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MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL |
CONTRÔLE BUDGÉTAIRE ET COMPTABLE
MINISTÉRIEL |
NOTE DE SERVICE |
Date de mise en application :
immédiate |
Le ministre de l'agriculture, de
l'agroalimentaire et de la forêt |
Objet : Bilan 2012 de l'État /
Organisation des travaux avec les opérateurs / Processus de
réconciliation des dettes et créances réciproques
entre l'État et ses opérateurs au 31 décembre
2012.
Bases juridiques : Loi organique relative aux lois de
finances.
Résumé : La note de service expose l'ensemble des
travaux d'inventaire faisant intervenir des opérateurs du
MAAF, notamment l'opération de réconciliation des dettes
et des créances entre l'État et ses
opérateurs.
Mots-clés : certification des comptes de l'État,
bilan 2012, réconciliation des dettes et créances entre
l'État et ses opérateurs, opérations d'inventaire,
rattachement des charges et produits à
l'exercice.
Destinataires : |
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Pour exécution : |
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Compte tenu du volume très important des
crédits alloués et gérés (crédits de
fonctionnement et d'intervention) par les opérateurs du
ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la
forêt (MAAF), ces entités constituent un maillon
essentiel dans la chaîne de recensement des charges et des
produits à rattacher à l'exercice. Une attention
spécifique doit donc être apportée aux
opérations impliquant un ou plusieurs opérateurs, ce
chantier revêtant une importance particulière en termes
de sincérité comptable et de certification des comptes de
l'État.
Comme le rappelle la circulaire du 9 août 2012 de la Direction
du budget et de la Direction générale des finances
publiques relative au cadre budgétaire et comptable des
opérateurs de l'État et des établissements publics
nationaux pour 2013, tous les établissements publics de
l'État doivent avoir achevé leurs opérations
d'inventaire de manière à pouvoir transmettre leurs
comptes dans des délais compatibles avec le calendrier
d'élaboration des comptes de l'État. Le respect de
cette obligation permet d'améliorer la qualité des
comptes de l'État en contribuant à la fiabilité de
l'évaluation des participations de l'État,
conformément aux demandes de la Cour des comptes. Elle doit
conduire à comptabiliser, dans le respect des principes
comptables de régularité et de sincérité,
l'ensemble des obligations et des risques existant à la
clôture de l'exercice (charges, charges à payer,
provisions pour risques et charges, engagements hors bilan,
etc).
Une note de service spécifique disponible sur Nocia
présente le schéma global de l'organisation des
opérations d'inventaire en administration
centrale.
Les opérateurs interviennent dans trois
chantiers relatifs aux travaux d'élaboration du bilan de
l'État :
(1) Les opérateurs gérant des dispositifs transparents
fournissent au MAAF des éléments à inscrire :
charges à payer, provisions, engagements hors bilan et avances
sur charges d'intervention, pour l'essentiel.
Les éléments transmis par les opérateurs doivent
être certifiés par l'ordonnateur et l'agent comptable de
l'établissement.
(2) Ils élaborent des fiches méthodologiques de
procédure sur les passifs d'intervention, établies en
collaboration avec les services ministériels (directions
techniques, SAFSL du MAAF et DGFIP) et ceux du CBCM. La liste des
fiches est arrêtée avec chaque opérateur. Ces fiches
doivent être actualisées tous les ans et faire
apparaître distinctement les écritures à
comptabiliser dans les comptes de l'État, et celles devant
être comptabilisées dans les comptes de
l'opérateur.
Les fiches complétées sont certifiées par le MAAF.
Elles doivent être accompagnées des pièces
justificatives (restitutions issues de la comptabilité
d'engagement, état des reports de charges, attestation de
l'agent comptable confirmant en lettres et en chiffres les montants
comptabilisés, fiches méthodologiques par dispositif,
etc) qui aideront aux contrôles des montants
déclarés. Elles seront transmises à la Cour des
comptes.
(3) Ils complètent les tableaux spécifiques de
réconciliation des dettes et créances entre
l'État et les opérateurs, qui sont conduits
annuellement et qui s'inscrivent totalement dans le cadre plus
général du chantier " recensement des charges et produits
à rattacher à l'exercice ".
