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MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE
L'ALIMENTATION, ET DE LA PECHE,
DE LA RURALITE ET DE L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL |
NOTE DE SERVICE SG/SRH/SDDPRS/N2011-1107 Date: 22 juin 2011 |
Date de mise en application : dès
publication |
Le Ministre de l'agriculture, de
l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de
l'aménagement du territoire |
Objet
: Elections
générales des comités techniques du ministère
chargé de l'agriculture - scrutin du 20 octobre
2011.
Textes de référence :
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits
et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 84-16 du
11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires
relatives à la fonction publique de l'Etat, notamment son
article 9 bis ;
Loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions
statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat,
notamment son article 15 ;
Loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative à la
rénovation du dialogue social et comportant diverses
dispositions relatives à la fonction publique ;
Décret n° 2010-1743 du 30 décembre 2010 relatif
à la prorogation et à la réduction de la durée
des mandats des membres de certaines instances représentatives
du personnel de la fonction publique de l'Etat ;
Décret n° 2011-184 du 15 février 2011 relatif aux
comités techniques dans les administrations et les
établissements publics de l'Etat ;
Décret relatif à certains comités techniques au sein
du ministère chargé de l'agriculture (en cours de
publication) ;
Arrêté du 10 mai 2011 fixant la date des prochaines
élections professionnelles dans la fonction publique de l'Etat
;
Arrêté portant institution des comités techniques au
ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la
pêche, de la ruralité et de l'aménagement du
territoire (en cours de publication) ;
Circulaire DGAFP du 22 avril 2011 d'application du décret
n° 2011-184 du 15 février 2011 relatif aux comités
techniques dans les administrations et les établissements
publics de l'Etat.
Résumé : Cette note de service précise le
calendrier et les modalités pratiques des élections des
représentants du personnel des comités techniques du
MAAPRAT en vue de la constitution des comités
techniques.
Mots-clés : Election générale - Comités
techniques - Organisations syndicales - opérations
électorales - 20 octobre 2011.
Destinataires |
|
Organisations syndicales |
Etablissements d'enseignement public
supérieur agricole |
Sommaire
I - PRESENTATION
GENERALE
A -
CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE DES
ELECTIONS
B.
NOUVELLE ARCHITECTURE DES INSTANCES CONSULTATIVES AU
MAAPRAT
II - CORPS ELECTORAL ET CONDITIONS
DE CANDIDATURES
A -
LES ELECTEURS
1 -
REGLES GENERALES
2 -
REGLES DE VOTE SELON L'AFFECTATION ET LA POSITION
STATUTAIRE
2.1 -
Corps électoral des différents
CT
B -
LES CANDIDATURES
1 -
ORGANISATIONS SYNDICALES HABILITEES A DEPOSER DES
CANDIDATURES
1 -
exister depuis au moins deux ans à compter de la date de
dépôt légal de ses statuts
;
2 - CAS DE
CANDIDATURES CONCURRENTES PRESENTEES PAR DES ORGANISATIONS
SYNDICALES AFFILIEES A UNE MÊME UNION DE
SYNDICATS
3 - CANDIDATURE
COMMUNE A PLUSIEURS ORGANISATIONS
SYNDICALES
3.1 -
Attribution des sièges
3.2 -
Calcul de la
représentativité
4 -
Mode de composition des comités
techniques
A - Présentation
générale
1 -
SCRUTINS DES CT NATIONAUX (CTM, CTSD DRAAF-DAAF-DRIAAF réseau,
CTEA public et CTAC)
2 -
SCRUTINS DES CT LOCAUX (CTS de direction ou de service AC, CTS
Auzeville, CTR DRAAF/DRIAAF et CT
DAAF-DOM)
3 -
CENTRALISATION DES RESULTATS DES SCRUTINS
NATIONAUX
4 -
MODALITES DE VOTE
5 -
ARCHITECTURE GENERALE DES BUREAUX ET SECTIONS DE VOTE ET AGREGATION
DES RESULTATS
B - DEROULEMENT DES OPERATIONS
ELECTORALES
1 - ETABLISSEMENT
DES PRE-LISTES ELECTORALES
2 - PRESENTATION
DES CANDIDATURES DES ORGANISATIONS
SYNDICALES
3 - ETABLISSEMENT,
AFFICHAGE ET VERIFICATION DES LISTES
ELECTORALES
3-1 -
Etablissement des listes
électorales
3-2 -
Affichage et vérification des listes
électorales
4 - LE
MATERIEL DE VOTE
4.1 -
Etablissement du matériel de
vote
4.2 -
Composition du matériel de vote
4.3 -
Elaboration et transmission du matériel de
vote
4.4 -
Réception et vérification du matériel remis par
l'entreprise titulaire du marché, et signalement des erreurs
éventuelles
4-5 -
Distribution aux électeurs du matériel de vote dans
toutes les structures du
ministère
4.6 -
Cas particuliers à
signaler
5 -
LES DIFFERENTS BUREAUX DE VOTE
5.1 - Bureau de
vote central
5.2 - Bureau de
vote spécial
5.3 -
Section de vote
6 -
DEROULEMENT DU VOTE
6-1 -
Le vote sur place
6.2 -
Le vote par correspondance
7 -
LES OPERATIONS DE DEPOUILLEMENT
7.1 -
Les délais du dépouillement dans les bureaux de vote
spéciaux et transmission des résultats aux bureaux de
vote centraux
7.2 -
Opérations de
dépouillement
8 - LA
REMONTEE DES RESULTATS
Annexes : 16
A - CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE DES ELECTIONS
Le ministère chargé de
l'agriculture organisait tous les trois ans une consultation
générale des personnels afin de déterminer les
organisations syndicales appelées à être
représentées dans les différents comités
techniques paritaires et de fixer le nombre de sièges auxquels
elles avaient droit au sein de ces comités.
Ces élections permettaient également d'attribuer aux
représentants du personnel, en fonction des résultats
obtenus, des droits syndicaux (locaux, décharges,
autorisations d'absence, dotation de fonctionnement...) et de fixer
le nombre de sièges dans les comités d'hygiène et de
sécurité (CHS).
Le cadre législatif et réglementaire de ces
élections a été profondément rénové
par la loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative au dialogue
social, dont l'article 9 institue des comités
techniques en substitution des actuels comités techniques
paritaires. Les conditions d'application de la loi ont
été fixées par le décret n° 2011-184 du 15
février 2011 relatif aux comités techniques dans la
fonction publique de l'Etat.
Les principales innovations portent sur :
- l'assouplissement des règles de représentativité
des organisations syndicales ;
- la suppression du paritarisme au sein des comités ;
- la généralisation de l'élection des
représentants du personnel avec scrutin de liste ;
- l'allongement de la durée des mandats de trois à quatre
ans ;
- l'adaptation des attributions des comités.
La loi a par ailleurs posé le principe du renouvellement
simultané de l'ensemble des instances de concertation de
la fonction publique. Cette convergence se fera en deux étapes
: en 2011, seront regroupées les élections dans la
fonction publique de l'Etat (FPE) et la fonction publique
hospitalière (FPH) ; fin 2014, s'opèrera le premier
renouvellement général inter-fonctions publiques
(intégrant FPE, FPH et fonction publique territoriale). Au
titre de 2011 et pour la FPE, la date du scrutin a été
fixée au 20 octobre 2011 par la direction
générale de l'administration et de la fonction publique
(DGAFP).
A cet effet, les mandats des instances paritaires existantes
s'achèveront tous le 15 novembre 2011, date
à compter de laquelle les comités techniques issus des
élections du 20 octobre 2011 seront mis en place.
Par exception, les instances paritaires qui ont été
renouvelées en 2010 ne seront pas renouvelées en
2011. Toutefois, les nouvelles règles relatives à la
représentation de l'administration, aux attributions et au
fonctionnement des nouveaux comités techniques leurs
seront applicables à compter du 1er novembre
2011.
La présente note de service a pour objet :
- de présenter la nouvelle architecture du dialogue social et
les principes généraux des élections au MAAPRAT
;
- de déterminer les modalités de son organisation.
Tous les comités techniques du MAAPRAT sont concernés par
le scrutin du 20 octobre 2011, à l'exception des 21
comités techniques des directions régionales de
l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) et du
comité technique de la direction régionale et
interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de
la forêt d'Ile-de-France (DRIAAF), qui ont été
renouvelés lors des scrutins qui se sont tenus respectivement
les 25 mars et 2 décembre 2010.
Le scrutin du 20 octobre 2011 ne concernera pas non plus les
comités techniques des directions départementales
interministérielles (DDI), qui ont été
institués en 2010 dans le cadre d'une consultation
organisée par les services du Premier ministre, auxquels ces
directions sont rattachées (idem pour le comité technique
commun des DDI).
B. NOUVELLE ARCHITECTURE DES INSTANCES CONSULTATIVES AU MAAPRAT
Les évolutions d'organisation de
l'administration territoriale de l'Etat et les nouvelles
dispositions issues de la loi du 5 juillet 2010 ont conduit à
adapter l'organisation des instances de concertation du MAAPRAT par
rapport à la dernière consultation
générale.
Sont maintenus :
- le comité technique ministériel (CTM) ;
- le comité technique d'administration centrale (CTAC) ;
- les comités techniques dits " de proximité " : CT des
DRAAF (renouvelés en 2010), des DAAF-DOM et des
établissements publics ;
- le comité technique national de l'enseignement agricole
public ;
- les comités techniques régionaux de l'enseignement
agricole public ;
- les comités techniques spéciaux de direction ou de
service d'administration centrale.
En outre, un comité technique est supprimé et un
comité technique est créé :
- le comité technique administration centrale/services
déconcentrés (CT AC/SD) est supprimé, en raison de
la création des DDI ;
- lui est substitué un comité technique des directions
régionales, chargé d'examiner les questions communes
aux services déconcentrés du MAAPRAT (DRAAF, DRIAAF-IDF
et DAAF), dit comité " de réseau " ;
Par ailleurs, les comités techniques DDAF/DDEA-DDSV mis en
place en 2006 ont disparu, par suite de la création des
DDI.
Des sections spécialisées pourront être
prévues par le règlement intérieur du CTM (action
sociale, formation continue, qualité). En particulier, afin de
permettre la mise en place d'une section " qualité "
émanant du CTM, le vote des agents relevant du secteur de la
qualité et de l'alimentation au CTM (ensemble des agents de la
DGAL en administration centrale, ensemble des agents du MAAPRAT
exerçant en DD(CS)PP et agents des services " alimentation "
des DRAAF/DAAF/DRIAAF) sera identifié au moyen d'une enveloppe
spécifique (cf. infra).
Enfin, des commissions régionales associant les partenaires
sociaux seront mises en place pour garantir un lieu d'échange
sur les sujets communs aux directions régionales et aux DDI
(questions budgétaires et actions mutualisées notamment),
selon des modalités qui seront ultérieurement
précisées, sur la base de la représentativité
au CTM dans les services concernés.
Liste des comités techniques du MAAPRAT après les élections du 20 octobre 2011
Pour faciliter la présentation des modalités pratiques d'organisation des élections, les quatre CT faisant l'objet d'un scrutin national (CTM, CTSD-DRAAF-DAAF-DRIAAF réseau, CTEA public et CTAC) seront appelés dans la présente note de service des comités techniques nationaux. Les autres CT, qui relèvent d'un scrutin local, seront désignés comités techniques locaux.
Important : La
présente note de service ne concerne pas l'organisation des
comités techniques de proximité des établissements
publics nationaux et, notamment, des établissements
d'enseignement supérieur agricole publics. Cette
organisation relève de la responsabilité de chaque
directeur.
Toutefois, les établissements d'enseignement supérieur
agricole publics concernés (1) peuvent décider de
s'aligner sur le calendrier et la procédure qu'elle fixe afin
de faciliter le déroulement de l'ensemble des opérations
électorales, puisque les élections de ces CT de
proximité se déroulent également le 20 octobre 2011,
et que les agents de ces établissements votent en tout
état de cause au CTM et au CTEA public dans les conditions
prévues par la présente note de service.
