ORDRE DE SERVICE
MINISTERE DE L'AGRICULTURE,
DE L'ALIMENTATION, DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES
Direction générale de
l'alimentation Dossier suivi par : |
NOTE DE SERVICE DGAL/SDQPV/N2004-8031 Date : 21 JANVIER 2004 Classement : ON 233 |
Date de mise en application : |
Immédiate |
|
Abroge et remplace : |
La note de service référencée DGAL/SDQPV/N2002-8171 du 29/11/2002 |
|
Date limite de réponse : |
/ |
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4 Nombre d'annexes : |
12 |
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Degré et période de confidentialité : |
Objet : Programme de surveillance phytosanitaire 2003-2004 de la filière pommes de terre : Cas de la production nationale et des introductions des Etats membres
Bases juridiques : Directive phytosanitaire 2000/29/CE modifiée
Arrêtés du 25/10/99 fixant des mesures supplémentaires de protection pour prévenir l'introduction et la dissémination de Ralstonia solanacearum et de Clavibacter michiganensis spp. sepedonicus lors de la circulation ou de la détention de lots de pommes de terre originaires des Pays Bas, d'Allemagne ou du Danemark.
MOTS-CLES : pommes de terre - programme de surveillance - organismes de quarantaine
Résumé : La présente note de service a pour objet la mise en place du programme national de contrôles et d'analyses à mettre en œuvre à compter de la campagne 2003, sur :
- les tubercules de plants de pommes de
terre, et
- les tubercules destinés à la consommation ou la
transformation.
Ce programme concerne la surveillance de la production française de pommes de terre et des introductions en provenance d'autres Etats membres de l'Union Européenne.
Destinataires |
|
Pour exécution : |
Pour information : |
Programme national de
contrôle sur Pommes de terre
Surveillance de la production française et
des introductions de l'Union
européenne
Campagne
2003/2004
(Récolte
2003 et Plantations 2004- Introductions 2003/2004)
SOMMAIRE
I Tableau résumé des actions réglementaires et des organismes de quarantaine
II Contrôles de la production nationale
1 Contrôle des matériels de préservation de végétaux à tubercules de Solanum L. ou leurs hybrides destinés à la plantation stockés dans des banques de gènes ou dans des collections génétiques
2 Plants de pommes de terre et Passeports phytosanitaires
3 Surveillance des pommes de terre autres que des plants certifiés
4 Gestion des foyers
5 Surveillance de l'environnement
6 Importation de pays tiers
7 Exportation vers les pays tiers
III Contrôles des pommes de terre originaires de l'Union Européenne
1 Pommes de terre originaires des Pays-Bas, d'Allemagne et du Danemark
2 Autres types de matériels ou autres origines
ANNEXES
I modèle de convention avec
les stations de collections génétique ou de création
variétale
II Fiches de suivi d'échantillons
III Activités des laboratoires concernés par les actions
programmées
IV Protocole de prélèvement d'échantillons en
bactériologie
V Organigramme de décisions en bactériologie
VI Protocole de prélèvement d'échantillons pour les
nématodes à kystes
VII Protocole de prélèvement et fiche d'analyse
PSTVd
VIII Grille de décision pour la gestion de l'agrément
zone protégée Rhizomanie
IX Rapport d'inspection d'un lot de plants de pomme de terre
X Formulaire pour habilitation des agents
XI Convention GNIS - DGAL 2003/2004
XII Fiche de reconnaissance de la morelle douce
amère
I Tableau résumé des actions réglementaires et des organismes de quarantaine
Résumé de la législation européenne relative à la circulation intra communautaire des tubercules
|
Plants de pommes de terre |
Pommes de terre de
consommation, |
||
|
Exigences pour la délivrance du Passeport |
Exigences pour la
mise en circulation |
||
Parasites |
pour toute l'UE |
pour des Zones Protégées |
pour toute l'UE |
pour des Zones Protégées |
Bactéries |
||||
Clavibacter michiganensis |
n |
|
l |
|
Ralstonia solanacearum |
n |
|
l |
|
Champignon |
||||
Synchytrium endobioticum |
n |
|
l |
|
Virus |
||||
T.S.W.V. |
p |
n |
|
l |
Rhizomanie |
|
l |
|
l |
Phytoplasme |
||||
Stolbur |
p |
|
|
|
Insectes |
||||
Leptinotarsa decemlineata |
|
u |
|
l |
Nématodes |
||||
Globodera pallida |
n |
n |
l |
l |
Globodera rostochiensis |
n |
|
l |
|
Ditylenchus destructor |
p |
|
|
|
Meloidogyne chitwoodi et fallax |
n |
|
l |
|
Légende :
Symbole : |
Signification |
n ou l |
parasite inscrit dans l'annexe I de l'arrêté du 2/9/93 (tous végétaux concernés) |
p |
parasite inscrit dans l'annexe II de l'arrêté du 2/9/93 (plants pomme de terre) |
l |
Prélèvements réalisés par le service de la Protection des végétaux |
u |
Observations réalisées par le Service Officiel de Contrôle et de Certification |
n ou p |
Prélèvements ou observations réalisés par le Service Officiel de Contrôle et de Certification avec une surveillance du service de la protection des végétaux |
Législation communautaire et nationale relative à la lutte
Texte communautaire |
Transposé par |
Directive 69/464/CEE du 8 décembre 1969 concernant la galle verruqueuse |
Arrêté du 10/12/1971 |
Directive 69/465/CEE du 8 décembre 1969 concernant la lutte contre le nématode doré |
Arrêté du 19/07/2000 |
Directive 93/85/CEE du 4/10/93 concernant la lutte contre le flétrissement bactérien |
Arrêté du 6/12/1994 |
Directive 98/57/CE du 20/07/98 concernant la lutte contre Ralstonia solanacearum |
Arrêté du 11/02/1999 |
II Contrôle de la production nationale
1. Contrôle des matériels de préservation de végétaux à tubercules de Solanum L. ou leurs hybrides destinés à la plantation stockés dans des banques de gènes ou dans des collections génétiques
La situation phytosanitaire des végétaux à tubercules de Solanum L. ou leurs hybrides destinés à la plantation et des matériels de préservation de culture stockés dans des banques de gènes ou dans des collections génétiques doit être connue.
L'annexe IV A II points 18.3 et 18.4 de la directive phytosanitaire 2000/29/CE fixe les exigences de contrôle que les Etats membres doivent respecter pour les végétaux originaires de l'Union européenne.
Afin d'organiser les nombreuses informations et de s'assurer une meilleure connaissance du matériel stocké dans les stations ainsi que de son état phytosanitaire, une convention est passée entre chaque DRAF/SRPV et les structures de stockage. Elle prévoit les modalités de transmission des informations relatives au matériel stocké ainsi que les modalités de surveillance et d'analyse du matériel (Cf. annexe I).
Actions en vue du respect des exigences des points 18.3 et 18.4 de l'annexe IV A II de la 2000/29/CE
a) Communication des informations
En application des points 18.3 d) et 18.4, toute organisation ou organisme de recherche détenant du matériel visé au point 18.3 et 18.4 doit en spécifier la nature au service officiel de protection des végétaux de l'Etat membre concerné.
