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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRETARIAT
GENERAL |
NOTE DE SERVICE SG/SRH/SDDPRS/N2006-1308 Date: 14 décembre 2006 |
Date de mise en application :
immédiate |
Objet : Diffusion de la charte des ACMO revue et
approuvée en CHS ministériel
Mots-clés : hygiène - sécurité -
ACMO
Destinataires |
|
pour exécution : |
pour information : |
La charte définissant les conditions de nomination, le positionnement, les missions et les moyens des agents chargés de la mise en œuvre des règles d'hygiène et de sécurité (ACMO) du ministère de l'agriculture et de la pêche a été révisée et adoptée lors de la réunion du comité d'hygiène et de sécurité ministériel tenue à La Motte Servolex les 10 et 11 octobre 2006. Le document révisé est annexé à la présente note de service.
Le Secrétaire
général |
La Présidente du
Comité d'hygiène et de sécurité
ministériel |
La charte définissant les conditions de nomination, le
positionnement, les missions et les moyens des agents chargés
de la mise en œuvre des règles d'hygiène et de
sécurité (ACMO) du ministère de l'agriculture et de
la pêche a été révisée et adoptée
lors de la réunion du comité d'hygiène et de
sécurité ministériel (CHSM) du 10 octobre
2006.
Les modifications apportées correspondent à une des
priorités du programme national de prévention pour 2006
qui avait pour objectif d'améliorer les conditions d'exercice
des fonctions d'ACMO.
Dans ce cadre, différentes actions étaient prévues
:
- réactualiser le module de formation initiale et le document
remis lors de la prise de fonctions (action réalisée pour
la campagne de formation de fin 2006) ;
- valoriser les travaux effectués par les ACMO en vue de leur
mutualisation, notamment dans CHS-info (depuis mars 2005, une page
est réservée dans chaque numéro de CHS-Info pour la
présentation d'une action exemplaire menée par un ACMO)
;
- développer l'information des ACMO par la diffusion de fiches
techniques ;
- mettre en place un dispositif de formation continue des ACMO de
deux fois une journée par an, en liaison avec les services
régionaux de l'inspection du travail, de l'emploi et de la
politique sociale agricole (SRITEPSA) -le programme pour 2007 sera
mis au point par les inspecteur hygiène et sécurité
(IHS) en liaison avec les délégués régionaux
(DR) FORMCO et les SRITEPSA ;
- mettre au point un rapport annuel d'activité des ACMO à
présenter devant le CHS ministériel et à diffuser
par note de service (le dispositif est en cours de mise au point
par les IHS) ;
- présenter un bilan annuel du renouvellement des ACMO (à
établir pour 2007).
La révision de la charte correspond à la dernière,
mais non la moins importante, des actions prévues dans le
programme national de prévention visant à améliorer
la reconnaissance et la prise en compte des activités des
ACMO.
Les points principaux qui ont été ajoutés aux
dispositions précédemment intégrées dans la
charte des ACMO sont les suivants :
- intégration des missions d'ACMO dans la fiche de poste
;
- entretien d'évaluation sur l'activité d'ACMO avec le
directeur ;
- présentation du programme d'action et du bilan annuel devant
le comité de direction.
Les ACMO jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre
des règles de sécurité et d'hygiène au travail
et dans l'animation du réseau des acteurs de la
prévention et de l'amélioration des conditions de
travail. Il s'agit d'une mission à part entière,
indispensable au bon fonctionnement des services.
Ils doivent disposer du temps et des moyens nécessaires à
l'exercice de leurs missions. Pour être efficaces, ils doivent
être en mesure de consacrer un temps suffisant à leur
mission d'ACMO. Cela nécessite que l'organisation de cette
mission soit définie en liaison avec leur chef de service et
l'ensemble de l'équipe de direction, et que les attributions
qui leur sont confiées par ailleurs soient dimensionnées
en proportion. Il convient également qu'ils aient
été formés et qu'ils puissent participer aux
réunions régionales organisées chaque année par
les IHS ainsi qu'aux formations qui seront organisées, à
partir de 2007, en liaison avec les SRITEPSA.
Enfin, la reconnaissance de leurs activités par leurs
supérieurs hiérarchiques et par l'ensemble de la
communauté de travail est essentielle. En effet, leur
motivation et leur implication sont fortes. L'appui des directeurs
et la collaboration de leurs collègues apparaissent une juste
contrepartie à leur engagement au quotidien sur des missions
parfois ingrates.