Il leur appartient d'en informer les organisations syndicales dans
les meilleurs délais, le dépôt de candidature devant
intervenir le 8 septembre 2011 au plus tard.
Il est également rappelé que, conformément à
l'article L.951-1-1 du code de l'éducation, les comités
techniques des établissements publics à caractère
scientifique, culturel et professionnel " grands
établissements " (2) ne sont pas créés par
arrêté ministériel, mais par délibération
du conseil d'administration concerné.
(1) les CT de proximité de ces
établissements qui ont été mis en place ou
renouvelés en 2010 ne sont pas concernés par les
élections du 20 octobre 2011(ONIRIS et Vet Agro Sup):.
(2) Agro Paris Tech, ONIRIS, Agro Sup
Dijon, Agro Campus Ouest, Montpellier Sup Agro et Vet Agro
Sup.
II - CORPS ELECTORAL ET CONDITIONS DE CANDIDATURES
Le I de l'article 18 du
décret du 15 février 2011 définit les conditions
requises pour être électeur.
Sont électeurs :
- les fonctionnaires titulaires en position d'activité ou de
congé parental, ou accueillis en détachement, ou par voie
d'affectation dans les conditions du décret n° 2008-370
du 18 avril 2008, ou de mise à disposition ;
- les fonctionnaires stagiaires en position d'activité ou de
congé parental, à l'exception des élèves et
stagiaires en cours de scolarité ;
- les agents contractuels de droit public ou de droit privé
(ouvriers agricoles dans les EPL notamment) bénéficiant
d'un contrat de durée indéterminée ou, depuis ou
moins un mois (1), d'un contrat d'une durée minimale de
six mois, ou d'un contrat reconduit successivement depuis au moins
six mois par un même employeur. En outre, ils doivent exercer
leurs fonctions ou être en congé rémunéré
ou en congé parental ;
Ne sont pas électeurs les fonctionnaires et agents en
disponibilité, en congé de fin d'activité, en
position hors cadre, ni les salariés intérimaires.
Pour toutes les catégories d'agents, la qualité
d'électeur s'apprécie au jour du scrutin.
(1) le décret du 15 février 2011 prévoit une durée de deux mois, mais pour les élections organisées en 2011 cette durée est ramenée à un mois en application de l'article 54 du même décret.
2 - REGLES DE VOTE SELON L'AFFECTATION ET LA POSITION STATUTAIRE
Le I de l'article 18 du décret du 15 février 2011 pose
un principe général : sont électeurs au sein d'un
comité technique tous les agents qui exercent leurs fonctions
dans le périmètre de la ou des structures au titre de
laquelle ou desquelles ce comité est institué.
Ce principe comporte une exception pour le CTM : les
agents en position normale d'activité (PNA) ou mis à
disposition dans un service placé sous l'autorité d'un
ministre autre que celui en charge de leur gestion, sont
électeurs au seul CTM du département ministériel
assurant leur gestion.
Ainsi, un agent d'un corps MAAPRAT en PNA ou mise à
disposition (MAD) dans un autre ministère vote au CTM du
MAAPRAT et aux CT de services du ministère d'accueil à
l'exception de son CTM. Un agent d'un corps d'un autre
ministère affecté ou MAD au MAAPRAT vote au CTM de son
ministère d'origine et aux différents CT de services du
MAAPRAT, à l'exception du CTM.
Il s'agit de la seule hypothèse où un agent vote à
un CT qui ne concerne pas le service où il exerce ses
fonctions. Cette dérogation permet notamment de prendre en
compte le nouveau contexte issu de la création des DDI, qui ne
sont plus des services du ministre chargé de l'agriculture.
Elle ne concerne que les agents affectés (en PNA) ou MAD dans
un autre service ministériel, un groupement
d'intérêt public (GIP) ou une autorité publique
indépendante. Par suite, elle ne s'applique pas aux cas
suivants, qui relèvent de la règle générale
:
- les agents en position de détachement et exerçant dans
un autre ministère, qui votent donc au CTM de leur
ministère d'accueil ;
- les agents des établissements publics (qu'ils relèvent
de corps propres à ces établissements ou qu'ils soient
agents contractuels), qui votent au CTM du MAAPRAT lorsqu'ils sont
affectés dans les services de celui-ci (sur le cas particulier
des agents de FranceAgriMer en DRAAF, cf. infra) ;
- les agents du MAAPRAT affectés en PNA ou MAD auprès
d'un établissement public, qui votent au CT de cet
établissement public mais pas au CTM du MAAPRAT (hors cas
particulier des établissements d'enseignement supérieur
agricole publics - cf infra) ;
- les agents du MAAPRAT en situation de MAD dans une autre fonction
publique (FPT ou FPH), qui ne votent pas au CTM du MAAPRAT.
Important : les termes " ministres en charge de la gestion "
désignent celui qui est chargé de la gestion statutaire
de l'agent (donc celui auprès duquel est placée la CAP ou
la CCP dont relève l'agent). Il ne s'agit donc ni de la
gestion de proximité, ni de la responsabilité de la
paye.
Le croisement du critère de gestion avec ceux du service
d'affectation et de la position statutaire (position
d'activité, MAD, détachement...) permet de
déterminer le corps électoral de chaque instance.
Le tableau ci-dessous récapitule les principaux cas de figure
rencontrés pour les différents CT. Dans ce tableau
:
- le terme " agent MAAPRAT " désigne l'agent dont la
carrière principale est gérée par le MAAPRAT.
- le terme " agent d'autres ministères " désigne
l'agent dont la carrière est gérée par un autre
ministère.
- le terme "agent des EP " (établissements publics)
désigne l'agent dont la carrière est gérée par
un établissement public, qu'il soit fonctionnaire ou non
titulaire (contractuels des offices et de l'Agence de services et
de paiement (ASP) notamment). Il s'agit des établissements
publics nationaux, les EPL étant traités comme des
services pour l'application du décret MAAPRAT.
2.1 - Corps électoral des différents CT
NB :
Les catégories d'agents mentionnées en italiques ne
votent à aucun des CT du MAAPRAT
Sigles : DGER : direction générale de
l'enseignement et de la recherche ; DRAAF : direction
régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la
forêt ; DRIAAF : direction régionale et
interdépartementale de l'alimentation, de l'agriculture et de
la forêt d'Ile-de-France ; DAAF-DOM : direction de
l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt ; DDI :
direction départementale interministérielle ; SRFD
: service régional de la formation et du développement ;
EPLEFPA : établissement public local d'enseignement et
de formation professionnelle agricole ; EP :
établissement public ; EPN : établissement public
national ; PNA : position normale d'activité ; MAD
: mise à disposition ; FPT : fonction publique
territoriale ; FPH : fonction publique hospitalière ;
TOS : personnels techniques, ouvriers et de service ;
LPMA : lycée maritime et aquacole
Précisions complémentaires sur des situations particulières :
a - Les ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts (IPEF)
Le corps interministériel
des IPEF étant géré conjointement par le MAAPRAT et
le MEEDDTL, le critère de rattachement à l'un ou l'autre
CTM sera déterminé par les missions exercées,
identifiables par le BOP support de la
rémunération de l'agent : seuls les IPEF
rémunérés sur BOP MAAPRAT sont électeurs aux CT
du MAAPRAT ; cette distinction présente un intérêt
particulier pour les IPEF affectés en DDI.
Pour les IPEF qui sont affectés ou MAD dans un autre
ministère que le MAAPRAT ou le MEEDDTL, le critère de
rattachement à un des deux CTM (MAAPRAT ou MEEDTL) sera le
dernier poste occupé par l'agent au sein de l'un de ces deux
ministères ou de l'un de ses établissements publics sous
tutelle. Si ce critère est inopérant, sera retenu celui
du corps d'origine de l'agent avant la fusion (IGREF ou
IPC).
b - Les agents de FranceAgriMer (FAM) affectés en DRAAF
Les DRAAF sont à la fois
services déconcentrés du MAAPRAT et échelon
territorial de FranceAgriMer. Conformément aux principes
fixés par le décret du 15 février 2011, les agents
de FAM affectés en DRAAF votent soit au CT de proximité
de FranceAgriMer, soit au CT ministériel. Les principes à
retenir pour effectuer le partage sont les suivants :
les fonctionnaires des corps du MAAPRAT affectés en
PNA à FranceAgriMer et exerçant leurs fonctions en DRAAF
(agents rémunérés sur le budget de
l'établissement) votent au CT de l'établissement, quelles
que soient les missions qu'ils exercent (missions de
l'établissement ou missions de l'Etat dans le cadre des "
mises à disposition " prévues par l'article R.621-28 du
code rural et de la pêche maritime)
(1) Il en va de même des
fonctionnaires d'autres ministères qui, détachés sur
corps MAAPRAT, seraient affectés (et donc
rémunérés) par FranceAgriMer.
les contractuels de FranceAgriMer affectés en DRAAF
votent au CT de l'établissement, qui assure leur gestion
statutaire, quelles que soient leurs missions. Il en va de
même pour ceux d'entre eux qui seraient en position de mise
à disposition. En revanche, les contractuels de FranceAgriMer
en position de quasi-détachement et affectés en DRAAF
votent au CTM (cf. point suivant).
c - Les contractuels des offices d'intervention
Les
contractuels des offices régis par le décret
n°83-1267 du 30 décembre 1983 placés en position
dite de " quasi-détachement " dans les services du MAAPRAT
doivent être considérés comme des agents du
ministère pour l'application des règles de rattachement
aux différents CT. En effet, ils sont en disponibilité
vis à vis de leur structure d'origine pour occuper un emploi,
sur contrat MAAPRAT, dans les services de celui-ci.
Les contractuels des offices ou de l'ASP placés en position de
MAD dans un service du MAAPRAT sont, selon la règle commune,
électeurs au CT de proximité de leur établissement
d'origine et aux CT du MAAPRAT à l'exception du
CTM.
d - Les agents affectés en position d'activité dans les centres de prestations comptables mutualisés (CPCM) - CHORUS
Ces
agents, lorsqu'ils relèvent pour leur gestion statutaire d'un
autre ministère que celui dont relève le service ou ils
exercent leurs fonctions, votent au CTM de leur ministère
d'origine. A cet égard, il convient de considérer, pour
déterminer les CT auxquels ils sont électeurs, le service
dans lequel ils exercent leurs fonctions, sans tenir compte de la
dotation d'objectif (DRAAF ou DREAL) au titre de laquelle leur
poste est comptabilisé. Ainsi :
-les agents du MAAPRAT exerçant leurs fonctions dans les CPCM
CHORUS localisées en DREAL votent aux CT du MEEDDTL à
l'exception du CTM, et votent au CTM du MAAPRAT.
-inversement, les agents du MEEDDTL exerçant leurs fonctions
dans les CPCM CHORUS localisées en DRAAF votent aux CT de
réseau DRAAF du MAAPRAT et votent au CTM du MEEDDTL.
Ainsi, les agents du MAAPRAT affectés en DREAL votent au CTM
du MAAPRAT et au CT de proximité de leur service
d'affectation. Inversement, les agents du MEEDDTL affectés en
DRAAF votent au CTM du MEEDDTL et aux CT commun de réseau des
DRAAF du MAAPRAT.
e - Les agents en fonctions dans les établissements publics d'enseignement supérieur
Le CTM
du MAAPRAT étant rendu compétent pour examiner certaines
questions communes intéressant l'ensemble des
établissements publics d'enseignement supérieur agricole
(en application du I. de l'article 35 du décret du 15
février 2011), tous les agents affectés dans ces
établissements votent au CTM et au CT de
l'établissement, par dérogation à la règle
indiquée supra.