Par végétaux on entend les plantes vivantes et les parties de plantes y compris les semences.
Pour les Solanum L ; cela inclut notamment les tubercules, les cultures de tissus végétaux, les semences vraies (graines) les boutures.
D'après les informations en notre possession, les structures actuelles susceptibles de détenir ce type de matériel sont notamment :
- l'INRA
- les 3 Etablissements Producteurs Régionaux (Comité
Nord, Bretagne Plants et Grocep)
- la Société GERMICOPA
Chaque DRAF/SRPV devra recenser les structures susceptibles de détenir et manipuler ces végétaux.
Les structures identifiées devront être informées officiellement par les DRAF/SRPV de leur obligation de leur communiquer la nature du matériel végétal (semences vraies = graines, clones, hybrides en collection.....).
Ces modalités de déclarations sont précisées dans la convention établie entre la DRAF/SRPV et les structures concernées. Elle prévoit, entre autre, que les structures doivent transmettre à la DRAF/SRPV, par catégorie (semences, clone, hybride...) les quantités détenues, le lieu exact de détention ainsi que l'adresse où les DRAF/SRPV peuvent consulter le listing complet de l'identification du matériel détenu.
b) Analyses en vue du respect du point 18.3
" Végétaux d'espèces stolonifères ou à tubercules de Solanum L. ou leurs hybrides, destinés à la plantation, à l'exception des tubercules de Solanum L. visés au point 18.1 ou 18.2 de la partie A chapitre II de l'annexe IV et des matériels de préservation de cultures stockés dans des banques de gènes ou dans des collections génétiques "
Ce point s'applique au matériel détenu dans les banques de gènes ou dans les collections génétique à partir du moment où il est mis en circulation (déstocké : sortie de la banque de gènes ou de la collection génétique). Il doit alors respecter les exigences particulières listées dans ce point 18.3.
Afin de s'assurer un meilleur suivi du matériel :
- entrant dans les stations,
- sortant des stations (mise en circulation intra-UE et
éventuellement destiné à un pays tiers),
la convention établie entre la DRAF/SRPV et la structure prévoit une série d'analyses de détection des parasites de quarantaine listés :
- Andean potato latent virus,
- Arracacha virus B, oca strain
- Potato black ringspot virus,
- Potato spindle tuber viroid,
- Potato virus T,
- Andean potato mottle virus,
- Les virus communs A,M,S,V,X et Y (dont Yo,
Yn et Yc) et le Potato leaf roll virus,
- Clavibacter michiganensis ssp sepedonicus,
- Ralstonia solanacearum.
Ces analyses seront réalisées par le LNPV-SQPDT de Rennes.
Lorsque ce matériel circule, il doit être accompagné d'un passeport phytosanitaire européen qui sera délivré par la DRAF/SRPV notamment sur la base des résultats d'analyses précédents et de la surveillance telle que définie par la convention établie entre la DRAF/SRPV et la structure concernée.
Au sens strict, la mise en œuvre du point 18.3 crée une obligation pour le matériel mis en circulation. Néanmoins, les délais qu'impose la réalisation des tests prévus risquent de générer des entraves à la circulation.
Afin de limiter ces entraves, tout le matériel contenu dans les collections variétales est considéré comme étant susceptible d'être mis en circulation. L'ensemble de ce matériel devra donc faire l'objet des contrôles prévus au point 18.3.
Les modalités de réalisation et de programmation des analyses sont définies par la DRAF/SRPV au vue des résultats des enquêtes préalables menées par ses agents auprès de ces structures, conformément au point 1.a ci-dessus.
A cette fin, l'ensemble des données recueillies lors des enquêtes et visites des structures concernées ainsi que la synthèse des résultats d'analyse devront être transmis à la SDQPV au plus tard le 15 décembre 2003. Le nombre de PPE devra également être transmis au rapporteur national surveillance.
2. Plants de pommes de terre et Passeports Phytosanitaires
2.1 Généralités
Une convention correspondant à la reconduction de celle signée pour la campagne précédente est jointe en annexe XI. Elle fixe les modalités de délégation des contrôles au GNIS pour la délivrance du Passeport Phytosanitaire Européen.
La fiabilité de ce dispositif de délivrance du passeport est contrôlée chaque année par la SDQPV et les DRAF / Services Régionaux de la Protection des Végétaux dans le cadre d'un programme global de surveillance de la filière pommes de terre selon les principes suivants :
- organisation du planning de prélèvements en collaboration avec le SOC (nématodes, bactéries)
- envoi d'un courrier de la DRAF/S.R.P.V. aux producteurs faisant l'objet d'un contrôle (en septembre pour la bactériologie).
- envoi d'un courrier aux Présidents de syndicat avec la liste des producteurs concernés par la surveillance pour le syndicat.
Le pourcentage de producteurs contrôlés est fixé dans cette note et doit être respecté.
Par contre, le nombre de prélèvements par producteur indiqué dans cette note est un minimum à mettre en œuvre : il peut être adapté à la situation régionale : importance des surfaces en pommes de terre de consommation, forts niveaux d'introductions ou d'exportations, anciens foyers....
Rappel : Chaque échantillon doit être accompagné des fiches correspondant aux analyses demandées. Le contrôleur choisit les échantillons qui seront envoyés pour la détection des nématodes et doit compléter la fiche prévue à cet effet. Les modèles de fiches sont joints en annexe II.
2.2 Contrôle de Clavibacter et de Ralstonia sur la récolte 2003
é Principes :
Ö 20% des producteurs de la région et si possible de chaque syndicat feront l'objet d'un contrôle pour la campagne 2003/2004. Les producteurs déjà contrôlés lors de la campagne précédente ne seront pas intégrés dans ce programme de telle sorte que sur une période de cinq années, tous les producteurs auront fait l'objet d'un contrôle. Le principe de calcul des 20% (tirage dans un chapeau ou situation alphabétique) sera homogène par interrégion (EPR).
Ö Le nombre de prélèvements par producteur est lié à l'interrégion EPR : de 1 à 4 prélèvements selon la région de production.