L'AGENT CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE
DES REGLES D'HYGIENE ET DE SECURITE
(ACMO)
AU MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
Nomination - Positionnement -
Mission - Moyens
SOMMAIRE
I - LA
NOMINATION ET LE POSITIONNEMENT DE L'ACMO
A - La nomination de l'acmo
B - Le positionnement de
l'acmo
C - La motivation et la
disponibilité de l'acmo
II - La Mission de l'ACMO
A - La réglementation
B - Une lettre de mission
C - Un rôle de veille
D - L'acmo, acteur d'un réseau
III - LES MOYENS de l'ACMO
A - L'accès à une formation de base en
matière d'hygiène et de
sécurité
B - Des moyens matériels de
fonctionnement
C - Un temps reserve à la mission
IV - TEXTES ET INSTRUCTIONS DE
REFERENCE
I - LA NOMINATION ET LE POSITIONNEMENT DE L'ACMO
Au sein du ministère, la responsabilité
assumée par chaque chef de service s'exerce dans le cadre des
missions de sa direction, missions qui lui sont spécifiques et
pour lesquelles elle dispose de moyens.
L'ACMO s'inscrit donc, naturellement, dans ce cadre puisqu'il
conseille le chef de service et veille à la mise en œuvre
des règles dont ce dernier est responsable.
Il appartient au chef de service - directeur départemental de
l'agriculture et de la forêt (DDAF), directeur régional
de l'agriculture et de la forêt (DRAF), directeur
départemental des services vétérinaires (DDSV),
directeur d'établissement d'enseignement technique agricole et
directeur d'établissement d'enseignement supérieur - de
procéder, parmi les personnels placés sous son
autorité, au choix puis à la nomination du ou des agents
chargés de la mise en œuvre des règles
d'hygiène et de sécurité. Cette procédure
s'accompagne dans la mesure du possible, d'un appel à
candidatures.
En règle générale il est désigné un ACMO
par direction ou EPL, compétent éventuellement sur un ou
plusieurs sites ou services (1) En tout état
de cause, il ne devra pas y avoir de site où travaillent des
personnels du MAP non " couvert " par un ACMO.
La nomination de chaque ACMO doit faire l'objet d'une
décision écrite du chef de service.
Elle doit
nécessairement être précédée d'un
entretien avec le ou les agents pressentis.
Une lettre de mission est rédigée(cf. chapitre III B) dont une copie est adressée à l'intéressé(e), au président du CHS, à l'IHS du ressort ainsi qu'au bureau de l'action sanitaire et sociale (SG/SDDPRS).
B - Le positionnement de l'acmo
L'application des règles
d'hygiène et de sécurité relève de la
responsabilité du chef de service qui dispose de moyens pour
accomplir les missions qui lui sont confiées.
Pour conduire son action avec efficacité, l'ACMO doit avoir la
confiance et le soutien actif du chef de service.
L'ACMO peut appartenir à toutes les catégories
statutaires. Il relève de l'autorité directe du chef de
service dont il reçoit ses directives et auquel il rend compte
de son action. Il ne peut donc, en aucun cas, être
considéré comme un expert indépendant de sa
hiérarchie.
Il doit, au contraire, dispenser au chef de service les
informations et les conseils utiles à celui-ci dans l'exercice
de ses responsabilités en matière d'hygiène et de
sécurité et de protection de la santé des agents,
telles que prévues par l'article 4-1 du décret n°
95-680 du 9 mai 1995.
L'ACMO doit apparaître dans l'organigramme du service.
C - La motivation et la disponibilité de l'acmo
Indépendamment de la
connaissance des services et des compétences techniques
acquises lors des formations suivies, l'ACMO doit en premier lieu
faire preuve d'un intérêt certain pour les questions
de prévention.
Il est amené à les traiter
en déployant des qualités professionnelles et humaines -
persévérance, esprit d'équipe, qualités
d'animation et de pédagogie - lui permettant d'apporter appui
et conseils à ses interlocuteurs.
Pour mener une action efficace, l'ACMO doit en effet pouvoir
bénéficier de l'autorité et du crédit personnel
propres à lui gagner tant l'appui de la hiérarchie que la
confiance du personnel.
