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MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
CIRCULAIRE SG/SM/SDSI/C2013-1401 Date: 10 juin 2013 |
Date de mise en application :
immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt |
Objet : Processus de
décision des projets de développement d'applications
informatiques au MAAF - Démarche PIMENT
Résumé :
L'objet de la circulaire est de présenter et de décrire
la démarche PIMENT de préparation et de décision des
projets informatiques du ministère de l'agriculture, de
l'agroalimentaire et de la forêt (MAAF).
Cette démarche s'applique à tout projet
d'informatisation, quelles que soient son ampleur et sa nature
(gestion, communication...) dès lors que la maîtrise
d'ouvrage est interne au ministère ou déléguée
à un opérateur sous tutelle, ou que le logiciel produit a
une interaction avec le système d'information du
ministère.
Mots-clés :
PIMENT - Gouvernance - Systèmes d'information - Projets
informatiques - Sécurité des systèmes d'information
- ISP - Analyse de la valeur - MAREVA - CMMI
Annexe : chronogramme-type de la démarche
PIMENT
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
1 Contexte
Le ministère de
l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt (MAAF)
s'appuie sur des systèmes d'information nombreux et complexes,
qui contribuent à son bon fonctionnement et à la mise en
œuvre des politiques publiques qu'il conduit. Les projets
d'informatisation nécessaires au bon déroulement de ses
missions induisent des charges importantes dans un contexte
d'ajustement des moyens humains et financiers.
Les projets informatiques ont par ailleurs un effet structurant sur
l'organisation, le fonctionnement et les compétences des
services dont il convient de prendre la mesure dès la
décision de lancement.
Par conséquent, le choix des projets à conduire doit
être éclairé et les projets lancés doivent
faire l'objet d'un suivi rigoureux afin de s'assurer du respect des
délais et charges prévus, ainsi que des principes et
règles en vigueur au MAAF et ce, pendant tout le cycle de vie
du projet, de la déclaration d'intention à la mise en
production puis au cours de la vie du logiciel
créé.
Afin d'atteindre ces objectifs, la démarche PIMENT (Pilotage
et Management) a été mise en place et formalisée
dans une note de service en date du 24 octobre 2007.
L'objet de la présente circulaire est d'actualiser la
démarche en intégrant :
□ le bilan de sa mise en œuvre sur la période 2007
- 2012,
□ les démarches méthodologiques introduites depuis
2007 au sein du ministère dans la conduite et la
réalisation des projets informatiques,
□ les objectifs définis par le schéma directeur
national des systèmes d'information (SDNSI V4 - avril
2012).
2 Champ d'application de la démarche PIMENT
1.1. Définitions
□ Un projet est un
ensemble d'activités qui vise à fournir un résultat
précis demandé par une maîtrise d'ouvrage, dans un
délai donné, avec un budget déterminé. Il est
mis en œuvre avec des ressources limitées et une
organisation dédiée et non pérenne. Il peut porter
sur la conception et la mise en œuvre de nouveaux logiciels ou
bien, sur l'évolution ou le maintien en condition
opérationnelle (MCO) de logiciels existants. Le résultat
du projet est la réalisation d'un ou plusieurs
logiciels.
□ Un projet informatique s'achève lorsque le ou les
logiciels attendus sont déployés, prêts
à l'emploi pour les utilisateurs.
□ Dans certains cas, les projets de transformation sont de
grande ampleur et portent sur l'informatisation d'un ensemble
cohérent de processus, on parle alors de programme. Un
programme est composé de plusieurs projets.
□ Le maintien en condition opérationnelle (MCO)
d'un logiciel regroupe l'ensemble des moyens et procédures
nécessaires pour que ce logiciel reste, tout au long de sa
durée d'utilisation, apte à l'emploi qui lui est
assigné. Il commence à l'issue du projet qui a conduit
à son déploiement. Il comprend la correction des
anomalies, les opérations de migration technique des
composants matériels ou logiciels, l'intégration des
évolutions réglementaires et des nouveaux besoins
fonctionnels autres que réglementaires.