SRPV |
EPR |
Estimation du nombre de producteurs |
Estimation du nombre de producteurs à contrôler |
Surface moyenne par producteur en hectare |
Surface de production en hectare Source AGESTE 2002 |
taux de prélèvements |
nombre de prélèvements |
Bse Normandie |
Nord |
3 |
1 |
10 |
30,5 |
4/prod |
4 |
Nord Pas de Calais |
Nord |
130 |
26 |
23 |
2996,8 |
4/prod |
104 |
Picardie + I de France |
Nord |
108 |
22 |
21 |
2290,15 |
4/prod |
88 |
Champagne Ardennes |
Nord |
73 |
15 |
9 |
649,1 |
4/prod |
60 |
Hte Normandie |
Nord |
75 |
15 |
38 |
2831,2 |
4/prod |
60 |
TOTAL |
Nord |
389 |
79 |
23 |
8797,75 |
4/prod |
316 |
Armor |
Bretagne |
11 |
2 |
6 |
61,9 |
1/prod |
2 |
Aven |
Bretagne |
24 |
5 |
8 |
194,2 |
1/prod |
5 |
Chateaulin |
Bretagne |
21 |
4 |
7 |
153,52 |
1/prod |
4 |
Hte Bretagne |
Bretagne |
45 |
9 |
6 |
267,75 |
1/prod |
9 |
Irvillac |
Bretagne |
26 |
5 |
28 |
733,95 |
1/prod |
5 |
Léon |
Bretagne |
59 |
12 |
14 |
837,85 |
1/prod |
12 |
Nord Finistère |
Bretagne |
68 |
14 |
11 |
751,1 |
1/prod |
14 |
Pleyber |
Bretagne |
28 |
6 |
12 |
344,84 |
1/prod |
6 |
Pontivy |
Bretagne |
131 |
26 |
9 |
1193,83 |
1/prod |
26 |
Srpv Bretagne |
Bretagne |
413 |
83 |
11 |
4538,94 |
1/prod |
83 |
Rhone Alpes |
Centre Sud |
16 |
3 |
2 |
39,2 |
2/prod |
6 |
Pays de Loire |
Centre Sud |
45 |
9 |
6 |
283,7 |
2/prod |
18 |
Poitou Charentes |
Centre Sud |
4 |
1 |
26 |
105,2 |
2/prod |
2 |
Midi Pyrénées |
Centre Sud |
3 |
1 |
3 |
9,3 |
2/prod |
1 |
Limousin |
Centre Sud |
5 |
1 |
9 |
45,86 |
2/prod |
2 |
Franche Conté |
Centre Sud |
1 |
0 |
2 |
1,5 |
2/prod |
0 |
Centre |
Centre Sud |
32 |
6 |
12 |
376,1 |
2/prod |
13 |
Auvergne |
Centre Sud |
26 |
5 |
3 |
75,5 |
2/prod |
10 |
Aquitaine |
Centre Sud |
1 |
0 |
3 |
2,5 |
2/prod |
0 |
TOTAL |
Centre Sud |
133 |
27 |
7 |
938,86 |
2/prod |
53 |
TOTAL |
935 |
188 |
14276 |
452 |
Principes complémentaires :
é Les prélèvements qui comportent un minimum de 200 tubercules (les plus petits du lot) sont réalisés sur les lots en cours de stockage. Ils font l'objet d'une analyse Clavibacter et d'une analyse Ralstonia. Pour les régions du Nord et du Centre Sud, les prélèvements sont réalisés si possible sur des variétés différentes et des origines différentes.
é Les échantillons seront préparés selon le protocole présenté en annexe IV.
é Chaque échantillon doit être accompagné de la fiche de suivi d'échantillon jointe en annexe II.
é La période d'envoi des tubercules vers les laboratoires s'étale entre octobre et la mi-décembre.
é Les laboratoires destinataires des échantillons sont :
|
Interrégion |
Régions administratives |
Laboratoire de routine |
Laboratoire de confirmation |
Contrôle de la production nationale (plant de pommes de terre et PPE |
Nord |
NO |
LRPV Loos |
LNPV UB |
PI, CA, HN, BN, IDF |
LNPV SQPDT |
LNPV SQPDT |
||
Bretagne |
BR |
LNPV UB |
LNPV UB |
|
Centre Sud |
Toutes les autres régions |
LNPV UB |
LNPV UB |
Légende :
NO : Nord pas de Calais - PI : Picardie - CA :
Champagne Ardenne - HN : Haute Normandie - BN : Basse
Normandie -
IDF : Ile de France
é Méthode analytique : les analyses doivent être réalisées selon les méthodes officielles décrites :
v dans la note de service DGAL/SDQPV/N98-8035 du 2 mars 1998 pour la détection du Clavibacter michiganensis spp. sepedonicus par IF (méthode BHt/98/01)
v dans la note de service DGAL/SDQPV/N99-8173 du 2 décembre 1999 pour la détection du Ralstonia solanacearum par IF (méthode BHt/99/06a).
é Gestion des résultats d'analyses : voir en annexe V.
é Le bilan des analyses demandées doit être transmis à la S.D.Q.P.V. et au rapporteur surveillance pommes de terre pour fin avril 2004. La SDQPV se chargera de la déclaration auprès de la Commission européenne.
2.3 Contrôle des Globodera, prévision des plantations 2004
Dans le cadre de la surveillance du territoire, nos services réalisent des analyses de sol avant plantation, selon les mêmes modalités que celles du SOC.
Principes de fonctionnement :
Ö 10 % des surfaces de production de plants déclarées dans un syndicat font l'objet de prélèvements.
Ö La base de prélèvement est de 2 échantillons par ha.
Ö 20% des producteurs sont contrôlés chaque année, les mêmes que ceux contrôlés pour la bactériologie.
Ö Pour un producteur contrôlé, entre 50 et 100% des surfaces implantées en pommes de terre sont contrôlées (en fonction de la taille de l'exploitation) La surface à prélever est fonction de la surface déclarée en production de plants dans l'exploitation,
Soit S , la surface en production de plants si S < 5 ha alors 100 % de S à prélever
si 5 £ S < 15 ha alors 70% de S à prélever
si S ³ 15 ha alors 50 % de S à prélever
Ö Les prélèvements sont réalisés obligatoirement avant fin février, de manière à disposer des résultats, confirmation comprise, avant le 15/03.
Ö L'historique des contrôles doit être géré par parcelle de production (appellation GNIS ou référence cadastrale) et par producteur. Pour rappel, la directive phytosanitaire passeports exige la plantation sur une parcelle ayant fait l'objet d'une analyse négative avant plantation, que ce soit par le SOC ou par notre service, à une date antérieure.
Ö Chaque échantillon, prélevé en application du protocole d'échantillonnage décrit en annexe VI, est accompagné de la fiche de suivi d'échantillons jointe en annexe II.
Ö Cinq laboratoires de routine réalisent les analyses. Le LNPV Unité de nématologie réalise les confirmations.
Programme minimum à mettre en œuvre :
Région |
Surfaces 2002
en |
Nombre minimum d'analyses avant plantation (2 par ha pour 10% surfaces) |
Laboratoire de routine destinataire |
AUVERGNE |
75,5 |
15 |
LNPV Nématologie |
BRETAGNE |
4538,94 |
908 |
LRPV Brest |
CENTRE |
376,1 |
75 |
LNPV Nématologie |
CHAMPAGNE ARDENNE |
649,1 |
130 |
LRPV Reims |
HAUTE NORMANDIE |
2831,2 |
566 |
LRPV Loos |
LIMOUSIN |
45,86 |
9 |
LNPV Nématologie |
NORD PAS DE CALAIS |
2996,8 |
599 |
LRPV Loos |
PAYS de la LOIRE |
283,7 |
57 |
LNPV Nématologie |
PICARDIE + ILE DE FRANCE |
2290,15 |
458 |
LRPV Amiens |
POITOU CHARENTES |
105,2 |
21 |
LNPV Nématologie |
RHONE ALPES |
39,2 |
8 |
LNPV Nématologie |
autres régions |
43,8 |
9 |
LNPV Nématologie |
Total |
14275,55 |
2855 |
|
2.4 Contrôle des Meloidogyne chitwoodi et fallax
Les agents de la protection des végétaux sont responsables de la surveillance de ces deux organismes absents des zones de production de plants de pommes de terre.
