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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL |
DIRECTION GÉNÉRALE DE
L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE |
NOTE DE
SERVICE |
Date de mise en application :
1er janvier 2009 |
Objet : Surveillance médicale des agents des services
déconcentrés, des établissements publics
d'enseignement agricole et des établissements publics
nationaux (CEZ, INFOMA, ...). Passation des conventions avec les
caisses locales de mutualité sociale agricole.
Bases juridiques :
Code du travail (Titre III - Livre II),
Décret n453 du 28/05/1982 modifié,
Décret n84-1029 du 23/11/1984, Décret n95-680 du
09/05/1995,
CIRCULAIRE fonction publique - Budget n1871 du 24/01/1996.
Résumé : La présente note de service a pour
objet de décrire la procédure à mettre en œuvre
auprès des caisses locales de mutualité sociale agricole
(MSA) pour organiser la continuité du service de médecine
de prévention à compter du 1er janvier
2009.
Mots-cles : Médecine de prévention - Surveillance
médicale - Convention - Mutualité sociale
agricole
Destinataires |
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Le dispositif de surveillance
médicale des agents des services déconcentrés et des
établissements publics d'enseignement agricole (à
l'exception de ceux affectés dans les DOM-TOM) était mis
en œuvre jusqu'à fin 2007 dans le cadre d'une convention
nationale cadre passée entre l'administration centrale du
ministère de l'agriculture et de la pêche (MAP) et la
caisse centrale de mutualité sociale agricole (cf. circulaire
DGA/SDDPRS/C2004-1007 et DGER/SDACE/C2004-2006 du 13 juillet 2004),
déclinée au plan local sous forme de conventions
spécifiques passées entre :
- les DDAF et les caisses locales de MSA ou les associations
spécialisées,
- les établissements d'enseignement supérieur, les
établissements publics nationaux et les caisses locales de MSA
ou les associations spécialisées.
Ces conventions sont arrivées à échéance le 31
décembre 2007. La plupart d'entre elles ont toutefois fait
l'objet d'avenants (1)
de prorogation pour une nouvelle
période d'un an lorsque les appels d'offres organisés
à l'automne 2007 au niveau régional (cf. NdS
SG/SRH/SDDPRS/N2007-1221 du 27 septembre 2007) se sont
révélés infructueux.
Afin d'assurer la continuité du service de médecine de
prévention à compter du 1er janvier 2009, une
nouvelle convention nationale cadre a été établie
avec la caisse centrale de mutualité sociale agricole (CCMSA).
Elle fait l'objet de l'annexe 1.
La présente note de service a pour objet de rappeler les
principes sur lesquels la surveillance médicale des agents
doit s'appuyer (I). Elle vise également à préciser
la procédure à mettre en œuvre pour permettre aux
directions régionales de l'agriculture et de la forêt
(DRAF), aux établissements d'enseignement supérieur et
aux établissements publics nationaux de conventionner avec les
caisses locales (II) et à décrire les moyens mis à
disposition des services pour liquider et mandater les
dépenses liées aux prestations de médecine de
prévention fournies par la MSA (III).
I - Principes
et organisation de la surveillance
médicale
II - Procédure à mettre en œuvre par les DRAF,
les établissements publics d'enseignement supérieur et
les établissements publics nationaux pour conventionner avec
les caisses locales de MSA.
a) Procédure DRAF :
b) Procédure pour les établissements publics
d'enseignement supérieur ou les établissements publics
nationaux :
III - Moyens mis à disposition pour financer les
prestations de médecine de prévention.
I - Principes et organisation de la surveillance médicale
La médecine de prévention comprend les examens
médicaux, les actions en milieu professionnel ("tiers-temps")
ainsi que la médecine statutaire (comité médical et
commission de réforme).
Les actions en milieu professionnel réalisées dans le
cadre du "tiers-temps" visent à améliorer les conditions
de travail des agents (au besoin par l'adaptation des postes ou des
techniques) à protéger les agents contre l'ensemble des
nuisances et les risques d'accident de service et de maladie
professionnelle.
