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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
NOTE DE SERVICE SG/SAFSL/SDABC/N2008-1546 Date: 02 juillet 2008 |
Date de mise en application :
1er juillet 2008 |
Le Ministre de
l'agriculture et de la pêche |
Objet : Description de
l'organisation de l'administration centrale dans le traitement des
dépenses et des recettes
Bases juridiques : Révision générale des
politiques publiques, note de service relative à la
création d'un centre de service mutualisé pour
l'exécution de la dépense et de la recette
Résumé : Cette note a pour objet de décrire
la mise en place, l' organisation et les rôles respectifs
entre le centre de service comptable et financier et les services
prescripteurs dans le traitement des dépenses et des recettes
de l'administration centrale
Mots-clés : dépense, recette, engagement
juridique, titre de perception, service fait
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et dans une volonté d'efficience, le ministère de l'agriculture et de la pêche a décidé de modifier la répartition des rôles entre les structures qui interviennent dans les dépenses et recettes de l'administration centrale. Par ailleurs, cette réorganisation préparera l'implantation progressive de l'application informatique interministérielle CHORUS, d'ici à 2010, dont l'une des caractéristiques est de limiter le nombre d'accès par rapport à l'actuelle application ACCORD.
1) Les
principales caractéristiques de l'organisation
2) Ce qui ne change pas
pour les services prescripteurs avec la création du
CSM
3) Ce qui change pour les
services prescripteurs avec la création du
CSM
4) La mise en
œuvre
a)
L'organisation du CSM
b) La transmission des dossiers par les services prescripteurs
au CSM
c) L'envoi des dossiers
par le CSM
5) Les
engagements du CSM vis-à-vis des services
prescripteurs
a) Les délais de réalisation
b) L'information sur l'avancement des dossiers par
le CSM aux services prescripteurs
c) L'archivage des dossiers
6) Dispositions particulières
7) Les restitutions aux SP sont
réalisées par le bureau de l'informatique budgétaire
et comptable (ex BISC)
La centralisation au sein d'une structure unique des saisies
relatives aux engagements juridiques, titres de perception,
dossiers de liquidation en dehors du périmètre du service
facturier a pour objectif de rationaliser les procédures et de
gagner en efficacité au sein des services centraux du
MAP.
1) Les principales caractéristiques de l'organisation
Le centre de service comptable et financier ou CSCF (ex bureau de la comptabilité) appartient à la sous-direction des affaires budgétaires et comptables (SDABC) du Service des affaires financières, sociales et logistiques (SAFSL) du Secrétariat général. Le CSCF comprend un centre de service mutualisé (CSM) ainsi qu'une section du contrôle interne comptable et de la réglementation comptable.
La quasi totalité des actes auparavant effectués par les services gestionnaires sous ACCORD sont désormais réalisés par le CSM aussi bien pour ce qui concerne les dépenses (engagement juridique, service fait, dossier de liquidation ne relevant pas du périmètre du service facturier) que les recettes (titre de perception). Ces activités sont donc réunies au sein d'une structure unique au lieu d'être dispersées dans toutes les directions (missions des affaires générales) et dans plusieurs autres structures du Secrétariat Général.
La mise en place est fixée au 1er juillet 2008.
L'organisation décrite dans la présente note de
service s'appliquera à l'ensemble des services centraux du
MAP. A la demande des directions ou des services du
Secrétariat Général, une convention spécifique
pourra préciser d'éventuelles particularités de
fonctionnement.
Une structure de suivi (comité de pilotage) composée de
représentants de chacune des directions, du Secrétariat
Général et du SCBCM se réunira trimestriellement
afin de suivre la mise en place du CSM et de proposer
d'éventuelles adaptations.
2) Ce qui ne change pas pour les services prescripteurs avec la création du CSM
Les services gestionnaires du MAP qui assuraient la saisie des
actes comptables sous ACCORD, qui étaient les interlocuteurs
du bureau de la comptabilité, le demeurent mais deviennent des
services prescripteurs (SP). Chaque responsable de programme
désigne les structures qui joueront le rôle de services
prescripteurs.