Le porteur du besoin, à l'origine du projet, est la
maîtrise d'ouvrage (MOA). Elle définit et
formalise les objectifs et les fonctionnalités attendues. Elle
est en relation constante avec les utilisateurs finaux du logiciel.
Elle vérifie la bonne prise en compte du besoin par les
équipes de maîtrise d'œuvre pendant le
déroulement du projet et notamment pendant la phase de
qualification. Elle assure l'accompagnement du déploiement du
logiciel et coordonne l'évolution des processus induits.
Les utilisateurs, bénéficiaires finaux du
logiciel produit, ont un rôle déterminant dans
l'expression des besoins et participent à la recette des
logiciels développés. Ils bénéficient en outre
d'un accompagnement à la conduite du changement pendant la
phase d'appropriation ainsi que d'une assistance durant toute le
vie opérationnelle du logiciel.
La maîtrise d'œuvre (MOE) est en charge
de la définition du projet, de sa conception et de sa
réalisation jusqu'à la mise en production du ou des
logiciels qui en résultent ainsi que de la conduite
opérationnelle du projet. En phase de cadrage, elle assiste la
maîtrise d'ouvrage pour la réalisation de l'étude
préalable.
1.2. Périmètre
La démarche PIMENT
s'applique à l'ensemble des projets et programmes
informatiques dont la maîtrise d'ouvrage est :
assurée par une direction d'administration centrale
(DAC) du MAAF ou par un service du secrétariat
général (SG),
ou déléguée par le MAAF à un
établissement public (EP) sous tutelle,
ou assurée par un établissement public (EP) sous
tutelle dès lors que le logiciel généré a une
adhérence avec le système d'information du ministère
ou est utilisé par les services du ministère.
Si un programme est découpé en projets, la démarche
PIMENT s'applique au programme, puis aux projets qui y sont
rattachés.
Le maintien en condition opérationnelle des logiciels doit
être présenté sous la forme d'une feuille de route
annuelle qui référence l'ensemble des travaux à
conduire sur l'année. La démarche PIMENT s'applique alors
au seul périmètre portant sur les nouveaux besoins (hors
évolutions règlementaires).
3 Objectifs et principes de la démarche PIMENT
La démarche PIMENT vise
à assurer la bonne administration du patrimoine du
ministère et des établissements publics sous sa tutelle
en matière de système d'information. Elle permet de
vérifier l'adéquation des évolutions informatiques
avec les politiques publiques ministérielles et les
orientations définies par le schéma directeur national
des systèmes d'information.
Elle répond au besoin de gouvernance des systèmes
d'information du ministère et de ses établissements
publics en formalisant les éléments nécessaires
à la décision de lancement puis au pilotage des projets.
Elle s'inscrit dans le cadre plus global et interministériel
de la sécurisation des projets.
Ces éléments reposent sur deux principes qui doivent
être pris en compte dès la phase de cadrage et jusqu'au
bilan du projet :
l'augmentation de la valeur créée par le
logiciel produit par le projet, plus largement le système
d'information cible du programme et son apport en matière de
modernisation de l'action publique,
le renforcement de la maîtrise des systèmes
d'information.
1.3. Augmentation de la valeur créée par le logiciel ou le système d'information et son apport en matière de modernisation de l'action publique
L'analyse de cette création
de valeur porte sur :
la revue des processus métiers impactés : une
meilleure efficacité du traitement de l'information se traduit
souvent par la rationalisation, l'optimisation ou la refonte
complète des processus métiers.
la prise en compte de l'évolution des technologies de
l'information et de communication : généralisation du
nomadisme, développement de la géomatique...
le développement de la simplification des
démarches administratives et de la collecte unique des
données sur le principe du " dites-le nous une (seule) fois
".
l'étude prévisionnelle de la valorisation des
données avec notamment :
l'expression des besoins en matière d'analyse et de
restitution,
l'identification des données susceptibles d'alimenter
le portail national des données publiques
www.data.gouv.fr,
le recours aux données cartographiques et leur
intégration dans le portail des territoires et des
citoyens www.geoportail.gouv.fr.