Cette règle s'applique quelle que soit la position statutaire
de l'agent (PNA, MAD, détachement en provenance d'autres
ministères, établissements publics ou FPH/FPT, agents
contractuels recrutés sur budget...).
f - Les agents affectés dans les EPLEFPA
Les
établissements publics locaux d'enseignement et de formation
professionnelle agricoles (EPLEFPA) se voient appliquer les
mêmes règles que les services du MAAPRAT pour
l'application du décret du 15 février 2011.
Ce sont donc les règles applicables aux services du MAAPRAT,
et non celles applicables aux établissements publics, qui
déterminent la participation des agents de ces
établissements aux différents scrutins. En particulier,
ces agents sont électeurs au CTM, réserve faite du cas
particulier des TOS (cf. infra)
g - Les agents détachés ou intégrés dans la fonction publique territoriale en application des lois de décentralisation
Les
agents techniques, ouvriers et de service (TOS) des EPLEFPA
intégrés ou détachés sans limitation de
durée dans la FPT en application de la loi de
décentralisation n°2004-809 du 13 août 2004 relative
aux libertés et responsabilités locales, ne sont pas
électeurs au CTM. Ces agents sont en effets détachés
ou intégrés dans un cadre d'emplois de la FPT, et non
dans un corps de l'Etat.
Il en va de même pour les agents intégrés ou
détachés dans la FPT en application de la loi
n°2005-157 du 23 février 2005 relative au
développement des territoires ruraux dans le cadre des
transferts de compétence sur l'aménagement foncier, ainsi
que pour les agents fonctionnaires et ouvriers d'Etat du service
d'Etat chargé de la gestion du domaine public fluvial de l'Ill
domaniale (Alsace) mis à la disposition des collectivités
territoriales dans le cadre du transfert de ce service à ces
collectivités.
Le fait que ces agents ne participent pas aux scrutins du MAAPRAT
ne signifie pas qu'ils soient exclus de participation aux instances
de concertation de la fonction publique : ils seront en effet
électeurs aux comités techniques de la fonction publique
territoriale, et à ce titre représentés aux conseils
supérieurs de la fonction publique.
h - Les agents affectés en DDI
Tous les
agents du MAAPRAT en fonctions en DDI votent au CTM du MAAPRAT,
quelles que soient les fonctions qu'ils exercent. C'est en
particulier le cas des agents du MAAP rémunérés sur
le programme d'un autre ministère (programme 217 du MEEDDTL
notamment).
Toutefois, les agents en position de détachement sur un corps
ou un emploi ne relevant pas du MAAPRAT ne votent pas au CTM. C'est
en particulier le cas des directeurs et directeurs adjoints
détachés sur emploi de direction de l'administration
territoriale de l'Etat (DAT), qui sont gérés et
rémunérés par les services du Premier ministre. Ces
agents voteront au CT des services du Premier
ministre.
- les
inspecteurs hygiène et sécurité votent aux trois
scrutins : CTM, CTAC et CTS SG ;
- les inspecteurs et ingénieurs généraux
chargés de l'appui aux personnes et aux structures (IGAPS)
votent aux trois scrutins : CTM, CTAC et CTS SG ;
- les informaticiens coordinateurs inter services (ICI) votent aux
trois scrutins : CTM, CTAC et CTS SG ;
- les directeurs régionaux et leurs adjoints votent aux CTM,
CTSD-DRAAF/DAAF-DRIAAF et CTEA public ;
- les assistants de service social votent aux CTM et
CTSD-DRAAF/DAAF-DRIAAF.
1 - ORGANISATIONS SYNDICALES HABILITEES A DEPOSER DES CANDIDATURES
Un des
axes de la rénovation du dialogue social étant de fonder
la légitimité syndicale principalement sur le
critère d'audience, l'accès aux élections
professionnelles est facilité et il n'est plus fondé sur
l'appréciation préalable de la représentativité
syndicale.
En application de l'article 9 bis de la loi n° 83-634 du 13
juillet 1983, dans sa version issue de la loi n° 2010-751 du 5
juillet 2010, toute organisation syndicale de fonctionnaires peut
se présenter à une élection à un comité
technique dès lors que ce syndicat, ou l'union à laquelle
celui-ci est affilié, remplit, au sein de la fonction publique
de l'Etat deux conditions :
1 - exister depuis au moins deux ans à compter de la date de dépôt légal de ses statuts ;
- ce
critère de durée s'apprécie non pas à
l'échelle du département ministériel, de la
direction ou de l'établissement public auprès duquel le
comité technique est créé, mais à
l'échelle de la fonction publique de l'Etat ;
- toute organisation syndicale ou union de syndicats de
fonctionnaires créée par fusion d'organisations
syndicales ou d'unions de syndicats qui remplissent la condition
d'ancienneté est présumée remplir elle-même
cette condition.
2 -
satisfaire aux critères de respect des valeurs
républicaines et d'indépendance ; pour apprécier ce
critère, il convient de se référer aux accords de
Bercy qui ont considéré que le respect des valeurs
implique notamment le respect de la liberté d'opinion,
politique, philosophique ou religieuse, ainsi que le refus de toute
discrimination, de tout intégrisme et de toute
intolérance.
Il convient de noter qu'aucune candidature ne peut être
régulièrement déposée par des organisations
n'ayant pas le caractère syndical et qui ne répondraient
pas aux conditions fixées par le livre Ier de la deuxième
partie du code du travail.
L'article L. 2131-1 du code du travail applicable aux syndicats de
fonctionnaires dispose que " les syndicats professionnels ont
exclusivement pour objet l'étude et la défense des droits
ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant
collectifs qu'individuels, des personnes visées par leur
statut ".
2 - CAS DE CANDIDATURES CONCURRENTES PRESENTEES PAR DES ORGANISATIONS SYNDICALES AFFILIEES A UNE MÊME UNION DE SYNDICATS
L'article 24 du décret du 15 février 2011
prévoit les conditions dans lesquelles l'administration doit
veiller au respect de cette interdiction.
Lorsque plusieurs organisations syndicales affiliées à
une même union de syndicats ont déposé des
candidatures concurrentes pour une même élection,
l'administration en informe dans un délai de trois jours
à compter de la date limite de dépôt de candidature,
les délégués de chacune des candidatures
concurrentes.
Dans un délai de trois jours, les délégués
doivent transmettre les retraits de candidatures ou les
modifications nécessaires : celles-ci ne peuvent pas se
limiter à la suppression de la mention de l'union syndicale
d'appartenance, alors même que l'organisation en serait
toujours membre statutairement.
Si dans un délai de trois jours les fusions ou retraits de
candidatures ne sont pas transmis, l'administration en informe dans
un délai de trois jours l'union des syndicats dont les
candidatures se réclament.
L'union des syndicats dispose d'un délai de cinq jours pour
indiquer à l'administration par lettre recommandée avec
demande d'avis de réception, la candidature qui pourra se
prévaloir de l'appartenance à l'union. En l'absence de
cette indication, aucune des candidatures n'est
recevable.
3 - CANDIDATURE COMMUNE A PLUSIEURS ORGANISATIONS SYNDICALES
Plusieurs organisations syndicales, au moins deux, peuvent
présenter une candidature commune, qu'elles soient
affiliées ou non à la même union.
La candidature est clairement désignée sous les noms ou
sigles de tous les syndicats composant la liste commune (par
exemple " candidature syndicat A/ syndicat B "). Toutefois, en cas
de scrutin de liste, il peut être fait mention, en regard du
nom de chaque candidat, du syndicat au titre duquel celui-ci se
présente. L'appartenance à une union de syndicat à
caractère national est mentionnée.
La
candidature commune est une candidature unique, soumise aux
mêmes règles que la candidature individuelle. Ainsi, la
candidature commune (de liste ou de sigle) obtient un ou plusieurs
sièges en application de la règle de la proportionnelle
avec répartition des restes à la plus forte moyenne, en
fonction du nombre de voix qu'elle a obtenues.
En cas de scrutin de liste : chaque candidat est nommé dans
l'ordre de la liste et siègera, pendant toute la durée de
son mandat au nom de la liste commune (syndicat A/ syndicat B)
quelle que soit sa propre appartenance syndicale. Les suffrages ont
été remportés en effet au titre de la liste commune
et non au titre de chacun des syndicats qui la composaient.
En cas de scrutin de sigle : les syndicats qui ont obtenu des
sièges au titre de la candidature commune s'entendent pour
désigner des agents qui siègeront au nom de la liste
commune.
3.2 - Calcul de la représentativité
Lorsqu'une candidature de liste ou de sigle commune a
été établie par des organisations syndicales, la
répartition entre elles des suffrages exprimés se fait
sur la base indiquée par les organisations syndicales
concernées lors du dépôt de leur candidature. A
défaut d'indication, la répartition des suffrages se fait
à part égale entre les organisations
concernées.
Cette règle permet un décompte inégalitaire des
suffrages selon le choix fait par les syndicats de la liste
commune.
La répartition des suffrages sert au calcul de la
représentativité des syndicats et le cas
échéant des unions dont ils ont mentionné leur
appartenance sur le bulletin de vote (et non au calcul pour la
répartition des sièges).
4 - Mode de composition des comités techniques
Les
représentants du personnel au sein des comités techniques
sont élus au scrutin de liste avec représentation
proportionnelle.
Toutefois, si les effectifs des services concernés par le
CT sont inférieurs ou égaux à 50 agents au niveau
où le comité technique est institué, il est
obligatoirement recouru à un scrutin sur sigle. Lorsque les
effectifs sont supérieurs à 50 agents et inférieurs
ou égaux à 100 agents, le scrutin sur sigle peut
être retenu.
Le MAAPRAT a fait le choix du scrutin sur sigle pour tous les CT
dont les effectifs sont inférieurs ou égaux à 100
agents. Les effectifs à considérer sont ceux
constatés 6 mois avant le scrutin, soit le 20 avril 2011. Il
s'agit des fonctionnaires titulaires et stagiaires, des agents
contractuels de droit public et de droit privé et des
personnels à statut ouvrier qui exercent, au 20 avril 2011,
leurs fonctions dans le périmètre du service pour lequel
le CT est constitué, ou sont placés en position de
congé parental ou de congé rémunéré à
cette même date.
Seul le CT de la DPMA est concerné par cette disposition au MAAPRAT.
Le calendrier des
opérations électorales est joint en Annexe 1
Chaque comité est institué auprès d'une
autorité déterminée :
- le comité technique ministériel est placé
auprès du ministre ;
- le comité technique de réseau des DRAAF-DRIAAF-DAAF et
le comité technique de l'administration centrale sont
placés auprès du secrétaire général
;
- le comité technique national de l'enseignement agricole
public est placé auprès de la directrice
générale de l'enseignement et de la recherche.
- les comités techniques locaux des DRAAF/DRIAAF
(renouvelés en 2010) et des DAAF-DOM, ainsi que les
comités techniques régionaux de l'enseignement agricole
public sont placés, sans modification de leur
périmètre, auprès de chaque directeur de service
déconcentré concerné.
- les comités techniques spéciaux des directions et
services d'administration centrale sont placés auprès du
directeur concerné ou de l'autorité désignée
par l'arrêté du [arrêté constitutif des
CT).
L'organisation des élections générales repose sur la
distinction entre bureau de vote central, bureau de vote
spécial et section de vote, dont les attributions respectives
sont détaillées au point 5 infra.
1 - SCRUTINS DES CT NATIONAUX (CTM, CTSD DRAAF-DAAF-DRIAAF réseau, CTEA public et CTAC)
Le
secrétaire général du MAAPRAT est le président
des quatre bureaux de votes centraux des quatre scrutins nationaux.
A ce titre, il est le responsable central de ces
quatre scrutins nationaux.
Il institue des bureaux de vote spéciaux auprès des
autorités suivantes :
- les directeurs généraux, les directeurs et certains
chefs de service d'administration centrale ;
- les DRAAF, DRIAAF, DAAF et COM ;
- les DDT et DD(CS)PP ;
- les directeurs d'EPLEFPA et le directeur du CEZ de
Rambouillet;
- les directeurs des établissement d'enseignement
supérieur agricole.
A ce titre, ces autorités sont les responsables
locaux pour les quatre scrutins
nationaux.
