Photocopie électronique, cliquez sur l'icône

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

DIRECTION GÉNÉRALE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE
Service de l'enseignement technique
Sous-direction des établissements, des dotations et des compétences
Bureau de la gestion des dotations et des compétences
Adresse : 1 ter avenue de Lowendal - 75700 PARIS 07 SP
Chef de bureau : Patrice CHAZAL
Suivi par : Béatrice LAUGRAUD, Tél : 01 49 55 51 67
Mail :
beatrice.laugraud@agriculture.gouv.fr
Suivi par : Jean-Philippe VOUETTE, Tél : 01 49 55 44 14
Mail :
jean-philippe.vouette@agriculture.gouv.fr

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Service des ressources humaines
Sous-direction mobilité, emplois, carrières
Bureau de gestion des personnels enseignants, des personnels de formation-recherche et des personnels sous statuts d'emplois de l'enseignement
Adresse : 78 rue de Varenne - 75349 PARIS 07 SP
Chef de bureau : Maryvonne de MAUREY

NOTE DE SERVICE
DGER/SDEDC/N2012-2138
SG/SRH/SDMEC/N2012-1188
Date: 13 décembre 2012

NOR : N° AGRE1241316N

Date de mise en application : Immédiate
Date limite de réponse: 9 janvier 2013, le cachet de La Poste faisant foi
Nombre d'annexe : trois

 

Objet : Demande de congé de mobilité pour les personnels appartenant aux corps d'enseignement et d'éducation (titulaires uniquement) - Demande de congé de formation professionnelle pour les personnels titulaires et non titulaires affectés dans l'enseignement technique agricole public ;
Bases juridiques :
- Loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État ;
- Décret n° 92-322 du 27 mars 1992 relatif au congé de mobilité dont peuvent bénéficier certains personnels relevant du ministre chargé de l'agriculture ;
- Décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie des fonctionnaires de l'État ;
- Décret n° 2007-1942 du 26 décembre 2007 relatif à la formation professionnelle des agents non titulaires de l'État et de ses établissements publics et des ouvriers affiliés au régime des pensions résultant du décret n°2004-1056 du 5 octobre 2004 ;
Mots-clés : congé mobilité, congé formation professionnelle, agents titulaires, agents non titulaires

Destinataires

Pour exécution :
- Administration centrale (DGER et SRH) ;
- Mesdames et Messieurs les directeurs régionaux de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt et directeurs de l'agriculture et de la forêt ;
- Mesdames et Messieurs les chefs des services régionaux de la formation et du développement et chefs des services de la formation et du développement ;
- Mesdames et messieurs les directeurs des établissements publics locaux d'enseignement agricole ;

Pour information :
- Monsieur le doyen de l'inspection de l'enseignement agricole ;
- Organisations syndicales de l'enseignement agricole public ;

 

Résumé : La présente note de service s'adresse aux personnels relevant de l'enseignement technique agricole public.

Elle a pour objet de préciser les conditions à remplir par les agents titulaires de l'État pour obtenir un congé de mobilité ou un congé de formation professionnelle au titre de l'année scolaire 2013-2014 (partie 1).
Elle a également pour objet de préciser les conditions à remplir par les agents non titulaires de l'État pour obtenir un congé de formation professionnelle au titre de l'année scolaire 2013-2014 (partie 2).

PARTIE 1 : PERSONNELS TITULAIRES / DISPOSITIONS RELATIVES AUX CONGES MOBILITE ET FORMATION

I - Dispositions spécifiques au congé de mobilité

1-1) Définition

Le congé de mobilité offre la possibilité au fonctionnaire auquel il est accordé de suivre des formations lui permettant :
- soit d'accéder à un autre corps relevant du ministre chargé de l'agriculture ou à un autre corps, cadre d'emplois ou emploi de l'une des trois fonctions publiques ;
- soit de préparer une réorientation professionnelle vers une activité du secteur privé, y compris la création d'une entreprise.

Remarque : Les demandes relatives à la préparation de l'agrégation sont traitées dans le cadre du congé de formation (II) et non du congé de mobilité.

1-2) Conditions de recevabilité

Chaque candidat doit remplir les conditions suivantes :
- être titulaire et appartenir à un corps d'enseignement ou d'éducation de l'enseignement technique agricole public ;
- être en position d'activité ;
- être affecté dans un établissement d'enseignement technique agricole public ;
- justifier de dix années de service d'enseignement ou d'éducation au 1er septembre de l'année scolaire considérée, dans un établissement d'enseignement public.
Ces services peuvent avoir été accomplis, de façon continue ou non, en qualité de titulaire et en qualité de non titulaire. Les personnels d'enseignement et d'éducation relevant du ministère de l'éducation nationale doivent s'adresser à leur ministère d'origine.

1-3) Durée du congé

En raison des nécessités de service, le congé de mobilité est accordé du 1er septembre au 31 août de l'année suivante. Il ne peut être accordé qu'une seule fois au cours de la carrière d'un agent et ne peut être fractionné.