Le médecin de
prévention participe aux comités et commissions
d'hygiène et de sécurité ainsi qu'aux enquêtes
après accidents du travail. Il est consulté sur les
projets de construction ou les aménagements et les
modifications apportés aux équipements.
Il intervient également dans le cadre des procédures
mises en œuvre par les comités médicaux et les
commissions de réforme.
Le dispositif de médecine de prévention consiste
principalement à privilégier l'action du médecin
sur le milieu professionnel sans négliger les obligations
du ministère en matière de visites médicales.
Il convient de rappeler à cet égard le principe de la
visite médicale quinquennale. Seuls, les agents soumis
à une exposition avérée à des risques
particuliers relèvent d'une surveillance médicale
à périodicité annuelle.
Le nouveau dispositif négocié avec la CCMSA s'organise,
à budget constant, dans le cadre d'une facturation
à la visite (2)
Dans ces conditions, les services et
les établissements devront s'attacher à établir la
liste des agents à convoquer à la visite
médicale quinquennale (principe) ou annuelle
(exceptions) de façon extrêmement rigoureuse, en
liaison avec le médecin de prévention.
Ainsi, ce sont 20% des effectifs d'une structure qui devront
être convoqués au titre d'une année incluant, le cas
échéant, les agents soumis à des visites annuelles
compte tenu de leur exposition à des risques particuliers ou
en raison de leur état de santé (handicap, femmes
enceintes, pathologies lourdes ou chroniques).
II - Procédure à mettre en œuvre par les DRAF, les établissements publics d'enseignement supérieur et les établissements publics nationaux pour conventionner avec les caisses locales de MSA.
a) Procédure DRAF :
Le DRAF soumet
à la signature des directeurs de caisses locales
compétentes la convention établie sur le modèle
annexé (cf. annexe 2).
Cette convention porte sur le suivi médical des agents
rémunérés par le MAP, affectés dans les
services déconcentrés (DRAF, DDAF, DDEA, DDSV), les
services à compétence nationale
(3) et les établissements publics locaux d'enseignement et de
formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) implantés dans
le champ de compétence territorial du DRAF. Les agents des
DDEA relevant du MEEDDAT seront à ce stade pris en charge par
le médecin de prévention contractuel du MEEDDAT, en
attendant une solution conjointe à élaborer en
concertation entre les deux ministères.
Compte tenu du découpage territorial des caisses locales qui
ne correspond pas toujours aux régions administratives, le
DRAF doit établir autant de conventions que de caisses
compétentes dans le périmètre régional.
La nécessité de faire valider chaque convention par le
conseil d'administration de la caisse locale de la MSA puis par le
préfet de région, après avis du SRIPTESA, implique
de nouer sans délai un premier contact avec les
caisses concernées pour que le service de médecine de
prévention ne connaisse aucune interruption.
Il est à noter que les conseils d'administration se
réunissent selon une périodicité trimestrielle. Dans
ces conditions, le service de surveillance médicale ne pourra
reprendre, au mieux, qu'au cours du 1er trimestre civil
de l'année 2009.
Les conventions visées par le DRAF (ordonnateur de la
dépense) sont présentées aux CTP compétents
ainsi qu'aux membres des CHS des services et des
établissements pour lesquels elles s'appliquent.
Une fiche de procédure est jointe en annexe 4.
b) Procédure pour
les établissements publics d'enseignement supérieur ou
les établissements publics nationaux :
Chaque
directeur d'établissement public d'enseignement supérieur
ou directeur d'établissement public national (CEZ, INFOMA,
...) a compétence pour soumettre à la signature du
directeur de la caisse locale la convention établie sur le
modèle joint en annexe 3.
Au-delà de cette
distinction relative à la convention-type, la procédure
à mettre en œuvre par les directeurs des
établissements susvisés est similaire à celle
décrite pour les DRAF (cf. supra).
III - Moyens mis à disposition pour financer les prestations de médecine de prévention.
Les DRAF bénéficient des
crédits nécessaires sur les programmes 215 et 206
(4) pour financer la surveillance médicale de leurs agents, de
ceux affectés dans les EPLEFPA, en DDAF, en DDEA, en DDSV ou
affectés dans la région et relevant de services à
compétence nationale (brigade nationale vétérinaire,
par exemple).
