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MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
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NOTE DE SERVICE SG/SAFSL/SDABC/N2009-1518 Date: 21 juillet 2009 |
Date de mise en application :
immédiate |
Objet : programmation budgétaire, déroulement du
dialogue de gestion 2010
Bases juridiques :
Loi organique n2001-692 du 1er août 2001 relative
aux lois de finances
Décret 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des
préfets, à l'organisation et à l'action des services
de l'Etat dans les régions et départements
Décret 2005-54 du 27 janvier 2005 relatif au contrôle
financier au sein des administrations de l'Etat
Arrêté du 29 décembre 2005 relatif au contrôle
financier des programmes et services du ministère de
l'agriculture et de la pêche
MOTS-CLES : Budgets opérationnels de programme (BOP),
programmation budgétaire initiale (PBI), dialogue de gestion,
performance.
Destinataires |
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Pour exécution
: |
Pour information
: |
1.Règles
d'élaboration des BOP
1.1.La gestion des crédits
1.2.Le plan d'activités
1.3.La performance
2.Etapes et calendrier du dialogue de gestion sur la
programmation
2.1.Grandes étapes du dialogue de
gestion
2.2.Réserve
interministérielle
2.3.Proposition de répartition par les services
déconcentrés
2.4.Ajustement final et notification des BOP par
l'administration centrale
2.5.Validation locale des BOP
L'exercice 2010 se distingue par
plusieurs évolutions du contexte budgétaire et comptable
qui correspondent à des décisions récentes dont vous
avez par ailleurs été informés. Comme vous le
constaterez, chacune de ces évolutions tend à renforcer
encore le rôle de pilotage financier assigné aux DRAAF.
Ces principaux changements sont les suivants :
- la généralisation dès le dialogue de gestion
initial de la fongibilité des crédits des BOP, principe
qui ne souffre plus d'exception que celle liée à
certaines aides "de masse" ;
- le renforcement de la responsabilité des DRAAF dans le
cadrage et le contrôle des effectifs de l'enseignement
technique ;
- la nouvelle organisation régionale de FranceAgriMer qui
confère de facto aux DRAAF une responsabilité dans
le dialogue de gestion et le suivi des crédits de
l'établissement en région ;
- le déploiement progressif de CHORUS qui implique pour le
programme 215 dès le 1er janvier et le programme
143 à mi année 2010, de revoir le support de
programmation et l'organisation des relations entre responsables de
BOP (DRAAF) et les UO.
La présente instruction fait suite aux analyses et
concertations conduites sous l'égide de l'ingénieur
général, Chef de projet sur la création des DRAAF.
Elle sera complétée par les protocoles de gestion
établis par les responsables de programme.
1.Règles d'élaboration des BOP
1.1.a
Les programmations :
► Les
responsabilités sont inchangées : au niveau national, il
est procédé à une programmation initiale
validée par le secrétaire général (SG/SAFSL)
puis soumise, conjointement avec les responsables de programme, au
visa du CBCM. Dans les services déconcentrés, le DRAAF,
sous l'autorité du préfet, élabore après
dialogue de gestion avec les responsables d'UO, la programmation
des BOP qu'il soumet pour avis préalable à
l'autorité chargée du contrôle financier.
► La dimension pluriannuelle de la programmation est
développée : les responsables explicitent à
l'intention des responsables de BOP les tendances sur les
années 2010/2011 (en phase avec la loi de programmation
pluriannuelle des finances publiques) en les quantifiant chaque
fois que possible. Ces quantifications correspondent au montant des
BOP et ne sont pas réparties entre les sous-actions. Pour les
effectifs, en ETP, des orientations chiffrées, même si
elles sont évidemment appelées à varier
ultérieurement, sont communiquées aux responsables de
BOP, et ventilées autant que possible sur les rubriques du
plan d'activité. Pour le programme 143, compte tenu du
décalage de l'année de référence par rapport
à l'année civile, et dans l'absence d'une vision à
ce jour sur les structures ouvertes à la rentrée 2010, la
fixation des perspectives 2011 a vocation à être
réalisée ultérieurement. Ces données ne
figurent pas dans le BOP soumis à l'avis de l'autorité
chargée du contrôle financier qui porte sur les seuls
crédits de l'année.
Les re-programmations (1) de crédits en
cours de gestion respectent les mêmes règles qu'en 2009.