► La définition et la dotation des opérations et
des réservations de crédits dans ACCORD relèvent des
services prescripteurs en relation avec les responsables des
unités opérationnelles ;
► Les services prescripteurs conservent toutes leurs
prérogatives dans la décision, le rythme et le moment de
la dépense ou de la recette et dans le choix du
fournisseur/prestataire/opérateur/partenaire ;
► Les services prescripteurs du MAP sont les interlocuteurs
du CSM comme ils étaient ceux du bureau de la
comptabilité (il n'y a pas de rapport direct entre un service
technique d'une direction et le CSM, sauf si les responsables de
programme désignent ces services comme correspondants du CSM)
;
Le CSM apporte son savoir-faire en matière de
régularité juridique et peut proposer, en accord avec le
service prescripteur et avec le concours du bureau de la commande
publique, de revoir le support juridique préconisé par le
service prescripteur ;
Les services prescripteurs conservent leurs relations "
client " avec les fournisseurs ;
Le CSM prend l'initiative d'organiser la fin de gestion
budgétaire en fonction du calendrier et de la charge de
travail.
3) Ce qui change pour les services prescripteurs avec la création du CSM
Les services gestionnaires du MAP qui assuraient la saisie des
actes comptables sous ACCORD ne réalisent plus aucune
saisie dans l'outil comptable en matière de recettes et de
dépenses hormis :
- les dotations des UO,
- les délégations vers les services
déconcentrés (à partir d'un BOP central : NAPA ou
à partir d'un BOP déconcentré : DAPG, DCP dans les
deux cas),
- les affectations d'opérations et réservations de
crédits,
qui restent de la compétence des services prescripteurs. En
particulier, le CSM n'est pas habilité à créer des
opérations ou réservations de crédits ni à en
modifier les dotations. Pour ces exceptions, le CSM n'assurera
qu'un rôle de contrôle/validation, similaire à celui
actuellement effectué par le bureau de la
comptabilité.
Les opérations de saisie/contrôle des engagements
juridiques sont fusionnées ; les envois à destination
d'interlocuteurs externes à l'administration centrale (bons de
commande, notifications de marchés avec demande d'accusé
de réception, arrêtés, décisions...) sont
réalisés par le CSM.
Ce regroupement des opérations constitue un gain de temps pour
les SP puisque ceux-ci après avoir saisi leurs dossiers
devaient de toute façon les constituer et les transmettre pour
contrôle au bureau de la comptabilité et une fois
validés réaliser eux-mêmes les envois
précités. Plusieurs étapes sont donc supprimées
dans la chaîne du traitement de la dépense. Vous
trouverez en annexe 1 le descriptif des modalités pratiques
relatives au circuit des dossiers traités par le CSM.
Il incombera au SAFSL d'assumer les conséquences
d'éventuelles erreurs commises par le CSM et d'apporter les
corrections nécessaires.
Le CSM s'engage à respecter un délai de réalisation
selon la nature de l'acte à réaliser (cf point 5).
a) L'organisation du CSM
Le CSM est divisé en trois entités : engagement
juridique/délégation, recettes, régie d'avance et de
recettes.
Au sein de l'entité engagement juridique/délégation,
les agents sont spécialisés par programmes et par type
d'activité : fonctionnement et Titre 2 d'une part,
intervention d'autre part. De son côté chaque service
prescripteur désigne, au minimum, deux interlocuteurs (un
titulaire et un suppléant) et en informe le CSM.
b) La transmission des dossiers par les
services prescripteurs au CSM
La procédure relative aux affectations d'opérations et
aux délégations vers les services déconcentrés
(NAPA et DAPG) transmises pour validation au CSM reste
inchangée en 2008. Elle se traduit par une transmission double
(papier) et informatique (dossier ACCORD).
Pour les autres dossiers désormais saisis par le CSM, les
services prescripteurs transmettent, à l'aide de l'une des
fiches de transmission ad hoc (cf annexe 2), selon le type de
demande, tous les éléments sous forme papier au CSM pour
permettre la saisie ou la modification dans le système
d'information comptable et budgétaire.
c) L'envoi des dossiers par le CSM
L'ensemble des documents qui le nécessitent (arrêté, convention, subvention, bail, acte d'engagement, contrat...) doivent être préalablement signés par la personne habilitée afin de permettre au CSM de procéder aux envois directement aux structures et personnes concernées sans être obligé de retourner les éléments aux SP.
Pour les commandes d'achat une lettre d'accompagnement du
bon de commande ACCORD (cf annexe 2), pré-signée par le
service prescripteur, pourra être jointe à l'envoi.
Pour les marchés publics une lettre d'accompagnement,
pré-signée par le service prescripteur, sera jointe
à l'envoi (cf annexe 2). Le CSM complète la lettre
d'envoi par le numéro de marché. Une fois l'accusé
de réception revenu, le CSM transmet les originaux au bureau
de la commande publique ou à la direction. Il transmet une
copie au service facturier et au SP sous forme de fichiers en
format PDF. Par exception, lorsque le titulaire du marché se
rend sur place au MAP pour la notification de son marché,
c'est la structure qui réceptionne la notification qui doit en
informer le CSM.