S'agissant plus précisément de la procédure de
réconciliation des dettes et des créances, elle doit
permettre d'assurer la cohérence des travaux d'inventaire
effectués dans les comptes de l'État et dans ceux des
établissements. Outre celles afférentes aux dépenses
d'intervention indirecte de l'État via ses opérateurs,
elle vise également celles afférentes aux transferts
directs, subventions pour charges de service public et dotations en
fonds propres. Elle se décompose en deux temps :
- centralisation des opérations à rattacher au bilan pour
l'ensemble des opérateurs du MAAF ;
- corroboration des informations recensées par les services
gestionnaires du ministère avec celles détenues par les
opérateurs. Cette corroboration permet d'établir les
tableaux de réconciliation sur lesquels figure une
déclaration de conformité signée conjointement par
le ministère et l'établissement.
Conformément à la cartographie des opérateurs à
enjeux (cf. annexe 1) la corroboration proprement dite sur les
crédits d'intervention porte sur les établissements
suivants : ASP, FranceAgriMer, ONF, ANSéS, Institut
français du cheval et de l'équitation (IFCE),
AGROPARISTECH ainsi que les autres opérateurs du programme
142, IRSTEA et ODEADOM, lesquels représentent plus de 80 % du
flux de dépenses du MAAF à destination des
opérateurs.
S'agissant des opérateurs du 142, les états de
réconciliation devront être pré remplis par la DGER
puis communiqués aux opérateurs.
Pour ce qui concerne les subventions pour charges de service public
(SCSP), l'opération de réconciliation concerne tous les
opérateurs rattachés au MAAF (c'est à dire y compris
CNPF, Agence Bio...).
Le tableau de synthèse des écritures d'inventaire, les
fiches méthodologiques de procédure sur les passifs
d'intervention et les annexes de réconciliation des dettes et
des créances entre l'Etat et ses opérateurs doivent
être transmis au plus tard le 22 janvier 2013 au
SAFSL.
Transmission des données des opérateurs
aux directions techniques avant le 22 janvier 2013
Les données nécessaires pour compléter les tableaux
de recensement des écritures d'inventaire, les fiches
méthodologiques de procédure et les annexes de
réconciliation, doivent être transmises aux directions
techniques avant le 22 janvier 2013. Le respect de cette date est
impératif compte tenu des délais très courts
laissés aux services du MAAF (directions techniques et SAFSL)
pour procéder à la fois aux contrôles des
informations transmises et à la saisie dans l'outil
CHORUS.
Points d'attention
: |
Les opérations concernées par ces travaux sont de différentes natures. Les enjeux portent principalement sur les subventions pour charges de service public (SCSP) et les transferts indirects d'intervention.
1. Les (SCSP) subventions pour charges de service public (fonctionnement indirect)
Les subventions pour charges de service public
(SCSP) correspondent aux versements effectués par l'État
au profit des opérateurs, afin de couvrir leurs propres
charges de fonctionnement, engendrées par l'exécution de
politiques publiques relevant de la compétence directe de
l'État, mais que ce dernier leur a confiées, et dont il
conserve le contrôle.
Ces versements ont donc pour contrepartie la réalisation des
missions confiées par l'État.
Les subventions pour charges de service public sont attribuées
aux opérateurs de l'Etat par les services centraux des
ministères. Elles s'inscrivent respectivement sur le plan
budgétaire au titre 3, catégorie 2 " dépenses de
fonctionnement indirect ", et comptablement aux subdivisions
concernées du compte 63 " subventions pour charges de service
public " du plan comptable de l'Etat (PCE).
En matière de SCSP, deux catégories d'acteurs
interviennent dans la procédure : l'État d'une part et
les opérateurs d'autre part.
Le tableau à renseigner figure à l'annexe 2. L'annexe 6
expose de manière détaillée les relations entre
l'État et l'opérateur en cours d'année, ainsi que
les opérations d'inventaire afférentes aux subventions
pour charges de service public susceptibles d'être
enregistrées par l'État dans ses comptes de clôture.
Comme il est indiqué plus haut, l'opération de
réconciliation relative aux SCSP concerne tous les
opérateurs rattachés au MAAF (c'est-à-dire y compris
CNPF, Agence Bio...) et pas uniquement les établissements
mentionnés à l'annexe 1.
2. Les transferts indirects d'intervention
Les dépenses et charges d'intervention sont des dépenses et charges spécifiques prévues par l'article 5 de la loi organique. Elles s'inscrivent respectivement sur le plan budgétaire au titre 6 " dépenses d'intervention ", et comptablement aux subdivisions concernées du compte 65 " charges d'intervention " du plan comptable de l'Etat (PCE). Elles correspondent à des versements sans contrepartie équivalente comptabilisable et significative d'échange.