Comme en 2009, deux séquences de révision de la
programmation budgétaire initiale sont prévues, aux mois
de mai et en septembre sauf pour les exceptions prévues
(crises, fongibilité asymétrique...).
1.1.b
La fongibilité des crédits des BOP
Pour les BOP régionaux, la
seule exception à la fongibilité concerne les ICHN, et
les crédits du plan de performance énergétique.
Ainsi la ventilation par sous-action que peuvent fournir les
responsables de programme n'est qu'indicative.
1.1.c
Les réserves ministérielles
Sauf pour les
BOP de moyens, la programmation ne comporte pas de réserve
ministérielle au-delà de la mise en réserve
interministérielle. Le secrétariat général
(SG/SAFSL) veille à la bonne application de cette
règle.
1.1.d
La mise à dispositions des crédits
Le
secrétariat général (SG/SAFSL) met en place la
totalité des crédits des BOP centraux et régionaux
dès l'ouverture de la gestion.
1.2.Le plan d'activités
Il
est établi pour tous les programmes qui comportent des moyens
en personnels au niveau central et régional. Le dispositif
pour le programme 215 est enrichi par la mise en place d'un plan
d'activité pour l'administration centrale. Pour le programme
206, le dispositif est désormais opérationnel sur
OPUS.
Pour le programme 143, le principe d'une programmation par grand
type d'emplois et par année scolaire selon le modèle en
annexe, est mis en place. Dans le cadre du dialogue de gestion, ces
données permettent au directeur régional dès
l'automne 2009, de préfigurer pour la rentrée 2010
l'évolution des moyens alloués aux différents
métiers de l'enseignement. Ces informations constituent une
synthèse des données plus détaillées relatives
à l'organisation des classes qui figurent dans les outils
spécifiques existant.
1.3.La performance
Vous vous référez au
protocole de gestion. Les objectifs et indicateurs figurent sur
OPUS et sont ainsi communiqués au préfet et à
l'autorité chargée du contrôle financier en
région. Le dialogue de gestion prend en compte les indicateurs
pertinents en ce qui concerne l'allocation des
crédits.
2.Etapes et calendrier du dialogue de gestion sur
la programmation
Pour l'administration centrale
l'organisation du dialogue de gestion est inchangée. Il est
demandé aux responsables de programme de veiller au respect du
calendrier de sorte que les réunions avec les DRAAF soient le
mieux synchronisées possible avec le calendrier local du
dialogue de gestion.
Pour les services déconcentrés, les évolutions sont
significatives en raison :
- de la nouvelle responsabilité financière des DRAAF, qui
implique qu'ils se dotent d'une équipe qui a été
appelée "centre financier régional", sans que ces termes
ne préjugent de l'organigramme retenu ;
- de la nouvelle organisation territoriale de l'Etat qui
nécessite une coordination avec les autres ministères
impliqués dans la gestion des directions départementales
interministérielles. Ainsi, pour les BOP des programmes 215 et
206 une concertation doit être organisée sur la base des
pré notifications de BOP avec les représentants
régionaux des ministères partenaires ;
- de la réorganisation de FranceAgriMer : un dialogue est
organisé avec l'échelon central de FranceAgriMer sous
l'égide du responsable de programme pour la partie des
crédits d'intervention mis en œuvre au niveau
régional, même si leur gestion budgétaire s'effectue
dans le budget de l'établissement public au niveau
central.
2.1.Grandes étapes du dialogue de
gestion
Les grandes étapes ascendante et
descendante du dialogue de gestion sont maintenues. Elles sont
enrichies de discussions et échanges supplémentaires
comme décrit au paragraphe précédent. Vous trouverez
en annexe 1 le calendrier du dialogue de gestion 2010.
Par ailleurs, Le RAPS est appelé à jouer dorénavant
un rôle d'expertise pour les RPROG. A ce titre, les IGAPS
préparent en amont le dialogue de gestion entre les RPROG et
les RBOP sur le volet des moyens (emploi, vacations
fonctionnement). Ils doivent donc connaître les contraintes et
les priorités de l'administration centrale, et avoir
accès aux différents outils de suivi de gestion. Ils
identifient les points de difficultés. A la demande des RBOP,
ils leur apportent leur connaissance des structures
interministérielles départementales et des agents en
poste. Les IGAPS coordonnateurs participent ensuite au dialogue de
gestion. A cet effet, ils établissent, à l'attention des
RPROG, une note d'expertise sur les différents points qui
seront abordés, en matière de gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences, contribuant ainsi à la
préparation des arbitrages nécessaires. En aval, ils
veillent à la mise en œuvre des dispositions
arrêtées, particulièrement en matière de GRH.