2 - SCRUTINS DES CT LOCAUX (CTS de direction ou de service AC, CTS Auzeville, CTR DRAAF/DRIAAF et CT DAAF-DOM)
Les
directeurs des services déconcentrés du MAAPRAT (DRAAF,
DRIAAF et DAAF) sont les présidents des bureaux de vote
centraux des scrutins locaux en services déconcentrés. A
ce titre, ils sont les responsables centraux de ces scrutins
locaux.
Ils instituent des bureaux de vote spéciaux auprès des
EPL. A ce titre, les directeurs d'EPL, présidents de ces
bureaux de vote spéciaux, sont les responsables
locaux de ces scrutins locaux.
Les directeurs généraux, directeurs et chefs de services
d'administration centrale sont les présidents des bureaux de
vote centraux des scrutins locaux d'administration centrale. A ce
titre, ils sont les responsables centraux de ces
scrutins locaux. Ils peuvent également instituer des bureaux
de vote spéciaux.
Conformément à l'article 26 du décret du 15
février 2011, un bureau de vote central est
institué pour chacun des comités techniques à
former.
Les bureaux de vote spéciaux (BVS) sont institués
pour les différents scrutins, par arrêté
ministériel pour les scrutins des CT nationaux, et par
décision de l'autorité auprès de laquelle sera
placée le CT pour les scrutins des CT locaux.
Les sections de vote sont créées par les
autorités auprès desquelles sont institués les CT
concernés, sur proposition des présidents des bureaux de
vote spéciaux.
3 - CENTRALISATION DES RESULTATS DES SCRUTINS NATIONAUX
Le secrétariat général (BPSR) doit être informé en temps réel des résultats des différents bureaux de vote spéciaux pour les quatre scrutins nationaux, qui lui permettront de déterminer le nombre de sièges attribué à chaque OS. La responsabilité de cette transmission incombera aux responsables locaux des scrutins nationaux (à savoir les autorités auprès desquelles sont placés des bureaux de vote spéciaux). Toutefois, afin de limiter le nombre d'interlocuteurs du secrétariat général, le directeur régional est le responsable centralisateur intermédiaire pour la collecte des résultats des bureaux de vote spéciaux situés en EPL et en DDI.
Le vote
aura lieu à l'urne dans le cas général, et par
correspondance dans certains cas particuliers (cf. point 6 -
Déroulement du vote infra).
Le scrutin du 20 octobre se déroulera sauf cas particulier
dans la tranche horaire 9 heures / 16 heures. S'agissant toutefois
des sections de vote, le scrutin sera clos à 15 heures, afin
de tenir compte des délais d'acheminement des urnes au bureau
de vote spécial et pour faire en sorte que le
dépouillement des résultats ne soit pas excessivement
retardé.
5 - ARCHITECTURE GENERALE DES BUREAUX ET SECTIONS DE VOTE ET AGREGATION DES RESULTATS
Afin d'assurer la cohérence des opérations électorales, la création des bureaux et sections de vote devra respecter l'organisation prévue par la présente note de service, selon le tableau suivant :
Pour les CT nationaux :
La
confection et l'acheminement du matériel de vote
jusqu'aux bureaux de vote spéciaux
ou, en cas de vote exclusivement par correspondance, jusqu'à
l'affectation opérationnelle de l'électeur, seront
assurés par le secrétariat général (BPSR) pour
les comités techniques nationaux, et par l'autorité
auprès de laquelle est placé le comité technique
correspondant pour les CT locaux.
Les outils de
communication traditionnels (messagerie, fax, courrier,
téléphone) seront utilisés pour la préparation
des élections (échanges, communication de documents ou
informations), ainsi que pour la remontée des votes, entre le
secrétariat général (BPSR) et les responsables de
scrutins.
Lors de la consultation générale
des personnels de 2006, une application Intranet nationale avait
été développée pour une partie des
opérations électorales préalables, la remontée
et l'exploitation des résultats de la consultation entre le
secrétariat général (BPSR) et les 176 responsables
de scrutins.
Sur le constat que la majorité des opérations
préalables à la consultation était toutefois
restée physique en 2006, et que l'outil informatique
n'était pas réutilisable en l'état en 2011, il a
été décidé que la remontée des votes des
CT nationaux interviendrait en 2011 de nouveau par messagerie, ce
que devrait faciliter la limitation du nombre de correspondants
locaux.
Le schéma de la remontée des résultats est
représenté dans le tableau ci-dessus.
B - DEROULEMENT DES OPERATIONS ELECTORALES
Lors des
précédentes consultations générales des
personnels organisées au MAAPRAT, la candidature
d'organisations syndicales déjà considérées
comme représentatives, cinq mois avant le scrutin, marquait le
point de départ des opérations électorales les
listes électorales n'étant établies que plusieurs
mois après. Le nouveau contexte de l'élection au scrutin
de liste a imposé d'adapter ce calendrier. Les
différentes phases sont les suivantes :
- établissement des pré-listes par région en vue de
leur transmission aux organisations syndicales ;
- dépôt des listes de candidatures ;
- affichage des listes électorales ;
- remise du matériel de vote ;
- opérations de vote ;
- dépouillement des votes ;
- centralisation intermédiaire des résultats au niveau
des DRAAF, de la DRIAAF et des DAAF ;
- proclamation des résultats.
1 - ETABLISSEMENT DES PRE-LISTES ELECTORALES
Les
conditions pour être électeur doivent être remplies
à la date du scrutin (20 octobre 2011).
Cependant, dans le cadre d'élections sur liste, les
représentants du personnel doivent se porter candidats avant
les élections. Or, à raison de 16 représentants (8
titulaires et 8 suppléants) et sur la base d'une
hypothèse de six organisations syndicales candidates en
moyenne à chacun des 62 CT à constituer, ce sont plus de
6 000 personnes qui devraient être portées sur les listes
de candidatures par les organisations syndicales.
Il est donc important de connaître le corps électoral
avec la plus grande précision possible bien en amont de la
date des élections, afin de permettre aux organisations
syndicales d'engager leurs opérations de recueil des
candidatures dans les meilleures conditions.
C'est pourquoi, à la différence des consultations
générales précédentes, une pré-liste
électorale est établie par le secrétariat
général. Cette pré-liste, à vocation purement
informative, mentionne par région, les nom, prénom(s),
affectation opérationnelle et adresse courriel des agents.
Elle est adressée à chaque DRAAF et à la DRIAAF pour
ce qui concerne son périmètre géographique. Celui-ci
la décompose en sous-listes par affectation
opérationnelle, qu'il transmet aux responsables (DDT,
DD(CS)PP, EPL) des services situés dans le ressort
géographique de la région.
Les directeurs des services et établissements concernés
doivent vérifier les sous-listes au regard des conditions
exigées pour être électeur et les corriger ou les
compléter en fonction des informations dont ils disposent,
la responsabilité de la complétude de ces listes
appartient à chaque structure et la DRAAF ne fait que
compiler les informations pour envoi à l'administration
centrale.
Pour les EPL, il convient d'une part, d'y ajouter tous les
électeurs recrutés sur budget d'établissement, qui
ne sont pas connus de l'administration centrale, d'autre part, de
compléter la pré-liste par la mention du site où est
affecté l'agent si celui-ci est différent de
l'affectation opérationnelle figurant sur la
pré-liste).
Les pré-listes sont accompagnée d'une fiche de
liaison (cf. Annexe 15). Cette fiche de liaison doit
être complétée par le nombre d'électeurs
recensés par le responsable du service concerné (DRAAF,
EPL, DDT, DD(CS)PP) et l'exactitude de l'adresse postale du
bureau de vote qui s'y trouve indiquée doit être
vérifiée.
Elle comporte également, le cas échéant, les
propositions de ces mêmes services concernant la création
de sections de vote (ceci devrait a priori essentiellement
concerner les EPL).
Ces fiches de liaison joueront un rôle tout au long de la
procédure électorale (cf. infra point 4.4). Il est
donc demandé qu'elles soient remplies dès ce premier
stade avec le plus grand soin.
Les sous-listes ainsi complétées sont retournées
à chaque DRAAF et à la DRIAAF, qui reconstitue une
pré-liste unique pour leur région en y ajoutant les
éléments relatifs à la DRAAF elle-même, en vue
de son retour au secrétariat général (BPSR), qui les
adresse alors aux organisations syndicales.
La fiche de liaison renseignée est jointe à la
pré-liste renvoyée au BPSR.
Les pré-listes ont également vocation à faciliter le
travail des services pour l'établissement des listes
électorales définitives, en constituant une base qu'il
appartient aux DRAAF et à la DRIAAF d'actualiser, en liaison
avec les autres services et établissements implantés dans
la région, en fonction des départs et des arrivées
dans les différents services ou des changements de situation
administrative des agents.
Les pré-listes intègrent l'ensemble des agents
exerçant leurs fonctions dans le périmètre du
service concerné : elles peuvent donc servir de base à
l'établissement des listes électorales définitives
de l'ensemble des CT à constituer sous réserve, pour la
seule liste du CTM, d'en retirer les fonctionnaires d'autres
ministères en PNA ou MAD (sauf établissements
d'enseignement supérieur).
La même procédure est suivie pour les personnels
affectés à l'administration centrale, dans les DAAF et
dans l'enseignement supérieur agricole.
L'affichage de la liste électorale interviendra le 8 septembre 2011. A cette date, les services sont en capacité de faire figurer sur les listes affichées dans les bureaux de vote spéciaux la totalité des électeurs en fonctions dans leur ressort, y compris les agents contractuels nouvellement recrutés, car ces derniers rempliront nécessairement la condition d'ancienneté de service d'un mois à la date du scrutin au 20 octobre, sous réserve d'être titulaire d'un contrat d'une durée minimale de 6 mois (ceci concerne notamment les agents contractuels de l'enseignement agricole recrutés en début de l'année scolaire 2011/2012).
2 - PRESENTATION DES CANDIDATURES DES ORGANISATIONS SYNDICALES
Dans le respect des règles générales précisées ci-après, les candidatures des organisations syndicales doivent être déposées au plus tard six semaines avant la date du scrutin, conformément aux dispositions de l'article 21 du décret du 15 février 2011.
Le calendrier des opérations électorales figurant en Annexe 1 précise les dates limites de dépôt de candidatures prévues pour l'ensemble des comités techniques, nationaux et locaux.
Chaque
organisation syndicale doit déposer sa liste de candidats
(modèle en Annexe 2) pour chacun des scrutins auxquels elle
souhaite être candidate, auprès du responsable central de
chaque scrutin, soit en la remettant directement contre
récépissé (modèle en Annexe 3), soit par
courrier recommandé avec accusé de réception, soit
par messagerie électronique avec accusé de
réception.
Ainsi, si une organisation syndicale souhaite participer aux 62
scrutins, il lui faudra déposer autant de listes de
candidats.
La liste comporte un nombre pair de candidats au moment de son
dépôt, et doit comprendre un nombre de noms égal au
moins aux deux tiers et au plus au nombre de sièges de
représentants titulaires et de représentants
suppléants à pourvoir sans préciser la qualité
de titulaire ou suppléant de chaque candidat,
conformément au tableau ci-dessous.
La liste mentionne le nom, le(s) prénom(s), l'affectation opérationnelle des candidats, ainsi que le comité technique concerné.
Elle
comporte en outre le nom du syndicat concerné, ou des
syndicats concernés en cas de candidature commune, et
l'appartenance éventuelle de l'organisation syndicale ou des
organisations syndicales, à la date du dépôt de
candidature, à une union de syndicat à caractère
national. Elles peut comporter son sigle et/ou logo,
conformément aux précisions apportées ci-après
relatives au matériel de vote.
Le dépôt de chaque liste doit s'accompagner d'une
déclaration de candidature (modèle en Annexe 8),
signée et datée par chaque candidat, et d'un document
(modèle en Annexe 9), précisant le nom et les
coordonnées d'un délégué de liste habilité
à représenter l'organisation syndicale dans toutes les
opérations électorales. Le modèle en Annexe 8
n'entre en vigueur qu'à partir de la publication de la note de
service. Les déclarations de candidature datées et
signées, antérieures, doivent être
acceptées.
