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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
Secretariat
General |
NOTE DE SERVICE SG/DAFL/SDAB/MMF/N2006-1534 Date: 23 mai 2006 |
Date de mise en application
:immédiate |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Dispositif de gestion
en mode LOLF
Bases juridiques : Loi organique n° 2001-692 du
1er août 2001 relative aux lois de finances
Résumé : La présente instruction décrit
le cadre général de la gestion budgétaire en mode
LOLF. Des protocoles de gestion spécifiques précisent les
modalités de gestion propres à à chaque budget
opérationnel de programme.
Mots-clés : LOLF, budget opérationnel de
programme, dialogue de gestion
Destinataires |
|
Pour exécution : |
Pour information : |
CHARTE MINISTÉRIELLE DE GESTION EN RÉGIME LOLF
1
Responsabilités, principes,
organisation
1.1 Le responsable de programme
1.2 Le secrétaire
général
2 Déroulement et contenu des dialogues de gestion :
crédits, activités et performance, effectifs et masse
salariale.
2.1 Déroulement.
2.2 Cadrage du dialogue : protocoles, support,
modalités
2.2.1 Protocoles de gestion.
2.2.2 Support du dialogue.
2.2.3 Modalités du dialogue.
2.3 Les trois volets du dialogue
2.3.1 Le dialogue sur les
crédits.
2.3.2 Le dialogue sur les effectifs et la masse
salariale.
2.3.3 Le dialogue sur le volet activités et
performance
2.4 Organisation des dialogues de gestion au plan
local.
Annexe : rappel des décisions de février 2005 sur les
étapes de la déconcentration de la gestion
CHARTE MINISTÉRIELLE DE GESTION EN RÉGIME LOLF
La charte de gestion annexée
à la note de service du 29 juin 2005 a permis la mise en place
de la nouvelle gestion, en précisant l'articulation des
responsabilités, administratives et budgétaires, et en
définissant le cadre -protocoles types et maquette- à
utiliser pour les premiers bops.
La nouvelle version de cette charte tient compte des questions
apparues lors de l'entrée dans le régime LOLF et comporte
des aménagements relatifs notamment :
- à l'association des responsables de programmes à la
gestion sous conduite du Secrétaire Général des
effectifs des programmes 1 et 4, qui contribuent à l'ensemble
des programmes du ministère et à 2 programmes du
MEDD,
- à l'extension de la déconcentration des
possibilités de fongibilité,
- au contrôle financier.
1 Responsabilités, principes, organisation
Les rapports entre responsables de
programme, responsables techniques, Secrétariat
Général dans sa composante générale et dans sa
composante DAFL, Cabinet, contrôleur financier et
ministère des finances, résultent de la combinaison
:
- des attributions définies par les textes organisant
l'administration,
- des responsabilités budgétaires correspondant à la
maquette des programmes LOLF et à la cartographie des
BOP.
1.1 Le responsable de programme
Sous l'autorité du Ministre, il présente
le programme, les priorités, traduites en objectifs et
indicateurs, les résultats. Il élabore le rapport annuel
de performance en s'appuyant sur la synthèse des rapports
d'exécution des BOP.
Il détermine les modalités de gestion du programme
(fongibilité, réemploi d'éventuelles marges, suivi
spécifique de certaines activités, identification pour le
programme des éléments clés du dialogue de
gestion...) en tenant compte des modalités souhaitées par
les directions partenaires.
Il établit les propositions budgétaires et les objectifs
et indicateurs opérationnels, sur base d'un dialogue avec les
responsables des BOP, et les transmet à la DAFL, qui valide en
en référant le cas échéant au Cabinet.
Dans les cas de BOP ou enveloppes à pilotage technique
distinct de celui du programme, les responsables ont, pour la
part de programme relevant de leurs attributions, des
responsabilités analogues à celles du responsable de
programme.
Ils saisissent de leurs propositions simultanément la DAFL et
le responsable de programme. Celui-ci fait connaître son avis
ou ses observations, et est tenu informé des
décisions.
Les comptes rendus sont envoyés par les responsables de BOP au
responsable de programme qui en établit la synthèse et
l'adresse à la DAFL. Ces comptes rendus sont envoyés,
lorsque le responsable technique est distinct du responsable de
programme, simultanément au responsable de programme, qui fait
connaître son avis ou ses observations, et à la
DAFL.
Rapports avec les responsables extérieurs au MAP,
ministères et opérateurs.