L'estimation de la valeur d'un projet est basée sur la mise en
œuvre de la méthode interministérielle MAREVA
(Méthode d'Analyse et de REmontée de la Valeur). Cette
méthode permet de calculer la rentabilité du projet selon
cinq axes :
la nécessité (technique, politique,
réglementaire) du projet ou les risques qu'il y aurait à
ne pas le conduire,
les bénéfices du projet pour l'Etat
(ministère notamment), le cas échéant pour
l'établissement public et pour les agents,
les bénéfices du projet pour les usagers
(particuliers, entreprises, associations...),
la rentabilité du projet en termes financiers,
les risques (techniques, organisationnels, sociétaux,
juridiques...) associés au projet.
1.4. Renforcement de la maîtrise des systèmes d'information
Il s'appuie sur :
l'urbanisation du système d'information
La méthode d'intégration et de suivi de l'urbanisation du
système d'information est une démarche continue
d'optimisation de l'organisation globale du système
d'information en vue de le rendre plus évolutif, plus
performant et plus robuste.
la prise en compte de la sécurité dans les
projets
La méthode d'Intégration de la sécurité dans
les projets (ISP) permet aux maîtrises d'ouvrage (MOA)
et maîtrises d'œuvre (MOE) une meilleure prise en compte
de la sécurité des systèmes d'information
(SSI) dans toutes les phases du projet. Au terme de
l'analyse préalable conduite, et en application des
dispositions du référentiel général de
sécurité (RGS), le système d'information est
susceptible d'être homologué par l'autorité
compétente.
la maîtrise du cycle de vie des données par la
prise en compte de l'archivage de l'information
Une analyse des besoins concernant le cycle de vie des données
ou documents candidats à l'archivage, les règles sur leur
durée de conservation, leur sort final, les volumes à
transférer, les fréquences, les modes de transfert, doit
être intégrée tant au moment de l'étude
préalable qu'au moment des phases de définition et de
conception du projet.
la mise en œuvre de bonnes pratiques de gestion de
projet
La réalisation de logiciels utilisés en interne ou
destinés aux usagers de notre administration doit
répondre à un objectif de maîtrise des processus
d'ingénierie informatique et de contrôle de la
qualité des logiciels. Au sein du ministère,
l'utilisation du référentiel MAP-CMMI basé sur le
modèle international Capacity Maturity Model Integration
(CMMI) définit les bonnes pratiques à destination de la
maîtrise d'œuvre (MOE) et de la maîtrise d'ouvrage
(MOA) du projet. Le référentiel prend en compte
l'ensemble du cycle de vie d'un projet, de la définition
à la réalisation du logiciel
final.
4 Acteurs de la démarche PIMENT
1.5. Projets pilotés par une maîtrise d'ouvrage interne au ministère (DAC ou service du SG)
Le secrétaire
général (SG) est le garant de la cohérence du
système d'information du MAAF et du bon usage des moyens
humains et financiers. Il est également l'autorité qui
homologue en terme de sécurité le système
d'information avant sa mise en production.
Le président du conseil des systèmes
d'information (CSI) est chargé d'assurer la cohérence
et l'interopérabilité des systèmes d'information
utilisés par les services du ministère. Il est saisi pour
information ou avis avant le lancement des projets.
Le sous-directeur des systèmes d'information
(SDSI) est en charge de l'organisation, de la mise en œuvre et
de l'administration des systèmes d'information et des
infrastructures de télécommunication.
Il désigne la maîtrise d'œuvre de tout projet en
concertation avec la MOA. Cette maîtrise d'œuvre est
généralement assurée par les équipes de la SDSI
mais peut être confiée, le cas échéant, à
un acteur externe.
Par ailleurs, au sein de la SDSI :
le bureau du pilotage des systèmes
d'information (BPSI) s'assure du respect de la mise en
œuvre de la démarche PIMENT. Il est en charge de l'appui
méthodologique des MOA pour l'estimation de la valeur d'un
projet (méthode MAREVA) d'une part et, d'autre part, pour
l'intégration de l'urbanisation pendant tout le cycle de vie
du projet.
le bureau des méthodes, du support et de la
qualité (BMSQ) est en charge de l'appui
méthodologique des MOE et MOA sur le référentiel
MAP-CMMI de gestion de projet.
la mission sécurité des systèmes
d'information (MSSI) est en charge de l'appui
méthodologique sur la méthode ISP de prise en compte de
la sécurité dans les projets.