Ö Le nombre minimum d'analyses fixé pour cette campagne est de 120 selon la répartition suivante :
Région |
Surfaces 2002 en plants de pommes de terre en ha (source AGRESTE) |
Quota minimum d'analyses |
Laboratoire de routine destinataire |
BRETAGNE |
4538,94 |
40 |
LNPV Nématologie |
CHAMPAGNE ARDENNE |
649,1 |
5 |
LNPV Nématologie |
HTE NORMANDIE |
2831,2 |
27 |
LNPV Nématologie |
NORD PAS DE CALAIS |
2996,8 |
28 |
LNPV Nématologie |
PICARDIE + ILE DE FRANCE |
2290,15 |
20 |
LNPV Nématologie |
Total |
13306,19 |
|
|
En cas de besoins supplémentaires, il conviendra d'en aviser au préalable le laboratoire.
Ö Les inspecteurs de terrain déterminent les échantillons à retenir pour ces analyses et complètent la fiche d'échantillons jointe en annexe II. Le lot ainsi retenu est donc envoyé au laboratoire désigné pour les analyses bactériologiques accompagné des deux fiches de demandes d'analyse (nématologie + bactériologie).
Ö Les laboratoires en charge des analyses bactériologiques : LNPV-SQPDT du Rheu, LNPV Unité de bactériologie et LRPV de Loos envoient au L.N.P.V. Unité de Nématologie, pour les échantillons désignés, les tranches du stolon des tubercules, accompagnés de leur fiche de demande d'analyses nématologiques.
2.5 Contrôle de la Rhizomanie
Contrairement aux parasites Globodera pallida, TSWV et Leptinotarsa decemlineata pour lesquels le SOC dispose de la délégation de gestion des agréments zones protégées, la mention relative à l'agrément ZPd1 pour les zones protégées rhizomanie fait l'objet d'une gestion par les Services Régionaux de la Protection des Végétaux.
Le principe des contrôles et de la délivrance des agréments est défini dans la note de service spécifique référencée 97/8107, en date du 28 mai 1997 dont le document complémentaire, joint en annexe VIII, présente une grille de décision à cet effet.
2.6 Contrôle du PSTV
Le plan de surveillance PSTV 2003/2004 vise à évaluer la situation phytosanitaire vis-à-vis de ce viroïde. Il concerne l'ensemble du matériel destiné à la production de plants de pommes de terre avec une pression de contrôle variable.
2.6.1 Contrôle du matériel maintenu en collection
2.6.1.1 Collection nationale in vivo située à Hanvec
L'ensemble des clones (environ 250) de cette collection qui se situe à Hanvec (département 29) devra faire l'objet d'une analyse en vue de la recherche du PSTV.
La DRAF/SRPV Bretagne s'adresse à Bretagne Plants pour obtenir communication de la liste des clones / variétés constitutives de la collection nationale.
La DRAF/SRPV Bretagne se charge des prélèvements en champ selon la méthode de prélèvement qui figure en annexe VII (§ I 1 )
Le laboratoire retenu pour cette action est le LNPV-SQPDT.
2.6.1.2 Collection in vitro des 3 Etablissements Producteurs Régionaux (EPR)
Les 3 EPR sont :
- Le Comité Nord pour
l'inter-région Nord
- Bretagne Plants pour la région Bretagne
- Le Grocep pour l'inter-région Centre et Sud
représentant le reste de la France.
Le nombre de clones / variété détenu en collection dans chaque EPR figure dans le tableau ci-dessous. L'ensemble des clones de ces collections devra faire l'objet d'une analyse de recherche du PSTV.
|
Comité Nord |
Bretagne Plants |
Centre Sud |
Total EPR |
Nombre de clone / variété |
180 à 200 |
240 |
46 |
Environ 500 |
Echantillonage |
1 tube par clone |
|
Les DRAF/SRPV Nord Pas de Calais pour le Comité Nord, Bretagne pour Bretagne Plants et Limousin pour le Grocep s'adressent à leur EPR pour obtenir communication de la liste des clones / variétés constitutives de leur collection in vitro, leur origine (provenance de la collection nationale, provenance d'autres Etats membres ...).
Il conviendra de distinguer le matériel qui est en collection depuis un certain temps de celui qui y rentre. Chaque EPR doit indiquer les périodes d'introduction de matériel dans chacune des collections.
De même, il serait préférable que le contrôle n'intervienne qu'après 3 ou 4 phases de multiplication pour une meilleure représentativité de l'analyse.
Il doit être recommandé aux EPR de sécuriser leur micropropagation et de réaliser chaque nouvelle multiplication à partir d'un seul microplant.
Les DRAF/SRPV concernées devront avant tout envoi au laboratoire s'assurer que le laboratoire retenu puisse assumer dans un délai raisonnable l'analyse.
Répartition des actions entre les laboratoires :
Le laboratoire retenu pour cette action est :
Afin de faciliter l'organisation et la réalisation des tests sur vitroplants, il est souhaitable que :
En fin de campagne d'analyses, un bilan sera réalisé entre la liste communiquée par les EPR aux DRAF/SRPV et les échantillons de clones / variétés effectivement réceptionnés et analysés dans les laboratoires.
2.6.2 Testage du matériel généalogique de multiplication français
Une pression de contrôle de 10 % des lots proposés en préculture en B1, B3 et B4 est retenue et dans le cadre des contrôles des lots issus en 2001 des serres partiellement détruites une pression de 20% des lots B2/B3.
Type de matériel |
Estimation du nombre de lots qui seront produits dans l'interrégion Nord |
Pression de contrôle |
Nombre de lots devant être testés |
Nombre de tests à réaliser (Echantillonnage conforme à celui du SOC ou aussi souvent que possible harmonisé sur la base de 200 unités par lot soit 20 tubes de 10 feuilles par lot) |
B0/B1 |
218 |
10 % |
22 |
22 x 20 = 440 |
B1/B2 |
193 |
10 % |
19 |
19 x 20 = 380 |
B2/B3 |
199 |
20 % |
40 |
40 x 20 = 800 |
B3/B4 |
195 |
10 % |
19 |
19 x 20 = 380 |
TOTAL |
|
|
|
2000 tests |
Type de matériel |
Estimation du nombre de lots qui seront produits dans l'interrégion Bretagne |
Pression de contrôle |
Nombre de lots devant être testés |
Nombre de tests à réaliser (Echantillonnage conforme à celui du SOC ou aussi souvent que possible harmonisé sur la base de 200 unités par lot soit 20 tubes de 10 feuilles par lot) |
B0/B1 |
114 |
10 % |
11 |
11 x 20 = 220 |
B1/B2 |
162 |
10 % |
16 |
16 x 20 = 320 |
B2/B3 |
446 |
20 % |
89 |
89 x 20 = 1780 |
B3/B4 |
85 |
10 % |
8 |
8 x 20 = 160 |
TOTAL |
|
|
|
2480 tests |
Type de matériel |
Estimation du nombre de lots qui seront produits dans l'interrégion Centre et Sud |
Pression de contrôle |
Nombre de lots devant être testés |
Nombre de tests à réaliser (Echantillonnage conforme à celui du SOC ou aussi souvent que possible harmonisé sur la base de 200 unités par lot soit 20 tubes de 10 feuilles par lot) |
B0/B1 |
27 |
10 % |
3 |
3 x 20 = 60 |
B1/B2 |
35 |
10 % |
4 |
4 x 20 = 80 |
B2/B3 |
98 |
20 % |
20 |
20 x 20 = 400 |
B3/B4 |
74 |
10 % |
7 |
7 x 20 = 140 |
TOTAL |
|
|
|
680 tests |
Total des 3 inter-régions : 2000 + 2480 + 680 = 5160 tests
Les prélèvements seront réalisés par les agents des DRAF/SRPV sur les boutures de préculture.