Les responsables des programmes ou BOP concernés organisent,
en liaison avec l'information sur les coûts des actions devant
figurer dans les projets et rapports annuels de performance, des
dialogues de gestion avec :
1/ les autres ministères :
- l'Equipement, pour retracer dans le projet annuel de performance
(PAP) et le rapport annuel de performance (RAP) les moyens des
directions régionales et départementales des affaires
maritimes oeuvrant pour l'action pêche, ainsi que les
objectifs qui leur sont assignés et les indicateurs
correspondants ;
- l'Environnement, pour lui permettre de rendre compte des moyens
des DDAF et des DDSV mobilisés pour son compte sur les
programmes 1 et 7,
2/ les opérateurs de l'Etat sur lesquels
s'appuie la mise en œuvre des politiques dont ils ont la
responsabilité. Les dialogues avec les opérateurs doivent
aboutir à :
- la fixation d'objectifs traduisant le concours des
opérateurs aux objectifs des programmes et la
détermination d'indicateurs propres à en mesurer les
résultats,
- la définition de procédures d'échanges, à
échéances préfixées, d'informations
financières et sur les effectifs. Ces informations
répondent, quant à leur contenu, leur forme et leur
périodicité aux normes de présentation prescrites
pour pouvoir renseigner les projets et rapports annuels de
performance, et si nécessaire, être mises en
cohérence avec celles des programmes, en particulier quant aux
engagements.
Il est responsable de la conduite
globale de la gestion des ressources humaines et des moyens de
fonctionnement, pour lesquels la réglementation des
marchés publics implique un pilotage central, et assure, par
l'intermédiaire de la DAFL, la régulation de l'ensemble
du processus de gestion des BOP.
Il exerce ces responsabilités en concertation avec les autres
directeurs, responsables ou non de programmes, notamment en
matière de gestion des ressources humaines, de
répartition des effectifs entre programmes, de gestion
prévisionnelle des emplois, et plus spécialement en ce
qui concerne les personnels inscrits sur les programmes 4
(administration centrale et DRAF) et 1 (DDAF), qui oeuvrent pour
les 7 programmes du ministère, ainsi que, dans le cas des DRAF
et DDAF, pour 2 programmes du MEDD.
Au sein du Secrétariat Général, la DAFL assure le
pilotage financier central.
Elle est le point de passage obligé de tout document à
incidence financière vers l'extérieur (ministère des
finances, contrôleur financier, Parlement, Cour des Comptes,
arbitrages interministériels...). Elle arbitre les
réallocations internes à un programme entre BOP et
enveloppes relevant de directeurs différents. Elle est garante
de la validité et de l'auditabilité des informations
présentées dans les projets annuels de performance (PAP)
et étayant les rapports annuels de performance (RAP).
Elle met en place les crédits.
Elle organise le dispositif d'analyse des coûts permettant de
faire ressortir le plus précisément les parts des moyens
de soutien utilisées par les différents programmes.
Elle assiste les responsables de programme pour l'organisation et
la conduite des " comités de programme " réunissant pour
chaque programme les responsables nationaux des bops miroirs et un
panel de responsables de bops.
L'ensemble de ces interventions se fait sous l'autorité du Cabinet.
2 Déroulement et contenu des dialogues de gestion : crédits, activités et performance, effectifs et masse salariale.
Juillet
octobre. Les responsables de bops font connaître, sur
base de l'exécution n-1, leurs prévisions de
réalisation en n, et expriment leurs demandes pour n+1, en
crédits et ETP , ainsi que les ajustements d'objectifs qui
leur paraissent souhaitables.
Ces échanges sur les futurs bops se font sur base de la
notification :
- de dotations indicatives, en crédits et ETP, provisoires en
juillet, puis mises en cohérence , en septembre avec les
chiffres du PLF présenté au Parlement, et jusqu'en
décembre, avec les amendements parlementaires,
- d'objectifs accompagnés d'un chiffrage des
indicateurs,
- d'une norme cadrant la répartition des activités des
services entre les programmes auxquels ils participent.
Dans cette phase, les responsables de bops associent les
responsables des unités opérationnelles de leur ressort,
et par eux les préfets de département, à la
préparation des projets de bops, qui comportent :
- une répartition des crédits entre les différentes
mesures et une répartition entre unités
opérationnelles, éventuellement différentes de
celles proposées par la centrale,
- dans le cas des bops de moyens, un plan d'activités
projetant la répartition indicative des effectifs entre les
différentes actions,
- des objectifs hiérarchisés et un chiffrage des
résultats à atteindre, éventuellement différent
de l'indication donnée par la centrale.
Dans le cas des bops déconcentrés et des bops mixtes, les
notifications aux SD sont faites sous le couvert des préfets,
et ceux-ci émettent un avis sur les projets de bops
adressés en retour par les R bops aux responsables
nationaux.