La délégation à l'information et à
la communication (DICOM) dans sa composante information et
médias est responsable des projets structurants et de la
coordination des technologies internet (mise en place de la base de
données multimédias). Elle est saisie pour avis par la
maîtrise d'ouvrage et assiste le CSI sur l'opportunité et
la conformité des projets s'agissant de la politique
ministérielle pour la société de
l'information.
La mission archives de l'administration centrale
est en charge de l'appui méthodologique des maîtrises
d'ouvrage pour la prise en compte du cycle de vie des données,
en collaboration avec la SDSI.
1.6. Projets pilotés par une maîtrise d'ouvrage sous tutelle (EP) du ministère
Le directeur général de l'établissement détermine les acteurs intervenant dans la mise en œuvre de la démarche.
5 Déroulement de la démarche PIMENT
Le déroulement de la
démarche PIMENT suit le cycle de vie des systèmes
d'information qui comporte trois phases :
la phase de cadrage,
la phase de vie du projet,
la phase de vie du logiciel.
1.7. Phase de cadrage
Cette phase, à l'issue de
laquelle est prise la décision de lancer ou non le projet se
divise en deux étapes :
l'étape de déclaration :
Toute maîtrise d'ouvrage ayant un projet d'informatisation
doit adresser une déclaration d'intention assortie d'une
expression de besoins à sa direction des systèmes
d'information (DSI, la sous-direction des systèmes
d'information pour le ministère). La DSI accuse réception
de cette demande à la MOA et désigne un responsable
chargé d'appuyer la MOA dans l'étape suivante.
l'étape d'étude préalable :
La maîtrise d'ouvrage, porteuse du projet, élabore un
dossier d'étude préalable qui comporte :
les objectifs et principaux enjeux du projet,
les besoins fonctionnels en intégrant les points
mentionnés au § 3,
les acteurs concernés,
le planning prévisionnel,
les enjeux auxquels devra répondre le plan de
conduite du changement (communication, formation et
assistance),
le résultat de l'analyse de la valeur (méthode
MAREVA),
la pré-étude du besoin de sécurité du
logiciel (méthode ISP ou EBIOS),
l'étude d'urbanisation.
L'étude préalable, lorsque cela s'avère
nécessaire, notamment pour les projets d'ampleur ou pour
lesquels plusieurs réponses de nature différente sont
possibles, est précédée d'une étude
préliminaire permettant d'analyser le projet et d'envisager
les différentes solutions à sa mise en
œuvre.
1.8. Prise de décision et programmation budgétaire
1.8.1. Saisine du conseil des systèmes d'information du ministère
La maîtrise d'ouvrage transmet le dossier d'étude préalable conjointement au CSI et à la SDSI (BPSI). Lorsque la charge MOE du projet est supérieure ou égale à 500 j/homme, le CSI est saisi pour avis. Pour les projets moins importants en terme de charge MOE, les dossiers sont transmis au CSI pour information. Les besoins nouveaux des projets traités en MCO respectent le même protocole.
1.8.2. Saisine de la DICOM
Le CSI recueille, le cas échéant, l'avis de la DICOM sur l'opportunité et la conformité du projet s'agissant de la politique de l'information du MAAF.
1.8.3. Saisine de la direction interministérielle des systèmes d'Information et de communication de l'Etat (DISIC)
La DISIC oriente, anime et
coordonne les actions des administrations de l'État visant
à améliorer la qualité, l'efficacité,
l'efficience et la fiabilité du service rendu par les
systèmes d'information et de communication (décret de
création 2011-193 du 21/02/2011).
A cet effet, les projets relatifs à des opérations à
caractère interministériel ou portant sur des
infrastructures informatiques, des réseaux de communication,
des services logiciels communs, des systèmes d'information de
gestion relatifs à des fonctions transversales des
administrations de l'État dont le montant prévisionnel global est compris entre 5 et
9 M€ lui sont transmis pour information et les projets ou
programmes dont la charge globale est supérieure ou égale
à 9 M€ lui sont soumis pour avis (arrêté du
01/06/2011 - application article 7 du
décret).
