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MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
DIRECTION GÉNÉRALE DE
L'ALIMENTATION |
DIRECTION GÉNÉRALE DES
POLITIQUES ECONOMIQUE, EUROPÉENNE ET INTERNATIONALE |
NOTE DE
SERVICE |
Date de mise en application
:Immédiate |
Objet : Fièvre catarrhale ovine - Aide
complémentaire à l'indemnisation des euthanasies et des
mortalités
Bases juridiques :
Directive 2000/75 du Conseil du 20 novembre 2000 arrêtant des
dispositions spécifiques relatives aux mesures de lutte et
d'éradication de la fièvre catarrhale du mouton ou
bluetongue
Arrêté ministériel du 21 août 2001 modifié
fixant les mesures techniques et financières de police
sanitaire relative à la fièvre catarrhale du mouton
.
Note de service DGAL/SDSPA/N2007-8253 du 10 octobre 2007,
indemnisation des euthanasies et des mortalités
Règlement (CE) N1535/2007 de la Commission du 20 décembre
2007 relatif aux aides " de minimis " dans le secteur de la
production de produits agricoles.
Résumé :
L'arrêté du 2 octobre 2007 modifiant l'arrêté
du 21 août 2001 permet le versement d'une indemnisation
destinée aux éleveurs dont les cheptels atteints de FCO
ont subi des mortalités dues à la fièvre catarrhale
ovine;
Cette note de service permet l'attribution d'une aide
complémentaire de nature économique sous régime "
de minimis " destinée à ces éleveurs, pour
des mortalités antérieures au 30 juin 2008, au plus
tard.
Mots-clés : Fièvre catarrhale - Indemnisation
mortalité - aide complémentaire de minimis
Destinataires |
|
Pour exécution
: |
Pour information
: |
Présentation
A. Aide complémentaire à l'indemnisation
mortalité
1. Demandes d'aide complémentaire
2. Instruction des demandes
3. Organisation des versements des aides
complémentaires
B. Aide complémentaire à l'indemnisation
euthanasie
1. Demandes d'aide complémentaire
2. Instruction des demandes
3. Organisation des versements des aides
complémentaires
La note de service DGAL/SDSPA/N2007-8253 du 10 octobre 2007
précise les modalités d'attribution de l'indemnisation
des mortalités liées à la FCO sur le programme
206.
La présente note permet la mise en œuvre, sur le
programme 227, d'une aide complémentaire à
l'indemnisation forfaitaire des ovins, caprins et bovins morts de
fièvre catarrhale ovine, versée au propriétaire des
animaux par les GDS avant le 5 octobre 2007 ou par les DDSV depuis
le 5 octobre 2007, ainsi que des ovins, caprins et bovins
euthanasiés par un vétérinaire en raison de la
fièvre catarrhale ovine, versée au propriétaire des
animaux par les DDSV depuis le 26 juillet 2007. Cette aide
complémentaire ne peut concerner que des ovins, caprins et
bovins de cheptels dûment enregistrés auprès de
l'EDE et issus de cheptel reconnus atteints de FCO.
A compter de la publication de la présente note de service,
seuls sont éligibles les animaux répondant aux conditions
de l'arrêté du 2 octobre 2007.
Cette aide est une aide dite " de minimis "( dont le plafond
est de 7 500 € sur une période de trois
années)
Cette aide est
complémentaire de la procédure d'indemnisation des
mortalités, gérée conjointement par les groupements
de défense sanitaire (GDS) et les DDSV. Nous vous invitons
à profiter des synergies entre services et organismes
agricoles afin d'optimiser le traitement de l'aide
complémentaire.
Remarque : Cette aide ne concerne que des mortalités constatées avant le 30 juin 2008, au plus tard. Par ailleurs, aucune aide complémentaire ne pourra être attribuée pour une mortalité constatée au delà de la date d'entrée en vigueur d'un éventuel texte qui modifierait le régime d'indemnisation des mortalités défini par l'arrêté ministériel du 21 août 2001, modifié par l'arrêté du 2 octobre 2007.