Décembre. Notification définitive des dotations et objectifs des bops.
Janvier. Prise en charge par
les responsables des bops de la programmation budgétaire
initiale nationale, à traduire pour chaque bop par un document
prévisionnel de gestion, établi conformément à
la note de service SG/DAFL N 2006-1507 du 26 janvier 2006.
Mars. Comptes rendus d'exécution sur n-1. Ces comptes rendus
relient l'exécution comptable à la réalisation des
objectifs et à l'analyse de l'activité des services,
exprimée en volumes d'ETP découpés, sur base des
résultats de l'enquête missions, entre les
différents programmes auxquels ils participent. Certaines de
ces informations seront intégrées dans les rapports
annuels de performance des programmes (RAP) à présenter
dans la loi de règlement sur n-1.
2.2Cadrage du dialogue : protocoles, support, modalités
Un protocole de gestion est
établi pour chaque BOP par le responsable de programme ou
le responsable technique en associant le responsable de programme
et les directions intéressées après consultation des
futurs responsables de BOP.
Ce protocole, construit sur base d'un modèle type
préparé par la DAFL, définit :
- l'ensemble des règles de gestion, notamment quant aux
dépenses à couvrir en priorité et à l'exercice
de la fongibilité dans ses trois modes possibles : hors titre
2 (personnel), au sein du titre 2, et du titre 2 vers les autres
titres ;
- les contenus des dialogues, sur les trois volets, en distinguant
la part imposée de la part ouverte à discussion,
notamment sur les valeurs cibles des indicateurs de résultat
;
- les procédures et périodicités des échanges,
sur les crédits, les effectifs, la performance, en phases de
préparation et d'exécution des BOP.
La DAFL est dépositaire des protocoles
(1) tels qu'ils ont été arrêtés ou doivent
l'être pour tous les bops 2006, y compris les bops
centraux. Les responsables de programmes lui adressent en
conséquence les versions définitives des protocoles
avant le 31 mai 2006.
OPUS est le support navette pour les
différentes phases des dialogues de gestion.. Les
premières fonctionnalités de l'outil ont permis la
notification des dotations fin 2005 et leur mise en place
début 2006. Elles seront développées pour couvrir
les différents volets des bops. L'accès en consultation
est ouvert aux contrôleurs financiers locaux et aux
préfets (2)
OPUS est configuré pour des utilisations spécifiques aux
:
- échanges internes au ministère dans la phase de
préparation des bops,
- échanges sur les données de gestion une fois les
dotations arrêtées,
- échanges avec le contrôle financier - Chef du
contrôle budgétaire et comptable ministériel en
centrale et contrôleurs financiers locaux-,
- échanges avec les préfets.
Outre les échanges courants entre services et les échanges de documents et d'informations sur Opus, les dialogues de gestion comportent une phase d'échanges directs entre responsables des programmes, assistés des responsables nationaux des bops " miroir ", et responsables des bops déconcentrés, les échanges organisés dans les secteurs de l'enseignement et des services vétérinaires pouvant être pris comme référence.
De tels échanges directs ou, dans le cas des bops départementaux, avec un panel large de responsables de bops, sont indispensables pour ajuster les dotations, les objectifs et leur ciblage aux réalités des services auxquels ils sont assignés.
Les IGIR et IGVIR servent de relais aux responsables nationaux pour la partie directe des échanges sur les effectifs et accessoirement les moyens des services, avec les responsables des bops déconcentrés.
2.3 Les trois volets du dialogue
2.3.1 Le dialogue sur les crédits.
Il est cadré par les comités financiers de programmes, organisés par chaque responsable de programme avec le concours de la DAFL, auxquels participent les responsables nationaux du programme et des différents bops miroirs du programme et un panel de responsables de bops déconcentrés. Ces comités se réunissent aux différents moments de la préparation, de la programmation et de l'exécution budgétaire.
Le dialogue propre à chaque BOP
porte sur la construction et l'exécution du BOP, budget
libellé en autorisations d'engagement et crédits de
paiement, répartis par destination et nature.
Le responsable de programme assure, dans le cadre d'un pilotage par
objectifs, la fongibilité entre crédits ou/et droits
à engager délégués aux responsables de bops, et
lève au plus tôt les limitations temporaires mises
à la fongibilité dans la première étape de
déconcentration de la gestion. Sauf exceptions explicites
dûment étayées, les responsables de bop ont donc en
2006, la possibilité effective de s'écarter du
fléchage initial des crédits s'ils l'estiment
nécessaire au regard des objectifs et indicateurs sur base
desquels ils rendront compte.
