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MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
DIRECTION GÉNÉRALE DES POLITIQUES AGRICOLE, AGROALIMENTAIRE ET DES TERRITOIRES 3,
rue Barbet de Jouy |
DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ALIMENTATION 251,
rue de Vaugirard |
CIRCULAIRE |
Date de mise en application :
immédiate |
Le Ministre de l'alimentation, de
l'agriculture |
Objet : Mise
en oeuvre de la conditionnalité des aides 2010
Résumé : cette circulaire concerne les conditions
réglementaires de mise en œuvre de la
conditionnalité en 2010. Elle rappelle le mode
d'établissement du taux de réduction des aides si des
anomalies sont constatées. Cette note sera
complétée par une circulaire relative au contrôle de
la conditionnalité (dispositif de contrôle et modes de
sélection). Pour les DD(CS)PP, cette note n'apporte pas
d'éléments nouveaux par rapport aux notes de service
relatives aux modalités de sélection et de
réalisation des contrôles et n'est pas, à ce titre,
un ordre de méthode les concernant
Mots clés :conditionnalité ; environnement ;
bonnes conditions agricoles et environnementales, pâturages
permanents ; sante publique, santé des animaux et des
végétaux ; protection animale ; exigences
complémentaires en matiere de fertilisation et d'utilisation
des produits phytosanitaires, aides directes, développement
rural, contrôles sur place, système intégré de
gestion et de contrôle, FEAGA,
FEADER
Destinataires |
|
Pour exécution : |
Pour information : |
Bases juridiques :
Règlement
(CE) n 73/2009 du Conseil du 19 janvier 2009 établissant des
règles communes pour les régimes de soutien direct en
faveur des agriculteurs dans le cadre de la politique agricole
commune et établissant certains régimes de soutien en
faveur des agriculteurs ;
Règlement (CE) n 1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005
modifié concernant le soutien au développement rural par
le fonds européen agricole pour le développement rural
(FEADER), et ses textes d'application ;
Règlement (CE) n1122/2009 de la Commission du 30 novembre 2009
fixant les modalités d'application du (CE) n 73/2009 du
Conseil en ce qui concerne la conditionnalité, la modulation
et le système intégré de gestion et de contrôle
dans le cadre des régimes de soutien direct en faveur des
agriculteurs prévus par ce règlement ainsi que les
modalités d'application du règlement (CE) n 1234/2007 du
Conseil en ce qui concerne la conditionnalité dans le cadre du
régime d'aide prévu pour le secteur vitivinicole ;
Règlement (CE) n 1290/2005 du Conseil du 21 juin 2005 relatif
au financement de la politique agricole commune
Règlement (CE) n 885/2006 de la Commission du 21 juin 2006
portant modalités d'application du règlement (CE) n
1290/2005 du Conseil en ce qui concerne l'agrément des
organismes payeurs et autres entités ainsi que l'apurement des
comptes du FEAGA et du FEADER
Code rural et de la pêche maritime, notamment les sections 4
et 5 du chapitre Ier du titre IV du livre III, la section 4 du
chapitre V du titre I du livre VI (partie réglementaire),
l'article D. 664-17 et la section 2 du chapitre Ier du titre VIII
du livre VI (partie réglementaire) ;
Arrêté relatif aux règles de bonnes conditions
agricoles et environnementales (à paraître)
Arrêté relatif à la mise en œuvre de la
conditionnalité (à
paraître)
Personnes à contacter :
Thème |
Structure |
Personne à contacter |
Coordination de la conditionnalité |
DGPAAT/ SPA / SDEA/ Bureau des soutiens directs |
|
Dispositif de contrôle |
DGPAAT / SDG / Bureau des contrôles |
|
Domaine " environnement " |
DGPAAT / SSADD / SDBE / Bureau de la stratégie environnementale et du changement climatique |
|
Domaine |
DGPAAT/ SPA / SDEA/ Bureau des soutiens
directs |
marie-francoise.thery@agriculture.gouv.fr |
Second pilier et exigences complémentaires MAE |
DGPAAT / SSADD / SDBE / Bureau de la
stratégie environnementale et du changement climatique |
loic.schio@agriculture.gouv.fr |
Domaine |
DGAL / SDPPST / Bureau des Laboratoires et de
la Coordination des Contrôles Officiels |
Contact DGAL :
blacco.sdppst.dgal@agriculture.gouv.fr |
Domaine |
DGAL / SDPPST / Bureau des Laboratoires et de la Coordination des Contrôles Officiels |
Convention :
Pour faciliter la
lecture :
Les modifications par rapport à la circulaire
conditionnalité 2009 sont surlignées en gris (hormis les
modifications de forme ou de mise à jour).