Les activités de l'agent en tant qu'ACMO font partie intégrante de son temps de travail.
Il appartient au chef de service d'apprécier, en fonction des caractéristiques du service qu'il dirige, la disponibilité à accorder à l'ACMO pour lui permettre de mener à bien sa mission et de lui permettre d'organiser son travail en conséquence, notamment avec ses collègues (cf. point III C ci-dessous). La fiche de poste ACMO doit faire apparaître avec précision les missions qui lui sont confiées en cette qualité et qui s'ajoutent aux autres missions qui sont les siennes sur son poste de travail.
Enfin la mission - comme toute tâche confiée à un fonctionnaire - doit être périodiquement évaluée. L'entretien annuel d'évaluation correspondant à son activité d'ACMO sera mené par le chef de service. La notation et la promotion de l'agent et les critères s'appliquant à la répartition des primes doivent en tenir compte (2)
" La mission (3) de l'ACMO est
d'assister et de conseiller le chef de service, auprès duquel
il est placé, dans la mise en œuvre des règles de
sécurité et d'hygiène au travail visant à
:
- prévenir
les dangers susceptibles de compromettre la santé et la
sécurité des agents ;
- améliorer les
méthodes et le milieu du travail en adaptant les conditions de
travail en fonction de l'aptitude physique des agents
;
- faire progresser la connaissance des problèmes
de sécurité et des techniques propres à les
résoudre ;
- veiller à la bonne tenue des
registres d'hygiène et sécurité dans tous les
services. "
L'ACMO est associé aux travaux du comité ou de la
commission d'hygiène et sécurité [CoHS]
compétent(e) pour son service. Il assiste de plein droit aux
réunions de ce comité ou de cette
commission.
En aucun cas la responsabilité du chef de service dans la mise en œuvre des règles d'hygiène et de sécurité ne peut être déléguée à cet agent.
La note de service DGA/SDP1/99/N°1140 du 21 avril 1999 propose un modèle de lettre de mission pour exercer la fonction d'ACMO. Elle a été élaborée dans le cadre de la concertation menée au sein du comité d'hygiène et de sécurité ministériel. Elle poursuit plusieurs objectifs :
1 - préciser de façon explicite le cadre dans lequel s'exercent les relations entre l'ACMO, son chef de service et les autres acteurs de la prévention dans le service ;
2 - conforter la mise en place du dispositif d'animation inter-régional des ACMO ;
3 - confirmer l'émergence d'un réseau de personnes ressources au sein des services en matière d'hygiène et de sécurité, notamment en garantissant leur formation initiale et continue ;
4 - fixer les conditions matérielles et organisationnelles d'exercice de la mission confiée à l'ACMO.
La lettre de mission doit définir précisément la liste des sites sur lesquels l'ACMO est compétent ainsi que le temps imparti à la mission.
Pour compléter la lettre de mission, il est indispensable de définir le contenu de la mission dans un avenant annuel discuté chaque année avec l'agent à l'occasion de l'entretien d'évaluation. Des rencontres périodiques avec le chef de service ayant pour thème l'hygiène et la sécurité doivent également être prévues. L'ACMO doit être invité à participer au comité de direction afin d'y présenter son bilan d'activité et de proposer son programme annuel d'actions. Les actions nécessitant un financement doivent être prévues lors de l'élaboration du budget de fonctionnement de la structure .
Le rôle de l'ACMO consiste,
avant toute chose, en un rôle de veille, d'écoute,
d'identification et de suivi des questions d'hygiène et
sécurité mais aussi des conditions de travail. On doit
rappeler que les dispositions du livre II - titre III du code du
travail, relatives à l'hygiène et la sécurité,
sont applicables aux administrations de l'Etat.
L'ACMO est compétent pour toutes les questions qui touchent
aux risques : ambiances climatiques, bruit, électricité,
incendie, nuisances diverses... et tout autre risque pouvant
occasionner un accident du travail ou une maladie
professionnelle.
L'ACMO doit être capable d'identifier les problèmes, de
faire l'inventaire des moyens dont le service dispose pour les
résoudre, de définir et de préciser les
méthodes à mettre en œuvre.