Sont rappelés en annexe les groupes de mesures d'un même
bop fongibles entre elles, et les étapes de la
déconcentration décidées en février 2005.
Le dialogue crédits est nourri, quant aux bops mixtes, par des
informations en provenance des opérateurs sur les suites
données aux mesures décidées par utilisation des
droits à engager.
La mise en place et la programmation des crédits s'effectuent
au moyen du support OPUS.
La programmation porte notamment sur :
- le fonctionnement, segmenté plus ou moins
précisément selon les sujets (par exemple la formation ou
les déplacements) sur lesquels les acteurs souhaitent faire
porter le dialogue ;
- les interventions, décomposées entre en cours et
nouvelles ;
- les opérations d'investissement.
Sauf disposition inverse, elle est indicative, à charge pour
les responsables de rendre compte des raisons d'éventuels
écarts par rapport aux prévisions.
Des normes prudentielles définies dans le dialogue de gestion
peuvent en outre encadrer les marges de décision ouvertes aux
gestionnaires. En matière d'interventions, le responsable
régional/ interdépartemental de bop peut s'écarter
de la programmation initiale dans la limite d'un dépassement
d'au plus 50 000€ ou d'au plus 20% du montant
programmé initialement pour un ensemble de mesures.
Des dispositions spécifiques de la DAFL préciseront les
modalités de gestion financière, notamment en ce qui
concerne les mises en réserve.
2.3.2 Le dialogue sur les effectifs et la masse salariale.
Un des points clés en est la
définition de règles pour l'exercice de la
fongibilité asymétrique :
- règles de procédure et compétences respectives des
responsables centraux (du programme, des finances, des ressources
humaines), des préfets et responsables locaux, du
contrôleur financier ;
- règles de fond de réemploi de la marge
générée par une éventuelle sous utilisation de
la dotation d'ETP, de partage entre retour au programme ou
réutilisation locale, d'équilibre à respecter entre
emplois permanents et vacataires et entres mesures structurelles et
conjoncturelles, etc.
L'intervention du SG s'inscrit dans le cadre suivant.
Il arrête, après concertation avec les responsables de
programme, le calibrage global des effectifs et masses
salariales de chacun des cinq programmes qui en sont dotés
(programmes 1, 4, 5, 6 et 7). Il revient ensuite aux responsables
de programme de répartir les moyens qui leur sont ainsi
attribués.
Personnels inscrits directement sur les programmes 5, 6 et 7
(personnels de l'enseignement et des services
vétérinaires).
Les responsables de
programme assurent, avec l'assistance le cas échéant des
services du SG, la répartition territoriale interne aux
programmes, cette répartition étant effectuée dans
le cas des services vétérinaires en s'appuyant sur les
IGVIR et en liaison avec le MEDD.
Personnels inscrits sur les programmes 4 (administration centrale /
DRAF) et 1 (DDAF) :
- Administration centrale. Le SG arrête, après
expression et confrontation des demandes dans le cadre des COMAG
(comités des missions des affaires générales)
placés sous l'autorité de l'IGIR d'administration
centrale, la répartition des effectifs de centrale.
- DRAF et DDAF. Le SG, agissant en tant que responsable du
programme 4 et responsable technique des effectifs sur programme 1
(DDAF), associe, dans des dialogues de gestion
formalisés, les responsables des 6 autres programmes du
MAP, plus ceux des 2 programmes du MEDD, à la
détermination de leurs parts respectives sur les 3 ensembles
d'effectifs.
- Il procède, en s'appuyant sur les IGIR, à la
répartition territoriale des effectifs des DRAF et DDAF,
assortie d'orientations sur les priorités affectées aux
programmes et actions LOLF, traduites en une répartition
indicative, libellée en pourcentages, des effectifs de
chaque SD entre 9 programmes.
Cette répartition a valeur d'information : les crédits
sont exécutés sur la base des ensembles administration
centrale/ DRAF/ DDAF, et les dotations d'effectifs ne sont pas
découpées à un niveau inférieur à celui du
service déconcentré. Elle n'en est pas moins un
élément essentiel à cerner au plus près dans
les trois phases 1/d'élaboration des projets annuels de
performance, 2/de gestion , 3/ de comptes à rendre dans les
rapports annuels de performance prévus par la LOLF.
Lors de la préparation budgétaire, elle sert de support
(dès le 1er trimestre 2006 pour le PLF 2007)
:
- au dosage le plus en amont des priorités entre programmes et
des priorités internes à chaque programme,
- à la négociation avec la direction du Budget sur ces
priorités et leurs conséquences en termes de moyens, puis
à leur présentation au Parlement,
- à l'implication des responsables de programmes dans la
discussion sur la part des moyens leur revenant pour leur donner la
visibilité la plus précoce et la plus précise sur
l'avancement et les résultats de cette discussion de laquelle
dépend, pour partie, le calibrage de leurs objectifs.