les sigles DDT(M) et DD(CS)PP désignent
respectivement :
les directions départementales des territoires ou les
directions départementales des territoires et de la mer ou les
directions de l'agriculture et de la forêt (DOM),
les directions départementales de la protection des
populations ou les directions départementales de la
cohésion sociale et de la protection des populations ou les
directions des services vétérinaires (DOM).
L'objet de cette circulaire est de rappeler le contenu de la
réglementation communautaire concernant les contrôles et
les réductions d'aides relatifs à la conditionnalité
et de présenter les modalités retenues pour l'année
2010 en application de cette réglementation. Une note
consacrée au dispositif de contrôle est publiée en
parallèle de la présente circulaire.
La réalisation pratique des contrôles
conditionnalité est développée dans les guides
à l'usage des contrôleurs (guide pour le contrôle
sur place des animaux, guide des contrôles environnement,
manuel de procédure opératoire réalisé par
l'ASP).
A - RAPPEL SUR LA CONDITIONNALITE
1) La mise en œuvre de la conditionnalité
La conditionnalité des aides soumet le
versement de certaines aides communautaires au respect d'exigences
en matière d'environnement, de bonnes conditions agricoles et
environnementales (BCAE), de santé publique, santé des
animaux et des végétaux et de protection animale.
En 2010, les aides concernées par le respect de ces exigences
regroupent :
▪les aides couplées et
découplées du premier pilier de la PAC
(1) y compris les " aides article 68 " ;
▪les aides à la restructuration et à la
reconversion des vignobles versées entre le 16 octobre 2008 et
le 31 décembre 2009 au titre de la nouvelle OCM
(2) ;
▪certaines aides de développement rural
(3) (2nd pilier de la PAC) relevant de
la programmation 2007-2013, à savoir :
▪les indemnités compensatoires de handicaps naturels
(ICHN),
▪les mesures agroenvironnementales (MAE) pour les engagements
souscrits à partir de 2007 en particulier la PHAE2,
▪l'aide au boisement des terres agricoles,
▪les paiements
sylvo-environnementaux.
L'ensemble des exigences à respecter sont de deux ordres :
a) les exigences de base sont
regroupées en cinq domaines de contrôle : " environnement
", " BCAE ", " santé - productions végétales
(4) ", " santé - productions animales ", "
protection animale ".
Elles concernent
:
▪les exigences réglementaires de
gestion qui découlent de textes communautaires déjà
en vigueur (5)
▪les " bonnes
conditions agricoles et environnementales " (BCAE) définies
par les états membres sur la base des orientations
communautaires (6)
Sept BCAE ont ainsi été définies
pour la métropole (bandes tampons le long des cours d'eau,
non-brûlage des résidus de culture, diversité des
assolements, prélèvements pour l'irrigation, entretien
minimal des terres, gestion des surfaces en herbe, maintien des
particularités topographiques). Un certain nombre de
dispositions sont précisées au niveau départemental
par un arrêté préfectoral.
Des BCAE spécifiques à chaque DOM sont définies par
arrêté préfectoral.
b) les exigences complémentaires MAE
: outre les exigences de base, les exploitants qui ont souscrit
une MAE à partir de 2007, doivent respecter deux exigences
complémentaires portant respectivement sur la fertilisation
d'une part et l'utilisation des produits phytopharmaceutiques
d'autre part.