Nul ne peut être candidat sur plusieurs listes d'un même
scrutin.
L'organisation syndicale peut désigner un
délégué suppléant. Les délégués
de liste, titulaire et suppléant, ne sont pas
nécessairement candidats, éligibles ou électeurs au
CT concerné.
Le responsable central de chaque scrutin examine, dans les
délais les plus brefs après la remise de ces documents,
la recevabilité de la candidature au regard des conditions
fixées par l'article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983.
En cas de réponse négative, la contestation est
portée devant le tribunal administratif dans les trois jours
qui suivent la date limite du dépôt des candidatures. Ce
dernier statue dans les 15 jours qui suivent le dépôt de
la requête.
a - Eligibilité des candidats inscrits sur les listes des organisations syndicales
Sont
éligibles au titre d'un comité technique les agents
remplissant les conditions requises pour être inscrits sur la
liste électorale de ce comité, à l'exception :
- des agents en congé de longue maladie, de longue durée
ou de grave maladie ;
- les agents qui ont été frappés d'une
rétrogradation ou d'une exclusion temporaire de fonctions de
trois mois à deux ans, à moins qu'ils n'aient
été amnistiés ou qu'ils n'aient
bénéficié d'une décision acceptant leur demande
tendant à ce qu'aucune trace de la sanction prononcée ne
subsiste à leur dossier ;
- les agents frappés d'une des incapacités
énoncées aux
articles L. 5 et L. 6 du code
électoral.
Lorsqu'une organisation qui envisage de présenter une liste de
candidats le lui demande, l'administration doit lui indiquer, avant
la date limite fixée pour le dépôt des listes de
candidats, si les agents que cette organisation envisage de faire
figurer sur sa liste remplissent les conditions
d'éligibilité.
b - Acceptation des candidatures
En cas d'acceptation, le responsable central de chaque scrutin transmet aux délégués de liste et à l'ensemble des organisations candidates la liste des candidats retenus. L'Annexe 4 propose un modèle de décision d'acceptation des candidatures.
c - Décision motivée de refus à remettre au délégué de liste
Dès l'affichage dans les locaux des listes
des organisations syndicales acceptées (cf. infra), le
responsable central du scrutin notifie aux délégués
de liste des organisations dont il a refusé la candidature une
décision motivée de refus (Annexe 5) au plus tard le
lendemain de la date limite du dépôt de candidature par
deux voies de communication :
- par télécopie, le plus tôt possible, et avant 12
heures (en s'assurant de l'accusé réception) ;
- par courrier recommandé avec accusé de réception
avant la dernière levée du courrier du même jour
.
Cette décision est également envoyée par
télécopie, avant 12 heures, au siège central des
organisations syndicales concernées et au secrétariat
général (BPSR). Un modèle de cette décision de
refus est joint en Annexe 4.
La décision d'acceptation comme la décision motivée de refus doivent avoir été transmises à chacune des organisations syndicales qui a déposé un acte de candidature, le lendemain de la date limite du dépôt de candidature à 12 heures.
Dans un délai de trois jours suivant la
date limite de dépôt des candidature,
l'éligibilité des candidats doit être
contrôlée par l'administration. L'acceptation de la liste
des candidats d'une organisation syndicale (Annexe 6) est transmise
dans les mêmes délais et la liste est
affichée.
En cas d'inéligibilité constatée d'un candidat
inscrit sur une liste (Annexe 7), celui-ci est rayé de la
liste et le délégué de liste, informé par
l'administration dans un délai de 3 jours, transmet les
rectifications nécessaires dans un nouveau délai de 3
jours à compter de l'expiration du premier délai de 3
jours. En l'absence de rectification, la liste ne peut participer
aux élections que si le nombre de candidats restant permet de
pourvoir au moins deux tiers des sièges de représentants
titulaires et suppléants.
Si le fait motivant l'inéligibilité intervient après
la date limite de dépôt de liste, le candidat
inéligible peut être
remplacé.
Important : En cas d'élection sur sigle, l'organisation syndicale fait seulement acte de candidature sans présenter de liste de candidats (Annexe 10).
3 - ETablissement, affichage et vérification des listes électorales
3-1 - Etablissement des listes électorales
Dans le cadre de la phase préparatoire d'établissement des pré-listes des électeurs tout au long du mois de mai 2011 (cf. point B-1), une première vérification de l'ensemble du corps électoral est effectuée. Sur la base de ces travaux préalables, les chefs de service concernés actualisent régulièrement la pré-liste en tenant compte des départs et arrivées des agents dans leurs services, en portant une attention particulière aux évolutions liées à la rentrée scolaire 2011-2012.
Les bureaux de vote spéciaux (DDI, EPL) sont responsables à leur niveau du bon établissement des listes électorales et des vérifications nécessaires.
3-2 - Affichage et vérification des listes électorales
Pour l'accomplissement des opérations
électorales, l'autorité auprès de laquelle est
placé le comité technique répartit les
électeurs en bureaux de vote et le cas échéant en
sections de vote.
La liste électorale d'un comité technique comprend la
totalité des électeurs, mais elle est subdivisée par
bureaux et sections de vote en vue de l'accomplissement des
opérations électorales.
La liste des électeurs appelés à voter dans un
bureau ou section de vote est arrêtée par le chef de
service auprès duquel est placé ce bureau ou section de
vote.
La qualité d'électeur s'apprécie au 20 octobre 2011.
La liste est affichée dans le bureau de vote concerné ou, le cas échéant la section de vote au 8 septembre 2011.
Chaque liste électorale est établie
par ordre alphabétique, avec les colonnes suivantes : le nom,
le(s) prénom(s), l'affectation des électeurs (structure +
service), à l'exclusion de tout autre renseignement.
Elle est affichée dans chaque site où se trouvent des
électeurs du CT concerné, à un endroit facilement
accessible à l'ensemble des personnels ou sur les panneaux
d'affichage administratif. Chaque bureau ou le cas
échéant section de vote affiche la liste correspondant
à son ressort. La liste comporte le nom du scrutin qu'elle
concerne.
Il y a autant de listes électorales qu'il y a de scrutin
à organiser dans le service
concerné.
Dans les huit jours suivant l'affichage de la liste électorale, les électeurs peuvent vérifier les inscriptions et présenter des demandes d'inscriptions. Dans ce même délai et pendant 3 jours, jusqu'au lundi 19 septembre 2011 inclus, des réclamations peuvent être formulées contre les inscriptions ou omissions sur la liste électorale.
L'autorité auprès de laquelle le comité est placé statue sans délai sur les réclamations.
Les listes modifiées sont portées à la connaissance des délégués de listes de l'ensemble des organisations syndicales candidates.
Après le 19 septembre 2011, la liste électorale ne peut plus être modifiée que si un événement postérieur et prenant effet au plus tard la veille du scrutin entraîne pour un agent l'acquisition ou la perte de la qualité d'électeur.
Dans ce cas, l'inscription ou la radiation est prononcée au plus tard la veille du scrutin, à l'initiative de l'administration ou à la demande de l'intéressé, et immédiatement portée à la connaissance des personnels par voie d'affichage.
4.1 - Etablissement du matériel de vote
Le matériel de vote est composé d'une
profession de foi par organisation syndicale candidate, des
bulletins de vote (liste de candidats), des enveloppes n° 1 de
vote vierges et des enveloppes n° 2 imprimées et, le cas
échéant, pour le vote par correspondance, voir point
4.2.
L'administration fait imprimer les bulletins de vote et les
enveloppes.
a - Les planches de bulletins de vote
Les organisations syndicales candidates pour un
ou plusieurs scrutins doivent faire parvenir au responsable du
scrutin une planche de format 21 x 29,7, comportant 2 bulletins de
vote identiques dont chacun est égal au 1/2 de la
planche.
Chaque bulletin fera apparaître en clair, le nom du syndicat
ou des syndicats concernés et l'appartenance éventuelle
de l'organisation syndicale, à la date du dépôt de
candidature, à une union de syndicat à caractère
national, avec ou sans son sigle et/ou logo, ainsi que la liste des
candidats : nom, prénoms, affectation, sans préciser les
qualité de représentant titulaire ou suppléant.
Le modèle de bulletin de vote figure en Annexe 2.
Les bulletins de vote non conformes aux spécifications
indiquées ci dessus ne pourront pas être pris en
considération.
Une seule profession de foi par organisation
syndicale sera reproduite pour l'ensemble des scrutins auxquels
elle est candidate et transmise aux électeurs par
l'administration en même temps que les bulletins de vote et
les enveloppes.
Pour les organisations syndicales présentant une liste
commune, une seule profession de foi sera également reproduite
pour la liste.
La maquette de la profession de foi ne peut dépasser une page
de format 21 x 29,7, imprimée recto - verso en noir sur fond
blanc. Elle doit être transmise par l'organisation syndicale
au secrétariat général (BPSR) au plus tard le 25
juillet 2011.
Les professions de foi non conformes aux spécifications
indiquées ci-dessus ne pourront pas être prises en
considération par l'administration.
La date limite de transmission des modèles de bulletins pour les CT nationaux et de la profession de foi unique pour tous les scrutins est le 25 juillet 2011.
La date limite de transmission des modèles de bulletins pour les CT locaux est le 8 septembre 2011.
4.2 - Composition du matériel de vote
Le matériel de vote à remettre à
chaque agent comprend les documents suivants :
- une notice explicative de l'électeur,
- une professions de foi par organisation syndicale candidate (ou
groupe de syndicats en cas de candidature commune) unique pour tous
les scrutins,
- des bulletins de vote de couleur (liste de candidats),
- des enveloppes n° 1 de vote de couleur, vierges (petit
format) pour y glisser le bulletin de vote,
- des enveloppes de vote par correspondance n° 2 (pour
émargement) de couleur imprimées,
- enveloppe de vote par correspondance pour l'envoi, une enveloppe
" T " (modèle d'enveloppe que le responsable local doit se
procurer auprès de La Poste). L'enveloppe " T " doit
mentionner obligatoirement l'adresse du lieu de vote.
L'enveloppe " T " est remise à l'électeur en
même temps que le matériel de vote. Cette enveloppe " T "
doit comporter impérativement l'adresse du bureau ou de la
section de vote.
Fourniture des enveloppes " T " aux électeurs votant par correspondance :
- les DRAAF, DRIAAF et DAAF doivent les commander à la poste en indiquant les adresses des BVS et des SV ainsi que le nombre d'enveloppe T qui correspondra au moins à un tiers des électeurs dans chaque BVS et SV, le cas échéant majoré par le nombre d'agents affectés sur des sites à effectifs insuffisants pour mettre en place une SV. Ces enveloppes T pourront ainsi être ajoutées dans les sous-colis par BVS ;
- en administration centrale, cette responsabilité incombe aux MAG ;
- dans les établissements d'enseignement supérieur, cette responsabilité incombe au secrétaire général de l'établissement.
Il est rappelé que l'avantage de cette enveloppe, par rapport à l'enveloppe pré-affranchie, est que son coût n'est facturé que si cette enveloppe est utilisée. Son utilisation doit donc être privilégiée (si les effectifs concernés sont faibles, le pré-affranchissement peut toutefois être utilisé, pour des raisons pratiques).
Pour chaque scrutin :
Les couleurs des bulletins de vote et des
enveloppes n° 1 et n° 2 :
Pour chaque scrutin, les structures concernées reçoivent,
par électeur, deux enveloppes et un bulletin de vote
comportant la liste des candidats par organisation syndicale
:
- Enveloppe n° 1 = enveloppe vierge (9 x 14 cm)
- Enveloppe n° 2 = enveloppe (11,4 x 16,2) imprimée
mentionnant le scrutin en cause et les éléments que doit
renseigner l'électeur (enveloppe n° 2 = enveloppe à
en-tête du ministère avec le nom du scrutin).