Pour les dossiers d'engagement juridique qui déclenchent un
paiement simultané unique (ou un 1er paiement) comme les
subventions/conventions la procédure sera la suivante :
le SP transmet en même temps que la demande d'EJ la fiche de
certification de service fait (qui vaut pour le CSM ordre de saisie
du service fait dans ACCORD) et l'original signé par le SP de
l'arrêté de versement de crédits de paiement et
éventuellement le courrier d'accompagnement signé du SP.
Le CSM conserve la fiche de certification de service fait, envoie
l'arrêté de CP au service facturier pour création du
DL et transmet l'arrêté de CP au bénéficiaire
avec un courrier d'accompagnement (cf modèle joint).
En cas de versement échelonné, pour chaque paiement
suivant, le SP transmettra au CSM la fiche de certification de
service fait et l'arrêté de versement de CP correspondant
(le reste de la procédure est sans changement par rapport au
précédent paragraphe).
Pour les dossiers d'engagement juridique qui déclenchent un
paiement simultané unique comme les décisions
diverses la procédure sera la suivante : le SP transmet en
même temps que la demande d'EJ la fiche de certification de
service fait (qui vaut pour le CSM ordre de saisie du service fait
dans ACCORD) et l'original signé par le SP de la décision
de versement ainsi que le courrier d'accompagnement signé du
SP. Le CSM conserve la fiche de certification de service fait,
envoie la décision au service facturier pour création du
DL et transmet la décision de paiement au
bénéficiaire avec un courrier d'accompagnement.
Le CSM saisit le service fait sur demande des SP et est
l'interlocuteur unique du service facturier pour toutes les
questions relatives aux justificatifs du service fait. Le CSM
relaye immédiatement au service prescripteur toute
difficulté signalée par le service facturier. Le service
facturier peut, s'il le juge opportun, contacter directement le
service prescripteur.
La signature préalable par les responsables à l'envoi au
CSM, puis le cas échéant au CBCM, se justifie par la
volonté de réduire le délai de traitement des
dossiers et ne constitue pas une validation des actes. Pour les
dossiers concernés par le visa du CBCM notamment, ceux-ci
seront transmis sous forme papier et dans le workflow ACCORD et
seule la validation finale permettra la notification des
actes.
Les services prescripteurs fournissent l'original de la fiche de
certification de service fait signée (cf annexe 3), au CSM
pour que celui-ci effectue la saisie du service fait. Cette fiche
est accompagnée du bon de livraison original ou d'un
certificat administratif ou du certificat de
paiement/arrêté de versement original de CP. L'ensemble
des documents est conservé par le CSM (bon de livraison) ou
transmis au service facturier du CBCM (certificat administratif et
arrêté).
Le CSM saisit les dossiers de liquidation des dépenses ne
donnant pas lieu à engagement préalable : DL de
régie pour le fonctionnement, les frais de mission, le
paiement de certaines prestations sociales...
Le CSM saisit l'ensemble des titres de perception pour tous les SP
et retourne une copie du titre de perception au SP.
5) Les engagements du CSM vis-à-vis des services prescripteurs
a) Les délais de
réalisation
Dès réception du dossier complet, le CSM s'engage sur un
délai en nombre de jours maximum de réalisation
défini ci-après :
Type d'opération en vérification du dossier, saisie, contrôle et validation |
Délai de réalisation (en jours ouvrés) |
|
Commandes (achats, prestations) |
2 |
|
Marché formalisé |
4 |
|
Marché avec procédure adaptée |
3 |
|
Convention/subvention/décision/bail |
3 |
|
Mouvement sur EJ (ajustement, changement tiers, service fait, reconduction, clôture, annulation) |
1 |
|
Ordonnance de virement, bordereau d'annulation |
2 |
|
Dossier de liquidation de régie |
2 |
|
Titre de perception |
2 |
|
Affectation d'opération |
1 |
|
DAPG et NAPA |
1 |
Le respect des délais est
conditionné par la fourniture du dossier complet
c'est-à-dire un dossier comprenant l'ensemble des pièces
nécessaires au traitement. Toutefois ce délai ne pourra
pas être nécessairement tenu pour les dossiers demandant
des opérations complémentaires telles que création
de fournisseur non présent dans ACCORD, recueil préalable
du visa de certains pouvoirs adjudicateurs (ex PRM), recueil du
visa du SCBCM le cas échéant, mise au point entre le
service prescripteur, le CSM et le bureau de la commande publique
dans le choix du support juridique à retenir...