Le respect de ces exigences est vérifié à l'occasion
des contrôles réalisés sur le domaine "
environnement " (pour les pratiques de fertilisation) et sur le
domaine " santé - productions végétales " (pour
l'utilisation des produits phytopharmaceutiques).
Chaque domaine de contrôle est subdivisé en sous-domaines
centrés autour d'une exigence réglementaire. Pour chaque
sous-domaine, une grille regroupe :
▪les points de contrôle,
▪la liste d'anomalies potentielles à vérifier pour
chacun des points de contrôle,
▪la pondération de chaque anomalie en fonction de sa
gravité, de son étendue et de sa
persistance.
2) Le dispositif de contrôle de la conditionnalité
Chacun des domaines est contrôlé par un ou deux organismes de contrôle spécifiques dans le cadre des contrôles habituels sur les exploitations :
▪le domaine " environnement " (y compris
les exigences complémentaires MAE relatives à la
fertilisation) est contrôlé par les DDT(M)
(7) ;
▪le domaine " BCAE " est contrôlé par les
délégations régionales de l'Agence de services et de
paiement (DR ASP);
▪le domaine " santé - productions végétales "
(y compris les exigences complémentaires MAE utilisation des
produits phytopharmaceutiques) est contrôlé par les DRAAF
- Services Régionaux de l'Alimentation (SRAL) en
métropole et les DAF/Service de la Protection des
Végétaux dans les DOM (8) ;
▪le domaine " santé - productions animales " est
contrôlé par les DD(CS)PP. Cependant les DR ASP sont
majoritairement chargées du contrôle de l'identification
des bovins et des ovins-caprins ;
▪le domaine " protection animale " est contrôlé par
les DD(CS)PP.
Dans le cadre des contrôles " conditionnalité ", une exploitation sélectionnée par un organisme de contrôle doit être contrôlée sur l'ensemble du domaine de contrôle relevant de la responsabilité de cet organisme, exigences complémentaires MAE incluses. Pour le domaine " santé - productions animales ", cette règle s'applique tant que les objectifs quantitatifs spécifiques à chaque échantillon de contrôle de ce domaine ne sont pas atteints.
En règle générale, une exploitation est mise en contrôle sur un seul domaine, sauf :
▪cas manifeste de non-respect des
réglementations,
▪si l'exploitation ressort dans l'analyse de risque pour
plusieurs domaines (cas de sélection multiple). A noter que
les domaines " santé - productions animales " et " protection
animale " constituent deux domaines distincts,
▪en cas de contrôle d'exploitations pratiquant
l'assolement en commun.
Afin d'assurer un pilotage efficace des contrôles conditionnalité, la DDT(M) est chargée, sous l'autorité du Préfet, d'assurer le rôle " d'autorité coordonnatrice des contrôles ". A ce titre, elle :
▪indique le nombre d'exploitations à
contrôler pour chaque domaine et, dans le cadre du domaine
santé - productions animales, pour chacun des
échantillons concernés,
▪veille à limiter le nombre de visites par des
contrôleurs différents sur une même
exploitation,
▪veille à ce que les différents contrôles,
à effectuer sur une même exploitation, soient
regroupés ou correctement répartis dans le temps,
▪veille à ce qu'une exploitation ne soit pas
concernée, sauf raison particulière, par le contrôle
de plus d'un des domaines de la conditionnalité sur une
année,
▪effectue, tout au long de la campagne de contrôle, le
suivi de la coordination des contrôles ainsi que celui des
flux d'informations nécessaires entre les organismes de
contrôle, les organismes payeurs et l'administration
centrale,
▪s'assure que les différents organismes de
contrôles concernés lui transmettent bien les cas de non
conformité relevés hors contrôle
conditionnalité et pouvant être retenus au titre de la
conditionnalité,
▪organise régulièrement, en collaboration avec les
différents organismes de contrôle, des réunions de
travail avec les représentants des organisations
professionnelles agricoles,
▪établit, en étroite concertation avec les
organismes de contrôle, des bilans réguliers de la mise
en œuvre de la conditionnalité, afin de procéder
à une évaluation du dispositif de la
conditionnalité.
