécution du contrat de travail du
salarié (maladie, congés rémunérés ou
non), la période d'application de l'exonération n'est pas
prolongée. Cette règle vaut également pendant la
période d'application de l'exonération à taux
dégressif (Cf. B. ci-dessous).
B. L'exonération est ensuite
applicable pour chaque salarié pendant au plus trois ou neuf
ans à taux dégressif de 60 %, de 40 % et de 20
%
A l'expiration de la période de cinq années
d'exonération à taux plein, l'association
bénéficie pour chacun de ses salariés d'une sortie
progressive du dispositif d'exonération sur trois ou neuf ans,
selon la taille de l'association, à taux dégressif
:
a) Pour les associations de 5 salariés et plus : le taux
d'exonération est de 60 % la première année suivant
la période d'exonération à taux plein, de 40 % la
deuxième année et de 20 % la troisième
année.
Ainsi, pour déterminer le montant de la
réduction dont bénéficient les associations de 5
salariés et plus au cours des 6ème,
7ème et 8ème année, il
convient d'appliquer respectivement les taux de 60%, 40% et 20% au
montant de la réduction (MR) tel que déterminé dans
les conditions précisées au III. " La nature et le mode
de calcul de l'exonération " de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales en faveur des associations implantées dans une zone
de redynamisation urbaine ou dans une zone franche urbaine :
Montant de la réduction pour la 6ème année = MR X
60%
Montant de la réduction pour la 7ème année = MR X
40%
Montant de la réduction pour la 8ème année = MR X
20%
b) Pour les associations de moins de 5 salariés : le taux
de l'exonération est de 60 % les cinq premières
années suivant la période d'exonération à taux
plein, de 40 % la sixième et la septième années et
de 20 % la huitième et la neuvième
années.
Ainsi, pour déterminer le montant de la
réduction dont bénéficient les associations de moins
de 5 salariés de la 6ème à la
10ème année, de la 11ème
à la 12ème année et de la
13ème à la 14ème année,
il convient d'appliquer respectivement les taux de 60%, 40% et 20%
au montant de la réduction (MR) tel que déterminé
dans les conditions précisées au V. " La nature et le
mode de calcul de l'exonération " de la circulaire
interministérielle NDSS/DIV/DGFAR/2004/367 du 30 juillet 2004
relative à l'exonération de cotisations sociales
patronales en faveur des associations implantées dans une zone
de redynamisation urbaine ou dans une zone franche urbaine:
Montant de la réduction pour la 6ème à la 10ème
année = MR x 60%
Montant de la réduction pour la 11ème et 12ème
année = MR X 40%
Montant de la réduction pour la 13ème et 14ème
année = MR X 20%
Le plafond d'effectif de moins de cinq salariés est
déterminé en fonction de la moyenne des effectifs
employés chacun des douze mois civils précédant le
mois au cours duquel l'association applique pour la première
fois l'exonération à taux dégressif au titre d'un ou
de plusieurs de ses salariés employés dans un
établissement implanté dans une zone de redynamisation
urbaine ou dans une zone franche urbaine.
Ce plafond est apprécié au niveau de l'association, tous
établissements confondus, implantés ou non en zone de
redynamisation urbaine ou en zone franche urbaine, et arrondi
à l'unité inférieure.
Pour ce calcul, sont pris en compte :
pour une unité, les salariés sous contrat à
durée indéterminée, les travailleurs à domicile
et les travailleurs handicapés ;
au prorata de leur temps de présence au cours des
douze mois précédents, les salariés sous contrat
à durée déterminée, contrat de travail
intermittent ou mis à disposition par une entreprise
extérieure, y compris les travailleurs temporaires (sauf s'ils
remplacent un salarié absent ou dont le contrat de travail est
suspendu avec versement de rémunération) ;
au prorata de leur temps de présence, les
salariés à temps partiel.
Les salariés absents ou dont le contrat de travail est
suspendu sont pris en compte dans l'effectif à la condition
qu'ils perçoivent une rémunération.
Ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'effectif :
les apprentis, les titulaires d'un contrat de
qualification, d'orientation, d'adaptation à l'emploi,
jusqu'au terme prévu au contrat ou, à défaut, à
l'expiration d'une période de deux ans à compter de sa
conclusion ;
pendant toute la durée du contrat, les
bénéficiaires d'un contrat emploi-consolidé, d'un
contrat emploi-solidarité, d'un contrat d'accès à
l'emploi et d'un contrat d'insertion - revenu minimum
d'activité ;
enfin, les titulaires du contrat de professionnalisation
défini à l'article L. 6325-1 du code du travail pouvant
être conclu à compter du 1er octobre 2004, jusqu'au terme
prévu par le contrat lorsque celui-ci est à durée
déterminée ou jusqu'à la fin de l'action de
professionnalisation lorsque le contrat est à durée
indéterminée.
Si, postérieurement, ce plafond d'effectif de moins de cinq
salariés est dépassé, l'association conserve le
bénéfice de l'exonération applicable à taux
dégressif pendant neuf années au lieu de trois, au titre
des seuls salariés présents dans l'établissement en
zone de redynamisation urbaine ou en zone franche urbaine au
dernier jour du mois civil précédant celui au cours
duquel l'association a appliqué pour la première fois
l'exonération à taux dégressif et qui sont toujours
employés dans cet établissement au cours du mois pour
lequel les rémunérations et cotisations sont dues.
L'association peut renoncer à l'exonération
dégressive pour appliquer, à la place, la réduction
générale de cotisations patronales de sécurité
sociale prévue par l'article L. 241-13 du code de la
sécurité sociale ou, dans les départements
d'outre-mer, l'exonération prévue à l'article L.
752-3-1 du même code.
Cette option, qui s'effectue salarié par salarié, est
irrévocable : l'exonération dégressive cesse
définitivement d'être applicable au salarié
concerné. "
Les présentes dispositions sont applicables aux cotisations dues au titre des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2009. La régularisation des cotisations entre cette date et la publication du décret n 2009-273 du 10 mars 2009 doit intervenir au plus tard dans le bordereau récapitulatif pour 2009.
Pour toute difficulté d'application de la présente circulaire, je vous remercie de bien vouloir contacter le Bureau de la législation financière à la Direction de la sécurité sociale (tel : 01.40.56.69.47 ; fax : 01.40.56.71.32) ou, pour le secteur agricole, au Bureau de l'assujettissement et des cotisations sociales de la Sous-direction du travail et de la protection sociale du ministère de l'agriculture et de la pêche (tel. 01.49.55.43.54 ; fax. :01.49.55.80.10).
Pour le ministre et
par délégation, |
Pour le ministre et
par délégation, |
Pour le ministre et
par délégation, |