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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRETARIAT
GENERAL |
NOTE DE SERVICE SG/SRH/GESPER/N2006-1294 Date: 23 novembre 2006 |
Date de mise en application :
Immédiate |
Objet : Compte-rendu de la campagne indemnitaire
2006
Mots-clés : Régimes indemnitaires -
Harmonisation
Destinataires |
Directions d'administration
centrale |
La campagne 2006 d'attribution des
primes aux personnels du ministère de l'agriculture et de la
pêche permet de leur faire bénéficier d'une prime
exceptionnelle mais aussi de poursuivre l'harmonisation des
régimes indemnitaires.
Le dispositif retenu est présenté en annexe.
Le Secrétaire
Général
Dominique SORAIN
ANNEXE
Compte rendu de la campagne indemnitaire 2006
Une prime
exceptionnelle
La
poursuite de l'harmonisation dans les services
déconcentrés
La mise en œuvre de l'accord statutaire du 25 janvier
2006
L'année 2006, première
année d'application de la LOLF, est caractérisée, en
ce qui concerne les crédits de personnel, par un rebasage
significatif de la dotation ministérielle. Dans ce contexte,
des retraites supérieures aux prévisions, le fait que les
plans de requalification mis en place au bénéfice des
personnels ne trouveront leur plein effet en paie qu'en 2007,
permettent de dégager des marges de gestion dont il a
été décidé de faire profiter les agents du
ministère.
Pour ne pas compromettre la capacité du ministère à
mettre en œuvre les plans de requalification dans les
années ultérieures, les principales mesures indemnitaires
2006 sont des mesures non reconductibles. Néanmoins, 2006 voit
également la poursuite de l'harmonisation des régimes
indemnitaires, avec des avancées sensibles dans les services
déconcentrés.
Les modalités de ce versement
exceptionnel et non-reconductible sont les suivantes :
- il intervient sur la paye de décembre, sous l'intitulé
d'une prime dont bénéficie déjà l'agent (PSR,
PR, IAT ...) dont il augmente le montant, sans pouvoir
dépasser le maximum budgétaire,
- de ce fait, bénéficient de ce versement tous les
agents, à l'exception de ceux :■ dont le régime
indemnitaire est composé de primes à taux fixes (c'est le
cas des enseignants affectés en établissements),
■ qui atteignent les "plafonds" réglementaires
spécifiques à chaque prime (le plus souvent, il s'agit
d'agents sur statuts d'emploi),
■ des agents contractuels, sauf statut unique,
■ des agents mis à disposition du ministère,
- le montant du versement est recalculé individuellement en
fonction de la quotité de travail et du temps de présence
de l'agent,
- il est soumis aux retenues sociales au même titre que les
primes et indemnités habituelles.
► Pour les agents affectés en services déconcentrés et en administration centrale, le versement exceptionnel s'élève à :
■ agents de catégorie A : 300€
■ agents de catégorie B : 250
■ agents de catégorie C : 200€.
Un effort particulier est réalisé pour les personnels
ATOSS, qui bénéficient d'un complément de 150
€ par rapport à la situation en administration centrale
et en services déconcentrés.
► Dans l'enseignement, la répartition prévue pour les agents de la filière administrative, les TEPETA, les TOS et la filière laboratoire est la suivante :
■ agents de catégorie A : 450 €
■ agents de catégorie B : 400 €
■ agents de catégorie C : 350 €
Pour des raisons techniques, ce montant sera décomposé
sur le bulletin de paye de décembre entre :
- une ligne spécifique de 300 €, 250 € et 200
€ selon les catégories, un abondement de 150 € de
la ligne de prime habituelle
Les personnels non-enseignants rémunérés en
emplois gagés dans les établissements d'enseignement
percevront la totalité du versement exceptionnel (dans la
fourchette de 350 € à 450 €) sous forme de rappel
en janvier 2007.
► Dans les établissements publics.
Les agents
transférés en juillet 2006 sur les budgets des
établissements publics (CEMAGREF, Haras, IFN et AFSSA)
bénéficieront en décembre du versement exceptionnel
égal à la moitié de la prime de référence
du corps concerné, le transfert étant intervenu en demie
année.
La poursuite de l'harmonisation dans les services déconcentrés
L'objectif consiste à faire converger le niveau des primes
perçues par les agents vers un niveau de référence,
correspondant à la prime spéciale au coefficient
d'affectation 1,2 (moyenne des DDAF).
Les dispositions retenues
pour 2006 permettent une nette avancée en ce sens dans les
DRAF et les DDSV et serviront de référence pour le
calcul des primes 2007.
► S'agissant des DRAF :
- les personnels des SRISE (services régionaux d'information
statistique et économique) perçoivent la prime
spéciale calculée sur la base du coefficient 1,2.
Toutefois, les agents issus des services départementaux de la
statistique agricole, nouvellement affectés en DRAF dans le
cadre de la réforme de la statistique, et qui
bénéficiaient d'un coefficient d'affectation
supérieur, le conservent à titre personnel,
- les agents de la filière technique bénéficiaires
de la prime spéciale percevront un complément de dotation
calculé sur la base d'un coefficient d'affectation de 1,048
(contre 0,97 actuellement),
- une mesure homologue est prise pour les agents qui
bénéficient d'un autre système indemnitaire que la
prime spéciale.
► S'agissant des DDSV :
- l'harmonisation des primes des inspecteurs de la santé
publique vétérinaire, relancée en 2005, s'est
poursuivie. Le niveau atteint en 2006 correspond à peu
près à un coefficient d'affectation de 1,06 sur la prime
spéciale,
- cette mesure a été étendue aux ingénieurs de
l'agriculture et de l'environnement affectés en DDSV,
- enfin, un complément indemnitaire de 230€ a
été accordé aux techniciens et contrôleurs
sanitaires affectés hors abattoir, et aux adjoints techniques
des DDSV. Cette dernière mesure, reconductible dans son
principe, sera affinée dans ses modalités en 2007.
La mise en œuvre de l'accord statutaire du 25 janvier 2006
En application de cet accord, une bonification
indemnitaire de sommet de corps est mise en œuvre sur la
paie de décembre.
Elle est attribuée aux agents de catégorie B, et aux
agents des corps de catégorie A type qui ont atteint le sommet
de leur corps depuis cinq ans au moins. Son montant est de 400
€ en catégorie B, et de 700 € en catégorie A,
proratisé en fonction de la quotité de travail et de la
date à partir de laquelle les conditions
d'éligibilité sont remplies.
Pour mémoire, la revalorisation salariale qui résulte de
mesures automatiques, dans le cadre de la modification, en cours
des statuts de catégorie B et C, sera mise en paie dès le
mois de décembre.