Les transferts indirects sont effectués par des organismes tiers, relevant le plus souvent du périmètre des opérateurs des politiques de l'État dans leur rôle de redistributeur.
Deux catégories de transferts indirects
doivent être identifiés :
ceux relatifs à des dispositifs dits " transparents "
;
ceux relatifs à des dispositifs dits " non
transparents ".
Les tableaux à renseigner figurent aux annexes 3 et 4. Les annexes 7 et 8 exposent de manière détaillée les relations entre l'État et l'opérateur en cours d'année, ainsi que les opérations d'inventaire afférentes aux transferts indirects d'intervention susceptibles d'être enregistrées par l'État dans ses comptes de clôture.
Depuis la clôture des comptes 2008, une attention toute particulière est portée à la notion de dispositif d'intervention dits " transparents ", ainsi qu'aux écritures d'inventaire à enregistrer en la matière tant dans les comptes des opérateurs que dans ceux de l'État.
Les dispositifs dits " transparents " répondent aux trois critères cumulatifs suivants :
Il y a intervention de trois acteurs dans la procédure : l'État, l'opérateur (en réalité l'intermédiaire peut être un établissement public non opérateur) et le bénéficiaire final. Il s'agit donc de transferts indirects.
L'établissement (opérateur)
ne dispose d'aucune autonomie dans la prise de décision
:
- soit l'État prend un engagement directement auprès du
bénéficiaire final et il délègue le rôle
de payeur à l'opérateur ;
- soit l'établissement s'engage auprès du
bénéficiaire final, mais au nom de l'État et dans
les conditions préalablement définies par l'État
(l'opérateur agit en tant que mandataire pour exercer une
mission qui lui a été confiée par
l'Etat).
Le financement de ces dispositifs est assuré en tout ou partie par l'État, par le biais de transferts indirects (titre 6).
Le mode opératoire détaillé dans
la présente note répond à un double objectif :
retracer les engagements vis-à-vis des
bénéficiaires finals dans les seuls comptes de
l'État ;
éviter une double comptabilisation de ces mêmes
engagements. Il est rappelé en effet qu'en fin d'année,
la comptabilité des opérateurs est " intégrée "
dans les comptes de l'État au travers du compte 26 (via la
détermination de l'écart
d'équivalence).
S'agissant des dispositifs " NON transparents ",
Ce sont des dispositifs pour lesquels les 3
conditions de la transparence ne sont pas cumulativement remplies :
ils se définissent par opposition aux dispositifs
transparents.
La nécessaire classification à laquelle doit
procéder tout établissement gérant des dispositifs
d'intervention exige de préciser le critère de
l'autonomie dans la décision qui se révèle, de fait,
le critère déterminant. La règle retenue par
FranceAgriMer dès 2009 apporte toute clarté sur ce point
et peut être généralisée :
une décision du directeur général est
à l'origine du versement de l'aide. Elle est
présentée au conseil d'administration pour validation ou
approbation.
Le dispositif est défini par une circulaire cadre
dont les éléments directeurs et la rédaction sont
réalisés par l'établissement : règles
d'éligibilité, de liquidation, délais de
réalisation, obligation de tiers, etc.
L'instruction des demandes est réalisée par les
représentants du directeur général.
L'engagement vis-à-vis des tiers est
réalisé par décision du directeur général
: conventions signées ou arrêté attributif de
subvention.
Les opérateurs concernés disposant d'une autonomie dans
la prise de décision, les engagements qu'ils prennent à
l'égard de tiers doivent être constatés uniquement
dans leurs comptes (application des dispositions de l'instruction
06-007-M9 du 23 janvier 2006). Aucune écriture n'est à
constater dans les comptes de l'État s'agissant des
dispositifs NON transparents.
Point
d'attention :
Les transferts indirects relatifs à des
dispositifs non transparents donnent lieu à
réconciliation avec les comptes de l'État
conformément aux annexes 4 et 8. Dans les faits, le
versement des CP aux opérateurs étant fait de
manière concomitante à la notification, il n'y a aucune
écriture de charges à payer à passer dans les
comptes de l'État. Ceci, nonobstant les écritures à
passer par l'opérateur dans ses comptes, au regard, notamment,
des engagements pris vis-à-vis des bénéficiaires
finaux.