Les crédits visant à financer les prestations de
médecine de prévention dans les établissements
d'enseignement supérieur et les établissements publics
nationaux sont mis à disposition de la DRAF du ressort
(5) sur le programme 215.
Les montants notifiés pour la surveillance médicale
constituent les dotations à partir desquelles les services
doivent établir la programmation annuelle des visites
médicales. Elles sont calculées selon la clé de
répartition définie au chapitre II.1.b de la note de
service SG/SRH/SDDPRS/N2006-1272 du 07 novembre 2006.
Ces dotations revêtent un caractère définitif et ne
font pas l'objet de réajustements en cours d'exercice, sauf
situation exceptionnelle dûment justifiée. L'application
de ce principe implique que les dépenses réalisées
au-delà des dotations notifiées doivent être
imputées sur le budget de fonctionnement courant du service ou
de l'établissement.
Il convient donc d'être particulièrement vigilant sur les
dépenses de médecine de prévention engagées par
les services déconcentrés départementaux
(unités opérationnelles) ainsi que par les
établissements d'enseignement, lesquelles dépassent
parfois sensiblement le montant des crédits notifiés par
le BASS. A cet égard, il est rappelé que,
conformément aux dispositions de l'article 4 de la
convention-type annexée, la liste des agents soumis à
examen médical doit être transmise à la caisse
locale de MSA sous couvert du DRAF, responsable du BOP.
Dans l'éventualité où le conseil d'administration
d'une caisse ne valide pas le principe de cette convention, le BASS
examinera au cas par cas avec les DRAF ou les directeurs des
établissements publics concernés les possibilités de
recourir à d'autres prestataires ou de mettre en place des
coopérations inter services.
Toutefois, cette possibilité ne pourra intervenir qu'à la
marge, l'objectif étant de fournir une prestation
homogène sur tout le territoire métropolitain à
l'ensemble des agents qui ne peut être garantie que par la
mobilisation d'un prestataire unique (MSA), à l'exception des
coopérations déjà en cours ou en projet avec les
services de médecine de prévention d'autres
ministères, et en premier lieu avec ceux du ministère de
l'écologie, de l'énergie, du développement durable
et de l'aménagement du territoire (MEEDDAT).
Ces coopérations continueront sur l'exercice 2009 à faire
l'objet de délégations de crédits de titre 2
spécifiques.
Le directeur
général de l'enseignement |
Le secrétaire
général |
( 1) Bien qu'établies en 2004/2005 au niveau départemental, les conventions ont été prorogées en 2008 par des avenants signés par le DRAF afin de tenir compte de la régionalisation des budgets opérationnels de programme (BOP) et de simplifier la procédure en désignant un interlocuteur unique au niveau de la région, à l'instar de ce qui avait été prévu dans le cadre de la procédure d'appel d'offres mise en œuvre à l'automne 2008.
( 2) Coût de la visite (source CCMSA) : de l'ordre de 75€. Ce montant inclut également le coût des activités de tiers-temps assurées par le médecin de prévention.
( 3) Le DRAF doit recenser les services à compétence nationale implantés dans la région, même s'il ne s'agit que d'antennes délocalisées, afin d'inclure les agents qui y travaillent dans le champ de la convention passée avec la caisse locale de MSA compétente.
( 4) Les nouvelles directions régionales (DRAAF), érigées à compter du 1er janvier 2009, sont porteuses de la totalité des politiques du ministère. A ce titre, le DRAAF assure la responsabilité des deux programmes sur lesquels sont mobilisés les moyens destinés à financer la surveillance médicale des agents du MAP.
( 5) Les crédits délégués à la DRAF couvriront la surveillance médicale des agents affectés au siège de l'établissement mais également dans les entités délocalisées. Par exemple, la DRIAF disposera des crédits relatifs à la surveillance médicale des agents d'AgroParistech affectés dans les centres d'Ile-de-France mais également dans les antennes localisées en province.