Les cas de non-conformité mentionnés dans les grilles conditionnalité constatés par l'organisme de contrôle compétent ou par un organisme de contrôle assermenté en dehors des contrôles spécifiques à la conditionnalité, doivent être communiqués à la DDT(M) pour être pris en compte dans le cadre des règles de la conditionnalité.
3) Le contrôle de l'exploitation
Dans le cas général, le contrôle
de l'exploitation ne porte que sur un seul des cinq domaines de
contrôle.
Le contrôle au titre de la conditionnalité est
réalisé sur l'exploitation et porte sur les points de
contrôle définis au niveau national. Son déroulement
et la vérification du respect des règles s'effectuent de
façon identique dans tous les départements.
En fonction de ses caractéristiques propres, l'exploitation
est contrôlée sur tout ou partie des exigences (compte
tenu de leur pertinence) du (des) domaine(s) contrôlé(s).
Le contrôleur vérifie toutes les exigences qui
relèvent de sa compétence (exigences de base de la
conditionnalité et exigences complémentaires MAE le cas
échéant). Les contrôles et leurs suites doivent
être conduits dans un esprit d'écoute et de
dialogue.
À l'issue du contrôle, le contrôleur établit un
compte rendu de contrôle sur place (CRC) sur lequel sont
notés les cas de non-conformité constatés. Seules
sont retenues les anomalies qui sont directement imputables à
l'exploitant et qui engagent sa responsabilité. Ces documents
doivent être signés par le contrôleur et par
l'exploitant qui peut faire part de ses observations sur le CRC.
Après le contrôle, l'exploitant dispose encore d'un
délai de 10 jours ouvrables après le jour du
contrôle pour transmettre ses observations par écrit
à l'organisme de contrôle (fiche d'observation), qui les
fera suivre à la DDT(M).
Une fois formalisé et vérifié, et notamment
après prise en compte des corrections apportées aux
éventuelles anomalies mineures relevées, l'organisme de
contrôle transmet le dossier à la DDT(M) dans un
délai d'un mois après sa validation. La DDT(M)
rédige la synthèse des différents rapports de
contrôle en récapitulant l'ensemble des constats
effectués sur l'exploitation et calcule, le cas
échéant, le taux de réduction susceptible d'affecter
le montant des aides soumises à conditionnalité.
Cette synthèse et, s'il y a lieu, le taux de réduction,
applicable à l'ensemble des aides soumises à
conditionnalité pour lesquelles une demande a été
déposée au cours de l'année civile de
réalisation du (ou des) contrôles(s), sont transmis par
courrier à l'exploitant.
En cas de contestation du taux de réduction que la DDT(M) lui
a transmis par courrier, l'exploitant dispose de plusieurs voies de
recours.
▪A compter de la date d'envoi de ce premier courrier, un
délai de 14 jours ouvrables est prévu pour permettre
à l'exploitant de communiquer ses observations à la
DDT(M) (procédure contradictoire).
▪Au vu des éléments transmis, la DDT(M) notifie
à l'exploitant, par un second courrier, sa décision et,
le cas échéant, le taux de réduction définitif
applicable à l'ensemble des aides soumises à
conditionnalité pour lesquelles une demande a été
déposée au cours de l'année civile de
réalisation du (ou des) contrôles(s).
▪Un délai de deux mois (jours ouvrables) à compter
de la date de notification de ce second courrier est prévu
pour permettre à l'exploitant de formuler un recours gracieux
auprès de la DDT(M), et/ou, si l'exploitant estime que la
réglementation en vigueur a été appliquée de
façon incorrecte, un recours hiérarchique auprès du
Ministre chargé de l'agriculture et/ou un recours contentieux
devant le tribunal administratif territorialement
compétent.
Les éventuelles réductions au titre de la
conditionnalité ne préjugent pas des suites
administratives ou judiciaires qui pourraient être
données, par ailleurs, aux infractions constatées.
