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MINISTÈRE DE
L'ÉCOLOGIE, |
MINISTERE DE
L'AGRICULTURE |
NOTE DE SERVICE |
Date de mise en application :
immédiate |
Le ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Exécution des
dépenses de fonctionnement en DDEA en 2007 - évolutions
préconisées pour 2008
Résumé : Cette note a pour objet de fixer une
règle commune d'exécution des dépenses de
fonctionnement des DDEA
Mots-clés : DDEA, dépense mutualisée,
convention de provision
Destinataires |
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Pour exécution
: |
Pour information
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La présente instruction porte
sur la gestion budgétaire et comptable des DDEA. Il aurait
été souhaitable qu'elle paraisse en fin d'année 2007
pour application dans les services concernés dès le tout
début de janvier 2008. Ce calendrier n'a pas pu être tenu
en raison des échéances propres à la révision
générale des politiques publiques.
Sans préjudice des décisions ultérieures que le
Gouvernement arrêtera dans ce cadre, il est nécessaire de
tirer les leçons des procédures budgétaires et
comptables mises en œuvre au cours de l'année passée
et de généraliser le mode de gestion qui est le plus
pertinent au regard des règles des finances publiques et des
objectifs assignés à la communauté de
travail.
1) Les leçons de l'expérimentation 2007 conduisent à préconiser une révision des modes de gestion budgétaire et comptable des DDEA
En 2007, dans un contexte
d'expérimentation, les procédures de gestion applicables
aux DDEA n'avaient pas fait l'objet d'un cadrage impératif de
la part de l'administration centrale ; l'objectif poursuivi
était de ne pas entraver les solutions de gestion qui
pouvaient être définies au plan local en accord avec le
TPG de rattachement et tirer les enseignements des processus qui
pouvaient ainsi être mis en œuvre dans les
départements expérimentateurs.
L'administration centrale avait ainsi proposé aux responsables
locaux le choix entre deux modes de gestion : le marché
multi-imputation ou la cession, sachant que d'autres formules
pouvaient être expérimentées, pour autant qu'elle
recevaient l'accord du TPG.
En 2007, c'est donc le maintien d'une gestion distincte qui a
prédominé pour les dépenses relatives au personnel
permanent, aux vacataires, à la formation, à la gestion
immobilière.
L'amorce d'un budget commun n'est perceptible que pour les
dépenses de fonctionnement courant (qui correspondait à
la sous-action 86 dans le budget du MAP) avec une double imputation
budgétaire et un montant de dépenses au prorata de chacun
des BOP dans 7 DDEA sur 8. La taille relative des structures
d'origine a abouti à une répartition selon la clef
suivante :
- les 3/4 des dépenses sont supportés par des
crédits MEDAD,
- et 1/4 par des crédits MAP.
Selon les DDEA, ce pourcentage est fixe ou varie selon la nature de
la dépense.
Une seule DDEA a utilisé la procédure de
rétablissement de crédits qui permet d'imputer
budgétairement la totalité de la dépense sur l'un
des deux ordonnateurs (celui de l'ex-DDE ou celui de l'ex-DDAF), au
cas présent l'ex-DDE, et de rétablir comptablement la
situation à hauteur du montant reçu par le service
prestataire.
Cette année les maquettes budgétaires des deux
ministères concernés n'ont pas été
modifiées au moins en ce qui concerne les périmètres
ministériels, de sorte que les crédits de personnel et de
fonctionnement des DDEA se trouvent toujours positionnés sur
deux programmes budgétaires différents (217 pour le MEDAD
et 215 pour le MAP).
Il convient en revanche de considérer deux éléments
nouveaux :
- La nouveauté 2008 réside, pour le MAP, dans l'abandon
du BOP départemental 15404M partie fonctionnement DDAF qui
fusionne avec le BOP régional 21504M pour devenir le BOP
21506M qui couvre tous les moyens de fonctionnement des DRAF, DDAF,
DDEA et DAF (cf note de service SG/DAFL/SDAB/N2007-1540 du 6
août 2007). A partir de 2008, les crédits de
fonctionnement des DDEA ne sont donc plus directement mis à
disposition des services départementaux par l'administration
centrale mais par l'intermédiaire de la DRAF. Les
dépenses de fonctionnement courant (hors dépenses de
personnel) correspondent désormais aux sous-actions 33 "
actions sanitaires et sociales ", 34 " formation continue ", 35 "
gestion immobilière " et 36 " autres moyens (hors personnel)
".
- Le principe de la généralisation des DDEA a
été acté et il importe d'utiliser tous les moyens
possibles, y compris dans le domaine budgétaire, de nature
à favoriser la construction d'une communauté de travail
unique.
La solution prédominante mise en oeuvre localement en 2007,
admissible dans un cadre expérimental, s'avère
inadaptée dans le cadre d'une généralisation des
fusions, au regard notamment de ce deuxième objectif.
Chaque structure procède en effet à des engagements
juridiques multiples, constitue des dossiers de liquidation
distincts pour des dépenses de même nature ; il a
même parfois été nécessaire d'établir deux
mandatements pour une même facture, ce qui rend
l'opération peu lisible pour le fournisseur de
l'administration. Cette solution ne présente au total que les
apparences de la simplicité, car elle implique un partage
très fin de la dépense, par nature de dépense et
parfois facture par facture.
2) La cession sur provision doit être privilégiée en 2008
2.a La cession permet une véritable mutualisation des dépenses
La solution d'une procédure qui
globalise la dépense et qui va dans le sens de la
procédure de rétablissement de crédits qui a
été pratiquée par une DDEA en 2007 doit être
généralisée. Cette solution est simple dans son
principe : un seul des ordonnateurs réalise les engagements
juridiques et les mandatements grâce à une mutualisation
des dépenses sur un seul des deux programmes et toute la
procédure est réalisée à l'échelon local
sans intervention de l'administration centrale.
La cession sur provision est une modalité du
rétablissement de crédit. Elle présente l'avantage
de ne pas obliger le service prestataire à préfinancer
sur les crédits du programme bénéficiaire les
dépenses mutualisées.
Compte tenu des poids financiers respectifs en présence (25 %
MAP - 75 % MEDAD), il est logique que ce soit l'ordonnateur
secondaire relevant du MEDAD qui soit la structure
support.
2.b Une procédure simple de programmation et de suivi d'exécution doit être mise en oeuvre
Cette procédure nécessite d'être exposée dans une convention conclue entre le TPG et le DDEA (cf. modèle joint ci-après). Elle implique également au préalable que les sous-actions / comptes PCE soient identifiés précisément dans une annexe financière (cf. exemple joint).
Béatrice
LECOMTE |
Michel GOMEZ |