1-4) Situation administrative des personnels placés en congé de mobilité

Le bénéficiaire d'un congé de mobilité demeure en position d'activité pendant la durée du congé.
Le temps passé en congé de mobilité est valable pour l'ancienneté et entre en compte lors du calcul du minimum de temps requis pour postuler à une promotion de grade ou accéder à un corps hiérarchiquement supérieur. Il compte également pour la retraite et donne lieu à retenues pour pension civile dans les conditions prévues à l'article L.9 du code des pensions civiles et militaires de retraites.
Le fonctionnaire qui bénéficie d'un congé de mobilité perçoit le traitement afférent à l'indice auquel il est classé dans son corps d'origine ainsi que l'indemnité de résidence et, le cas échéant, le supplément familial de traitement, à l'exclusion de toute autre indemnité liée à l'exercice des fonctions.

L'article 8 du décret précité du 27 mars 1992 prévoit que le traitement perçu au titre du congé de mobilité ne peut se cumuler avec d'autres rémunérations. En particulier, le bénéficiaire d'un congé de mobilité ne peut :
- effectuer des expertises ou donner des consultations à la demande d'une autorité administrative ou judiciaire ;
- exercer un emploi rémunéré pendant la durée de son congé.
A l'issue de son congé de mobilité, le fonctionnaire qui demeure en position d'activité dans son corps d'origine, bénéficie, s'il le demande, d'une affectation dans la région d'origine et, en priorité, dans l'établissement dans lequel il était précédemment affecté, dès lors qu'il y a une vacance de poste.

II - Dispositions spécifiques à un congé de formation professionnelle

2-1) Définition

Le congé de formation professionnelle permet au fonctionnaire qui en bénéficie d'étendre ou de parfaire sa formation personnelle.

2-2) Conditions de recevabilité

Chaque candidat doit remplir les conditions suivantes :
- être titulaire et appartenir à un corps du MAAF ;
- justifier d'au moins trois années à temps plein de services effectifs dans l'administration au 1er septembre de l'année scolaire considérée.

2-3) Durée du congé

La durée du congé de formation professionnelle ne peut excéder trois ans sur l'ensemble de la carrière. Ce congé peut-être utilisé en une seule fois ou réparti au long de la carrière. En raison des nécessités de service, le congé de formation professionnelle est accordé pour la durée de l'année scolaire.

2-4) Situation administrative des personnels placés en congé de formation professionnelle

Le temps passé en congé de formation professionnelle est valable pour l'ancienneté et entre en compte lors du calcul du minimum de temps requis pour postuler à une promotion de grade ou accéder à un corps hiérarchiquement supérieur. Il compte également pour la retraite et donne lieu à retenues pour pension civile dans les conditions prévues à l'article L.9 du code des pensions civiles et militaires de retraites.
Le fonctionnaire qui bénéficie d'un congé de formation professionnelle perçoit une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85 % du traitement brut et de l'indemnité de résidence afférents à l'indice qu'il détient au moment de sa mise en congé. Le montant de cette indemnité ne peut toutefois excéder le traitement et l'indemnité de résidence afférents à l'indice brut 650 d'un agent en fonction à Paris. Elle est versée pendant une durée limitée à douze mois. Cette indemnité est à la charge de l'administration dont relève l'intéressé.

2-5) Obligations liées à l'obtention d'un congé de formation professionnelle

Le bénéficiaire d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service de l'État pendant une durée égale au triple de celle pendant laquelle il a perçu l'indemnité prévue au point 2-4 ci-dessus, et à rembourser le montant de ladite indemnité en cas de rupture de l'engagement de son fait.
Le bénéficiaire doit, à la fin de chaque mois, et lors de la reprise du travail, remettre à l'administration une attestation de présence effective en formation.
En cas de constat d'absence à la formation sans motif valable, il est mis fin au congé de l'agent. Celui-ci doit alors rembourser les indemnités perçues.
Le fonctionnaire reprend son service au terme du congé de formation professionnelle ou au cours de celui-ci, s'il a demandé à en interrompre le déroulement.

III - Dispositions communes au congé de mobilité et au congé de formation professionnelle

3-1) Constitution du dossier

Le dossier doit comprendre :

pour un congé mobilité

pour un congé de formation professionnelle

- L'annexe 1 dûment complétée

- L'annexe 2 dûment complétée

Le programme de la formation

Toutes les pièces justificatives que le candidat estime devoir fournir pour appuyer sa demande et permettre à la commission de sélection de délibérer (attestation d'inscription / pré-inscription, copies de diplôme, ...)
Il sera accordé la plus grande attention aux motivations des candidats
et à la qualité des projets présentés

 

3-2) Transmission du dossier

Le dossier est à établir en un unique exemplaire et à adresser, sous couvert de la voie hiérarchique, pour le 9 janvier 2013 au plus tard (le cachet de La Poste faisant foi) à la DRAAF / DAAF - SRFD / SFD dont l'agent relève.
La DRAAF / DAAF adresse ensuite le dossier complet à la direction générale de l'enseignement et de la recherche - Bureau de la gestion des dotations et des compétences - 1 ter avenue de Lowendal, 75 700 PARIS 07 SP.
Afin d'apporter une garantie quant à la réception du dossier par le ministère, une version électronique (sous format PDF) du dossier devra être adressée parallèlement par l'agent à la DGER aux adresses électroniques suivantes :
beatrice.laugraud@agriculture.gouv.fr & jean-philippe.vouette@agriculture.gouv.fr

3-3) Situation particulière des directeurs d'établissement

Lorsqu'ils appartiennent à un corps d'enseignant ou d'éducation, les directeurs d'établissement qui obtiennent un congé de mobilité ou un congé de formation professionnelle sont obligatoirement réintégrés dans leur corps d'origine.