Remarque : les contrôles conditionnalité ne sont
pas suspensifs des paiements des aides soumises à
conditionnalité. Si un taux de réduction devait être
appliqué sur le montant d'une aide déjà versée,
une récupération sur l'année suivante pourra
être effectuée.
B - LE DISPOSITIF DE CONDITIONNALITE EN 2010
En 2010, plusieurs évolutions importantes ont été apportées au dispositif de conditionnalité pour prendre en compte les évolutions du système communautaire, mieux répondre à ses exigences, simplifier et adapter la mise en oeuvre.
1) Mise en conformité du régime de sanction
Une non-conformité au titre de l'éligibilité des aides et de la conditionnalité conduit à une sanction éligibilité. En outre, elle est prise en compte pour calculer le taux de réduction au titre de la conditionnalité. Toutefois, ce taux de réduction calculé ne s'applique pas à l'aide déjà sanctionnée au titre de l'éligibilité.
2) Une évolution des exigences basiques et complémentaires de la conditionnalité
Les principales modifications sont les
suivantes :
a. Domaine environnement
Dans ce domaine, des modifications ont notamment été
apportées concernant le contrôle du respect des distances
d'épandages vis-à-vis des eaux de surface et des eaux
souterraines, ainsi que concernant le respect des distances
d'implantation des ouvrages de stockage des effluents
d'élevage vis-à-vis des points d'eau souterraine.
Ces modifications sont résumées dans les tableaux
ci-dessous :
2009 |
|
Epandage des effluents d'élevage |
Stockage des effluents d'élevage |
|
Respect des distances d'éloignement vis-à-vis des ð |
eaux de surface |
eaux souterraines |
eaux souterraines |
|
Exploitations ICPE |
En ZV |
Sous-domaine " directive nitrates " |
Non contrôlé |
|
Hors ZV |
Non contrôlé |
|||
Exploitations RSD |
En ZV |
Sous-domaine " directive nitrates " |
||
Hors ZV |
Non contrôlé |
|||
Exploitations RSD |
En ZV et hors ZV |
2010 |
|
Epandage des effluents d'élevage |
Stockage des effluents d'élevage |
|
Respect des distances d'éloignement vis-à-vis des ð |
eaux de surface |
eaux souterraines |
eaux souterraines |
|
Exploitations ICPE |
En ZV |
Sous-domaine " directive nitrates " |
Sous-domaine " eaux souterraines " |
Sous-domaine " eaux souterraines " |
Hors ZV |
Sous-domaine " exigences complémentaires MAE " |
|||
Hors ZV |
Non contrôlé |
|||
Exploitations RSD |
En ZV |
Sous-domaine " directive nitrates " |
Non contrôlé |
Non contrôlé |
Hors ZV |
Non contrôlé |
|||
Exploitations RSD |
En ZV et hors ZV |
Non contrôlé |
b. Domaine Santé - Productions animales / Sous-domaine "
Paquet hygiène relatif aux productions primaires animales
"
Les points relatifs aux bonnes pratiques d'hygiène de stockage
du lait et au respect des règles d'identification et de
marquage des œufs sont complétés.
c. Domaine Santé - Production animales / Sous-domaine "
Identification des animaux - ovins et caprins "
La grille de contrôle relative à l'identification des
ovins et des caprins est totalement revue.
d. Domaine Santé - Production végétales /
Sous-domaine " Exigences complémentaires MAE : utilisation des
produits phytopharmaceutiques "
La grille de contrôle est revue en profondeur pour prendre en
compte notamment l'application du contrôle périodique des
pulvérisateurs, les simplifications relatives au contrôle
de la gestion des produits phytopharmaceutiques non utilisables
(PPNU) et des emballages vides de produits phytopharmaceutiques
(EVPP) et l'introduction de l'obligation de formation de certains
agriculteurs.