Les pièces à transmettre au CSM varient selon le type de
dossier. Elles sont énumérées dans l'annexe 4 ainsi
que la présentation des dossiers (original/copie, nombre
d'exemplaires).
b) L'information sur l'avancement des
dossiers par le CSM aux services prescripteurs
En
dépense comme en recette, dès que le CSM reçoit un
dossier, l'agent accuse réception par messagerie au service
demandeur. Il devient l'agent interlocuteur du service
prescripteur. Outre l'identification de l'agent responsable du
dossier au CSM, cet accusé de réception mentionne le
caractère complet du dossier reçu et précise le
numéro d'ordre attribué au dossier.
A partir de ce numéro d'ordre, le SP peut suivre dans HEVEA
l'état d'avancement du dossier tant que celui-ci n'a pas
reçu de numéro dans ACCORD. La saisie de la coche "
dossier complet " dans HEVEA génère automatiquement la
date de début de traitement du dossier.
Une fois le dossier saisi dans ACCORD, une copie du formulaire de
demande complété par le CSM (notamment avec le n d'EJ qui
servira pour renseigner la fiche de service fait) est retourné
au SP. Le numéro du dossier permet alors aux services
prescripteurs de consulter eux-mêmes dans HEVEA ou dans ACCORD
l'état d'avancement du dossier.
Lorsque le dossier est incomplet ou incorrect, l'agent indique dans
le message d'accusé de réception les éventuels
éléments supplémentaires et conserve le
dossier.
Sauf en cas d'absence l'agent responsable du CSM conserve la
responsabilité de la gestion du dossier jusqu'à son
terme.
c) L'archivage des dossiers
La
conservation du dossier complet en amont du paiement est
réalisé au CSM. En effet en cas de contrôle,
celui-ci pourra être consulté en un seul lieu. Le CSM, en
tant que détenteur du dossier complet, est donc chargé de
l'archivage selon les règles en vigueur.
En période de fin de gestion ou lorsque l'urgence le nécessite, les SP peuvent imposer au CSM une priorité de traitement au sein de leurs dossiers. Les SP s'engagent à communiquer au plus tôt toutes les pièces du dossier nécessaires pour le traitement de ces dossiers. L'établissement d'un ordre de priorité n'affranchit pas le CSM du respect des délais prévus au point 5.
7) Les restitutions aux SP sont réalisées par le bureau de l'informatique budgétaire et comptable (ex BISC)
Les restitutions seront désormais réalisées par le BIBC qui dispose de l'ensemble des systèmes d'information. Les SP sont destinataires de restitutions périodiques et standardisées relatives à l'exécution de leur programme ou BOP. Le BIBC pourra également effectuer des restitutions à façon, ponctuellement ou régulièrement, à la demande des SP.
La centralisation au sein d'une structure
unique des saisies relatives aux engagements juridiques, titres de
perception, dossiers de liquidation en dehors du
périmètre du service facturier a pour objectif de
rationaliser les procédures et de gagner en efficacité au
sein des services centraux du MAP.
Les gains ou progrès attendus par la mise en place du CSM sont
les suivants :
Spécialisation d'une vingtaine de personnes sur tous
les types d'EJ/titres de perception/DL de régie qui
entraînent des gains de productivité et d'efficacité
et une homogénéité de traitement des dossiers encore
accrue par rapport à la situation actuelle grâce à
la centralisation au sein d'une même structure ;
Suppression de contrôles complémentaires
actuellement exécutés par le bureau de la
comptabilité vis-à-vis des engagements juridiques/titres
de perception saisis par les services gestionnaires ;
Diminution des risques en matière de
régularité des actes ;
Libération du temps passé par les services
prescripteurs à la saisie des engagements juridiques et des
titres de perception au profit de la programmation de la
dépense tout en restant responsables de leurs choix et rythmes
de dépenses ;
Anticipation de la mise en place de CHORUS en disposant
d'un schéma d'organisation et d'une structure déjà
opérationnelle à l'arrivée de la nouvelle
application ce qui facilitera l'adaptation à celle-ci et
limitera le nombre de personnes à former.
Cette réorganisation devra permettre le raccourcissement et la
simplification du processus de la dépense grâce à
une plus grande fluidité de la chaîne du fait du
regroupement de plusieurs fonctions au sein de la même
structure et du respect de délais de
réalisation.
Le Secrétaire
Général |