3-4) Frais liés à la formation
Il est rappelé que les frais d'inscription, de formation et de déplacement ne sont pas pris en charge par le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

PARTIE 2 : AGENTS NON TITULAIRES / DISPOSITIONS RELATIVES AU CONGE FORMATION PROFESSIONNELLE

NOTA : les agents non titulaires ne sont pas éligibles au dispositif du congé de mobilité

I - Dispositions relatives au congé de formation professionnelle

1-1) Définition

Le congé de formation professionnelle est destiné à étendre ou à parfaire la formation professionnelle des agents. Tel est le cas notamment des formations qui permettent d'acquérir un titre ou diplôme en vue de se présenter aux différents concours.

1-2) Conditions de recevabilité

Chaque candidat doit remplir les conditions suivantes :
- être agent contractuel d'enseignement national ;
- justifier de l'équivalent de trente six mois au moins de services effectifs à temps plein au titre de contrats de droit public, dont douze mois au moins dans l'administration à laquelle est demandé le congé de formation.

1-3) Durée du congé

La durée du congé de formation professionnelle ne peut excéder trois ans sur l'ensemble de la carrière. S'agissant des personnels non titulaires d'enseignement et d'éducation, en raison des nécessités de service, le congé de formation professionnelle est accordé pour la durée de l'année scolaire.

1-4) Situation administrative des agents non titulaires placés en congé formation professionnelle

Durant le congé de formation professionnelle, l'agent perçoit une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85% du traitement brut et de l'indemnité de résidence afférents à l'indice qu'il détenait au moment de sa mise en congé. Le montant de cette indemnité ne peut toutefois excéder le traitement et l'indemnité de résidence afférents à l'indice brut 650 d'un agent en fonction à Paris. Elle est versée pendant une durée limitée à douze mois. Cette indemnité est à la charge de l'administration dont relève l'intéressé.

1-5) Obligations liées à l'obtention d'un congé formation professionnelle

L'agent qui bénéficie d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service de l'État pour une durée égale au triple de celle pendant laquelle il a perçu l'indemnité prévue au point 1-4 ci-dessus et à rembourser le montant de ladite indemnité en cas de rupture de l'engagement de son fait.
L'agent doit, à la fin de chaque mois et lors de la reprise du travail, remettre à l'administration une attestation de présence effective en formation. En cas de constat d'absence à la formation sans motif valable, il est mis fin au congé de l'agent. Celui-ci doit alors rembourser les indemnités perçues.

1-6) Absence de réintégration

Contrairement au fonctionnaire titulaire, l'agent contractuel ne bénéficie pas d'une réintégration de plein droit dans le service ou l'établissement employeur. Il sera donc tenu de postuler dans le cadre de la note de service relative à la mobilité des personnels ACEN publiée en 2014, en vue de l'obtention d'un poste à la rentrée scolaire 2014.

II - Constitution du dossier

2-1) Présentation de la demande

Le dossier doit comprendre :

L'annexe 3 dûment complétée

Le programme de la formation

Toutes les pièces justificatives que le candidat estime devoir fournir pour appuyer sa demande et permettre à la commission de sélection de délibérer (attestation d'inscription / pré-inscription, copies de diplôme, ...)
Il sera accordé la plus grande attention aux motivations des candidats
et à la qualité des projets présentés

 

3-2) Transmission du dossier

Le dossier est à établir en un unique exemplaire et à adresser, sous couvert de la voie hiérarchique, pour le 9 janvier 2013 au plus tard (le cachet de La Poste faisant foi) à la DRAAF / DAAF - SRFD / SFD dont l'agent relève.
La DRAAF / DAAF adresse ensuite le dossier complet à la direction générale de l'enseignement et de la recherche - Bureau de la gestion des dotations et des compétences - 1 ter avenue de Lowendal, 75 700 PARIS 07 SP.
Afin d'apporter une garantie quant à la réception du dossier par le ministère, une version électronique (sous format PDF) du dossier devra être adressée parallèlement par l'agent à la DGER aux adresses électroniques suivantes :
beatrice.laugraud@agriculture.gouv.fr & jean-philippe.vouette@agriculture.gouv.fr

3-3) Frais liés à la formation
Il est rappelé que les frais d'inscription, de formation et de déplacement ne sont pas pris en charge par le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.

Le directeur général adjoint,
chef de service de l'enseignement technique
Signé : Philippe SCHNABELE

Le chef du service des ressources humaines
Signé : Philippe MERILLON

 

HAUT

Annexes