Le partage des effectifs pour l'exercice à venir est
préparé à partir du constat établi :
- en centrale, sur base des travaux d'analyse des activités
conduits par l'IGIR de centrale,
- en SD sur base des résultats les plus récents des
travaux d'analyse des activités (en ce qui concerne les DRAF
et DDAF, l'enquête missions, dont les résultats
provisoires pour n-1 sont disponibles en février n, et les
résultats définitifs en avril).
Il résulte de l'infléchissement de la répartition
constatée en fonction :
- de la norme générale de resserrement des effectifs,
déclinée structure par structure,
- des priorités retenues.
Le dialogue amont, entre responsables nationaux concernant
les DRAF et DDAF, se poursuit par un dialogue entre le SG, via les
IGIR, et les responsables déconcentrés, le SG agissant
alors à la fois comme responsable de programme et mandataire
des responsables des autres programmes.
2.3.3 Le dialogue sur le volet activités et performance
Il porte sur le choix des
priorités à respecter dans les activités
concourant à la mise en œuvre du BOP, par le service
responsable lui-même du BOP et les services responsables
d'unités opérationnelles qui lui sont rattachées. Il
est assis sur une description des ressources, notamment des
emplois, mises en relation avec les activités concrètes
des services.
Quant à la performance, le protocole de gestion de
chaque bop définira le cadre de la déclinaison des
objectifs nationaux du programme en objectifs opérationnels,
qui passe par :
- une adaptation de leur valeur au contexte local,
- la définition d'objectifs intermédiaires,
résultant par exemple de la segmentation d'un objectif de
délais entre différents intervenants sur un
processus,
- l'ajout éventuel d'objectifs et indicateurs
complémentaires se rapportant à des orientations
complétant les priorités affichées dans les PAP, par
exemple d'un objectif relatif à l'action " cheval " du
programme 1.
- la détermination de valeurs cibles.
Comme pour les crédits, ce dialogue de gestion se nourrit au
niveau local d'un dialogue entre responsable du bop et responsables
des unités opérationnelles y incluses.
Les supports d'échanges d'informations restent en partie
à construire, le principe étant de vérifier avant
toute création de nouvelles données à utiliser pour
un indicateur si une donnée équivalente n'existe pas
déjà dans une des bases de données.
2.4 Organisation des dialogues de gestion au plan local.
Les SD sont responsables de
plusieurs bops ou/et unités opérationnelles :
- les DDAF sont responsables i/ de leurs bops de moyens, ii/d'uo
sur les différents bops d'intervention sous
responsabilité des DRAF, iii/ d'uo sur les bops d'autres
services,
- les DRAF sont responsables de bops et uo sur leurs bops de moyens
et sur les bops d'intervention,
- les DDSV sont responsables de leurs bops de moyens et d'uo sur le
bop d'intervention dont le DDSV/R est responsable.
De plus, pour les interventions, le niveau régional de
responsabilité sur le bop ne coïncide pas avec le niveau
opérationnel, le plus souvent départemental, de prise des
décisions et définition locale des objectifs. Une
concertation approfondie entre les deux niveaux est de ce fait
indispensable pour la préparation de ces bops.
La constitution de comités de bops au niveau
régional est recommandée pour, d'une part, permettre
cette concertation politique par politique, d'autre part faciliter
l'examen d'ensemble des différentes politiques mises en
œuvre par les mêmes structures.
C'est au sein de ces comités que pourra être établie
la liaison nécessaire entre les dialogues sur les
interventions, conduits par les responsables des programmes de
politique publique (du MAP ou du MEDD) et ceux sur le calibrage des
effectifs structure par structure et la répartition des
activités entre programmes et actions, conduits par le SG,
comme mandataire des responsables des différents
programmes,.
Les dialogues de gestion, dans leur phase locale entre les deux
niveaux de service, et dans leur phase d'échanges entre
responsables de bops et responsables nationaux, sont conduits dans
le strict respect des prérogatives des préfets,
systématiquement saisis pour avis des projets de bops dans
leurs différents volets -crédits, effectifs, performance
et activités- établis par les responsables de
bops.
Le Secrétaire
Général
Dominique Sorain
( 1) La formalisation des protocoles est
indispensable : les règles du bop doivent être connues,
et elles doivent pouvoir être communiquées aux acteurs
externes : autres ministères, CF, préfets, corps de
contrôle , Parlement.
( 2) ouverture programmée pour fin mars 2006