Modalités pratiques du versement de l'aide complémentaire aux indemnisations prévues par l'arrêté du 21 août 2001
A. Aide complémentaire à l'indemnisation mortalité
L'Etat confie aux GDS la charge d'instruire les dossiers de demande d'aide complémentaire aux indemnisations mortalité prévues par l'arrêté du 21 août 2001.
1. Demandes d'aide complémentaire
Une aide complémentaire ne peut être
demandée que pour des animaux faisant ou ayant fait l'objet
d'une demande d'indemnisation dans le cadre de la FCO
(mortalité). Il convient de distinguer trois cas
différents sur la situation des animaux morts concernés
:
► cas n1 : pour des animaux morts entre le 26 juillet 2007
et le 5 octobre 2007, le demandeur a déposé auprès
de son GDS une demande de soutien professionnel pour la
mortalité de ses animaux ;
► cas n 2 : pour des animaux morts depuis le 5 octobre 2007
et avant le 30 juin 2008 au plus tard (cf. remarque plus haut), le
demandeur a déjà effectué une démarche pour
bénéficier de l'indemnisation de l'Etat pour la
mortalité de ses animaux ;
cas n3 : pour des animaux morts depuis le 5 octobre 2007
et avant le 30 juin 2008 au plus tard (cf. remarque plus haut), le
demandeur n'a pas encore effectué une démarche pour
bénéficier de l'indemnisation de l'Etat pour la
mortalité de ses animaux.
Pour le cas 3, le demandeur devra constituer au préalable ou
en même temps un dossier de demande d'indemnisation de
mortalité avant de pouvoir accéder à l'aide
complémentaire.
Pour le cas 1 comme pour le cas 2, les demandeurs doivent
transmettre au GDS un complément de dossier, suivant le
modèle de l'annexe 1 (adaptable en fonction des contraintes
locales) accompagné des justificatifs nécessaires le cas
échéant.
Dans le cas où les informations ne seraient pas disponibles
dans les demandes d'indemnisation déjà effectuées,
le demandeur doit fournir :
pour les bovins de plus de 8 mois, la date de naissance
de l'animal et tout élément justificatif permettant de
s'assurer de cette date ; de même pour les bovins de moins de
8 mois avec justification de la race de l'animal ;
pour les ovins, une estimation du nombre d'animaux de
plus de 6 mois dont les animaux ayant fait l'objet d'une demande.
Suivant les pratiques départementales, cette estimation peut
s'appuyer sur les documents relatifs à l'identification ovine,
le registre d'identification ou tout autre document facilitant
l'examen de la demande (carnet d'agnelage ou estimation de la
productivité du cheptel par exemple),... jusqu'à
satisfaction des services instructeurs. Si malgré la
production des documents dont la détention est obligatoire par
l'éleveur au titre de la réglementation en vigueur et
dans le cas où les services instructeurs l'estiment
adéquat, les ovins sur l'âge desquels un doute subsiste
pourront être considérés comme ayant plus de 6 mois
;
pour les ovins et les bovins dit de " haute valeur
génétique ", une attestation UPRA (ou organisme de
sélection) pour l'animal visé.
Cette aide est une aide " de minimis " au sens de la
réglementation communautaire. Les éleveurs doivent en
être informés lors du versement.
Les GDS sont chargés, par le ministère de l'agriculture
et de la pêche, d'instruire les dossiers pour le compte des
DDAF (DDEA).
Les éleveurs devront veiller à ce que leurs demandes
successives d'aide complémentaire ne concernent en aucun cas
les mêmes animaux. Les éleveurs pour lesquels un
contrôle de cohérence de la DDAF (DDEA) ou des GDS
montrerait plusieurs demandes d'aides complémentaires des
mêmes animaux se verraient exclus du dispositif d'aide
complémentaire, sur décision du DDAF (DDEA).