Serre de Beaurains => DRAF/SRPV Nord Pas de Calais
et serre de Bretteville => DRAF/SRPV Haute Normandie
Répartition des actions entre les laboratoires :
Le laboratoire retenu pour cette action est :
2.7 Contrôle de Synchytrium endobioticum, Ditylenchus destructor, Leptinotarsa decemlineata, TSWV et Stolbur
La surveillance est effectuée par le SOC dans le cadre de la certification lors des contrôles qui ont lieu en végétation, ainsi que sur les lots avant certification.
Les inspecteurs de la protection des végétaux effectuent en complément un examen visuel des lots prélevés pour la bactériologie. Le rapport d'inspection joint en annexe IX doit être renseigné.
En cas de suspicion de symptôme de l'un de ces parasites, un échantillon est adressé pour confirmation au LNPV-SQPDT ou au L.N.P.V. nématologie.
3 Surveillance des pommes de terre autres que des plants certifiés
3.1 Généralités
Sont considérées comme pommes de terre autres que des plants certifiés : les pommes de terre de consommation, les pommes de terre primeur, les pommes de terre destinées à la transformation et les semences de ferme.
Rappel : Les producteurs de pommes de terre de consommation lorsqu'ils ne livrent pas entièrement leur production à un magasin collectif, les magasins collectifs et les centres d'expédition doivent être inscrits sur un registre officiel au niveau régional, en application de la directive 2000/29/CE annexe IV partie A chapitre II article 18.5.
Ö Pour tout le territoire, ce matériel doit être indemne de Ralstonia solanacearum, Clavibacter michiganensis, Globodera rostochiensis, Globodera pallida, Meloïdogyne chitwoodi et fallax et Synchytrium endobioticum.
Ö En complément de ces exigences, pour certaines zones protégées, les tubercules doivent être indemnes des parasites listés ci-après :
ä
Globodera pallida :
Finlande
ä Leptinotarsa
decemlineata : Irlande, Royaume Uni, quelques régions des
pays suivants : Espagne, Portugal, Suède,
Finlande.
ä Beet Necrotic
Yellow Vein Virus : Danemark, France (Bretagne), Açores,
Suède, Royaume Uni (Irlande du Nord uniquement),
Finlande.
ä Tomato Spotted
Wilt Virus : Suède, Finlande.
3.2 Contrôle de Clavibacter et de Ralstonia
Afin d'assurer la surveillance de notre production vis-à-vis de ces bactéries, et en application des arrêtés de lutte contre Clavibacter michiganensis ssp. sepedonicus en date du 6/12/94 d'une part, et contre Ralstonia solanacearum en date du 11/02/99 d'autre part, le programme suivant est mis en œuvre :
Ö Un quota minimum de 1008 analyses est fixé sur le plan national.
Ö Seules les plus grosses régions productrices sont retenues. (surface minimale de 1700 ha / région)
Ö Les échantillons sont prélevés :
- soit chez des producteurs de
tubercules de consommation,
- soit chez des négociants ou conditionneurs,
- soit dans des industries de transformation de pommes de
terre,
- soit sur des tubercules destinés à la replantation,
à usage personnel.
Ö L'ensemble de ces quatre catégories de matériel listées dans la directive de lutte pourriture brune, devra être testée. La répartition entre les catégories est laissée à l'initiative de chaque S.R.P.V., et est définie en fonction du risque phytosanitaire.
Ö A partir des listes exhaustives des producteurs en contrat livrant directement aux usines de transformation (liste GIPT demandée par écrit par chaque DRAF/SRPV), le nombre de prélèvements sur lots récoltés sera défini par chaque SRPV en fonction du quota défini ci-dessous, de la situation phytosanitaire du moment, du nombre de sites industriels et du nombre de producteurs concernés... Tous les prélèvements réalisés dans ce cadre devront être réalisés avant le 30 octobre afin de disposer de l'ensemble des résultats mi-novembre. Tout prélèvement prévu qui n'aura pu être effectué dans ce délai sera abandonné et reporté sur un autre " type " de pommes de terre.
Chaque entreprise sera informée par chaque DRAF/SRPV des producteurs retenus pour le contrôle, de telle sorte à orienter les approvisionnements dans l'attente des résultats d'analyse des lots prélevés.
Ö Une partie du programme sera également réalisé chez les producteurs affiliés au CNIPT.
Ö Les lots faisant l'objet d'un prélèvement en vue d'analyse ne seront pas consignés, excepté pour la dernière catégorie de matériel (semences de ferme) qui doit faire l'objet d'une consignation dans l'attente des résultats.
Ö Le bilan des analyses demandées doit être transmis à la S.D.Q.P.V. et au rapporteur Surveillance - pommes de terre pour fin avril 2004.
Période d'envoi des échantillons : octobre à mars
Programme minimum à mettre en œuvre pour la récolte 2003 (et 2004 pour la primeur) :
Région |
Surfaces 2002 en ha
(régions > 1000 ha) |
Quota minimum |
Laboratoire de routine |
|||
primeurs |
conservation |
fécule |
TOTAL |
d'analyses |
destinataire |
|
AQUITAINE |
2255 |
535 |
0 |
2790 |
20 |
LNPV Angers |
BOURGOGNE |
179 |
924 |
|
1103 |
8 |
SQPDT Le Rheu |
BRETAGNE |
3465 |
3980 |
0 |
7445 |
52 |
SQPDT Le Rheu |
CENTRE |
276 |
7278 |
0 |
7554 |
53 |
LNPV Angers |
CHAMPAGNE ARDENNE |
60 |
11530 |
7860 |
19450 |
136 |
SQPDT Le Rheu |
BSE NORMANDIE |
840 |
1145 |
0 |
1985 |
14 |
SQPDT Le Rheu |
HTE NORMANDIE |
430 |
6162 |
180 |
6772 |
47 |
SQPDT Le Rheu |
ILE DE FRANCE |
494 |
2410 |
720 |
3624 |
25 |
SQPDT Le Rheu |
LANGUEDOC |
1765 |
485 |
0 |
2250 |
16 |
LNPV Angers |
NORD PAS CALAIS |
2450 |
38800 |
3000 |
44250 |
288 |
LRPV Loos |
PICARDIE |
650 |
24820 |
15600 |
41070 |
288 |
SQPDT Le Rheu |
P.A.C.A. |
831 |
658 |
0 |
1489 |
11 |
LNPV Angers |
PAYS DE LA LOIRE |
681 |
409 |
0 |
1090 |
8 |
LNPV Angers |
RHONE ALPES |
1200 |
1655 |
20 |
2875 |
20 |
LNPV Angers |
Total |
15397 |
99867 |
27380 |
142644 |
1008 |
|
Pour les régions à production limitée, tout lot présumé douteux pourra faire l'objet d'un envoi d'échantillon au LNPV-SQPDT.