Toutefois, l'ACMO n'est pas un spécialiste de l'hygiène
et sécurité ; il doit savoir faire appel à des
personnes qualifiées : médecin de prévention, IHS,
technicien de prévention...
Son rôle consiste, après accord du chef de service,
à saisir les agents habilités, à assurer telle ou
telle prestation, à diligenter telle ou telle expertise ou
intervention, et éventuellement à veiller à la bonne
exécution des commandes ou travaux.
L'un des moyens pour l'ACMO d'effectuer cette veille consiste
à consulter périodiquement les registres d'hygiène
et sécurité mis à la disposition des personnels et
à les porter à la connaissance du chef de service et du
CHS ou de la CoHS.
D - L'acmo, acteur d'un réseau
La fonction d'ACMO
s'inscrit, pour en assurer toute la plénitude, au sein d'un
réseau "santé et sécurité" associant les CHS et
CoHS, les IHS, les médecins de prévention.
L'article 4.1 du décret précité du 9 mai 1995
dispose que l'ACMO est associé aux travaux du CHS et qu'il
assiste de plein droit aux réunions de cette instance. Il
s'agit ainsi de préserver, à l'instar des règles du
droit du travail, la spécificité de sa
position.
La fonction d'ACMO ne doit pas se confondre avec celle d'un représentant de l'administration au CHS. Elle est incompatible avec toute autre fonction au sein des CHS et CoHS.
L'ACMO participe aux réunions du CHS/CoHS et peut intervenir sur des points précis inscrits à l'ordre du jour. Il présente chaque année son bilan et son programme d'action selon un modèle mis au point par les IHS. La synthèse de ces rapports ainsi qu'une présentation annuelle sur la situation de réseau des ACMO (renouvellement, taux de décharge, formation....) sont présentées chaque année devant le CHS ministériel et font l'objet d'une diffusion par voie de note de service.
L'ACMO entretient aussi des liens
étroits avec l'IHS territorialement compétent.
La constitution et la structuration du réseau doivent
permettre d'améliorer la compétence des ACMO et d'assurer
une meilleure information à travers, par exemple, des
référents nationaux thématiques, la
systématisation de réunions régionales...
En règle
générale, l'IHS est le principal vecteur d'information.
Il apporte à l'ACMO un appui technique et permet
d'échanger les expériences sur l'ensemble de son
territoire de compétence.
Enfin, les médecins de prévention doivent également
être des partenaires habituels des ACMO dans le cadre des
missions qui leur sont confiées, notamment dans la
connaissance et l'adaptation du milieu du travail des agents ainsi
que dans l'organisation du dispositif de premiers
secours.
A - L'accès à une formation de base en matière d'hygiène et de sécurité
Tout nouvel ACMO doit être inscrit
immédiatement après sa nomination à un module de
formation initiale. Sa prise de fonction ne sera effective
qu'à l'issue de cette formation. Il est également
sensibilisé, dans ce cadre, aux questions touchant à la
prévention médicale.
La formation initiale a été élaborée pour
apporter aux ACMO récemment nommés les connaissances
indispensables à leur prise de fonction. Des sessions sont
organisées régulièrement, à l'échelon
inter-régional, afin d'entretenir la qualité du
réseau.
Des modules de formation complémentaire sont ponctuellement
proposés afin de compléter la formation initiale et de
favoriser une évolution cohérente des compétences de
tous les ACMO du ministère.
D'autres actions de formation et de veille réglementaire, organisées sous la responsabilité des IHS, permettent à l'ACMO de parfaire ses connaissances en fonction de l'évolution des réglementations et des risques professionnels. Elles sont intégrées dans le cadre des réunions régionales annuelles des ACMO mises en place par les IHS, ou prennent la forme de fiches techniques diffusées sur ASSPERA (4) Elles seront également dispensées, à raison de deux journées sur des thèmes définis par les IHS en liaison avec les ACMO, par les techniciens régionaux de prévention des SRITEPSA, en coordination avec les DR FORMCO.