2. Instruction des demandes
A
réception des demandes d'aide complémentaire, les GDS
doivent :
Vérifier
l'éligibilité des demandes ;
S'assurer de la présence de l'ensemble ou de la
disponibilité des pièces justificatives ;
Proposer le montant de l'aide à attribuer, sur la
base des montants fixés ci-après.
Les montants de l'aide complémentaire sont plafonnées
à :
pour les ovins de plus de six mois, 52,27 € (soit
100€ en cumulant avec l'indemnisation sanitaire) ;
pour les ovins de plus de six mois inscrits UPRA (OS),
dits de sélection, 58,53€ (soit 150€ en cumulant
avec l'indemnisation sanitaire) ;
pour les bovins de moins de 8 mois et de race à
viande, 221,33 € (soit 450€ en cumulant avec
l'indemnisation sanitaire) ;
pour les bovins de plus de 8 mois, 371,33 € (soit
600€ en cumulant avec l'indemnisation sanitaire) ;
pour les bovins de plus de 8 mois et inscrits UPRA (OS),
dits de sélection, 571,33 € (soit 800€ en cumulant
avec l'indemnisation sanitaire).
3. Organisation des versements des aides
complémentaires
Afin de permettre aux DDAF (DDEA) de
procéder à la mise en paiement de l'aide
complémentaire aux indemnisations mortalités, la DDAF
(DDEA) doit disposer d'informations sur les demandes
d'indemnisations mortalités validées par la DDSV et mises
en paiement depuis le 5 octobre 2007. A ce titre, il est
demandé aux DDSV de se rapprocher des DDAF (DDEA) afin de
trouver les moyens les plus simples de les informer sur les
éléments en leur possession permettant d'attester du
paiement ou de la mise en paiement des indemnités
mortalités depuis le 5 octobre 2007.
Les éléments pouvant être communiqués par la DDSV, qui correspondent aux critères de paiement des indemnisations pour mortalité depuis le 5 octobre 2007, sont précisés en annexe 3. Le modèle figurant en annexe est indicatif.
Le GDS établit pour chaque
demandeur une fiche (exemple en annexe 2, adaptable suivant les
contraintes locales). Celle-ci reprend les éléments
essentiels constitutifs du fait générateur du paiement de
l'aide complémentaire. Cette fiche est transmise à la
DDAF (DDEA). Le GDS veillera, à défaut de transmettre en
une fois toutes les demandes d'un même éleveur, à
les regrouper par période facilitant la vérification (par
exemple en regroupant un ou des mois complets).
Si la DDAF (DDEA) le souhaite, la transmission des informations
peut être assurée sous forme d'une seule liste
récapitulative pour l'ensemble des demandeurs. Dans tous les
cas, il doit rester une trace écrite de l'échange de ces
données entre le GDS et les services.
La DDAF (DDEA) vérifie le montant proposé, notamment en
s'assurant du respect des règles relatives aux aides " de
minimis ", dont le montant cumulé sur les trois
dernières années ne peut excéder 7 500
€.
La DDAF (DDEA) conserve l'entière responsabilité du
versement de l'aide complémentaire.
B. Aide complémentaire à l'indemnisation euthanasie
Les DDAF instruisent sans le concours du GDS les dossiers de demande d'aide complémentaire aux indemnisations euthanasie prévues par l'arrêté du 21 août 2001, sur la base des informations fournies par les DDSV pour ce qui les concerne et par les éleveurs demandeurs pour les informations complémentaires figurant au paragraphe B.1. Dans le cas où localement les GDS auraient déjà traité les demandes d'indemnisation liées à des euthanasies, il vous est laissé la possibilité d'adapter le mode de traitement indiqué.
1. Demandes d'aide complémentaire
Une aide complémentaire ne peut être
demandée que pour des animaux faisant ou ayant fait l'objet
d'une demande d'indemnisation dans le cadre de la FCO (euthanasie
depuis le 26 juillet 2007).
