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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
NOTE DE SERVICE SG/SRH/SDDPRS/N2008-1048 Date: 11 février 2008 |
Date de mise en application :
immédiate |
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Objet : Activités des comités et commissions
d'hygiène et de sécurité : bilan pour 2006 et
rapport pour 2007
Mots-clés : bilans - comités - hygiène -
sécurité
Destinataires |
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Pour exécution
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Pour information
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Présentation
1. Taux de retour des bilans :
2. Points positifs :
3. Points à améliorer :
Il est demandé aux comités et commissions
d'hygiène et de sécurité de renseigner le bilan
d'activité pour l'année 2007 (annexe 1).
Ce document élaboré par le comité d'hygiène et
de sécurité ministériel (CHSM) a été
modifié afin de tenir compte des éléments
demandés annuellement par la direction générale de
l'administration et de la fonction publique (DGAFP) ; en
particulier une fiche spécifique sur le risque amiante a
été ajoutée.
Compte tenu de la mise en place en 2007 des comités
d'hygiène et de sécurité régionaux de
l'enseignement agricole, compétents pour toutes les questions
communes aux établissements publics locaux d'enseignement et
de formation professionnelle agricoles implantés dans la
région, un imprimé spécifique a été
élaboré à leur attention (annexe 2).
Les bilans dûment complétés (à raison d'un
exemplaire par comité ou commission d'hygiène et de
sécurité) doivent impérativement parvenir au
secrétariat du CHSM (paul.durand@agriculture.gouv.fr) pour le
30 juin 2008 au plus tard afin de permettre une présentation
synthétique en réunion plénière du CHSM.
Comme l'année dernière, ce document a été
établi sous format excel afin de faciliter la saisie des
données au plan local et d'automatiser leur agrégation au
niveau national.
Il est demandé aux CHS et aux CoHS de renseigner directement
le fichier excel, téléchargeable sur le site internet
ASSPERA (www.asspera.agriculture.gouv.fr), selon la
méthodologie décrite dans la fiche technique de
l'imprimé.
J'appelle votre attention sur l'importance de ce document, qui permet d'apprécier et d'évaluer l'activité du dispositif d'hygiène et de sécurité, afin de le faire évoluer et de l'améliorer.
Le bilan pour 2006, joint en annexe 3, a été examiné par le CHSM qui a dégagé les points forts positifs et les points sur lesquels des améliorations doivent être apportées dans l'activité des comités et commissions.
1. Taux de retour des bilans :
Le niveau des retours par les CHS (159 réponses reçues) est sensiblement plus faible qu'en 2005 : 50% des CHS ont retourné le questionnaire (57 % en 2005). Le taux de réponse est de 67% pour les services déconcentrés (73 % en 2005) et de 42 % pour les CoHS des établissements d'enseignement secondaire (47 % en 2005).
Sur les 159 CHS ayant répondu au questionnaire, seulement
28 d'entre eux n'ont pas tenu les deux réunion
plénières réglementaires. Prés de 75 % des
CHS ont tenu deux réunions ou plus au cours de
2006.
Dans ces CHS, 89 % des ACMO ont reçu une
lettre de mission et leur taux de décharge est, pour 82 %
d'entre eux, d'une demi-journée par semaine.
Un registre de sécurité par site existe dans 95 % des
CHS et les remarques consignées dans ces registres ont
été présentées en CHS dans 75 % d'entre
eux.
En 2006, toujours sur cet échantillon,
127 structures ont pratiqué au moins un exercice
d'évacuation.
Les formations en hygiène et sécurité ont permis de former plus de 2300 agents. Les principales formations ont porté sur la prévention du risque routier (34 %), la manipulation de matériels de lutte contre l'incendie (25 %), les gestes et postures et l'ergonomie des postes de travail (15,5 %) et l'exercice du contrôle (14 %).
Les suites données aux accidents du travail et aux maladies
professionnelles sont encore largement insuffisantes : une
enquête n'est réalisée que dans 47 % des CHS et des
mesures de prévention ne sont définies que dans 51 % des
CHS.
Le plan de prévention des risques routiers n'a
été élaboré que dans 30% des CHS et le plan
de prévention des risques majeurs dans 43 %.
En matière de santé et éducation sanitaire,
si les questions relatives à la prévention du
tabagisme et à l'aide au sevrage tabagique ont été
abordées dans 87% des CHS, les questions relatives à la
prévention contre l'alcoolisme et aux risques
psycho-sociaux ne l'ont été respectivement que dans
57 % et 43 % des CHS.
S'agissant de l'évaluation des risques professionnels,
les travaux préparatoires à la rédaction du document
unique sont maintenant engagés dans la plupart des CHS : 86%
de déclarations d'intention réalisées, 88 % de
constitution du groupe de pilotage et 79% de constitution des
groupes d'analyse. Mais seulement 55 % des CHS (40 % en 2005)
ont rédigé le document unique et le programme annuel
de prévention, et 45 % ont actualisé le DU.
Enfin, en ce qui concerne le suivi médical des agents,
les résultats sont globalement peu satisfaisants : 42 %
seulement des CHS ont pu examiner un rapport écrit du
médecin de prévention et 32 % ont validé la liste
des agents soumis au suivi médical. Si 71 % des
médecins de prévention ont suivi au moins une
réunion du CHS ou de la CoHS, dans seulement 31 % de ces
structures des priorités ont été définies en
matière de tiers temps.
Parmi les observations faites
par les CHS, il faut noter que le sujet du stress a été
signalé, notamment pour insister sur les facteurs de stress
(pression, urgence, insuffisance de moyens...).
Deux actions menées dans le cadre de CHS méritent
d'être particulièrement signalées :
- l'initiative d'un CHS qui a organisé une action de
prévention dans la perspective d'une éventuelle
épidémie de grippe aviaire en y associant le
médecin de prévention,
- l'étude menée par le SRH et l'ACMO sur les
situations de stress ou de mal-être en liaison avec le
médecin de prévention (entretiens conduits lors des
visites médicales) et réalisant une enquête
auprès de 87 agents de la structure (évaluation du niveau
de stress grâce à une échelle visuelle
analogique).
L'activité des comités et commissions d'hygiène et
de sécurité est un élément déterminant du
développement de la prévention des risques et de
l'amélioration des conditions de travail des agents du
ministère de l'agriculture et de la pêche (MAP).
Au-delà de l'obligation morale de veiller à leur
sécurité et à la qualité de leur environnement
professionnel, il s'agit aussi de sauvegarder un bon fonctionnement
des services et leur efficacité.
Le sous-directeur du développement
professionnel et des relations sociales
Eric GIRARD-REYDET