B - Des moyens matériels de fonctionnement
La lettre de mission a aussi pour objet de définir
l'allocation des moyens matériels nécessaires à
l'ACMO. Elle propose notamment que soient définis les
éléments suivants :
- mise à sa disposition d'un poste de travail équipé
du mobilier nécessaire et d'un téléphone, pour
l'ACMO ne disposant pas en temps normal d'un bureau ;
- mise à sa disposition d'une case postale identifiée et
d'une adresse de messagerie ;
- accès à un photocopieur et à un
télécopieur ;
- l'accès à un micro-ordinateur doit être
facilité pour la rédaction des rapports mais aussi pour
consulter des bases de données relatives à l'hygiène
et la sécurité disponibles sur Internet. De plus
l'Intranet du ministère dispose de forums
spécialisés en hygiène et sécurité, qu'il
est indispensable de pouvoir consulter régulièrement
;
- un véhicule administratif de service doit être mis
à sa disposition pour les déplacements dans le cadre de
la mission, chaque fois que la nécessité l'exige ;
- un fonds de documentation directement lié aux thèmes de
l'hygiène des personnels en situation de travail et de la
sécurité des installations doit être constitué
progressivement et mis à la disposition de l'ACMO. A
défaut de bureau, une armoire fermée, dont la clef lui
est confiée, doit lui permettre de stocker cette
documentation. A noter que les premiers éléments de cette
documentation sont constitués du classeur "Guide pratique"
remis lors de la formation initiale, et du code du travail.
C - Un temps reserve à la mission
Au-delà de ces
moyens matériels, la note de service précise qu'un temps
doit être affecté aux attributions de l'ACMO selon le
champ de son intervention et l'importance de la structure.
Le recul aujourd'hui acquis permet d'estimer en
moyenne le temps nécessaire pour réaliser celle-ci
dans de bonnes conditions : la mission d'ACMO nécessite au
moins 4 heures par semaine pour un effectif de 100 agents
(soit environ 0,1 % du temps salarial). Il s'agit d'un minimum en
dessous duquel il n'est pas recommandé de descendre, quel que
soit l'effectif.
Plus encore que le temps libéré, il est important
d'aménager le temps de travail au sein du service dont est
issu l'ACMO. Ceci doit être fait en concertation avec son chef
de service direct et avec les collègues concernés.
Lorsque des dispositifs d'affichage des emplois de temps ou
d'agendas partagés sont en place, il est souhaitable que les
missions de l'ACMO apparaissent en tant que telles, afin de faire
ressortir clairement le temps qu'il passe dans l'exercice de sa
mission.
IV - TEXTES ET INSTRUCTIONS DE REFERENCE
- Décret n° 82-453 du 28 mai 1982 (JO du 30 mai 1982)
relatif à l'hygiène et à la sécurité du
travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la
fonction publique [mod. par décret n° 95-680 du 9 mai
1995 (JO du 11 mai 1995), et par décret n° 2001-232 du 12
mars 2001 (JO du 17 mars 2001)] ;
- Décret n° 93-605 du 27 mars 1993 instituant une
commission d'hygiène et de sécurité dans les
établissements publics d'enseignement technique et de
formation professionnelle agricoles (JO du 28 mars 1993) ;
- Note de service DGA/SP/N 99-1140 du 21 avril 1999 :
généralisation de la lettre de mission des ACMO ;
- Note de service DGER/SDACE/N2001-2104 du 10 octobre 2001 :
hygiène et sécurité, désignation, mission et
formation des ACMO dans les établissements publics
d'enseignement technique et de formation professionnelle agricoles
et dans les établissements publics d'enseignement
supérieur agricole.
( 1) Le directeur apprécie - en liaison avec les chefs de service ou les chefs de centre (EPL) concernés - l'opportunité de désigner plus d'un ACMO par direction ou EPL. Une telle décision doit cependant être justifiée par l'importance de l'effectif concerné et/ou son éloignement : cas des lycées professionnels agricoles (LPA), centres constitutifs éloignés du lycée siège de l'établissement public local (EPL) ; site administratif important éloigné de la direction départementale...
( 2) " Les agents exerçant ces fonctions devront être assurés que leur déroulement de carrière n'en souffrira pas et qu'ils bénéficieront, dans ces fonctions, des mêmes possibilités de promotion que dans leur emploi précédent " [point II-1 B de la circulaire FP/4 n° 1871, du 24 janvier 1996].
( 3) extrait du décret n° 95-680 du 9 mai 1995 modifiant le décret du 28 mai 1982
( 4) site Internet du bureau de l'action sanitaire et sociale : www.asspera.agriculture.gouv.fr