Dans le cas où les
informations ne seraient pas disponibles dans les demandes
d'indemnisation euthanasie déjà effectuées, et ne
pourraient donc pas être fournies par la DDSV à la DDAF
(DDEA), le demandeur doit fournir à la DDAF (DDEA) :
pour les bovins de plus de 8 mois, la date de naissance
de l'animal et tout élément justificatif permettant de
s'assurer de cette date ; de même pour les bovins de moins de
8 mois avec justification de la race de l'animal ;
pour les ovins, une estimation du nombre d'animaux de
plus de 6 mois dont les animaux ayant fait l'objet d'une demande.
Suivant les pratiques départementales, cette estimation peut
s'appuyer sur les documents relatifs à l'identification ovine,
le registre d'identification ou tout autre document facilitant
l'examen de la demande (carnet d'agnelage par exemple),...
jusqu'à satisfaction des services instructeurs. Si malgré
la production des documents dont la détention est obligatoire
par l'éleveur au titre de la réglementation en vigueur et
dans le cas où les services instructeurs l'estime
adéquat, les ovins sur l'âge desquels un doute
subsiste pourront être considérés comme ayant plus
de 6 mois ;
pour les ovins et les bovins dit de " haute valeur
génétique ", une attestation UPRA (ou organisme de
sélection) pour l'animal visé.
Cette aide est une aide " de minimis " au sens de la
réglementation communautaire. Les éleveurs doivent en
être informés lors du versement.
Les éleveurs devront veiller à ce que leurs demandes
successives d'aide complémentaire ne concernent en aucun cas
les mêmes animaux. Les éleveurs pour lesquels un
contrôle de cohérence de la DDAF (DDEA) ou des GDS
montrerait plusieurs demandes d'aides complémentaires des
mêmes animaux se verraient exclus du dispositif d'aide
complémentaire, sur décision du DDAF (DDEA).
2. Instruction des demandes
A
réception des demandes d'aide complémentaire, les DDAF
(DDEA) doivent :
Vérifier
l'éligibilité des demandes ;
S'assurer de la présence de l'ensemble ou de la
disponibilité des pièces justificatives ;
Proposer le montant de l'aide à attribuer, sur la
base des montants fixés ci-après.
Les montants de l'aide complémentaire sont :
pour les ovins de plus de six mois, 52,27 € ;
pour les ovins de plus de six mois inscrits UPRA (OS),
dits de sélection, 58,53 € ;
pour les bovins de moins de 8 mois de race à viande,
221,33€
pour les bovins de plus de 8 mois, 371,33 € ;
pour les bovins de plus de 8 mois et inscrits UPRA (OS),
dits de sélection, 571,33 €.
3. Organisation des versements des aides
complémentaires
Afin de permettre aux DDAF (DDEA) de
procéder à la mise en paiement de l'aide
complémentaire aux indemnisations euthanasie, la DDAF (DDEA)
doit disposer d'informations sur les demandes d'indemnisations
euthanasie validées par la DDSV et mises en paiement depuis le
26 juillet 2007. A ce titre, il est demandé aux DDSV de se
rapprocher des DDAF (DDEA) afin de trouver les moyens les plus
simples de les informer sur les éléments en leur
possession permettant d'attester du paiement ou de la mise en
paiement des indemnités euthanasie depuis le 26 juillet
2007.
Les éléments pouvant être communiqués par la DDSV, qui correspondent aux critères de paiement des indemnisations pour euthanasie depuis le 26 juillet 2007, sont précisés en annexe 3. Le modèle figurant en annexe est indicatif.
Si la DDAF (DDEA) le souhaite, la
transmission des informations peut être assurée sous
forme d'une seule liste récapitulative pour l'ensemble des
demandeurs.
La DDAF (DDEA) vérifie le montant proposé, notamment en
s'assurant du respect des règles relatives aux aides " de
minimis ", dont le montant cumulé sur les trois
dernières années ne peut excéder 7500 €.
La DDAF (DDEA) conserve l'entière responsabilité du
versement de l'aide complémentaire.
Vous voudrez bien me tenir informé des éventuelles difficultés majeures rencontrées dans l'application de ces instructions.
Michel BARNIER