3) Une adaptation des BCAE aux nouvelles exigences communautaires
Le bilan de santé de la PAC a modifié les BCAE prévue dans le cadre de la conditionnalité. Ainsi en 2010,
▪le thème " protection et gestion de l'eau " est introduit et articulé autour de deux normes :
▪Prélèvement pour
l'irrigation
▪Bande tampon le long des cours
d'eau,
▪la norme " maintien des
particularités topographiques " est renforcée,
▪les différentes exigences de gestion de l'herbe sont
renforcées et regroupées dans une nouvelle norme "
gestion des surfaces en herbe ",
Ces modifications ont nécessité une adaptation du dispositif antérieur :
▪la norme " prélèvement pour
l'irrigation " est étendue à toute la sole
irriguée,
▪les nouvelles normes " bande tampon le long des cours d'eau
" et " maintien des particularités topographiques " reprennent
pour partie les exigences de la norme " mise en place d'une surface
minimale en couvert environnemental " qui est supprimée,
▪la norme " gestion des surfaces en herbe " intègre et
renforce les exigences liées à l'herbe prévues par
la norme " maintien des terres en prairies ou en pâturages
permanents " qui est supprimée.
En 2010, sept normes BCAE sont donc mises en œuvre :
▪" prélèvement pour
l'irrigation ",
▪" bande tampon le long des cours d'eau ",
▪" maintien des particularités topographiques ",
▪" entretien minimal des terres " (pour les terres en
production, y compris les surfaces en herbe, et terres
gelées),
▪" gestion des surfaces en herbe ",
▪" non-brûlage des résidus de culture ",
▪" diversité des assolements ".
Ces dispositions ont été reprises dans les articles
D.615-46 à D615-51 du code rural et de la pêche maritime
et dans l'arrêté de campagne 2010. Certaines
d'entre-elles doivent ou peuvent être complétées au
niveau local dans le cadre d'un arrêté préfectoral.
Cet arrêté doit être soumis pour avis au BSD avant
sa signature.
Des BCAE spécifiques à chaque DOM sont définies par
arrêté préfectoral.
4) L'influence des évolutions du système de contrôle sur le calcul du taux de réduction (répétitions)
En 2010, la mise en place de modifications des
grilles de contrôle de la conditionnalité, par la
suppression, le changement de libellé ou l'ajout d'anomalies,
doivent être prises en compte pour l'appréciation de la
répétition qui intègre le calcul du taux de
réduction appliqué au paiement des aides soumises à
la conditionnalité.
Vous voudrez bien rendre compte sous le présent timbre des
difficultés d'application
rencontrées.
Le Directeur général des
politiques agricole, agroalimentaire et des
territoires |
La Directrice générale de
l'alimentation |
( 1) Règlement (CE) n 73/2009 du Conseil du 19 janvier
2009
( 2) Règlement (CE) n479/2008 du Conseil du 29 avril
2008
( 3) Règlement n 1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005
modifié
( 4) Le domaine réglementaire " santé publique,
santé des animaux et des végétaux " est divisé
en deux domaines de contrôle spécifiques : " santé -
productions végétales " regroupant les exigences de
santé en matière de productions végétales et "
santé - productions animales " regroupant les exigences de
santé relatives aux productions animales
( 5) Article 5 et annexe II du Règlement (CE) n 73/2009 du
Conseil du 19 janvier 2009
( 6) Article 6 et annexe III du Règlement (CE) n 73/2009 du
Conseil du 19 janvier 2009
( 7) Les DD(CS)PP contrôlent les exploitations soumises au
régime des Installations Classées pour la Protection de
l'Environnement (ICPE) et pour le sous-domaine " conservation des
oiseaux sauvages, conservation des habitats ", des agents de
l'ONEMA ou de l'ONCFS pourraient accompagner les agents des
DDT(M)
( 8) L'article D615-52 est en cours de modification afin de
permettre (en fonction des choix d'organisation locale) aux
DD(CS)PP des départements métropolitains, hormis ceux
d'Ile de France, de réaliser le contrôle du domaine "
santé - productions végétales " (y compris les
exigences complémentaires MAE utilisation des produits
phytopharmaceutiques)