Les laboratoires chargés des analyses et des confirmations sont :
|
Interrégion |
Régions administratives |
Laboratoire de routine |
Laboratoire de confirmation |
Contrôle de la production nationale de pommes de terre de consommation |
NO |
LRPV Loos |
LNPV UB |
|
BR, PI, CA, HN, BN, IDF |
LNPV SQPDT |
LNPV SQPDT |
||
Toutes les autres régions |
LNPV UB |
LNPV UB |
3.3 Contrôle des Globodera
Un programme de surveillance concernant la recherche de kystes de Globodera pallida et rostochiensis doit être mis en œuvre soit sur des lots de pommes de terre de consommation soit sur de la terre récupérée sous calibreur (dans la mesure où le lot est bien identifié).
Ö Si l'analyse est décidée par le préleveur lors du prélèvement des tubercules pour analyse bactériologique : les laboratoires en charge des analyses bactériologiques (LNPV-SQPDT du Rheu, LNPV Bactériologie d'Angers) (le LPRV de Loos fait les analyses de routine Globodera) envoient au L.N.P.V. Unité de Nématologie, pour les échantillons désignés, la terre récupérée après brossage / lavage des tubercules, accompagnée de leur fiche de demande d'analyses nématologiques qui figure en annexe 1.
Ö Si l'échantillon est constitué de terre récupérée sous calibreur, l'échantillon est envoyé au LRPV de la région expéditrice.
Ö Le programme minimum suivant est mis en place :
Région |
Surfaces 2001 en ha (Données AGRESTE) |
Quota minimum d'analyses |
Laboratoire de
routine |
BRETAGNE |
7445 |
25 |
LNPV Nématologie |
CHAMPAGNE ARDENNE |
19450 |
65 |
LNPV Nématologie |
HAUTE NORMANDIE |
6772 |
23 |
LNPV Nématologie |
NORD PAS CALAIS |
44250 |
148 |
LRPV Loos |
PICARDIE |
41070 |
139 |
LNPV Nématologie |
Total |
118987 |
Seul le LNPV nématologie procède aux analyses de confirmation.
Les analyses supplémentaires exigées dans le cadre de l'exportation par des pays tiers qui ont des exigences spécifiques seront facturées.
3.4 Contrôle des Meloidogyne
Un programme de surveillance concernant la recherche de nématodes à galles M. chitwoodi et M. fallax doit être mis en œuvre sur des lots de pommes de terre de consommation.
Ö Les inspecteurs de terrain déterminent les échantillons à retenir pour ces analyses et complètent la fiche d'échantillons jointe en annexe II. Le lot ainsi retenu est donc envoyé au laboratoire désigné pour les analyses bactériologiques accompagné des deux fiches de demandes d'analyse (nématologie + bactériologie).
Ö Les laboratoires en charge des analyses bactériologiques : LNPV-SQPDT du Rheu, LNPV Unité de bactériologie et LRPV de Loos envoient au L.N.P.V. Unité de Nématologie, pour les échantillons désignés, les tranches du stolon des tubercules, accompagnés de leur fiche de demande d'analyses nématologiques.
Région |
Surfaces 2001 en
ha |
Quota d'analyses |
Laboratoire de
routine |
BRETAGNE |
7445 |
6 |
LNPV Nématologie |
CHAMPAGNE ARDENNE |
19450 |
16 |
|
HAUTE NORMANDIE |
6772 |
6 |
|
NORD PAS CALAIS |
44250 |
37 |
|
PICARDIE |
41070 |
35 |
|
Total |
118987 |
3.5 Contrôle des autres parasites
Une aide au diagnostic est apportée aux opérateurs demandeurs.
4. Gestion des foyers
Préambule : Les dispositions générales relatives à la gestion des foyers d'organismes nuisibles figurent dans la note de service DGAL/SDQPV/2002/8086 du 10/06/2002.
4.1 Cas de Clavibacter et de Ralstonia
4.1.1 sur tubercules
Les échantillons prélevés pour le suivi d'un foyer ou dans le cadre d'enquêtes seront adressés au LNPV - Station de Quarantaine de la Pomme de Terre.
Dans le cadre des suivis du foyer 2000 (ESTIMA) et du foyer 2001 (KAPTAH VANDEL), pour toutes les exploitations concernées, un contrôle annuel des parcelles déclarées contaminées devra être réalisé afin de s'assurer du respect des restrictions de culture prononcées.
A l'issue de la période d'interdiction de culture, une levée d'interdiction sera transmise aux producteurs concernés et la récolte de la première année de culture de pommes de terre dans les parcelles concernées fera l'objet d'un contrôle bactériologique.
4.1.2 sur morelles
Les rivières dans lesquelles des morelles infestées par Ralstonia ont été détectées doivent faire l'objet d'interdiction d'irrigation par arrêté préfectoral. De plus des enquêtes complémentaires doivent être menées jusqu'à ce que les prélèvements de morelles donnent des résultats négatifs. Voir en annexe XII, la fiche de reconnaissance de la morelle douce amère et la fiche de suivi d'échantillon en annexe II.
Pour toute région concernée, un rapport annuel des actions menées sera transmis à la SDQPV en février 2004.
4.2 Cas des Globodera
En cas de détection d'une contamination sur un lot de pommes de terre ou sur un échantillon de terre, les mesures appliquées sont celles prévues dans l'arrêté de lutte contre Globodera en date du 19 juillet 2000.
Un guide de gestion des foyers pour les parcelles, pour les lots en plants ou en consommation est disponible (voir Lettre Ordre de Service n°2001-09-009 du 04/09/01).
En cas de foyer, les prélèvements complémentaires, mis en œuvre pour la prospection ou pour la gestion des levées d'interdiction sont adressés aux laboratoires indiqués dans le tableau du point 1.3..
4.3 Cas des Meloidogyne chitwoodi et fallax
Un programme de surveillance sur pommes de terre dans les exploitations dans lesquelles un foyer de Meloidogyne sur cultures légumières a été détecté doit être effectué. Les deux régions concernées sont la Bretagne et le Languedoc-Roussillon. Les résultats de ces programmes seront transmis à la S.D.Q.P.V. pour fin avril 2004.