- Bulletin de vote (10,5 x 14,8 cm) imprimé mentionnant le
scrutin en cause, le sigle et/ou logo de l'organisation syndicale
candidate, ou des organisations syndicales en cas de candidatures
communes de plusieurs organisations syndicales, les noms,
prénoms et affectations des candidats, titulaires et
suppléants sans distinction.
Pour chaque scrutin, la couleur du bulletin et des deux enveloppes est la même.
Matériel de couleur pour les CT nationaux : CTM : enveloppes et bulletins roses
Pour le seul vote au CTM dans les DRAAF, DAAF et à la DRIAAF, les enveloppes n°2 roses sont remplies et utilisées non seulement en cas de vote par correspondance mais aussi à l'urne, pour permettre de définir la représentativité syndicale à la commission spécialisée " Qualité ".
CTSD DRAAF/DAAF/DRIAAF réseau : enveloppes
et bulletins verts
CTEA public : enveloppes et bulletins jaunes
CTAC : enveloppes et bulletins
bleus.
Matériel blanc pour les CT locaux :
CTR EPLEFPA : enveloppes et bulletins blancs
CT-DAAF-Ens : enveloppes et bulletins blancs
CTS AC : enveloppes et bulletins
blancs
CTS Auzeville : enveloppes et bulletins
gris.
L'adoption de couleurs différentes a pour objet d'éviter toute confusion pour l'électeur. C'est pourquoi, pour l'élection des CT de proximité des établissements d'enseignement supérieur qui se tiendront le 20 octobre 2011, il est demandé que les enveloppes et les bulletins soient également blancs.
Chaque structure reçoit autant de bulletins par organisation syndicale qu'il y a d'électeurs, étant précisé que pour chaque scrutin, le volume de chaque élément du matériel de vote est majoré d'environ 20 % par rapport au nombre d'électeurs prévue par la structure.
4.3 - Elaboration et transmission du matériel de vote
Le secrétariat général (BPSR)
est chargé d'organiser la confection et l'acheminement du
matériel de vote pour les quatre comités techniques
nationaux.
A cet effet, la société titulaire du marché
d'impression et de routage duplique les professions de foi et les
bulletins de vote (listes de candidats) de chaque organisation
syndicale (ou groupe de syndicats) candidate.
Toutefois, et pour les seuls CT locaux, la
duplication des bulletins de vote (listes des candidats)
relève de la responsabilité de l'autorité
auprès de laquelle le comité technique est constitué
: en effet, compte tenu de la brièveté du délai
s'écoulant entre la date limite de dépôt des
candidatures et la date à laquelle le matériel de vote
doit être remis aux électeurs, il n'est pas possible
d'organiser de manière centralisée la duplication puis la
distribution de ces bulletins, qui sont en outre différents
pour chaque CT local, puisqu'ils doivent mentionner la liste des
candidats.
En revanche, les enveloppes n° 1 et n° 2 nécessaires
pour les scrutins locaux (enveloppes notamment), qui sont
identiques sur l'ensemble du territoire et formalisés à
l'avance, seront transmis par le secrétariat général
aux responsables locaux de scrutin en même temps que la
totalité du matériel de vote des scrutins
nationaux.
IMPORTANT : Mise en place des fiches de liaison
Les fiches de liaison sont
destinées à assurer la transmission de informations entre
les différents acteurs du scrutin, et notamment le
secrétariat général et les responsables de scrutin
chargés de la centralisation des différentes données
et des résultats.
Pour les régions, elles regroupent l'ensemble des bureaux de
vote spéciaux : DRAAF-DRIAAF, DDT, DD(CS)PP, EPL. Pour les
autres structures (chaque DAAF, chaque établissement
d'enseignement supérieur agricole et chaque direction ou
service d'administration centrale) elles ne concernent que chacune
d'elles.
Comme indiqué supra au point II-B-1, elles
sont transmises avec les pré-listes des électeurs et
comportent le nombre d'électeurs constaté sur les
pré-listes au point de départ. Chaque bureau de vote
spécial complète cette fiche de liaison par le nombre des
électeurs, en cohérence avec les pré-listes
complétées et retournées au BPSR, afin de permettre
la confection et le routage du matériel par l'entreprise
titulaire du marché dans les délais requis. Les adresses
postales des bureaux de vote doivent également y être
vérifiées avant retour.
Dans la suite de la procédure, ces fiches de liaison doivent
permettre la répartition des électeurs en sections de
vote. En effet, l'article 19 du décret du 15 février
précise que les sections de vote sont créées par
l'autorité auprès de laquelle le comité technique
est placé.
A l'issue du recensement des propositions de sections de vote des
EPL et des directions et services d'administration centrale, une
décision du MAAPRAT fixera la liste de ces sections pour le
CTM, CTEA et CTAC. Les DRAAF créeront également des
sections de vote en vue du scrutin au CTREA placé auprès
d'eux (sauf cas exceptionnel à justifier, il s'agira des
mêmes sites que ceux retenus pour les scrutins nationaux,
compte tenu de l'importance qui s'attache à une organisation
homogène des différents scrutins).
Il est rappelé que pour les sites où le nombre des
électeurs est faible, le vote par correspondance doit
être privilégié par le bureau de vote
spécial.
4.4 - Réception et vérification du matériel remis par l'entreprise titulaire du marché, et signalement des erreurs éventuelles
Le matériel livré par l'entreprise titulaire du marché devra correspondre aux éléments mentionnés dans la fiche de liaison, renseignée à partir des effectifs de chaque structure conformément à la procédure décrite ci-dessus.
Le matériel électoral pour les
CT nationaux est livré par l'entreprise titulaire du
marché au plus tard le 20 septembre 2011.
Il est livré directement dans les établissements
d'enseignement supérieur, dans les DAAF-DOM et COM et remis
aux MAG en administration centrale.
S'agissant du matériel électoral des DDT, DD(CS)PP et
EPL, celui-ci est livré dans les DRAAF et la DRIAAF qui
vérifient la conformité de la livraison aux effectifs
figurant sur la fiche de liaison, une majoration de 20% étant
prévue par rapport aux effectifs.
Dans les départements d'outre-mer, c'est la DAAF qui transmet
le matériel aux EP.
En cas de problème de livraison, le BPSR est
immédiatement alerté.
En même temps que le matériel national, seront également livrées par l'entreprise de routage, au plus tard le 20 septembre, les enveloppes destinées aux scrutins des CT locaux.
La transmission du matériel de vote aux
services concernés s'effectue selon les modalités
suivantes :
Pour les comités techniques locaux, le dépôt de
candidature peut intervenir jusqu'au 8 septembre 2011. Aussi,
dès que la date limite de dépôt de candidature des
OS auprès des responsables des scrutins locaux est atteinte,
ceux-ci procèdent immédiatement à la duplication des
bulletins de vote correspondants, en nombre égal au nombre
d'électeurs concernés, majoré de 20%, et les
ajoutent au matériel de vote des CT nationaux
préalablement livré par le titulaire du marché
d'impression et de routage. L'ensemble du matériel est ensuite
remis immédiatement aux électeurs selon les
modalités indiquées au point 4-5.
En services déconcentrés, la présence de bureaux de
vote spéciaux conduit à l'adoption de la procédure
suivante pour la transmission du matériel aux bureaux de vote
spéciaux :
Le matériel de vote transmis par la société
titulaire du marché aux DRAAF/DAAF/DRIAAF comprend des
sous-colis par DDI et EPL ; le matériel de vote destiné
aux DDI peut être transmis aux DDI dès sa réception
(et après vérification des sous-colis correspondants),
sans attendre la date limite du 8 septembre 2011, puisque
contrairement aux agents des EPL, les agents des DDI ne votent
à aucun scrutin local ; le matériel électoral
transmis par la société est donc complet pour eux et peut
immédiatement leur être adressé. Les DDI, bureaux de
vote spéciaux, remettent ensuite immédiatement le
matériel aux électeurs selon les modalités
indiquées au point 4-5.
-le matériel de vote destiné aux agents des EPL concerne
un scrutin local et des scrutins nationaux : après avoir
vérifié les sous-colis de matériel livré par la
société, les DRAAF, DRIAAF et DAAF complètent ce
matériel par les bulletins de vote pour le CTREA de leur
région (en métropole) ou le CT DAAF-DOM (en DOM)
dupliqué par leurs soins, et les transmettent aux EPL.
Ceux-ci, bureaux de vote spéciaux, remettent ensuite
immédiatement le matériel aux électeurs selon les
modalités indiquées au point 4-5.
Dans tous les cas, les DDT, DD(CS)PP et EPL informent les
correspondants de scrutin DRAAF/DRIAAF de l'état d'avancement
de la distribution du matériel électoral aux
électeurs. Le BPSR est lui-même tenu informé de
l'état d'avancement de cette distribution par les
correspondants de scrutin DRAAF/DRIAAF, DAAF, COM ainsi que par les
directions et service d'administration centrale et
établissements d'enseignement supérieur qui utilisent
à cet effet la fiche de liaison, après avoir
renseigné la ligne 3 pour chaque bureau de vote spécial
et validé la 2ème transmission, au plus tard
le 6 octobre.
4-5 - Distribution aux électeurs du matériel de vote dans toutes les structures du ministère
Qu'il s'agisse des CT nationaux ou locaux, le matériel de vote doit être remis personnellement ou transmis par voie postale aux électeurs dans les plus brefs délais après réception dans le service, et au moins huit jours ouvrables avant la date de déroulement du scrutin, soit au plus tard le lundi 10 octobre 2011.
Le matériel de vote peut être remis
aux électeurs de deux façons :
- soit directement à l'agent, en mains propres, contre
émargement (cf. infra liste d'émargement) par
l'intermédiaire des chefs de bureau, directeurs ou proviseurs
;
- soit par voie postale à l'extérieur du service (envoi
à une adresse personnelle à défaut de l'adresse
administrative), avec accusé de
réception.
Chaque responsable de bureau ou section de vote doit disposer de l'ensemble des listes d'émargement de manière à pouvoir certifier que tous les agents ont reçu le matériel de vote.
Chaque responsable de bureau de vote spécial ou de section de vote disposera d'un reliquat de matériel de vote disponible le 20 octobre 2011, jour du scrutin, pour les électeurs n'ayant pas reçu leur matériel de vote ou l'ayant égaré.
a - 1ère modalité de transmission du matériel : directement à chaque agent
- La personne chargée de réceptionner
le matériel de vote peut distribuer
individuellement le matériel de vote dans sa
structure (ou le déléguer à qui de droit ) : une
personne est alors chargée de passer dans chaque bureau ou
chaque service en remettant l'ensemble du matériel de vote
à chaque électeur, contre
émargement.
- Le responsable peut également
avertir les personnels par messagerie que le matériel de vote
est disponible dans tel bureau, de telle heure à telle heure,
et inviter les personnels à venir le chercher, contre
émargement. Il s'agit également d'une remise
individuelle du matériel.
La remise directe du matériel de vote est la modalité la
plus longue mais la plus sûre ; elle évite le
risque de perte du matériel de vote, et permet de demander
directement à l'agent s'il votera par correspondance le 20
octobre et de lui remettre, le cas échéant, une enveloppe
pré-affranchie ou enveloppe " T " (voir le point 4-2 sur le
vote par correspondance). Elle assure la bonne réception du
matériel auprès de chaque
électeur.
b - 2ème modalité de transmission du matériel :par voie postale à l'adresse personnelle ou administrative de l'agent
Lorsque la première modalité de
transmission est impossible à mettre en œuvre (structure
trop éloignée, agent absent ou ne pouvant se
déplacer sur son lieu de travail au moment de la transmission
du matériel électoral), le responsable se charge de
transmettre le matériel de vote par voie postale, AVEC
ACCUSE DE RECEPTION et en prenant toutes les
précautions nécessaires pour que le matériel
arrive au plus tard le lundi 10 octobre 2011.