S'agissant des opérateurs,
cette obligation de saisine concerne également les projets
situés en dehors du périmètre de la présente
circulaire. Dans ce cas l'avis préalable du CSI sera
requis.
La transmission des projets concernés à la DISIC
intervient après la production de l'avis du CSI.
La sous-direction des systèmes d'information du
ministère (BPSI) est chargée de la saisine de la DISIC et
plus généralement des relations avec cette
direction.
1.8.4. Décision de lancement
A partir des éléments de
l'étude préalable, de l'avis du CSI et, le cas
échéant, de l'avis de la DISIC, le secrétaire
général et le directeur de l'administration centrale
concerné prennent la décision de lancement du projet qui
donne lieu à une formalisation écrite à laquelle est
annexée l'étude préalable.
La décision est prise par le directeur général
lorsqu'il s'agit d'un établissement
public.
1.8.5. Articulation avec la programmation budgétaire
La démarche PIMENT, en
permettant de matérialiser la décision de lancement des
projets, facilite leur programmation budgétaire (projet de loi
de finances - PLF, loi de finances initiale - LFI).
En effet, si un projet à coût réduit peut être
réalisé en cours d'année dès lors qu'une
reprogrammation des crédits le permet, un projet plus
important doit être présenté au plus tard en
février de l'année précédant son lancement pour
une prise en compte dans le PLF. Lorsque ce projet nécessite
une ressource budgétaire annuelle supérieure à 500
K€, il doit s'inscrire, sauf exception, dans la programmation
triennale.
En outre, la démarche PIMENT contribue à la capacité
du ministère à compléter les indicateurs de
performance interministériels sur le pilotage des projets
(projet annuel de performance - PAP, rapport annuel de performance
- RAP).
1.9. La phase de vie du projet
Cette phase débute avec la
décision de lancement. S'il est conduit au sein du
ministère, le projet se déroule en s'appuyant sur le
référentiel MAP-CMMI.
Par ailleurs, si un changement substantiel de périmètre
fonctionnel, de budget ou de délai intervient au cours du
projet, la maîtrise d'ouvrage doit réactualiser
l'étude préalable et en présenter les résultats
au président du CSI.
Le président du CSI peut également demander à tout
moment à la maîtrise d'ouvrage ou à la maîtrise
d'œuvre l'état de situation d'un projet.
En cas de constat de difficultés importantes ou de
dérives, il peut alerter le secrétaire général
et le directeur concerné ou formuler des recommandations aux
différents acteurs.
La phase de vie du projet se termine par la mise en production du
ou des logiciels attendus. Le déploiement du ou des logiciels
ne peut intervenir qu'après homologation sécurité si
elle est nécessaire et vérification de la conformité
juridique et réglementaire (obligations CNIL en
particulier).
1.10. La phase de vie du logiciel
La vie du logiciel démarre
après son déploiement et s'achève par son arrêt
définitif.
Dans l'année qui suit le déploiement du logiciel, la MOA,
assistée par la MOE, doit fournir un bilan qui comprend une
évaluation de la satisfaction des utilisateurs et une
comparaison entre le réalisé (produit livré) et le
prévisionnel (étude préalable du projet). Ces
résultats s'expriment en termes de périmètre
fonctionnel couvert, d'urbanisation, de planning, de ressources
consommées (humaines et financières) et de gains
obtenus.
Ce bilan, susceptible d'être présenté en CSI,
constitue un élément fondamental de la capitalisation de
l'expérience acquise au cours du
projet.
6 Documents d'accompagnement de la démarche PIMENT
La présente circulaire
s'accompagne d'un guide à destination des acteurs de la
démarche PIMENT précisant le rôle des intervenants
ou commissions, la chronologie des actions ainsi que le contenu des
documents attendus et élaborés au cours de la
démarche.
Par ailleurs, les documents relatifs aux démarches
méthodologiques mises en œuvre par la SDSI sont
disponibles sur l'espace ressource intranet dédié aux
systèmes d'information EPSI (epsi.national.agri).
Le secrétaire
général,
Jean-Marie Aurand