En pratique, ils s'assurent que les ouvertures de postes
s'inscrivent dans le plafond d'emploi et sont en cohérence
avec le plan d'activité, ou qu'elles sont motivées par un
poste stratégique pour la structure en cas de
dépassement. Ils participent activement à la recherche de
candidats appropriés aux postes proposés.
Précision pour le programme 143 : le périmètre
d'intervention du RAPS n'intègre pas les personnels
enseignants. Les propositions d'affectation et le suivi de
l'évolution des personnels enseignants au regard des besoins
pédagogiques et du plafond d'emploi notifié relèvent
de la compétence de la DGER, en lien avec le SRH pour la
fonction de gestion administrative.
2.2.Réserve
interministérielle
Pour la
pré-répartition des crédits du PLF entre
"pré-BOP", il convient de tenir compte de la réserve
interministérielle dont le montant n'est pas arrêté
à ce stade. A titre provisoire et dans l'attente des
décisions du ministère chargé des comptes, il est
fixé, comme pour 2009, par programme, à 0.50% sur la part
représentative de personnel dans la dotation des
opérateurs et 5% sur les autres lignes. Le montant sera
ajusté dès que possible. Pour les crédits de
personnel du ministère, la programmation budgétaire
initiale sera présentée avec une réserve
nulle.
Dès que cette répartition est achevée, les
responsables centraux font immédiatement connaître aux
responsables de BOP déconcentrés et mixtes le montant de
leurs dotations prévisionnelles (pré-BOP)
Les crédits ne sont pas pré-répartis de façon
obligatoire entre les sous-actions à l'exception des aides de
masse mentionnée au 1 ci-dessus. Les ventilations qui
pourraient figurer dans ces "pré-BOP" n'ont qu'une valeur
purement indicative.
2.3.Proposition de répartition par les
services déconcentrés
La procédure est
inchangée par rapport à la gestion 2009 en ce qui
concerne les crédits du budget de l'Etat. En ce qui concerne
les personnels, une nouvelle maquette jointe en annexe 2 servira de
support au dialogue de gestion sur les moyens de l'enseignement
agricole, à l'instar de ce qui se pratique pour les programmes
215 et 206 et en complément des outils techniques
spécifiques déployés par la DGER.
2.4.Ajustement final et notification des BOP
par l'administration centrale
La procédure est
inchangée : les responsables centraux procèdent en
novembre-décembre à l'ajustement du montant des BOP, en
tenant compte des éventuels amendements au PLF. La
notification définitive des BOP par le responsable de
programme est prévue fin décembre après visa du
CBCM. Les RBOP notifient dans la foulée leur dotation aux UO
de leur ressort.
2.5.Validation locale des BOP
La
procédure est inchangée : les BOP notifiés sont
ensuite soumis fin décembre, début janvier par les DRAAF
à l'avis des autorités chargées du contrôle
financier déconcentré. Afin de faciliter cette étape
de la gestion, les avis (provisoires et définitifs), ainsi
d'ailleurs que le suivi ultérieur de l'exécution
budgétaire, ont pour support les documents constitutifs du BOP
édités à partir de l'application ministérielle
OPUS. La consultation en ligne de ces documents est ouverte aux
services déconcentrés du MAP, aux préfets et à
l'autorité chargée du contrôle financier
déconcentré.
Cette procédure s'applique aussi au programme 215, dans la
mesure où le déploiement de CHORUS ne permettra pas en
fin d'exercice 2009 d'utiliser cet outil pour le dialogue de
gestion.
Je vous serai reconnaissant de veiller à la bonne application
de la présente instruction et de me tenir informé, ainsi
que les directeurs d'administration centrale concernés, de
toute difficulté de mise en oeuvre.
Le secrétaire
général |
Le contrôleur
budgétaire et comptable ministériel |
( 1) Pour l'administration centrale,
compte tenu des spécificités de CHORUS et dans un souci
de traçabilité, les reprogrammations sont retracées
dans OPUS, selon les mêmes règles qu'en 2009 (cf.annexe
3).