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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
NOTE DE SERVICE SG/SRH/SDDPRS/N2007-1215 Date: 19 septembre 2007 |
Date de mise en application :
immédiate |
Le ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : réforme des
retraites : validation complémentaire des services de non
titulaire à temps incomplet
Bases juridiques :
- article L.5 dernier alinéa du code des pensions civiles et
militaires de retraite (C.P.C.M) modifié par l'article de la
loi n 2003-775 du 21/08/2003 portant réforme des
retraites
- articles R.5 et R.7 du C.P.C.M., modifiés par le décret
n 2003-1305 du 26 décembre 2003
- articles D2, D3 et D4 du C.P.C.M, modifié par le décret
n 2003-1309 du 26 décembre 2003
- arrêté interministériel du 24 janvier 2005 relatif
à la validation pour la retraite des services rendus en
qualité d'agent non titulaire de l'Etat à temps
incomplet.
- guide du ministère de la fonction publique sur la
réforme des retraites (21 avril 2005)
Résumé : La présente note de service a pour
objectif d'une part, de rappeler les délais impartis au
dépôt d'une demande de validation de services de non
titulaire à temps incomplet et, d'autre part, d'apporter des
éléments d'information quant aux conséquences de la
validation.
Mots-clés: retraite, réforme, validation de
service, temps incomplet, partiel, non titulaire
Destinataires |
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Pour exécution
: |
Pour information
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1) Les délais de dépôt d'une demande de validation
Par note de service SG/SRH/SDDPRS/N2005-1303 du 7 novembre
2005, vous avez été informés des nouvelles
dispositions applicables aux demandes de validation de services de
non titulaire effectués à temps incomplet.
Il vous était également indiqué qu'une disposition
transitoire permettait aux agents titularisés avant le
1er janvier 2004 de déposer une demande de
validation de services complémentaire pour des services
effectués à temps incomplet.
Je vous rappelle que cette possibilité n'est ouverte à
ces agents que jusqu'au 31 décembre 2008.
En revanche, les agents titularisés depuis le 1er
janvier 2004 doivent obligatoirement déposer leur demande de
validation dans les deux ans suivant la titularisation. Ils ne
peuvent présenter qu'une demande globale incluant la
totalité de leurs services de non titulaire (temps plein,
temps partiel et incomplet).
La validation est considérée comme un moyen d'accroître le montant de la pension de retraite, calculée au régime spécial des fonctionnaires sur l'indice détenu les six derniers mois d'activité et non pas sur les 20 (ou 25) meilleures années. S'il est vrai qu'elle peut être souvent avantageuse, il convient d'attirer l'attention sur certaines conséquences. En effet, des différences entre le régime général et le régime spécial des fonctionnaires peuvent aboutir à une situation moins avantageuse que celle qui existait avant la validation des services. Il conviendra donc d'examiner la proposition de validation en fonction des quatre points suivants :
1.- La validation complémentaire est calculée en fonction de l'échelon détenu à la date de la nouvelle demande et non à celle de la demande initiale. De ce fait, elle sera plus onéreuse ;
2.- Les modalités de reconnaissance de trimestres en
durée d'assurance ne sont pas les mêmes au
régime général et au régime spécial des
fonctionnaires. Le régime spécial prend en compte les
durées effectives d'activité, alors que le
régime général attribue des trimestres
forfaitairement en fonction de la rémunération
perçue.
Exemple : un enseignant non titulaire recruté le
1er septembre a pu se voir reconnaître par le
régime général 4 trimestres pour quatre mois
d'activité.
Lors d'une validation, ces quatre trimestres seront réduits
à un unique trimestre reconnu au régime spécial (45
jours sont nécessaires pour déclencher un trimestre au
régime spécial). Ainsi 4 mois = 1 trimestre et 1 mois
arrondi à un seul trimestre.
3.- Un agent peut avoir exercé des services à
temps incomplet pendant toute l'année et s'être vu
reconnaître à ce titre quatre trimestres par le
régime général. Cette période étant
reprise au prorata du taux d'activité peut donner lieu
après validation à une réduction de la durée
d'assurance.
Exemple : si après proratisation en fonction du taux
d'activité, la période retenue est égale ou
supérieure à 10 mois et 15 jours, l'agent obtiendra bien
quatre trimestres auprès du régime spécial. Dans le
cas contraire, il n'obtiendra que trois trimestres.
4.- Cette
règle d'arrondi a des conséquences non négligeables
sur des demandes complémentaires portant sur de courtes
périodes d'activité. Ainsi, il peut arriver qu'un calcul
proratisé aboutisse à proposer une validation pour moins
de 45 jours, soit 0 trimestre reconnu.
Il appartient aux agents de vérifier, quand ils reçoivent
une proposition de validation, qu'il est de leur intérêt
de l'accepter ou non.
Le sous-directeur du développement
professionnel et des relations sociales
Éric
GIRARD-REYDET