Cette dernière modalité est la plus délicate, car
les aléas du courrier peuvent remettre en cause la bonne
réception du matériel dans les temps requis.
IMPORTANT : toute disposition doit être prise pour faire
parvenir le matériel de vote, en temps utile, aux
électeurs qui ne sont pas présents dans le service avant
le 10 octobre 2011.
c - 3ème modalité de transmission du matériel à titre tout à fait subsidiaire : remise du matériel de vote à chaque électeur le jour du scrutin
Il ne doit y avoir recours à cette modalité que lorsque les deux autres modalités ne peuvent être mise en oeuvre ou lorsque l'électeur a égaré son matériel de vote.
d - Liste d'émargement pour le suivi du matériel de vote
Dans les bureaux de vote spéciaux, ou le
cas échéant dans les sections de vote, pour chaque
scrutin, une liste d'émargements issue de la liste
électorale affichée dans les services, comprend le nom,
prénom et affectation de chaque électeur, à
l'exclusion de tout autre renseignement.
Par rapport à la liste électorale, elle comporte une
colonne supplémentaire comme indiqué ci-après
:
NOM |
PRENOM (S) |
AFFECTATION |
REMISE DU MATERIEL DE VOTE du CT ...... ...
(1) |
N.B. : Cette liste n'a pas vocation à être rendue publique ni à être diffusée, mais elle est accessible au membres du bureau ou section de vote. Elle n'a vocation qu'à certifier la bonne diffusion du matériel de vote, dans les conditions suivantes :
(1) Si le matériel de vote a été remis en mains propres, signature de l'électeur et date
(1) Si le matériel de vote a été envoyé par voie postale à une adresse non professionnelle, indiquer dans cette case, la date de l'envoi avec la référence de l'accusé de réception
4.6 - Cas particuliers à signaler
1) Pour l'administration centrale les Missions d'administration générale (MAG) reçoivent le matériel électoral de l'ensemble des agents de leur direction (y compris pour les bureaux délocalisés). Le responsable administratif du site d'Auzeville reçoit le matériel pour le CT spécial de ce site y compris celui des agents en fonction au service de la statistiques et de la prospective, les agents du centre d'études et de réalisations informatiques de Toulouse (CERIT) et des agents du bureau des concours et des examens professionnels antenne de Toulouse.
2) Les directions géographiquement situées sur plusieurs sites assurent la transmission du matériel de vote dans leurs différents locaux.
3) Le bureau du Cabinet doit transmettre le matériel de vote aux agents en fonction au Cabinet et au bureau du Cabinet, au service du contrôle budgétaire et comptable ministériel et à la Mission Défense.
4) Le CGAAER doit transmettre le matériel de vote aux agents du conseil général de l'agriculture de l'alimentation et des espaces ruraux (CGAAER).
5) La MAG SG doit transmettre le matériel de vote des agents du SG affectés sur le site de Vaugirard et sur le site de Toulouse-Auzeville (hors matériel de vote du CT spécial de ce site, cf.supra)
Elle doit également transmettre
le matériel de vote pour les trois scrutins (CTM, CTAC et CTS
SG) aux :
- inspecteurs hygiène et sécurité
- inspecteurs et ingénieurs généraux chargés
de l'appui aux personnes et aux structures (IGAPS),
- informaticiens coordinateurs inter services
(ICI),
6) La MAG DGER doit transmettre le matériel de vote pour quatre scrutins (CTM, CTEA, CTAC et CTS DGER) aux inspecteurs de l'enseignement agricole,
7) La MAG DGAL doit
transmettre le matériel de vote pour les trois scrutins (CTM,
CTAC et CTS DGAL) aux :
- agents de la brigade
nationale d'enquêtes vétérinaires et sanitaires
d'Auzeville,
- ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts
chargés de mission interrégionale pour la protection des
végétaux.
IMPORTANT : les agents mentionnés ci-dessus ayant des compétences sur plusieurs régions mais étant rattachés à l'administration centrale doivent recevoir obligatoirement le matériel de vote pour pouvoir voter par correspondance.
8) DD(SC)PP Le secrétaire général de la direction départementale est en charge de la transmission du matériel de vote aux agents affectés dans les abattoirs et s'assure de la bonne réalisation de cette transmission. Ces agents doivent recevoir obligatoirement le matériel de vote pour pouvoir voter par correspondance s'ils le souhaitent.
9) Directions régionales
Le secrétaire général des services déconcentrés de la DRAAF est en charge de la transmission du matériel de vote pour tous les CT et s'assure de la bonne réalisation de cette transmission ainsi que de la bonne distribution du matériel aux personnels.
IMPORTANT : S'agissant des EPL, le rôle des SRFD revêt une grande importance dans la mesure où ils sont les représentants de l'administration auprès des établissements d'enseignement.
Leur vigilance est donc requise pour assurer la conformité réglementaire du déroulement de la procédure dans les EPL, et plus particulièrement le respect du calendrier dont découle un certain nombre de contraintes juridiques et calendaires telles que le respect des dates limites imposées, la bonne réception du matériel électoral, sa distribution auprès des électeurs, etc.
Le directeur d'EPL doit quant à lui s'assurer de la conformité et de la complétude des informations qu'il transmet, sous sa responsabilité, au directeur régional (listes électorales et résultats des scrutins notamment et du bon déroulement de la procédure électorale en général dans son établissement).
En cas d'irrespect des phases réglementaires de la procédure, les risques possibles de recours contentieux d'organisations syndicales, voire d'électeurs, peuvent frapper d'irrégularité l'élection générale et mener à son annulation.
5 - LES DIFFERENTS BUREAUX DE VOTE
Le positionnement des différents bureaux et sections de vote est précisé au point III-A.
Les attributions du Bureau de vote central sont :
- l'acceptation des
candidatures,
- la mise en place des bureaux de vote spéciaux et sur leur
proposition des sections de vote,
- l'organisation du vote,
- l'organisation du dépouillement par les bureaux de vote
spéciaux,
- pour la partie du scrutin concernant les agents affectés sur
le site du bureau de vote central et pour ces personnels : la
remise du matériel de vote, les opérations de vote et le
dépouillement,
- la centralisation des résultats,
- le calcul du nombre de sièges obtenus par les organisations
syndicales,
- la proclamation des résultats.
Le président du bureau de vote central est seul habilité à régler d'éventuels litiges et est seul habilité à proclamer les résultats.
Pour les opérations
concernant les quatre scrutins nationaux, le bureau de vote central
est ainsi composé :
- le président est le secrétaire général du
ministère
- le secrétariat est assuré par le BPSR.
C'est donc le BPSR qui recueille l'ensemble des données
concernant les votes des quatre scrutins, soit par
l'intermédiaire des DRAAF/DRIAAF et DAAF, soit directement par
les COM, les MAG et les établissements d'enseignement
supérieur.
Les attributions du Bureau de vote
spécial sont :
- proposition de création de
sections de vote aux autorités dont relèvent les CT
concernés,
- organisation du vote,
- affichage et corrections des listes électorales,
- remise du matériel de vote,
- les opérations de vote
- recueil des urnes des sections de vote et dépouillement des
votes,
- s'agissant des DDT, DD(CS)PP et EPL : communication des
résultats après dépouillement et transmission des
procès-verbaux à la DRAAF ou la DRIAAF, bureau de vote
central pour le CTREA et autorité chargée de la
centralisation des résultats des autres CT dans la
région, pour transmission au secrétariat
général (BPSR),
- s'agissant des autres bureaux de vote spéciaux :
communication des résultats après dépouillement et
transmission des procès-verbaux au bureau de vote
central.
Les bureaux de vote spéciaux comprennent un président et
un secrétaire désignés par l'autorité
auprès de laquelle le CT est créé.
Lors de la création des bureaux de vote spéciaux, les organisations syndicales candidates au CT concerné désignent un délégué de candidature, et éventuellement un suppléant, par bureau de vote spécial.
Dans un même service, plusieurs bureaux de vote concernant des scrutins différents peuvent être composés des mêmes personnes. Exemple : en DRAAF, les trois bureaux de vote spéciaux du CTM, du CTEA public et du CT-DRAAF réseau, ainsi que le bureau de vote central du CTR enseignement peuvent avoir la même composition).
La section de vote
permet, le jour de l'élection, de faciliter les votes des
agents qui exercent leurs fonctions dans un site différent de
celui où est mis en place le bureau de vote central ou
spécial les concernant. Le rôle de la section de vote
se limite à recueillir les votes des électeurs et à
assurer leur transmission auprès du bureau de vote
compétent.
Les responsables de la section de vote sont en charge de :
- l'affichage et les corrections des
listes électorales,
- la remise du matériel de vote à chaque
électeur,
- la logistique et l'organisation des opérations de vote pour
le 20 octobre 2011 (préparation des urnes, réservation
d'une salle...),
- la réception et le recueil des bulletins de vote
contre émargement,
- la transmission PAR PORTEUR des urnes avec les
bulletins de vote et la liste d'émargement et le
procès-verbal des opérations de vote (Annexe 11) dans une
enveloppe scellée, au bureau de vote spécial ou central
dont elle dépend.
Ce que les sections de vote ne
doivent pas faire :
En aucun cas elles ne procèdent au dépouillement : aucune enveloppe n°2 (imprimée) ne doit être ouverte dans une section de vote.
En aucun cas, le président d'une section de vote ne peut régler un litige : tout problème doit être immédiatement signalé au responsable du bureau de vote spécial qui en réfère au bureau de vote central.
La décision de créer une section de vote incombe au responsable central du scrutin concerné, sur proposition du responsable du bureau de vote spécial. L'attention de ces responsables est appelée sur le fait que, pour les sites isolés dont les effectifs sont faibles, il est préférable, pour des raisons de facilité d'organisation de ne pas instituer de section de vote, et de faire voter les électeurs concernés par correspondance. Il en va de même si le responsable de scrutin estime que l'acheminement des urnes de la section vers le bureau de vote spécial dans les délais précisés au point VI ci-dessous ne peut être garanti.
Enfin, le vote des agents en fonction dans les lycées professionnels maritimes, comme celui des agents du MAAPRAT affectés en PNA dans d'autres ministères, sera organisé directement par le secrétariat général (BPSR) par correspondance.
IMPORTANT : l'électeur ne peut voter que de deux façons :
- par correspondance,
-
sur place contre émargement, le 20 octobre
2011.
L'électeur prouve son identité par tous moyens (carte d'identité, carte professionnelle, permis de conduire...).
Le vote physique anticipé n'est pas autorisé.
ATTENTION !
Lors des consultations
générales précédentes, des enveloppes dites "
n° 2 " renseignées par les électeurs étaient
utilisées systématiquement, non seulement pour le vote
par correspondance mais aussi pour le vote à l'urne. Cette
pratique était justifiée par le dépouillement
différencié selon les différentes cases cochées
sur plusieurs enveloppes n° 2.
Lors des élections générales de 2011, seule la mise
en place de la Commission spécialisée " Qualité "
(cf. point I.A. supra) nécessite une telle
différenciation. Le vote de l'ensemble des agents des DD(CS)PP
et de la DGAL étant pris en compte pour déterminer la
représentativité à cette commission, les seuls
procès-verbaux de dépouillement de ces structures au
scrutin du CTM suffiront. En revanche, dans les DRAAF, à la
DRIAAF et dans les DAAF, il sera nécessaire de dépouiller
séparément les votes des agents exerçant leurs
fonctions dans le secteur de l'alimentation (Annexe 13). A cet
effet, l'enveloppe n° 2 du CTM comportera une case à
cocher par ces agents.
Ainsi, seuls les agents exerçant leurs fonctions en
DRAAF/DAAF/DRIAAF utiliseront l'enveloppe n°2 dans le cadre du
vote à l'urne.
Le vote a lieu le 20 octobre 2011, entre 8h30 et 16h00 dans les bureaux de vote centraux et spéciaux, et entre 9h et 15h00 dans les sections de vote.
Dans tous les cas, une pièce accessible, bien signalée, est spécialement réservée au vote. Le vote doit se faire dans une urne.