3. Les transferts directs d'intervention.
Les transferts directs sont des
versements sans contrepartie équivalente comptabilisable et
significative d'échange, effectués directement par
l'Etat. L'opérateur est le bénéficiaire
final.
Il s'agit notamment du cas où l'Etat signe une
convention avec l'opérateur par laquelle il s'engage à
lui verser des fonds. Le montant indiqué dans la convention
correspond à l'engagement juridique de l'Etat envers
l'opérateur.
Sont notamment concernés, pour le programme 142, les
établissements d'enseignement supérieur ayant
conventionné avec l'Etat au titre de leurs dépenses de
fonctionnement et d'investissement.
Le tableau à renseigner figure à l'annexe 5. L'annexe 9
expose de manière détaillée les relations entre
l'État et l'opérateur en cours d'année, ainsi que
les opérations d'inventaire afférentes aux transferts
directs d'intervention susceptibles d'être enregistrées
par l'État dans ses comptes de
clôture.
4. Les autres opérations
Un certain nombre de produits à recevoir sont à constater dans les comptes de l'État à la clôture, eu égard aux différentes positions administratives des personnels du MAAF.
- Les personnels du MAAF mis à disposition des opérateurs.
Conformément à l'article
41 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique de
l'État, " La mise à disposition est la
situation du fonctionnaire qui demeure dans son corps d'origine,
est réputé occuper son emploi, continue à percevoir
la rémunération correspondante, mais qui exerce des
fonctions hors du service où il a vocation à servir.
[...] Le fonctionnaire peut être mis à disposition
auprès d'un ou de plusieurs organismes pour y effectuer tout
ou partie de son service. "
La mise à disposition
peut donc intervenir au profit d'un établissement public -
opérateur de l'État. L'agent mis à disposition est
rémunéré par son administration d'origine, qui
facture les rémunérations et charges associées aux
organismes bénéficiaires de la mise à
disposition.
Les produits relatifs aux mises à disposition doivent
être rattachés à l'exercice au cours duquel ils sont
acquis à l'État, sous réserve de la fiabilité
de leur évaluation.
En effet, la rémunération des agents mis à
disposition a été liquidée et constatée dans
les charges de l'État jusqu'au mois de décembre de
l'exercice.
En conséquence, à l'inventaire et si le remboursement
n'est pas intervenu, des produits à recevoir doivent être
constatés dans les comptes de l'État. En parallèle,
des charges à payer doivent être enregistrées dans
les comptes des opérateurs.
- Les cotisations salariales et contributions employeurs dues au régime des pensions civiles et militaires de retraite / agents détachés :
Agents détachés
au sein d'établissements publics - opérateurs de l'Etat,
dans des emplois conduisant à pensions civiles.
Les établissements de l'État dotés de l'autonomie
financière versent mensuellement au comptable assignataire
dont ils relèvent, au plus tard le dernier jour du mois auquel
elles se rapportent, les cotisations salariales et les
contributions employeurs.
En cas de non-respect de ce calendrier de versement, des
produits à recevoir sont à constater dans les comptes de
l'État.
Agents détachés
au sein d'établissements publics opérateurs, dans des
emplois NE conduisant PAS à pensions civiles.
Un changement de procédure est intervenu au 1er
janvier 2008.
Le rôle de l'employeur d'origine reste essentiel dans la mise
en œuvre des nouvelles dispositions, puisque c'est lui qui
dispose des éléments relatifs à l'assiette des
cotisations et contributions de l'agent détaché.
Les cotisations salariales sont précomptées mensuellement
sur la rémunération payée par l'organisme d'accueil,
qui effectue le versement de ces cotisations au plus tard le
dernier jour du mois auquel elles se rapportent.
De la même manière, les contributions employeurs sont
versées au plus tard le dernier jour du mois auquel elles se
rapportent.
Les virements sont opérés auprès du comptable
assignataire unique désigné en la matière : le SCBCM
Finances.
En cas de non-respect de ce calendrier de versement, des
produits à recevoir sont à constater dans les comptes de
l'État.
L'annexe 10 recense les relations intervenant entre l'État et l'opérateur en cours d'année, ainsi que les opérations d'inventaire autres que les SCSP et les transferts susceptibles d'être enregistrées dans les comptes de l'État à la clôture.
Point
d'attention :
L'annexe 10 fait partie
intégrante du recensement des opérations à inscrire
au bilan de l'État et contribue à son exhaustivité.