5 Surveillance de l'environnement (eau, rivières, boues, déchets)
5.1. Généralités
Cette surveillance est nécessaire dans les zones de production de cultures sensibles (pommes de terre, tomates et aubergines principalement) et particulièrement dans les zones irriguées à partir d'eaux de surface. Elle est également souhaitable dans le périmètre des usines de transformation de pommes de terre (fécule, purée, frites...). Elle est devenue obligatoire à compter de la campagne 1999, en application de l'arrêté de lutte contre Ralstonia solanacearum.
La surveillance inclut un zonage du territoire pour déterminer les zones à risques, ainsi que des prélèvements d'eau ou de morelles douces amères (Solanum dulcamara).Voir annexe XII.
L'analyse de morelles prélevées en rivière est à privilégier dans la mesure où la plante conserve et concentre la bactérie.
5.2. Prélèvements de morelles douces amères
La morelle douce amère est une plante sauvage susceptible d'être hôte de la bactérie Ralstonia solanacearum. On la trouve fréquemment dans le lit des ruisseaux et rivières, même si elle est assez difficile à repérer. Elle y développe une masse de racines dans l'eau libre qui captent, conservent et relarguent la bactérie.
La meilleure période pour la collecte des échantillons de morelles s'étale de Juin - Juillet à Septembre - Octobre. Voir annexe XII la fiche de reconnaissance et la fiche de suivi d'échantillon en annexe II.
5.3. Prélèvements d'eau
Les eaux de rivière sont en général très riches en micro organismes divers. Les populations éventuelles de R. solanacearum sont généralement très minoritaires. La bactérie ne survit pas longtemps dans l'eau prélevée, il convient donc d'analyser l'échantillon très rapidement. L'analyse d'eau implique de concentrer l'échantillon et de sélectionner spécifiquement R. solanacearum dès le prélèvement.
Pour cela, trois méthodes sont retenues.
La première implique de centrifuger des grands volumes d'eau à grande vitesse, dans les 8 heures qui suivent le prélèvement, ce qui n'est que rarement possible dans les SRPV.
La seconde prévoit de filtrer l'échantillon sous pression sur le lieu de prélèvement et de n'envoyer au laboratoire qu'un petit tube de bouillon sélectif avec le filtre. Elle impose que les principales régions concernées par cette surveillance soient équipées de systèmes de filtration sous pression.
La troisième consiste en un prélèvement de 4 prises de 30 ml d'eau placées dans un ou des flacons stériles fermant hermétiquement. Prélever l'eau aux pieds des morelles. Annoter soigneusement le ou les flacons et joindre une fiche de suivi d'échantillon (annexe II).
Les DRAF/SRPV sélectionneront la méthode la plus adaptée à leur équipement.
La meilleure période pour la collecte des échantillons d'eau va de Juin - Juillet à Septembre - Octobre.
5.4. Prévisions d'activité
Le tableau prévisionnel pour la saison 2003/2004 est le suivant :
Région |
Nombre d'échantillons |
Période |
Laboratoire |
|
morelles |
eau |
|||
ALSACE |
5 |
5 |
|
LNPV Angers |
BRETAGNE |
30 |
40 |
De juin à octobre |
LNPV Angers |
CHAMPAGNE ARDENNE |
20 |
15 si possible |
De juin à octobre |
LNPV Angers |
HAUTE NORMANDIE |
10 |
40 |
De juin à octobre |
LNPV Angers |
ILE DE France |
20 |
15 si possible |
De juin à octobre |
LNPV Angers |
LANGUEDOC ROUSSILLON |
20 |
15 si possible |
De juin à octobre |
LNPV Angers |
NORD PAS DE CALAIS |
70 |
40 |
De juin à octobre |
LRPV Loos |
PICARDIE |
20 |
20 |
De juin à octobre |
LRPV Loos |
Chaque région devra convenir des dates de prélèvements avec le laboratoire pour éviter les engorgements.
5.5. Gestion des éventuels foyers
6. Importation pays tiers
Voir la note de service spécifique.
Remarque importante : la fiche d'analyses à utiliser est celle fournie avec le logiciel MICRO-IMPORT.
7. Exportation vers les pays tiers
Voir les notes de service spécifiques.
III Contrôle des pommes de terre originaires de l'Union Européenne
1 Pommes de terre originaires des Pays-Bas, d'Allemagne et du Danemark
1.1 Généralités
Le matériel de pomme de terre introduit d'autres Etats membres doit respecter les exigences de la directive phytosanitaire 2000/29/CE.
Cas des Pays-Bas :
Considérant que le risque d'introduction de la bactérie Ralstonia solanacearum existe encore (plusieurs foyers déclarés par les Pays-Bas en production de semences sur la récolte 2001 et 2002, des eaux de surface contaminées et la pratique d'irrigation assez développée), l'arrêté en date du 25 octobre 1999 est toujours d'application.
Cas de l'Allemagne et du Danemark :
Considérant que le risque d'introduction de la bactérie Clavibacter michiganensis sp. sepedonicus est important, des mesures ont également été adoptées par un arrêté en date du 25 octobre 1999 modifié par un arrêté en date du 23/11/99 et sont toujours d'application.
Rappel : Ces deux arrêtés prévoient l'obligation de déclaration d'introduction des lots de tubercules de pommes de terre de semences et ceux destinés à la consommation ou à la transformation industrielle, ainsi que leur mise à disposition en vue de la réalisation d'un prélèvement pour analyse.
1.2 Principes de contrôles des bactéries
1.2.1 Programme Protection des Végétaux
Ö Le programme de surveillance pour la campagne d'introduction 2003/2004 est basé sur un taux minimum de contrôle de 5 % des lots introduits, en vue d'une analyse bactériologique.
Ö Le protocole de prélèvement détaillé est joint en annexe IV.
Ö Pour la fiche de prélèvement, utiliser la version jointe en annexe II.
Pour les lots originaires des Pays-Bas, cocher Ralstonia solanacearum comme demande de détection, pour les origines Allemagne et Danemark, cocher Clavibacter michiganensis sp. sepedonicus .
Ö Il est important de rappeler au détenteur d'un lot faisant l'objet d'un prélèvement qu'une interdiction de plantation est prononcée pour un délai de 8 jours pour ces trois origines (voir article 2 des arrêtés du 25/10/99).
Ö Les échantillons sont envoyés au laboratoire en procédure d'urgence lorsque la période de plantation se rapproche.
Ö Le dispositif de prélèvement peut être allégé dans les cas suivants :
- lots comprenant des petites quantités (moins de 10 tonnes) pour une variété introduite : un prélèvement n'est alors pas nécessaire pour chaque variété, mais doit correspondre à un regroupement avoisinant les 25 tonnes.
- lots à usage expérimental.
Ö Toutes les analyses demandées par les services régionaux sont gratuites.
Ö Des analyses individuelles peuvent être réalisées à la demande des professionnels (hors programme GIPT). Elles sont payantes (base = 68,6 euros ).