Il y a une urne pour chaque
scrutin : une urne pour le CTM, une urne pour le CTSD
DRAAF/DRIAAF-réseau, une urne pour le CTEA public, une urne
pour le CTAC, une urne pour le CT local.
Dans chaque bureau de vote central ou spécial ou section de
vote, les urnes doivent être rassemblées afin de
simplifier les démarches des électeurs. Toutes les
dispositions nécessaires doivent être prises pour
assurer la sûreté des urnes.
L'électeur se déplace
au bureau de vote avec le bulletin dans l'enveloppe n° 1
pour chaque scrutin auquel il est électeur. Il émarge la
liste électorale correspondant à chaque scrutin et
dépose son bulletin dans l'urne correspondante.
Toutefois, à la différence des autres agents et pour le
seul scrutin du CTM, les électeurs dans les DRAAF, DAAF et
à la DRIAAF placent le l'enveloppe n° 1 contenant le
bulletin dans l'enveloppe n° 2, qu'ils signent après
avoir complété leurs coordonnées et coché la
case s'ils exercent dans le secteur de l'alimentation
uniquement.
Cette procédure particulière a pour objet de définir
la représentativité des organisations syndicales à
la Commission spécialisée " Qualité ", en
complément du vote de l'ensemble des agents affectés dans
les DD(CS)PP et la DGAL qui exercent tous dans ce
secteur.
IMPORTANT : Les électeurs ne peuvent voter que pour une liste sans radiation ni adjonction de noms et sans modification de l'ordre de présentation des candidats.
Les urnes doivent être
fermées à clef durant toutes les opérations de vote
jusqu'au dépouillement.
Le quorum n'est plus exigé pour procéder au
dépouillement.
En l'absence de section de vote dont l'urne doit parvenir au bureau
de vote spécial de rattachement, le dépouillement à
l'issue de la journée de vote doit être
privilégié.
En cas d'impossibilité de transporter les urnes des sections
de vote au bureau de vote spécial dans les conditions
indiquées au point 7.1, à l'issue de la journée de
vote, les urnes se verront apposer des scellés et seront
déposées dans un endroit fermant impérativement
à clef par le président ou le secrétaire du bureau
(ou section de vote). Les délégués de candidature
peuvent être présents.
Durant tout le déroulement du scrutin, le président du
bureau de vote ou de la section de vote est responsable de la
sécurité des urnes.
A la clôture du bureau de vote ou section de vote, le
procès-verbal des opérations de vote (Annexe 11) est
signé par le président et les membres
présents.
6.2 - Le vote par correspondance
Le vote par correspondance
concerne les agents qui ne seront pas présents dans leur
service (déplacement, congés, formation, absence du
service liée au cycle de travail ou, pour les enseignants,
à l'emploi du temps...) le 20 octobre 2011.
Pour ces agents, le matériel de vote doit également
comprendre une seconde enveloppe dite " n° 2 " comportant un
certain nombre d'informations et une enveloppe dite " n° 3 "
destinée à recueillir l'ensemble des votes de l'agent
(enveloppe pré-affranchie, ou de préférence
enveloppe " T "), sur laquelle figure l'adresse du lieu de vote de
l'électeur (bureau de vote ou section de vote)- voir point
4.2.
ATTENTION ! Le vote par correspondance a pour objectif de favoriser la participation des électeurs, et ne doit pas avoir l'effet inverse.
Compte tenu des aléas du courrier postal, chaque électeur ayant choisi le vote par correspondance devra être sensibilisé sur l'importance de poster les bulletins de vote dès réception du matériel de vote, et ce le 10 octobre au plus tard.
Ce qui signifie que le matériel de vote lui a été remis le plus tôt possible.
En effet, en cas d'envoi par
l'électeur après le 10 octobre, il n'est pas
certain que l'enveloppe n° 3 (enveloppe timbrée ou
pré-affranchie à l'adresse du lieu de vote) contenant les
bulletins de vote, puisse parvenir en temps utile au lieu de vote.
Cette enveloppe doit parvenir au lieu de vote de l'électeur
au plus tard le 20 octobre à 15 heures lorsqu'il
s'agit d'une section de vote et à 16h lorsqu'il s'agit d'un
bureau de vote.
Les coûts liés aux envois par correspondance sont pris en
charge localement.
Le déroulement du vote par correspondance :
Le vote par correspondance s'effectue de la manière suivante, successivement pour chacun des scrutins auxquels participe l'électeur :
1 - l'électeur insère son bulletin de vote dans l'enveloppe n° 1 de format 14 x 9 cm ne comportant aucune marque ou signe distinctif.
2 - cette première enveloppe
est elle-même placée dans l'enveloppe n° 2 de la
même couleur, de format 16 x 11,3 cm à en-tête
du MAAPRAT. Cette deuxième enveloppe dûment
cachetée, doit porter le nom, prénom, service,
résidence administrative et signature de
l'électeur.
L'électeur renouvelle cette opération autant de fois
qu'il doit voter.
L'ensemble des enveloppes n° 2 est glissé dans
l'enveloppe n° 3 sur laquelle est inscrite l'adresse du lieu
de vote de l'électeur (soit le bureau de vote, soit la section
de vote). L'électeur doit impérativement utiliser cette
enveloppe n° 3 (enveloppe pré-affranchie ou enveloppe " T
") qui lui a été remise avec le matériel de
vote.
En cas de réception des votes après le jour fixé
pour la clôture du scrutin (20 octobre à 16
heures), les plis sont renvoyés aux intéressés,
avec l'indication de la date et de l'heure de la réception. Le
responsable local doit établir la liste des électeurs
concernés avec indication de la date et de l'heure
d'arrivée des enveloppes n° 3.
7 - LES OPERATIONS DE DEPOUILLEMENT
7.1 - Les délais du dépouillement dans les bureaux de vote spéciaux et transmission des résultats aux bureaux de vote centraux
L'heure de clôture des sections de vote est fixée à 15 heures afin de permettre le transport des urnes avec les enveloppes n° 1 et, le cas échéant les enveloppes n° 2 non décachetées des électeurs ayant voté par correspondance, la liste d'émargement et le PV des opérations de vote aux bureaux de vote spéciaux dont dépendent ces sections de vote. Il est rappelé qu'en aucun cas les sections de vote ne doivent procéder au dépouillement.
L'heure de clôture des bureaux de vote centraux et spéciaux est fixée à 16 heures.
Il convient de privilégier le dépouillement du scrutin le 20 octobre 2011 dès la clôture des bureaux de vote centraux et spéciaux en l'absence de section de vote rattachées, et le cas échéant immédiatement après réception des urnes des sections de vote lorsqu'elles ont été mises en place. Les membres du bureau de vote sont convoqués à cet effet par le président du bureau de vote.
ATTENTION !
En tout état de cause, les urnes des sections de vote doivent parvenir aux bureaux de vote spéciaux dans la mesure du possible, le 20 octobre, avant à 16 heures, et impérativement le 21 octobre 2011 avant 9 heures pour permettre l'achèvement des opérations de dépouillement à 14 heures.
Le procès-verbal de
dépouillement (Annexe 12) est établi et signé par
les membres présents du bureau de vote. Les présidents
des bureaux de vote spéciaux constitués auprès des
DDT, DD(CS)PP et EPL transmettent aussitôt ces PV de
dépouillement par messagerie aux correspondants de scrutin de
DRAAF concernée ou à la DRIAAF, accompagné de la
fiche de calcul renseignée (cf. infra) qui leur aura
été remise par le bureau de vote central.
Les présidents des autres bureaux de vote spéciaux
transmettent les procès-verbaux de dépouillement et la
fiche de calcul directement au secrétariat général
(BPSR)
7.2 - Opérations de dépouillement
Il est procédé au
dépouillement de chaque scrutin selon les
modalités suivantes :
Le dépouillement du scrutin est effectué par le bureau de
vote central ou spécial, comme indiqué ci-dessus de
préférence immédiatement après la clôture
du vote avec, le cas échéant, le délai
nécessaire pour que toutes les urnes des sections de vote lui
soient parvenues.
Vérification des enveloppes n° 2 :
Au vu des enveloppes n° 2
cachetées et signées des électeurs ayant voté
par correspondance, le président ou le secrétaire du
bureau de vote signe la feuille d'émargement et extrait
l'enveloppe n° 1.
Si l'enveloppe n° 2 est vide, si elle contient deux enveloppes
n° 1 ou si elle contient le bulletin sans enveloppe n° 1,
le vote n'est pas valable. Sont également
considérées comme non valables les enveloppes n° 2
non cachetées ou non signées.
Le bureau de vote central ou spécial vérifie que le nombre des enveloppes contenant les bulletins de vote correspond bien au nombre d'émargements de la liste électorale et de signatures du bureau de vote en cas de vote par correspondance.
Les scrutateurs extraient les
bulletins des enveloppes en s'assurant qu'il n'y a qu'un bulletin
par enveloppe. Si plusieurs bulletins identiques sont
insérés dans la même enveloppe, il n'est tenu compte
que d'un seul.
Ne sont pas valables :
- bulletins sans enveloppe ;
- bulletins contenus dans une enveloppe portant des inscriptions ou
signes susceptibles de leur ôter leur caractère anonyme
;
- bulletins non conformes au modèle type ;
- bulletins multiples trouvés dans une même enveloppe
émanant de différentes organisations syndicales ;
- les bulletins comportant des surcharges ou des ratures ;
- les bulletins déchirés :
Les bulletins blancs ne font pas partie des suffrages
exprimés.
Ces bulletins non valables les bulletins blancs sont annexés
au procès-verbal de dépouillement (modèle en Annexe
13), et pris en compte sous la rubrique " bulletins non
comptabilisés ".
Comités techniques locaux : modalités de répartition des sièges à l'issue du dépouillement
Le bureau de vote central de chaque
CT local centralise les résultats des votes des
différents bureaux de vote spéciaux. Il constate le
nombre total de votants et détermine le nombre total de
suffrages valablement exprimés ainsi que le nombre de voix
obtenues par chaque candidature en présence.
Le calcul de la répartition des sièges de titulaires
s'effectue suivant la règle de la représentation
proportionnelle avec répartition des restes à la plus
forte moyenne (14).
Dans l'organisation de l'élection générale, l'intervention des DRAAF/DRIAAF/DAAF sera primordiale, en tant que bureaux de vote centraux pour les CT locaux et bureaux de vote spéciaux pour les CT nationaux dans leur périmètre. En outre, des bureaux de vote spéciaux étant institués auprès des DDI et des EPLEFPA, la centralisation des résultats incombera aux DRAAF/DRIAAF/DAAF à la fois pour les CT locaux et pour les CT nationaux, ainsi que la remontée des résultats pour ces derniers.
La fiche de liaison mise en place dès le mois de mai entre le secrétariat général (BPSR) et les DRAAF/DRIAAF/DAAF est un outil d'échange d'information entre les services. Son utilisation aux différentes phases de l'organisation des élections générales devra permettre une remontée des résultats efficiente après les élections du 20 octobre 2011.
En outre, un tableau normalisé de décompte des votes des électeurs par organisation syndicale sera défini après le dépôt des candidatures, afin de faciliter les opérations de comptage et de centralisation des résultats des CT nationaux. Il sera communiqué aux correspondants de scrutin aussi bien dans les DRAAF/DRIAAF/DAAF que dans les directions d'administration centrale et dans les établissements d'enseignement supérieur agricole.
Une boîte aux lettres dédiée sera mise en place prochainement pour l'envoi au Secrétariat général de tous éléments relatifs aux élections :
elections-generales2011.maaprat@agriculture.gouv.fr
Le secrétaire
général
Jean-Marie Aurand
( 1) inversement, les fonctionnaires des corps du MAAPRAT exerçant leurs fonctions en DRAAF, mais qui ne sont pas affectés à FranceAgriMer (agents rémunérés sur programme du MAAPRAT) , votent au CTM quelles que soient leurs missions.