L'attention des opérateurs est donc appelée sur
l'importance de renseigner cette annexe et de la retourner au MAAF
dans les délais impartis.
5. Le calendrier
Le déroulement de ces opérations s'effectue de la manière suivante :
■ Les directions techniques qui gèrent des crédits d'intervention du MAAF faisant intervenir des opérateurs, doivent transmettre, selon le formalisme habituel et au plus tard le 22 janvier 2013 :
l'ensemble des éléments à inscrire au bilan 2012 de l'État (provisions pour charges, charges à payer, engagements hors bilan...) au SAFSL / BBO et BRCCI. Les tableaux de recensement des écritures d'inventaire, les fiches méthodologiques de procédure et les annexes de réconciliation doivent être transmis aux directions techniques avant le 22 janvier 2013 afin que les directions puissent transmettre au SAFSL des données fiabilisées et définitives au plus-tard le 22 janvier 2013.
Les tableaux de réconciliation des dettes et des créances figurant en annexes 2, 3, 4 et 5 concernant les subventions pour charges de service public, transferts indirects et directs d'intervention sur des dispositifs transparents et non transparents :
- au SAFSL / BBO pour ce qui
concerne les subventions pour charges de service public ;
- au SAFSL / BRCCI pour les transferts indirects et directs
d'intervention sur les dispositifs transparents et non
transparents. S'agissant du programme 142, les états de
réconciliation auront été pré remplis par la
DGER avant transmission aux
opérateurs.
A noter que les tableaux de réconciliation doivent être complétés et signés de l'ordonnateur et du comptable de l'opérateur et du MAAF.
Les fiches méthodologiques de procédure, complétées et certifiées par la direction technique concernée.
■ Le SAFSL / BBO complète et signe la partie MAAF des tableaux de réconciliation relatifs aux SCSP, et les transmet au SAFSL / BRCCI au plus-tard le 25 janvier 2013.
S'agissant de l'annexe 10, il appartient aux directions techniques de la communiquer aux opérateurs en même temps que les autres annexes. Une fois complétée et signée, l'opérateur en fait retour à la direction technique de départ qui la transmet au SAFSL / BRCCI au plus tard le 22 janvier 2013. Le SAFSL / BRCCI se chargera ensuite du contrôle des informations collectées, de compléter la partie MAAF et de recueillir les visas MAAF nécessaires.
Une fois le dispositif de
réconciliation achevé, le responsable de rattachement
(BRCCI au SAFSL) centralise l'ensemble des tableaux d'ajustement
complétés et signés par les deux parties
accompagnés des pièces justificatives afin de constituer
le dossier justificatif.
Ce dossier est adressé au CBCM pour contrôle, visa,
consolidation, transmission à la DGFiP pour le certificateur
et conservation d'un exemplaire au dossier de clôture. Le CBCM
en retourne également un exemplaire au BRCCI qui l'archive et
le tient à disposition des personnes habilitées à le
consulter.
Enfin, une copie de chaque tableau signé de l'ensemble des
parties est adressée par le BRCCI aux opérateurs et aux
directions techniques
concernées.
Point d'attention
:
Les montants qui figurent dans les
tableaux de réconciliation sont rapprochés des montants
saisis dans l'outil interministériel CHORUS au titre des
charges et des produits à rattacher à l'exercice 2011
pour l'élaboration du bilan de clôture de
l'État.
Les états d'ajustement intègrent une colonne " différence ". Cette colonne est destinée à retracer les éventuelles discordances entre les opérations enregistrées en comptabilité générale de l'État via l'application CHORUS, et les montants inscrits dans la comptabilité des opérateurs.
Dans l'hypothèse d'un
écart non nul entre ces deux sources de données, il y a
lieu de compléter l'état d'ajustement concerné en
apportant tout élément d'information nécessaire et
utile à la compréhension des différences
décelées, et notamment leur origine et les raisons qui
s'opposent à la parfaite corroboration des montants
recensés.
Les annexes 6 à 9, qui sont établies par nature de
dépenses entre le MAAF et les opérateurs, sont
destinées à vous aider dans le remplissage des annexes 2
à 5.
Le service des affaires financières, sociales et logistiques
(SAFSL) ainsi que les services du comptable ministériel (DCM)
se tiennent à votre disposition pour évoquer les
difficultés qui pourraient survenir dans la mise en œuvre
de ces instructions.
Le Directeur des affaires
financières, |
Le Contrôleur budgétaire |