S'ajoutent au programme de la Protection des Végétaux, des programmes complémentaires sur les introductions de plants de pommes de terre, à la demande des interprofessions.
1.2.2 Programme CNIPT
Le CNIPT a financé cinq campagnes d'analyses (1998/1999, 1999/2000 et 2000/2001, 2001/2002, 2002/2003) avec un nombre d'analyses fixé à l'avance. (Pour 2000/2001 : 360 analyses introductions Nord, 240 analyses introductions autres régions)
Ce programme a fait l'objet d'une convention annuelle entre la D.G.A.L. et le CNIPT et s'ajoute au programme de 5% de prélèvements décrit en 1.2.1.
Concrètement, sur le terrain, aucune procédure particulière n'est nécessaire, car les lots contrôlés ne sont pas individualisés en lots CNIPT ou lots Protection des Végétaux.
En l'absence de nouvelle consigne, ce programme est applicable pour la campagne d'introduction 2003/2004. Si des modifications étaient apportées, elles feraient l'objet d'une instruction complémentaire.
1.2.3 Programme GIPT
Un programme complémentaire d'analyses est financé par le GIPT : tous les lots déclarés dans ce cadre font l'objet d'un prélèvement. En l'absence de nouvelle consigne, on considère que ce programme est applicable pour la campagne 2003/2004. Si des modifications étaient apportées, elles feraient l'objet d'une instruction complémentaire.
Ce programme concerne :
- les plants introduits pour la production en France de tubercules destinés à la transformation.
- toutes les régions recevant des déclarations d'introduction de plants de pommes de terre ou de lots de consommation pour le compte d'une industrie de transformation.
Un planning des introductions sera transmis par les entreprises au cours du dernier trimestre 2003.
Pour ces analyses, la fiche de prélèvement porte la mention "Facturation : OUI = GIPT ". Il est demandé également dans ce cas d'indiquer le numéro d'ordre de la livraison sur la fiche.
Le coût d'une analyse est dans ce cas de 61 euros. (au lieu de 68,60 euros) (application de la réduction de nombre). La facturation est adressée au GIPT directement par les laboratoires de la protection des végétaux ayant réalisé les analyses.
1.2.4 Procédure d'habilitation d'agents
Dans certaines conditions (cas des entreprises de transformation de la pomme de terre par exemple), des agents peuvent être autorisés à réaliser les prélèvements d'échantillons afin d'améliorer l'efficacité du système : prélèvements sur un site avant éclatement de la marchandise.
Cette autorisation annuelle est donnée après formation de l'agent à la technique de prélèvement, à la reconnaissance des parasites de quarantaine de la pomme de terre et à la distribution du matériel : scellés, fiches de suivi d'échantillon...
La délivrance de cette habilitation est conditionnée à la réalisation préalable par les agents des DRAF/SRPV d'un audit destiné à s'assurer que la traçabilité utilisée par l'entreprise permet d'assurer un suivi documentaire des lots. Il convient notamment de s'assurer de la possibilité de rattacher de manière non équivoque un lot de pommes de terre à son ou ses passeports phytosanitaires et à sa lettre de voiture.
Le formulaire proposé pour cette campagne est joint en annexe X : il comprend une autorisation administrative, ainsi qu'une attestation de stage.
Les numéros attribués pour le prélèvement comportent alors : code région (2 lettres) + 2 premières lettres entreprise + numéro d'ordre.
En cas d'IF positive sur un prélèvement réalisé par un agent habilité, et pour autant que la fiche de suivi d'échantillon ait été dûment remplie et les documents d'accompagnement du lot vérifié(PPE, lettre de voiture ), il n'est pas nécessaire de refaire systématiquement un second prélèvement. Des tests complémentaires seront envisagés si une surveillance complémentaire est justifiée.
1.2.5 Procédure à suivre en cas de résultat positif
Ö En cas de résultat d'analyse positif, se référer à l'organigramme de décision en annexe V, ainsi qu'à la note de service relative à la gestion des non-conformités référencée DGAL/SDQPV/N2000-8023 en date du 15/02/2000.
1.2.6 Autre analyse bactériologique
é Pour l'origine Pays Bas : une analyse Clavibacter peut être pratiquée sur les lots faisant l'objet d'un prélèvement pour le Ralstonia, en fonction de la disponibilité des laboratoires.
é De même, pour l'origine Allemagne et Danemark, une analyse Ralstonia peut être pratiquée sur les lots faisant l'objet d'un prélèvement pour le Clavibacter, en fonction de la disponibilité des laboratoires.
1.3 Principes de contrôles des autres parasites
Les échantillons adressés aux laboratoires pour la détection de bactéries de quarantaine peuvent ensuite l'objet de recherche de nématodes, dans le cadre d'une surveillance très large de l'état sanitaire du matériel en circulation. Les lots retenus devront être accompagnés de la fiche de suivi correspondante.
Le lot ne pourra pas être planté tant que les résultats négatifs des analyses nématologiques n'auront pas été reçus par le détenteur du lot.
Il a été convenu avec les laboratoires chargés de ces analyses que les résultats, confirmation comprise, seront envoyés avant le 15 mars, afin d'éviter d'éventuels retards de plantation.
Cas des Globodera et Meloidogyne :
La terre récupérée après lavage des tubercules par les laboratoires de routine et les tranches de stolon des tubercules peuvent être récupérés et adressés au LNPV Nématologie pour recherche respectivement des Globodera et des Meloidogyne.
é Les lots concernés sont uniquement ceux du programme CNIPT+P.V.. Pour le GIPT, le L.N.P.V. intervient seulement si une demande expresse est formulée : cette demande sera facturée.
Le tarif est le suivant :
En cas de non détection de
kystes : 34,30 €
En cas de détection de kystes et identification : 57,17
€
é Le nombre d'analyses prévu pour la recherche des Globodera et des Meloidogyne est de 200 pour chacun des parasites.
é La fiche de suivi d'échantillons jointe en annexe II doit être utilisée.
Répartition entre les régions :
Région |
Tonnage de plants introduit des Pays Bas en 2002/2003 |
Quota minimum d'analyses |
Laboratoire de routine destinataire |
AQUITAINE |
1090 |
10 |
L.N.P.V. Nématologie |
CENTRE |
5340 |
20 |
|
CHAMPAGNE ARDENNE |
9641 |
40 |
|
LANGUEDOC ROUSSILLON |
1724 |
10 |
|
HAUTE NORMANDIE |
1415 |
10 |
|
PAYS DE LA LOIRE |
1204 |
10 |
|
NORD PAS de CALAIS |
13531 |
70 |
|
PICARDIE |
7317 |
30 |
|
Total |
41262 |
2 Autres types de matériels ou autres origines
Des contrôles sont possibles par sondage. Les prélèvements sont réalisés par les agents des DRAF/SRPV.
Privilégier les pommes de terre de transformation.
Laboratoires identiques aux programmes précédents.
Je vous invite à faire part à la DGAL/SDQPV des difficultés éventuelles que vous pourriez rencontrer dans la mise en œuvre de ce programme.
Le sous-directeur de la qualité et de la protection des végétaux
Hervé DURAND